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25/11/24 |
Résumé: Justine doit s’occuper d’un invité en visite au château des Bienencourt. | ||||
Critères: fh fdomine soubrette voir hmast cunnilingu pénétratio sm attache | ||||
Auteur : Boonzardos Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Le château Bienencourt Chapitre 05 / 05 | FIN de la série |
Résumé des épisodes précédents :
Scène de vie ordinaire dans le salon du comte de Bienencourt où Justine a fait la connaissance de son lubrique employeur.
Deux mois après l’embauche de Justine
Cet appel interne de William, le majordome, la laissait un peu perplexe. Ce n’était pas tant le fait qu’il ait un frère qui la troublait, mais plutôt l’étonnement de voir un invité, chose qui ne s’était pas produite depuis son arrivée au service des Bienencourt. Somme toute, la discrétion et la rigueur de son travail excluaient les interactions amicales et elle savait finalement très peu de chacun des occupants du château. Même la jeune rousse Élise, que Justine dirigeait et qui s’occupait des tâches les plus ingrates, lui était presque étrangère. Le silence accompagnait les domestiques et les instructions qu’elle recevait le matin du majordome, nettes et précises, ne laissaient aucune place au doute ou à l’erreur de compréhension.
* * * * *
L’homme attendait sur l’un des deux canapés du petit salon de la maison réservée aux invités. Et commençait à râler, sur la chaleur, la solitude, la soif… il parlait tout seul. Il contrastait par ses manières, ses gestes et son manque de délicatesse avec ces lieux dont chaque détail de la décoration avait été étudié. Il entendit une porte claquer, puis des pas dans l’escalier menant au salon dans lequel on l’avait introduit.
Puis Justine apparut. Cette très belle femme au teint pâle était vêtue d’une très courte robe noire à liseré blanc. Celle-ci gardait les bras et une bonne partie de la poitrine apparents. Des bas, dévoilant légèrement ses cuisses, des souliers à talons plats, et un ruban noué en ras-de-cou venaient parfaire l’uniforme. Elle entra dans la pièce et vit un homme d’âge mûr, presque vautré dans le sofa : trapu, joufflu, ventru, poilu, il ne semblait pas à sa place ici.
Justine détourna le regard et resta silencieuse face à lui, ne sachant réagir devant les compliments de l’homme. Il vint près d’elle, la détaillant ouvertement et lentement de haut en bas, puis de bas en haut. Il lui attrapa le menton et Justine eut un mouvement de recul pour se dégager. Son professionnalisme et son dévouement reprenant le dessus, elle se laissa toucher par l’homme qui d’emblée ne lui plaisait pas. Elle ajouta mentalement un malotru à son portrait.
Il lâcha son menton pour prendre sa main et lui fit négligemment un baise-main. Ce geste ne faisait pas partie de ses habitudes et il essayait de s’adapter maladroitement à cet environnement. Tout en gardant sa main dans la sienne, Mario força d’un geste Justine à tourner lentement et plusieurs fois sur elle-même.
Il la remit face à lui.
Justine commençait à rougir un peu et, tout en baissant la tête, indiqua :
Justine baissait la tête et rougissait, cet homme vulgaire était décidément exécrable.
Justine alla chercher au rez-de-chaussée alcool et verres et, au retour, le servit, puis se mit un petit fond de gin. Lui l’observait silencieusement avec un petit sourire en coin.
Justine, sans un mot, effleura à peine l’alcool des lèvres.
Justine, presque captivée par ce flot de paroles accompagné de tout un tas de gestes, était presque ébahie par cet homme si volubile et exubérant qui contrastait avec l’impassibilité et le calme apparent de William et de toute la maisonnée. Autant cet homme était vulgaire, extraverti et repoussant, autant le majordome était élégant, discret et plutôt mignon.
Elle sursauta presque quand il lui demanda cela et se leva rapidement comme pour se rattraper. Il était poilu, sur les épaules et le dos, ainsi que sur les fesses. En se tournant vers elle, l’homme prit son pénis dans sa main et tout en l’agitant, lui annonça :
Il avait le sexe foncé tirant vers le rouge violet, veineux, large, le prépuce découvrant le gland, peut-être excisé, elle ne savait pas. Son sexe ne plaisait pas à Justine. L’homme se rassit, et gardant un pan de son peignoir ouvert, avec son vit posé sur ses bourses enchaîna :
Justine tourna la tête et resta silencieuse, ne sachant comment se sortir de cette situation. Très consciencieuse et dévouée, elle répugnait cependant à être touchée par cet homme et encore moins à devoir coucher avec lui.
Si le comte l’avait d’ailleurs une fois rapidement pénétrée du bout de son sexe, cela avait été furtif et délicat, l’homme préférant visiblement y mettre ses doigts, devant et surtout derrière. Sur ses instructions, elle l’avait fréquemment pris de sa bouche ou de ses mains, à genoux sur le tapis du salon. Et si elle se prêtait désormais volontiers aux jeux avec Monsieur le Comte, si elle prenait un certain plaisir à devenir le centre de ses attentions, si elle savourait la flamme de désir dans ses yeux fous lorsqu’elle le caressait, son dévouement, aussi profond soit-il, demeurait avant tout loyal à la maison Bienencourt.
Et cet homme, ce Mario, n’en faisait pas partie. Le comte Hubert restait l’homme qui incarnait l’autorité suprême, auquel elle se dévouait sans condition, effaçant ses propres envies derrière un respect inébranlable, prête à tout pour honorer la moindre de ses attentes. Mario n’était pas son maître. Il était hors de question de lui abandonner son corps… tout au plus ses mains, se disait-elle.
Disant cela, il se grattait l’entrejambe, se touchait, caressant son pénis et ses testicules, le peignoir largement ouvert.
Justine ne disant mot, celui-ci enchaîna :
Justine eut soudain l’image de la jeune Élise, emmenée avec le comte par William en voiture un après-midi. Se pourrait-il qu’une partie de cartes se soit jouée avec elle comme enjeu ? Dans l’affirmative, le comte aurait-il pu perdre la partie et abandonner la jeune rousse aux affamés, comme l’affirmait Mario ?
Il se leva, la main toujours sur son sexe, et décrocha. Au bout d’un instant :
« Willie, comment tu vas vieille branche ? Dis-moi, ta domestique, là, compte pas dessus cette nuit, hein, je vais m’en occuper comme il faut, oui oui, t’as bien entendu. Elle reprendra son service demain, si elle a pas trop mal au derche, ha ha ha ! Allez, je te laisse, bonne bourre frérot », dit-il en raccrochant.
Son pénis commençait à grossir, Justine le voyait bien, même si elle tentait de ne pas regarder ce qui se passait sous sa ceinture.
Tentant d’échapper à la situation, elle tenta pour le décourager :
L’homme la regarda d’un autre œil, oubliant même de se masturber. Les quelques femmes à qui il plaisait étaient vite séduites par ses manières rustres et viriles et son assurance. Quant aux autres, son exubérance et son sens de l’humour en amenaient davantage dans ses filets. Mais là ? Une simple domestique, lui résister ? Son air déçu n’échappa pas à Justine. Un court moment, elle distingua l’enfant qu’il avait été, provoquant chez elle une légère pitié pour lui.
Se reprenant, il prit de nouveau le combiné du téléphone posé sur la table basse et, tout en regardant Justine du coin de l’œil :
« Dis donc, mon Willie, ta bonniche, là, Justine, je croyais qu’elle était là pour me chouchouter et me cajoler. Ben, c’est pas bien ça, alors tu peux reprendre ton glaçon et m’envoyer la p’tite rousse. Là ! »
Et il raccrocha avec un sourire.
Justine regarda l’homme intensément, réfléchissant. Consentir à lui montrer sa culotte atténuerait sa frustration. Et réduirait le léger malaise qui avait pris la jeune femme partagée entre le désir de bien faire et celui de ne rien faire. Si William l’avait envoyée ici, elle estimait ne pas avoir à se donner. Mais elle ne voulait pas provoquer la colère du comte, comme le disait Mario. Lui montrer sa culotte était peu de chose finalement. Voulant éviter qu’il se jette sur elle si elle accédait à sa demande, elle se leva lentement, fit le tour de la table basse et se positionna près du canapé face à celui de l’homme. Lentement et baisant la tête tout en le fixant des yeux, elle releva sa courte robe, laissant apparaître un triangle de dentelle blanc entre ses cuisses. Elle prit place sur le sofa et écarta légèrement les jambes afin que Mario puisse profiter du spectacle.
L’homme se masturbait avec des gestes amples. Le triangle blanc de dentelle captait toute son attention. Les yeux de la jeune femme étaient presque prisonniers de ceux déments de l’homme. Le désir de l’homme pour elle et qu’elle provoquait, s’il ne l’excitait pas particulièrement, la remplissait de fierté. Cette émotion qu’elle ressentait avec le Comte était décuplée, avec cet inconnu. Les hommes la désiraient, et pas seulement monsieur le Comte, elle en prenait à peine conscience maintenant. Les regards de Mario pour elle le prouvaient largement. Ce feu qui consumait Mario la contentait pleinement. Elle était toujours étonnée de la rapidité avec laquelle le comte et cet homme avaient leur membre qui doublait de volume en un instant. Elle ne voyait presque plus la main de l’homme qui s’agitait avec frénésie autour de sa verge.
La queue de Mario ne l’intéressait pas, elle continuait de la trouver moche. Mais ce qu’il lui offrait était captivant. Mario, transpirant le désir soufflait, ahanait, et ponctuait quelques mots orduriers de certains waow et autres interjections. Justine, prenant plaisir dans ce rôle d’exhibition, descendit lentement sa main sur sa culotte. Effleurant les bords de la dentelle d’un doigt, elle mima une caresse délicate, fixant l’homme d’un air mutin. Mario s’agita encore plus vite, arrondissant sa bouche ouverte. Il était près d’exploser. Il poussa enfin un grand woaaaw et éjacula. Justine lui laissa quelques secondes, celles nécessaires à Mario pour expulser sa semence, puis arrangea sa robe d’un rapide mouvement.
S’essuyant les mains dans son peignoir, il indiqua :
La domestique se leva, descendit les escaliers de la maison des invités, évita le bar du rez-de-chaussée et se dirigea vers la bâtisse principale où elle trouverait un plus grand choix de bouteille. Elle traversa le jardin, entra dans le château et tomba presque nez à nez avec Élise, la jeune servante. Celle-ci sortait pour se diriger vers la maison que Justine venait de quitter.
Justine regardait Élise tristement. Son refus de se donner à Mario allait précipiter la jeune rousse dans les pattes de cet homme. Justine ne se serait pas sacrifiée pour éviter à Élise ce moment avec l’invité, mais elle ne pouvait l’abandonner ainsi. Prise d’une subite inspiration, elle passa dans la grande et luxueuse salle de bain où elle savait trouver les somnifères de Madame la Comtesse. Elle ouvrit rapidement la pharmacie pour prendre la boîte de cachets. Elle en prit deux, se ravisa et en prit trois. Hésita encore avant d’en prendre un quatrième. Elle reposa le tout et s’intéressa à un autre somnifère de la Comtesse, moins efficace que le premier, mais liquide. Elle savait le goût de celui-ci plutôt léger. Elle alla dans le salon central et attrapa dans le bar une bouteille sombre d’une prestigieuse marque de scotch. Elle estimait le quart d’alcool restant suffisant pour monsieur Mario. Élise était là, avec un plateau et un verre de baccarat, regardant avec étonnement Justine emmener la bouteille d’alcool dans la salle de bain attenante. Justine brisa une ampoule entre ses doigts, vérifiant au passage le goût discret du somnifère. D’un geste précis, elle vida son contenu dans la bouteille d’alcool, un léger sourire de satisfaction flottant sur ses lèvres. Toute à sa tache, elle n’avait pas entendu la jeune Élise qui était sur le pas de la porte et assistait à la scène avec un air interrogateur. Justine regarda Élise, mit son doigt sur sa bouche en clignant de l’œil d’un air entendu et chuchota :
Élise acquiesça, esquissant un léger sourire complice en suivant les mouvements de Justine qui ajoutait une seconde ampoule à la mixture. Justine remit le bouchon sur la bouteille et posa celle-ci sur le petit plateau à côté du verre.
Les deux femmes prirent le chemin de la maison des invités. Arrivé à l’étage, Mario était toujours vautré dans le canapé, nu.
Élise prit place près de Mario et lui servit un verre de scotch. L’homme, le reniflant à peine, l’avala d’un trait.
Justine n’avait plus rien à faire ici, Mario ayant focalisé son attention sur la jeune domestique.
Elle espérait que Mario somnolerait vite. Elle redescendit puis reprit le chemin du château. Elle était confuse, partagée et légèrement inquiète. Elle redoutait avoir mal fait. Elle monta dans sa chambre, se déshabilla et se coucha. Elle n’avait pas sommeil et appréhendait une remarque, une remontrance, une réprimande pour s’être refusée à cet homme et pensait avoir failli, même si elle ne regrettait rien. Comment réagirait monsieur le Comte ? Son esprit n’était pas au repos, perturbé par le fait d’avoir refusé un ordre, même si cet ordre allait à l’encontre de ses désirs. Plus la nuit avançait et plus elle redoutait le lendemain. Elle se tournait et se retournait. Se leva, but un verre d’eau, se recoucha, alluma la lumière un instant. Un long moment passa avant qu’elle n’entendit des pas dans le couloir. Probablement William qui avait fini son service auprès de Clémence et allait se coucher, se dit-elle. Elle se leva d’un bond, passa une longue chemise de nuit et sortit. Elle fit quelques pas dans le couloir et toqua timidement à la porte de William.
William resta un instant immobile, ses traits figés, mais son regard se fit plus perçant.
Il inclina légèrement la tête, comme pour mieux capter son expression.
Un soupir imperceptible traversa les lèvres de William.
Un éclair d’agacement traversa le visage de William, vite maîtrisé.
Elle leva les yeux vers lui, poussa un soupir, apaisée.
Il la regarda un instant, impassible, comme pour s’assurer qu’elle disait vrai. Puis, d’une voix plus distante, il ajouta :
Justine fit de même et William la raccompagna vers la porte. Elle sortit de la chambre et se retourna vers William :
Un sourire fugace et une brève lueur dans les yeux traversèrent le visage de William, il ouvrit en grand la porte tout en défaisant légèrement la ceinture de son peignoir.
Le peignoir de l’homme ouvert, elle voyait maintenant son sexe. Refermant la porte derrière lui, il la guida vers le lit et pointant celui-ci d’un doigt, il énonça simplement :
La jeune femme se tourna vers lui. Cet homme lui plaisait. Elle le désirait. Mais à sa manière. Différente de celle que Monsieur le Comte lui dictait. Sans devoir d’obéissance. Libre. Comme pour braver l’ordre, elle fit tomber le peignoir de l’homme, puis s’assit lentement sur le lit devant lui, les yeux rivés sur les siens, un sourire effleurant ses lèvres.
William, troublé un instant, resta pantois devant l’audace tranquille de la jeune femme, la bouche entrouverte. D’un geste doux, mais ferme, elle le guida pour qu’il s’allonge. Ils se regardaient, leurs yeux exprimant plus que des mots. Il s’abandonna.
Elle le délaissa un moment, se leva et pencha lentement le buste, les jambes tendues en le regardant. Elle ramassa la ceinture du peignoir, le mouvement calculé et alangui. Tout aussi lentement, elle revint vers le lit pour lui attacher les poignets au-dessus de la tête, savourant le pouvoir de le retenir ainsi, de le voir se donner à elle sans réserve.
Un frisson d’excitation parcourut William, qui sentait l’emprise de la jeune femme sur lui. Les mains de Justine parcouraient le corps de l’homme. Il perdait doucement pied. À califourchon sur les cuisses de William, elle voyait ce membre dressé qui palpitait doucement. William baissa ses bras pour la toucher de ses mains liées. Justine suspendit son geste, l’empêchant de l’atteindre. Ce soir, elle voulait décider, le guider, le faire sien.
Relevant sa longue chemise de nuit sur ses cuisses, elle remonta vers le bas ventre de l’homme afin de presser son sexe contre lui. Maintenant, toujours les bras du majordome, elle effectuait de légers va-et-vient du bassin, le pénis de William entre ses grandes lèvres. Ils ne pouvaient détacher leurs regards l’un de l’autre, les yeux brillants.
Elle remontait tout doucement, son sexe effleurant maintenant le ventre de l’homme, puis sa poitrine, jusqu’à s’approcher lentement de la bouche du majordome, réduit à l’état de jouet. Quand la fente de la jeune femme fut à quelques centimètres des lèvres de William, elle prit sa tête de ses mains pour l’amener contre son sexe afin que leurs lèvres se rejoignent. William la butinait, la dégustait délicatement. Justine fut emportée dans un tourbillon de sensation. Sa bouche la parcourait délicieusement. Elle guidait cette langue par de légers mouvements du bassin. Enfin, n’y tenant plus, elle redescendit pour avoir de nouveau leurs sexes collés l’un à l’autre.
Trempée, elle positionna de quelques mouvements des reins la verge de William entre ses grandes lèvres. Elle bougeait à peine, le fixant des yeux, s’empalant lentement sur lui. Quand leurs pubis furent collés, son pénis emplissant totalement la jeune femme, il harmonisa ses mouvements à ceux de la jeune femme, remuant à peine des hanches. Sa présence en elle lui enflammait peu à peu le ventre. Justine ondulait lentement, ses mains maintenant fermement les bras de l’homme, leurs regards liés. Elle amplifia peu à peu la profondeur, imposant un rythme plus rapide auquel il s’adapta, s’accordant au tangage de la jeune femme.
Le feu intérieur enflait, se propageant lentement, et envahissait chaque recoin du corps de Justine. Sa respiration s’intensifiait, et ses délicats va-et-vient devinrent plus affirmés, plus profonds, veillant à toujours garder le membre de William en elle. Le paroxysme du plaisir approchait. Elle maintenait toujours les bras de l’homme, le regardant intensément. Justine, haletante, se cambrait de plus en plus et pressait son pubis contre lui. L’explosion la saisit, d’un coup, et, inondée de plaisir, elle poussa un petit cri et s’affala sur lui, leurs corps ne formant plus qu’un.
Elle avait conquis William. Ici, dans cette chambre, elle allait régner.