n° 22617 | Fiche technique | 28505 caractères | 28505 4700 Temps de lecture estimé : 19 mn |
05/09/24 |
Résumé: Revenons maintenant à la première rencontre entre Hubert, le comte, et Justine : le 4 septembre, trois jours après l’embauche de celle-ci. | ||||
Critères: fh hplusag couple fsoumise hdomine sm | ||||
Auteur : Boonzardos (Auteur éphémère) Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Le château Bienencourt Chapitre 04 / 05 | Épisode suivant |
Résumé des épisodes précédents :
Délaissée par son mari, Clémence, la comtesse, pressent une attirance croissante de ce dernier pour Justine, la première domestique. Pour raviver leur relation, elle décide d’explorer de nouveaux jeux avec lui.
Monsieur le comte Hubert de Bienencourt était en pleine réflexion. Confortablement installé au cœur du salon de l’aile ouest de son château, il avait le regard lointain et l’esprit encore ailleurs. Il revenait d’un voyage d’une dizaine de jours à travers l’Europe, fait de réunions et de rendez-vous d’affaires discrets. La courte pause qu’il s’était accordée chez Solange, une riche veuve dont il était presque voisin et dont il aimait la charmante compagnie, l’avait à peine détendu. Quand elle l’avait gentiment convié dans son jacuzzi, il s’était exécuté de bonne grâce, mais pensait surtout à cette nouvelle domestique dont William faisait des compliments mesurés, mais sérieux. William savait flatter modérément, son épouse la comtesse Clémence, ou le comte, comme l’exigeait son rôle. Mais ses éloges envers Justine avaient éveillé la curiosité d’Hubert et suscité une légère impatience.
Deux légers coups frappés à la double porte de chêne captèrent toute son attention.
Justine, la nouvelle domestique, fit une entrée hésitante, lissant d’un geste furtif sa courte robe. C’était leur première rencontre et, intimidée en découvrant le comte ainsi que cette partie de la bâtisse, elle fit seulement quelques pas dans le salon. D’un bref regard, elle parcourut la pièce puis se concentra sur l’homme en face de lui.
Hubert eut une brève lueur d’émerveillement dans les yeux et, se reprenant, se leva et alla à sa rencontre s’exclamant :
D’une autorité naturelle, il lui prit la main pour l’entraîner dans la pièce. Justine suivait, autant impressionnée par cet homme charismatique que par son environnement. Ce salon était à l’image du château de par sa richesse, bien que plus sobrement décoré. Un grand canapé de cuir blanc encadré de tables basses et de tabourets, un fauteuil Voltaire, un grand écran mural, un pupitre, deux coffres et une bibliothèque impressionnante composaient le mobilier de ce grand salon. Deux petites colonnes supportant de presque antiques téléphones fixes complétaient l’ensemble. Deux sculptures, l’une d’un pied en pointe en marbre blanc, l’autre d’un fessier en bois précieux et d’épais tapis sur le sol de pierre décoraient cette grande pièce.
Le comte était vraiment satisfait. L’ancienne gouvernante que remplaçait Justine avait pris une retraite anticipée après de longues années dans le château Bienencourt. Quant à la jeune rousse Élise, affectée aux basses besognes, elle connaissait maintenant la maison sans avoir l’expérience de Justine pour seconder efficacement William, bien que celui-ci s’acquittait maintenant de tout dans le château sans appui.
En outre, et bien que plus jeune que Justine, elle avait perdu naïveté et candeur et s’était démunie d’une part de fraîcheur qui ravissait tant le comte. La maison Bienencourt recherchait depuis de longs mois une domestique avec de l’expérience et Justine remplirait ce rôle à merveille, le comte le sentait. Il était déjà attiré par cette femme jeune et fort jolie.
Celle-ci baissait la tête, intimidée par l’homme et ses éloges flatteurs.
Justine se mit à rougir et si l’ensemble de très bonne facture qu’elle portait lui allait parfaitement, elle était encore gênée par cette courte robe qui révélait sa poitrine à l’excès et le haut de ses cuisses au-dessus des bas. Le comte l’admirait, du petit ruban noué serré autour de son cou jusqu’aux délicats souliers vernis à talons plats. Ses pas lents l’entraînaient autour de la jeune femme qu’il détaillait et appréciait. Il l’emmenait déjà près d’un des tabourets quand, une sonnerie retentissant, il fit un signe du menton à la jeune femme vers le combiné du téléphone posé sur une table basse :
Celle-ci prit l’appareil et après quelques secondes d’écoute, acquiesça d’un « bien monsieur » et dit au comte :
Hubert entoura doucement la main de la jeune femme entre les siennes avant de prendre le combiné. Elle fut légèrement troublée par ce contact avec la peau douce de l’homme.
Et après quelques secondes :
Il raccrocha aussitôt.
La domestique, retrouvant son rôle, s’empressa d’ouvrir le coffre et le servit. Elle amena le verre et le déposa sur une table basse près du canapé en cuir où le comte avait repris place. Il insista :
Elle revint avec un autre verre à peine rempli du même alcool d’une belle couleur ambrée. Il fit tinter son verre contre celui de Justine :
L’alcool fort dans lequel elle trempa à peine ses lèvres lui arracha une légère grimace. Un autre téléphone sonna et le comte indiqua de nouveau à Justine de prendre l’appel. Celle-ci décrocha le combiné, et après un instant, annonça :
Le comte prit le combiné des mains de la jeune femme et commença à parler avec son interlocuteur. D’un geste de la main, il invita Justine à prendre place sur un petit tabouret près du canapé alors qu’il s’installait sur celui-ci. La domestique entendait sans écouter, loin de ces choses : elle mit un instant avant de comprendre que les deux hommes parlaient finances dans un jargon qui lui était étranger. Elle restait attentive au moindre ordre qui aurait pu se glisser hors de cette conversation. Fière de perpétuer la tradition familiale en servant dans une maison aussi prestigieuse, c’était un honneur de poursuivre ce que sa mère et sa grand-mère avaient accompli avec dévouement toute leur vie. Cet employeur, cet homme d’une cinquantaine d’années si séduisant, semblait exiger autant d’élégance et de rigueur que lui-même incarnait. Elle espérait être à la hauteur de ses attentes et maintenir le niveau d’excellence que sa famille avait toujours représenté. Buste droit, mains sur ses cuisses qu’elle maintenait serrées sans les croiser, pieds bien parallèles, elle savait l’importance des poses à tenir par son expérience et la brève leçon de William.
William. Quel étrange entretien elle avait eu avec lui ! la manière de lui montrer ce qu’on attendait d’elle dans cette maison l’avait ébranlée. Il lui avait, en quelques minutes seulement, fait une éducation dont elle se souviendrait. Elle prenait à peine conscience de ses gestes doux, de sa patience et de son impassibilité… jusqu’à ce que… Son désir pour elle avait été provoqué par ses poses inconvenantes et imposées, mais aussi par son corps et pour elle-même. Du moins, le pensait-elle. Il y avait juste ce sperme qui avait coulé le long de ses bas et qu’elle avait dû nettoyer… Elle sursauta presque et s’interrompit dans ses pensées, le comte venant de poser le combiné du téléphone après avoir achevé sa conversation d’un « à plus tard, Charles ». Elle sut que son attention revenait vers elle. Celui-ci avait l’air un peu soucieux et pinçait légèrement le haut de son nez entre ses yeux.
Justine voulut faire le tour du canapé pour se placer derrière lui, mais, d’un geste, et s’avançant au bord du sofa, il l’invita à prendre place face à lui. Il déboutonna sa chemise et fit glisser celle-ci sur son torse, découvrant des formes harmonieuses. Il défit ensuite le petit foulard savamment noué autour de son cou pour lui laisser toute liberté.
Justine posa ses mains sur la peau du comte, et commença un lent massage en insistant bien, comme si elle tentait de faire pénétrer de la cire dans un meuble précieux. Elle était toute proche de l’homme qui admirait sa poitrine à peine couverte par la courte robe au décolleté profond. Au bout d’une dizaine de minutes et les muscles de ses épaules réchauffés, le comte enchaîna :
Celui-ci, en se reboutonnant, lui indiqua :
Justine se dirigea vers le meuble imposant contenant quantité d’ouvrage, plia un peu les jambes et se ravisa, se remémorant l’entretien avec William et ses directives strictes. Jambes bien tendues, elle se pencha en avant, le dos presque à l’horizontale. Sa robe, quelque peu relevée, offrait le spectacle du bas de ses fesses. La chair, entre elles, était seulement couverte par la mince bande de dentelle blanche.
Elle fut remplie de fierté par les mots du comte et par son regard sur sa croupe. Le sourire approbateur qu’il affichait complétait ces compliments. Elle prit le livre, et se releva lentement. Le comte lui indiqua le pupitre sur lequel déposer le livre.
La jeune femme tourna quelques pages et commença sa lecture :
Dans la lueur douce de la lune argentée
Une femme repose, calme et apaisée
Ses cheveux dévalent telles des cascades de soie
Sur l’oreiller, en douceur, ils se déploient
Ses lèvres, entrouvertes, esquissent un souffle léger
Comme si elle murmurait au clair de lune des secrets
Son visage, aux traits délicats, respire la quiétude
Sous le regard attentif des étoiles, dans leur multitude
Dans son grand lit, telle une reine
Cette femme endormie, d’une beauté souveraine
Aux courbes parfaites, dans un sommeil profond
Porte sur sa peau des marques, des ronds
Légères traces d’une cravache, douce caresse
Qui témoignent d’un jeu, d’une tendre ivresse
Des traces discrètes, témoins d’un jeu passionné
Où le plaisir et la soumission se sont mêlés
Un homme, tenant sa cravache entre ses mains
Son corps entier dévoilant un désir sans fin
Son regard brûlant, empreint de passion ardente
Se perd dans le spectacle de sa beauté éclatante
Les traces sur sa peau racontent une histoire enflammée
Où plaisir et douleur se mêlent dans une danse passionnée
Mais elle dort, loin des jeux de la réalité
Dans un monde où le rêve a autorité
Ô dame de la nuit, sous le ciel étoilé
Que ton sommeil soit doux, tes rêves enchantés
Dans ce monde de songe, laisse-toi emporter
Par la magie de la nuit, jusqu’à l’aube s’inviter
Arrivée au bout du poème, Justine interrompit sa lecture et attendit. Hubert observa la jeune femme, les yeux mi-clos, puis avec un léger sourire, il indiqua :
Justine s’exécuta, et comme avant, se pencha jambes tendues pour attraper le livre sous le regard appréciateur du comte. S’installant encore au pupitre, elle feuilleta le livre pour commencer sa lecture au chapitre indiqué :
Ils étaient six. Six hommes. Autour de nous. Nous ? Ma cops, Élodie et moi. Leurs regards nous détaillaient, nous scrutaient, nous jaugeaient. Ils nous déshabillaient même. La musique assourdissante de cette obscure boîte de nuit en devenait lointaine. Les braises de leurs regards, par un lien naturel, me transperçaient et incendiaient mon ventre. Cela faisait quelques instants qu’ils dansaient autour de nous, mais nous avions maintenant cessé de nous trémousser sur les rythmes hypnotiques. J’étais envoûtée par le désir de ce bel ensemble et Élodie ressentait autant que moi cette tension…
Justine interrompit sa lecture.
… cette tension sexuelle qui se dégageait de ce jeu de regards. L’un des hommes s’enhardissant nous prit chacune par la main, deux autres nous encadrèrent, nous entraînant vers la sortie, les autres s’écartant faisant comme une haie par laquelle je me faufilai. En quelques secondes, nous étions dehors, toujours entourées par cette barrière vivante. Nous prîmes la direction du fond du parking, là où la forêt commence. J’étais presque portée, une main enserrant la mienne, un bras autour de mes reins, les autres autour de nous s’assurant que la voie était libre. Sortant enfin du parking, et à peine cachés par quelques arbres, ils se mirent en cercle autour de nous. Nous étions dos à dos, Elodie et moi, et les hommes en cercle autour de nous, immobiles, nous détaillaient de leurs regards brûlants. L’un d’entre eux avança légèrement et donna le signal de la curée. Tous avancèrent et leurs mains se posèrent sur nous. Mes épaules, mes hanches, mes cuisses, mon ventre, mes seins, mon pubis… La moitié de mon corps fut soudain l’attention de leurs caresses. Ma peau déjà, parcourue de frissons, réclamait ces faveurs. Alors que d’autres mains me déshabillaient. Ma jupe tomba rapidement au sol, suivie de près par mon chemisier. J’étais en sous-vêtement et escarpins, offerte. Élodie poussa un petit cri, vite transformé en un gémissement de plaisir. Leurs bouches vinrent en renfort de ces mains qui finissaient de nous effeuiller. L’un me mit à genoux en me tenant les bras dans le dos alors qu’ils se défaisaient. Un autre l’imitait et immobilisait Élodie. Nous eûmes soudain leurs…
Justine de nouveau interrompit sa lecture, provoquant les encouragements du compte à continuer.
… leurs verges autour de nous, et l’homme me maintenant toujours me poussa vers leurs membres tendues. Je les goûtai à tour de rôle, un homme remplaçant un autre qui allait entre les lèvres d’Élodie. Ils alternaient ainsi à nous remplir la bouche sans s’attarder. L’homme derrière moi, me tenant toujours fermement les bras en arrière d’une main, me pétrissait la poitrine de l’autre. Il me lâcha enfin et força mon…
Justine eut encore une hésitation, mais enchaîna aussitôt.
… cul de ses doigts. J’étais déjà distendue, ouverte, presque béante de leur désir à l’unisson. Rapidement, le pénis de l’homme succéda à ses doigts. Il entra facilement, profondément. Mes gémissements étaient étouffés par ces piliers de chair qui coulissaient toujours dans ma bouche, se succédant toujours. Nous fûmes mises à quatre pattes, Élodie et moi, l’un des hommes se glissant en dessous pour me prendre. Un autre remit son engin dans ma bouche. Élodie encaissait trois hommes aussi et gémissait déjà. Nous n’étions plus qu’orifices offerts et remplis, presque cachées parmi ces corps qui s’agitaient en cadence. Soudain et comme un signal, celui dans mon cul imprima un rythme plus rapide et vigoureux, se propageant à l’ensemble des corps. Mon premier orgasme arriva à ce moment-là, sans crier gare, offert par ces hommes. Je ne savais d’où venait le plaisir, toutes ces sensations convergeaient en une explosion de jouissance. J’aurais aimé rester pantelante à le savourer, mais les lascars s’agitaient toujours. En cœur. En nous. L’homme derrière moi éjacula le premier, suivi des autres. De nouveau, le plaisir m’emmena. Étourdie de jouissance, j’entendais à peine les feulements étouffés d’Élodie qui s’écroula alors que celui dans sa bouche se retirait pour se vider sur son visage. Ils se rajustèrent déjà, à peine leurs plaisirs atteints et, nous laissant presque nues et pantelantes, s’en allèrent. J’avais perdu une chaussure, et cette pensée me parut bien étrange à ce moment-là…
Le comte eut un geste de la main en disant :
Justine s’interrompit, regardant le comte d’un air interrogateur. Si le poème lu en premier ne l’avait que peu touchée, cette lecture avait suscité un sentiment égal de révulsion qu’une femme soit prise ainsi pour un simple objet et le désir des attentions dont elle avait été l’objet.
La légère moiteur qui l’avait prise au cours du récit s’était amplifiée dans sa mince culotte et elle imaginait le comte la devinant.
Elle n’eut pas le temps de s’attarder sur sa confusion, celui-ci enchaînant :
Se levant, il prit une télécommande, et d’un geste vers un pan de mur, celui-ci coulissa sans bruit en laissant apparaître une ouverture. Il prit de nouveau sa main et l’entraîna dans une pièce éclairée faiblement de fins rubans de lumières rouges et violettes. Un grand lit à baldaquin, une chaise à bascule, une méridienne ainsi qu’un buffet et une sculpture en forme de X composaient le mobilier de cette petite pièce. Le comte l’observait, laissant à Justine le temps de découvrir la salle.
Il perçut l’air interrogateur de la domestique et lui indiqua la sculpture d’un signe de tête. La domestique regardait la croix noire bordée d’un liseré rouge. Celle-ci avait, à chacune de ses branches comme des pinces de métal brillant.
Et devant l’étonnement de la jeune femme, il lui reprit la main afin de la guider vers la croix.
Il positionna Justine le dos contre la croix et, face à elle, lui prit l’autre main et les releva doucement.
Il positionna les mains de la domestique le long des deux branches de la croix et la lâchant, il fit un geste sur le côté de l’objet. Un claquement retentit et les poignets de Justine furent emprisonnés. Une légère appréhension la saisit, vite balayée par le dévouement et la confiance qu’elle éprouvait déjà pour cet homme.
La jeune femme s’exécuta et, encore une fois, un geste du comte provoqua la fermeture des menottes qui encerclèrent les chevilles de la domestique. Un peu inquiète d’être ainsi entravée et à la merci du comte, elle restait cependant silencieuse.
S’arrêtant au genou, il appréciait la douceur du bas sous ses doigts et lentement, ses mains remontèrent encore sur l’extérieur des cuisses, jusqu’à la peau nue, entre les bas et cette courte robe qui cachait maintenant si peu. Ses mains revenaient maintenant vers l’intérieur et repartaient pour remonter sur les hanches de la jeune femme maintenant muette et docile. Le comte, s’approchant, colla enfin la bosse de son entrejambe contre la jeune femme. Le sexe du comte était déjà dur et il brûlait d’écarter ces simples remparts d’étoffe et de dentelle pour la prendre sauvagement comme il le faisait parfois avec certaines de ses partenaires. Il désirait cependant prendre son temps, lentement l’éduquer sans brûler les étapes avant de se lasser trop vite, comme à chaque fois. Il frottait tout doucement son entrejambe contre celui de la jeune femme.
Il se libéra d’un geste et effleura délicatement le bout de son gland contre la culotte de la jeune femme qui sculptait maintenant sa fente. Celle-ci ne disait mot et ne bougeait plus, attendant.
S’avançant encore, l’homme frottait maintenant son prépuce contre la culotte de la jeune femme et sentait l’humidité de celle-ci. La chaleur dans le ventre de Justine provoquait bien malgré elle encore plus d’humidité. Son corps la trahissait, et l’impassibilité nécessaire pour son métier était bien mise à mal à cet instant troublant. Le comte ne percevait pas la tempête intérieure de la jeune femme, tout occupé à presser sa verge sur sa vulve au point que la culotte ne cachait même plus les grandes lèvres de la jeune femme qui rougissait toujours.
Les mains du comte posées sur ses cuisses remontaient vers ses hanches et redescendaient, prenant la mesure de ce corps parfait qu’il se languissait de posséder. Hubert opérait de lents va-et-vient, son membre collé au sexe de Justine, protégé à peine par la mince bande de tissu. Enfin, et à regret, il stoppa ses mouvements, regardant le tanga qui cachait maintenant si peu. Il remit son sexe à sa place, à l’étroit dans son pantalon. Il bascula de nouveau la croix afin de remettre Justine debout et la libéra d’un geste, en tenant la domestique. La jeune femme, toute retournée et presque chancelante, se laissait guider par le comte qui l’emmenait de nouveau vers le salon. D’un geste, elle rajusta sa culotte humide qui devenait inconfortable.
Le pan de mur de nouveau refermé, elle aurait pu douter de l’existence de cette pièce. Elle baissait la tête, les yeux fixés au sol, comme pour effacer ce qui venait de se passer. Encore une leçon ? Une forme d’initiation qui venait compléter celle de William pendant son entretien d’embauche et qui l’avait tant chavirée ? Elle ne savait répondre, mais elle était reconnaissante que le cuir du canapé où le comte l’avait invitée à prendre place à côté de lui ne puisse être taché par l’humidité de son tanga. Le comte la regardait sans dire un mot et Justine baissait les yeux, en attente d’un ordre, d’une tâche à accomplir.
Elle se leva lentement.
Détournant le regard, elle commença :
Justine eut encore une hésitation et remonta légèrement sa robe afin de baisser son tanga. Le tissu encore collé à elle, elle s’arrangea pour ne pas offrir au regard de l’homme son intimité et si ses gestes étaient un peu brusques, il la reprit très vite :
Tout doucement, elle fit glisser sa culotte le long de ses cuisses, passa les genoux, continua sur ses mollets et enfin les chevilles. Elle la ramassa et en lui tendant presque avec réticence :
Rouge de honte, elle renonça au bout de dentelle ainsi qu’à la fin de sa phrase. Elle déposa comme à regret sa culotte dans les mains du comte, la moiteur et la légère odeur de celle-ci indiquant clairement l’état dans lequel elle se trouvait.
Il porta l’étoffe près de son nez et huma le tanga blanc d’une profonde inspiration pendant que son autre main passait nonchalamment sur la bosse sous son pantalon à l’entrejambe.
Et lui disant cela il tendit sa main afin de la guider et la positionner face à lui. Elle s’assit à califourchon sur lui, les jambes écartées, sa robe courte relevée cachant mal son sexe. Il l’avait placée de manière à pouvoir continuer ses caresses sur le haut de son pantalon.
Il défit sa chemise, puis sa ceinture, déboutonna sa braguette et sortit son pénis de son caleçon sous les yeux de Justine. Celle-ci ouvrit la bouche, mais se reprit vite. Elle eut à peine le temps d’être surprise et regarda ailleurs.
Il posa la culotte de Justine autour de son pénis et commença un lent mouvement de va-et-vient avec sa main. Il ordonna à Justine de baisser la tête pour regarder et lui prit ensuite ses mains pour les placer sur sa verge et les accompagna dans un lent mouvement. Un ordre silencieux était donné à Justine, ordre qu’elle se devait d’accomplir. Elle caressait le comte et sentait les palpitations de ce membre qu’elle maniait doucement. Le comte posa les mains sur ses cuisses et la caressait, remontant sur les hanches, descendait sur les jambes et les pieds même, et remontait sur ses fesses. Il lui prit les seins à pleine main, les dénudant d’un geste précis. Lui caressant doucement ses mamelons d’une main, il descendait l’autre vers le sexe de la jeune femme qui se hérissa quand il mit sa main entre ses grandes lèvres. Il la parcourait d’un geste lent, d’avant en arrière, de son mont de Vénus, le long de sa fente, sur son périnée jusqu’à l’anus qu’il effleurait d’un doigt léger. Puis revenait pour repartir et s’attarder toujours un peu plus entre ses fesses.
Le comte donnait de légers coups de reins, en rythme avec les va-et-vient des poignets de Justine. Elle prenait la mesure de ses mouvements et les doux gémissements provenant du comte qu’elle provoquait lui firent prendre conscience qu’à ce moment-là, elle avait presque tout pouvoir sur lui.
Cette sensation la grisait doucement. C’est elle qui dominait la situation et cette pensée l’enivra même si cela dura un instant, le temps que le comte lui mette un doigt dans l’anus. Elle ignorait l’effet de ce genre d’intrusion et sans être désagréable, la sensation d’avoir le pouvoir sur lui s’amenuisait. Une des mains du comte se remettant sur ses mains et lui dictant d’accélérer, c’est d’une belle énergie qu’elle le masturba. Une des mains du comte sur ses fesses, et les écartant permettant à un doigt de la fouiller, l’autre main lui malaxant les seins, elle maintenait la culotte autour du pénis du comte, l’agitant en de rapides va-et-vient. Le souffle court, le comte avait les yeux fermés, tout à son plaisir.
Il éjacula d’un coup, dans un grondement léger qui s’amplifia. Le sperme éclaboussa le gland du comte, les mains de la jeune femme et la culotte de dentelle qui servait de fourreau à cette verge qui crachait encore et encore. Justine était fière d’avoir provoqué ainsi le plaisir du comte, fière de cette tâche qu’elle avait réalisée à la perfection, sans fausse note. Elle devinait cependant que son travail consisterait à astiquer plus que des meubles ou du parquet. Il reprit rapidement ses esprits, sourire aux lèvres, et, d’un regard bienveillant, il pointa son sexe souillé et lui ordonna :
Justine se mit à genoux aux pieds du comte cherchant des yeux un mouchoir ou une serviette ne sachant comment accomplir ce labeur.
L’homme, percevant son hésitation, commanda :
Pinçant légèrement les lèvres, la jeune femme s’approcha du pénis du comte et posa sa langue délicatement sur le pénis du comte qui avait à peine dégrossi. Le goût salé et légèrement amer qu’elle découvrait ne la rebuta pas. De sa bouche, et s’appliquant, elle enleva toutes les coulures et traqua les moindres gouttes. Enfin, elle fit disparaître les dernières traces de sperme sur ses lèvres de sa langue. Son travail terminé, il la fit se lever, et prenant la culotte dans sa main, l’exhiba à Justine :
Justine rajusta sa tenue et sortit la tête haute du salon, accompagnée par le regard admiratif du comte.