Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 22639Fiche technique41431 caractères41431
7313
Temps de lecture estimé : 30 mn
17/09/24
Résumé:  Le plan du gérant de la salle de sport fonctionne : la présence de Flora augmente significativement le nombre de clients (mâles). À tel point qu’en apercevant Juliette venir s’entraîner, il lui propose la même chose…
Critères:  fh grp couplus copains gymnastiqu exhib fellation cunnilingu pénétratio double hsodo gangbang -théâtre humour
Auteur : Gufti Shank  (Hans Gut Kif)      Envoi mini-message

Série : Roméo et Juliette - Incartades

Chapitre 03 / 07
Représentations

Roméo et Juliette

Incartades

Acte III




Les personnages principaux :


Juliette – Une somptueuse jeune femme

Cassandra – La meilleure amie de Juliette


Roméo – Un beau jeune homme, l’ex-compagnon de Juliette

Siriac – Le meilleur ami de Roméo, et le compagnon de Cassandra


Eloïse – Une magnifique jeune femme, qui vit avec Juliette


Flora – Une superbe jeune femme, troublante collègue de travail de Roméo avec qui il vit désormais

Daphné – Une belle jeune femme, la sœur de Flora



Les personnages secondaires :


Yannick – Le frère d’Eloïse

Alizée – La compagne de Yannick

Nelly – La mère d’Eloïse et Yannick


Alberto, Magnus, Yul – Des collègues de travail de Flora et Roméo

Mylena, Chris, Javier, Slobodan – Des collègues de travail de Juliette

Akim, Luna – Des collègues de travail d’Eloïse


Fabien – Une connaissance de Daphné

Nadia, Francesco – Un couple


Christian – Le gérant d’une salle de sport

Milia, Lesly, Timothée, Kevin, Tom, Arthur, Bruce, Pietro, David, Moussa, Gregor, Julien, Emilio – Des clients de cette salle de sport


Des jeunes hommes, clients de la salle de sport

Des serveurs et des clients d’un hôtel, de restaurants, d’un bar

Une infirmière

Un vieillard




***




Résumé de l’acte I : Flora et Roméo vivent ensemble depuis un mois et demi et filent le parfait amour ; en particulier, Flora est fidèle à Roméo, et ce concept est nouveau pour elle. La rupture avec Juliette et Eloïse a été difficile pour les deux jeunes femmes, qui en veulent terriblement à Roméo et à Flora, mais elles sont plus proches l’une de l’autre et plus complices que jamais. En revanche, le couple de Cassandra et Siriac semble battre de l’aile : en cachette, ils enchaînent les infidélités, elle avec Eloïse et Juliette, et lui avec Flora, Roméo et Daphné, prétendant l’un à l’autre se retrouver pour des entraînements de sport. Le mensonge devenant trop gros, ils imaginent pouvoir se donner un peu de crédibilité en s’inscrivant réellement à une salle de sport, et en proposant à leurs amants de s’y rendre avec eux tour à tour.


Résumé de l’acte II : Un samedi matin, Siriac convainc Roméo, Flora et Daphné de se rendre avec Cassandra et lui dans cette nouvelle salle de sport le soir même. De son côté, Cassandra tente de persuader Juliette et Eloïse d’y venir avec eux le lendemain après-midi, mais débarque chez les deux jeunes femmes en pleine partouze avec un couple qu’elles avaient invité pour le week-end. Un repas avec la famille d’Eloïse est organisé le samedi midi ; Juliette, toujours sous les effets d’une ingestion massive de pilules aphrodisiaques la veille au soir, tombe sous le charme d’Alizée et réussit à coucher avec elle dans le dos d’Eloïse et de Yannick. Le samedi en fin de journée, Flora impressionne sérieusement les clients et le gérant de la salle de sport et se voit offrir quatre abonnements à condition qu’elle accepte de venir s’y entraîner trois fois par semaine.




***





Acte III, scène 1

Dimanche 22, 10 h 50

Une salle de sport

(Flora, Roméo, Daphné, Timothée, Milia, Lesly, Kevin, Arthur, Christian, des dizaines de jeunes hommes)



(Vers le centre de la scène, on devine Flora et Daphné, en brassières et shorts moulants, chacune sur un tapis de course ; tous les appareils autour d’elle sont occupés par des jeunes hommes partiellement consacrés à faire du sport, mais surtout à contempler avec plus ou moins de discrétion les deux jeunes femmes dont les lourdes poitrines se balancent à chaque pas de course. Sur deux rameurs, un peu en arrière, Kevin et Arthur soufflent en discutant à voix basse et en dévorant du regard les jeunes femmes. Sur l’avant de la scène, d’un côté, Milia et Lesly pédalent sur des vélos elliptiques ; de l’autre côté, Timothée soulève des poids sur un autre appareil, tandis que Roméo, à côté de lui, s’agite sur une poulie de traction en surveillant d’un air farouche tout le troupeau de jeunes hommes. Campé près de l’entrée de la salle, Christian surveille toute la pièce avec satisfaction.)



Kevin (à Arthur) : Oui, je suis sûr, c’est la meuf d’hier !

Arthur : Les deux meufs d’hier…

Kevin : Ouais enfin, surtout celle de gauche, j’en reviens pas comment elle est trop bonne !

Arthur : Oui mais t’as vu, on est pas tout seuls sur le coup…

Kevin : C’est clair ! J’ai jamais vu autant de monde ici.

Arthur (se retournant) : D’ailleurs, t’as vu, même le patron est là…

Kevin : Ben tu m’étonnes, lui non plus il a jamais vu autant de monde ici…


(Un silence. Flora halète avec affectation.)


Roméo : J’en reviens pas !

Timothée : Ouais, c’est clair, elles sont vraiment trop bonnes !


(Roméo le regarde d’un air mauvais.)


Timothée (l’ignorant) : Et puis c’est clair aussi que ça leur plaît d’être là au milieu…


(Roméo se redresse et se déhanche pour observer Flora par-dessus plusieurs jeunes hommes.)


Roméo : Oh putain…

Timothée : De toute façon, après ce qu’on a fait hier soir, j’avais plus vraiment de doutes, remarque…


(Un silence, ponctué par les soupirs exagérés de Flora et Daphné.)


Roméo : Non, ce que je voulais dire, c’est que j’en reviens pas qu’en à peine vingt minutes y ait autant de parasites autour d’elles…


(Plusieurs clients lèvent peu discrètement leurs téléphones en direction de Flora.)


Timothée : Bah, pense à ton forfait gratos…

Roméo : Mais je m’en tape complètement, de ça !


(Roméo s’extirpe de son appareil de musculation et, repoussant un ou deux jeunes hommes, entreprend de s’avancer jusqu’à Flora.)


Lesly (à Milia) : Comment ça se fait qu’y ait tant de monde, aujourd’hui ?

Milia : J’sais pas, bizarre, y avait presque personne y a un quart d’heure, pourtant.


(Elles se retournent pour observer la foule derrière elles.)


Milia : Tiens, si, les deux gars, là-bas, je crois qu’ils étaient dans la première salle près des vestiaires, tout à l’heure.

Lesly : Oui, et le grand, là-bas, en noir, il était en train de sortir de celle-ci quand on est arrivées.

Milia (comprenant en apercevant Flora et Daphné) : Et donc ils sont tous revenus là, comme par hasard…


(Devant le regard interrogateur de Lesly, elle désigne les deux jeunes femmes où pointent les regards convergents des nombreux jeunes hommes autour d’elle.)


Lesly : Ah ouais, d’accord !


(Un silence. Elles observent un instant Flora en continuant de se déhancher sur leurs appareils.)


Lesly et Milia (ensemble) : Oh putain !

Milia : Elle exagère pas un peu, là ?

Lesly (rigolant) : Tu m’étonnes… Déjà venir ici dans cette tenue, mais en plus faire ça devant tous ces mecs en chaleur…


(Roméo se campe devant Flora et la regarde fixement d’un air déplaisant. Elle ralentit son tapis de course.)


Flora (lui souriant avec effronterie) : Oh mon bel amant !


(En se cambrant, elle réajuste longuement sa brassière en glissant sa main entre le tissu et ses seins.)


Roméo : Je sais que tout ça t’amuse beaucoup, que tu adores provoquer, que tu aimes ressentir…

Flora (l’interrompant) : Je ne t’excite pas ?


(Plusieurs jeunes hommes acquiescent plus ou moins clairement. Daphné sourit.)


Roméo (froidement) : Ce n’est pas la question, tu sais très bien que…

Flora (l’interrompant de nouveau) : Oh s’il te plaît, Roméo, ne sois pas rabat-joie…


(De nouveau, on devine souscrire une partie des clients de la salle de sport.)


Roméo : Oh tu me saoules !


(Christian s’avance vers Flora et Roméo.)


Christian (menaçant) : Un problème, mademoiselle ?


(Flora et Roméo tournent la tête vers lui.)


Christian : N’importunez pas la demoiselle, monsieur !

Roméo (bouillant, sur le point d’exploser) : Non mais Duc…


(Flora l’interrompt en lui attrapant le bras et en le tirant vers elle.)


Flora : Rassurez-vous, tout va bien. Roméo était juste venu me dire qu’il m’aimait et que je l’excitais beaucoup ! Tous ces garçons autour de moi le rendent un peu méfiant…


(Christian et Roméo se défient de regards de mâles alpha en rut.)


Flora : Hmm, Roméo, j’aime cette lueur dans tes yeux !


(Il la contemple d’un air mi-tourmenté mi-passionné. Elle l’attire contre lui et l’embrasse à pleine bouche. On devine un soupir général de réprobation parcourir l’attroupement autour de Flora.)


Timothée (fort, à Roméo) : Je crois que tu viens de briser tous leurs rêves…


(Christian observe un instant la scène en maugréant, puis s’éloigne.)


Kevin (à Arthur) : Ah merde ! Il vient de conclure, on dirait…

Arthur : Non, je crois que c’est son mec, plutôt…

Kevin : C’est vrai que je me demande s’il était pas déjà là hier. Pfff ! ça fait chier !

Arthur : Bon, après, elle a pas vraiment l’air farouche, pas sûr que ça l’arrête d’avoir déjà un mec…

Kevin : Ouais enfin il a pas l’air commode, son mec…


(Roméo serre Flora contre lui et balaie d’un air conquérant l’assemblée des jeunes hommes dégoûtés.)


Milia (se retournant) : Bon, ça y est, elle a réussi à en attraper un !

Lesly : Ben avec son manège, ça aurait pas été long dans tous les cas…

Milia : Ça va peut-être la calmer un peu…

Lesly (se retournant aussi et observant Roméo) : Ben dis donc, c’est pas le plus moche, en tout cas !

Milia : Mais je me demande quand même si c’est pas juste son mec.

Lesly : Et il l’aurait laissée faire tout ça avant ?

Milia : Bah, y a des gens bizarres…

Lesly : En tout cas, les autres mecs aussi, visiblement, ça les a calmés…


(Alors que Flora se love avec suggestion contre Roméo, plusieurs jeunes hommes soupirent et descendent de leurs agrès ; d’autres continuent d’observer le couple avec intérêt ; d’autres tournent leur attention vers Daphné.)


Kevin : Putain elle est vraiment trop bonne ! Regarde-la se frotter à lui ! C’est vraiment une salope…


(Sous les yeux amusés d’Arthur, il retire son tee-shirt pour le placer sur son entrejambe.)


Flora (à Roméo) : Hmm ! Je sens que je ne te laisse pas indifférent…


(Elle masse son entrejambe qu’on devine gonflé.)


Milia et Kevin (indépendamment, chacun dans un coin de la scène) : Putain ils vont quand même pas baiser ici ?!

Flora : Eh ben… tous ces efforts m’ont donné chaud… je vais aller prendre une douche.


(Tout le monde dans la salle la scrute. Plusieurs jeunes hommes déglutissent avec difficulté. Elle s’écarte de Roméo et lui prend la main.)


Flora (aguicheuse) : Tu viens avec moi ?

Roméo : Oui ! (Il regarde encore une fois tout autour de lui d’un air combatif.) Et tout seul !


(Ils s’éloignent vers la sortie.)


Christian (à Flora) : Flora, je peux vous dire un mot, juste avant ?


(Flora s’arrête à sa hauteur et lève vers lui des yeux interrogateurs.)


Christian (gêné, observant tour à tour Flora et Roméo) : Euh, je ne sais pas comment vous dire ça… Votre… euh… votre prestation était très bien, c’est tout à fait ce que j’attends de vous, mais… comment dire… Je crois que ce serait mieux si vous étiez… enfin… (Il désigne Roméo du menton.) … si vous n’étiez pas… disons : si vous n’étiez pas accompagnée…


(Roméo grommelle en l’avisant avec courroux.)


Flora (souriant) : Eh bien je vous laisse négocier ça avec Roméo…


(Elle sort en roulant des fesses. Roméo et Christian s’observent en chiens de faïence.)





Acte III, scène 2

Dimanche 22, 12 h 30

Le salon de Flora et Roméo

(Flora, Roméo, Siriac)



(Flora et Roméo sont assis dans un canapé, Siriac face à eux dans un fauteuil ; tous les trois ont un verre à la main et picorent des biscuits apéritifs en discutant.)



Siriac : Et alors ? Comment ça s’est fini ?

Roméo : En boudin !

Siriac : C’est-à-dire ?

Roméo : Ben le type a essayé de me convaincre que c’était mieux pour tout le monde que je n’intervienne pas pendant les séances de sport de Flora, mais je lui ai dit que c’était hors de question que je la laisse toute seule au milieu de tous ces mecs en chasse.

Siriac : Et alors ? Finalement ?

Roméo : Ben finalement rien. Je vais continuer d’y aller en même temps et de la surveiller de près…


(Flora sourit. Elle porte son verre à ses lèvres et boit une gorgée.)


Flora (amusée) : Mais non, Roméo, pas rien ! J’ai obtenu une prime : deux autres abonnements gratuits.

Siriac (étonné) : Vraiment ?


(Roméo soupire.)


Siriac : Remarque, je crois que je préfère ne pas savoir comment…

Flora : J’en ai mis un à ton nom.

Siriac : Ah bon ?


(Il paraît réfléchir un instant.)


Siriac (embarrassé) : Bah c’est sympa, merci. Ce qu’il y a, c’est que je ne sais pas trop comment présenter ça à Cassandra…

Flora (à Roméo) : Tu vois, je te l’avais dit…


(Roméo a une moue de déconvenue.)


Flora : Bah, pas grave, je les refilerai au boulot.

Siriac (changeant rapidement de sujet) : Daphné n’est pas là ?

Flora (amusée) : Non, elle est chez Timothée.

Siriac (préoccupé) : Qui ça ?

Roméo : Tu sais, le mec qu’était avec nous à la salle de sport, hier.

Siriac (contrarié) : Ah bon ?


(Flora et Roméo l’observent gaiement.)


Siriac (agacé) : Le type qui lorgnait sur Cassandra, c’est ça ? Mais c’est vraiment un touche-à-tout, celui-là !

Roméo : C’est pas beau d’être jaloux…

Siriac : Mais j’suis pas jaloux, c’est juste que ce… enfin que c’est…


(Il cherche ses mots en regardant tour à tour Flora et Roméo, qui finissent par éclater de rire.)


Flora : Alors comme ça tu as un petit faible pour ma sœur…

Siriac (boudeur) : Gna gna gna…

Roméo : Ben d’un autre côté, depuis le temps qu’ils baisent régulièrement ensemble…

Flora : Mais je crois qu’elle t’aime bien aussi, remarque…


(Un silence. Siriac observe fixement Flora.)


Flora : Mais comme t’étais pris, elle s’est tapé Timothée…


(Roméo sourit. Siriac soupire. Flora pose son verre sur une table basse et déboutonne le haut de son chemisier.)


Flora : Mais je suis sûr que je peux te la faire oublier quelques instants…


(Siriac soupire plus fort encore, puis vide son verre et se lève.)


Siriac : C’est gentil, mais non, je suis attendu, on va manger chez… (Il hésite.) Chez des copains de Cassandra.

Flora : Et tu gardes des forces pour aller baiser là-bas ?


(Roméo le regarde intensément.)


Siriac (mal à l’aise) : Euh, non, non, mais c’est juste qu’il faut pas que je sois en retard.


(Il s’éloigne vers la porte d’entrée.)


Siriac : Bon, ben… merci pour l’apéro. Je vous laisse. Et je reviendrai à l’occase voir ta « performance » à la salle de sport, Flora…

Flora : Avec joie.

Siriac : Vous y retournez quand ?

Flora : Mardi soir, normalement.

Siriac : Okay. Ben je vous rejoindrai peut-être.

Flora (caressant l’entrejambe de Roméo) : Mais d’un autre côté, j’ai plutôt bien aimé, ce matin, on pourrait peut-être y retourner demain soir ?

Siriac (souriant) : Bon ben vous me direz… Allez, bon dimanche !


(Il sort. Flora continue de caresser Roméo entre les cuisses et s’approche tout contre lui.)


Roméo : Ma puce, on a baisé y a même pas une heure…

Flora : Hmm, oui, mais ça m’a beaucoup excitée, moi, tous ces mâles en sueur…


(Elle retire son chemisier. Roméo contemple sa poitrine. Elle se caresse un instant par-dessus son soutien-gorge puis le retire, et enjambant les cuisses de Roméo, vient plaquer ses seins gonflés contre son visage. Il referme ses mains sur les fesses de la jeune femme et lui dévore les mamelons. Elle se trémousse au-dessus de son bassin.)


Flora : Mais j’ai l’impression que toi aussi tu as encore des forces…


(La porte d’entrée se rouvre ; Flora et Roméo sursautent ; Siriac entre.)


Siriac : Ah ben désolé… Mais dites donc, vous ne perdez pas de temps…


(Flora et Roméo reprennent leurs préliminaires. Siriac scrute un instant les gros seins de la jeune femme que son partenaire a recommencé de lécher et mordiller.)


Siriac : Euh, je crois que j’ai fait tomber ma clé de bagnole dans le fauteuil, tout à l’heure…


(Il s’avance vers le fauteuil qu’il occupait, mais sans cesser d’observer le couple enlacé. Flora s’écarte de Roméo et, s’agenouillant sur le canapé à côté de lui, déboutonne son pantalon et en extrait sa verge gonflée qu’elle masturbe un court instant avant de se pencher en avant pour la sucer avec avidité.)


Siriac : Oh putain !


(À tâtons, sans cesser de contempler Flora, il cherche sur le bord du fauteuil entre le coussin d’assise et le bras, et en extirpe une clé de voiture. Il la range dans une poche, puis lève les yeux pour aviser une pendule en soupirant.)


Siriac : Bon, allez… si on fait vite, c’est jouable…


(Il déboutonne son pantalon en s’avançant vers Flora.)






Acte III, scène 3

Dimanche 22, 13 h 25

L’appartement de Juliette et Eloïse

(Juliette, Eloïse, Cassandra)



(Juliette et Cassandra sont assises dans un canapé et face à elles, Eloïse dans un fauteuil. Sur une table basse se trouvent quelques petits bols contenant des biscuits apéritifs, quatre verres dont trois presque vides, et diverses bouteilles plus ou moins entamées.)



Eloïse (à Cassandra, saisissant un verre) : Bon, alors ? Qu’est-ce qu’il fout, ton mec ?

Cassandra (ennuyée) : Ben j’sais pas, on s’était dit treize heures ici.


(Elle sort un téléphone de sa poche et appuie quelques touches.)


Cassandra : Et il répond pas.

Juliette (se levant) : Bon, on va peut-être pas l’attendre tout l’aprèm ; allez, on passe à table.

Eloïse : Oui, surtout si on va à la salle de sport à seize heures, j’aimerais autant pas qu’on soit encore à table à quinze heures trente…


(Juliette sort vers la cuisine.)


Cassandra (à Juliette) : Tu as besoin d’aide ?

La voix de Juliette : Non, c’est bon, merci.


(Eloïse termine son verre.)


Cassandra : J’espère qu’il n’y a rien de grave.

Eloïse (amusée) : À mon avis, tout dépend de ce que tu appelles grave…

Cassandra : Comment ça ?

Eloïse : Bah vu ses fréquentations…

Cassandra : Pffff… ouais, ça me fait chier…

Eloïse : Ben surveille-le d’un peu plus près.

Cassandra : Tu crois ? T’as vu ce que ça a donné pour vous ?


(Eloïse reste silencieuse.)


La voix de Juliette (de la cuisine) : Oui mais c’est pas une raison pour le laisser faire ce qu’il veut !

Cassandra : Oui mais vu comme tu…


(Elle est interrompue par le bruit de la sonnette. La porte d’entrée s’ouvre, Siriac entre.)


Eloïse (ironique) : Bienvenue Siriac, entre, fais comme chez toi…

Siriac : Salut, désolé, je suis un peu en retard.

La voix de Juliette : Mais non, qu’est-ce qui te fait dire ça…


(Il dépose un sac de sport, puis s’avance vers Cassandra et se penche pour l’embrasser.)


Cassandra : Tout va bien ?

Siriac : Oui, oui, impec. Et vous ?

Eloïse : On a failli attendre…

Siriac (l’ignorant) : Prêtes à faire du sport ?

Cassandra : T’étais où ?

Siriac (extravagant) : Chez Raoul, il me montrait un nouveau jeu.


(Il va prendre le verre plein sur la table basse et boit une gorgée. Juliette revient, portant un plat.)


Juliette : Allez, à table !


(Eloïse et Cassandra se lèvent, puis tous les quatre s’installent autour de la table principale dressée pour le repas.)


Siriac (à Juliette) : Tiens, attends, je vais servir.


(Il emplit tour à tour les quatre assiettes. Eloïse se saisit d’un pichet.)


Eloïse : Cassandra ? Je te sers de l’eau ?

Juliette (piquante) : Attention, Cass, méfie-toi…


(Eloïse sourit en versant l’eau dans plusieurs verres.)


Cassandra : Pourquoi ?

Juliette : La dernière fois que j’ai vu Eloïse remplir un verre d’eau, je me le suis pris sur la tête…

Eloïse : Ben en même temps, t’étais en train de draguer la serveuse après avoir dragué la petite fleur…


(Juliette lui lance un regard insolent.)


Siriac : Ouh là, ouh là, doucement… ça va trop vite pour nous, tout ça…


(Toutes les trois le considèrent avec curiosité.)


Siriac (sans cesser de servir à manger) : Reprenons avec des détails… Quelle serveuse ? Quelle petite fleur ?

Juliette (souriant) : C’est pas une petite fleur, c’est un courant d’air…

Eloïse (explicative) : La nana de mon frère.

Siriac : Ah… Alizée, c’est ça ?

Juliette : Tu la connais ?

Siriac : Je l’ai vue une fois.

Cassandra : Et tu l’as pas oubliée, visiblement…

Siriac : Ben… elle était pas mal…


(Cassandra soupire.)


Eloïse : Oui, c’est aussi l’avis de Juliette, semble-t-il…


(Juliette la regarde de nouveau avec effronterie.)


Siriac (à Juliette) : Et donc tu dragues ta belle-sœur ?

Eloïse : Elle drague tout ce qui a un beau cul ou des gros seins !


(Juliette la fixe avec provocation.)


Eloïse : D’ailleurs elle drague aussi tout ce qui a une bite. Mon frère doit encore être en train de se branler en pensant à elle…


(Juliette sourit.)


Juliette (à Eloïse) : Je crois que j’adorerais faire l’amour avec vous deux, avec ton frère et toi…


(Siriac pouffe. Cassandra écarquille les yeux.)


Eloïse : Oui bah pas moi ! (Elle soupire.) Bon, en tout cas, tu vas me faire le plaisir d’arrêter de prendre ces cachetons à la con, ça ne te réussit pas…

Siriac : Quels cachetons ?

Eloïse : Des aphrodisiaques.


(Siriac sourit.)


Juliette (innocente) : Pourtant ça m’a semblé bien fonctionner…

Eloïse : Ouais bah peut-être pour réveiller des vieux croulants, mais avec des furies comme toi qu’ont déjà une libido détraquée, j’ai l’impression qu’y a des effets secondaires un peu délirants !

Cassandra : C’est clair, je suis pas sûre que t’aies besoin de ça…

Siriac (sincère) : Enfin, sérieux, Juliette, je pense que tu ne devrais pas abuser de ces trucs-là…

Juliette (l’ignorant et souriant) : Une libido détraquée ? Moi ?


(Elle se lève et s’approche de la chaise d’Eloïse, qu’elle tire en arrière, puis elle enjambe la jeune femme et s’assoit face à elle sur ses cuisses, sa poitrine à hauteur de son visage. Elle referme ses mains sur la tête d’Eloïse et la tient levée vers elle, puis l’embrasse longuement à pleine bouche.)


Cassandra : Euh…


(Siriac toussote.)


Juliette (décollant ses lèvres de celles d’Eloïse) : Hmmm… et donc tu n’aimes pas ma libido détraquée ?

Eloïse (souriant) : Si, mais seulement quand on est toutes les…


(Juliette l’interrompt en l’embrassant de nouveau langoureusement.)


Eloïse (se dégageant doucement) : Cassandra, tu peux me servir un verre d’eau, s’te plaît ?


(Juliette sourit puis se relève et reprend sa place.)


Siriac : Bon, et donc ? Tu as fait du gringue à ta belle-sœur et ensuite ?

Eloïse : Et ensuite à mon frère… et ensuite à la serveuse… et ensuite je lui ai versé un verre d’eau glacée sur la tête !

Cassandra (souriant) : Ça a marché ? Ça l’a calmée ?

Eloïse : Elle oui, un peu… mais sur mon frère, ça a fait l’effet inverse…

Siriac : Pourquoi ça ?

Juliette (amusée) : Les chemisiers mouillés ont un drôle de pouvoir sur certains individus…

Siriac (souriant) : Ben… ça dépend surtout de ce qu’y a dedans… Mais c’est vrai que le tien, ça peut sûrement être pas mal…


(Juliette se cambre exagérément, puis se saisit d’un verre d’eau et l’approche de sa poitrine en souriant.)


Juliette : Tu veux voir ?

Eloïse (à Juliette) : Mais c’est pas vrai ! Tu t’arrêtes jamais !

Siriac : Chiche ?


(Juliette penche son verre en dardant des yeux embrasés vers Siriac. Cassandra soupire.)


Eloïse : Non ! Mais t’es incroyable… Qu’est-ce qui t’arrive, en ce moment ?


(Elle attrape le verre que tient Juliette et menace de lui verser sur la tête. Juliette se crispe en plissant les yeux en attendant que l’eau lui coule sur les cheveux. Eloïse boit finalement le verre d’eau.)


Siriac : Déçu…

Cassandra : Bon, toi… stop !


(Elle se saisit de son propre verre d’eau et le verse sur la tête de Siriac.)


Siriac (se reculant vivement) : Aaah ! Mais ça va pas ! Arrête !


(Juliette et Eloïse ricanent. L’eau ruisselle dans le cou et sur le torse de Siriac.)


Eloïse (amusée) : C’est vrai que sur toi, ça fait moins d’effet…


(Elle lui tend une serviette en papier ; il s’en saisit pour s’éponger.)


Siriac (s’essuyant) : Vous êtes contentes de vous, j’imagine…

Juliette : Non, non, moi je n’y suis pour rien. Mais tu comprends ce que j’ai ressenti…

Siriac : Ouais… la vengeance est un plat qui se mange froid !


(Cassandra le considère rudement.)


Juliette (narquoise) : Faut voir… chaud, c’est pas si mal…


(Eloïse la dévisage avec inquiétude.)


Juliette (évitant son regard) : Mais sinon tiède… Bon, allez, tout le monde est servi ? Bon app !

Siriac : Mouais… Bon, et donc, après ça, comment s’est fini le restau ?


(Un silence.)


Siriac : Ben répondez pas toutes à la fois, surtout…

Eloïse (soupirant et quittant Juliette des yeux) : Rien de spécial, on a papoté, c’est tout.


(Un silence.)


Juliette : Bon, alors ? C’est quoi le programme, cet aprèm ?

Cassandra : On va se balader en ville un moment, puis après on va à la salle de sport ?

Juliette : Okay.

Eloïse (à Juliette) : Tu essaieras de te retenir d’y mettre le feu ?

Juliette (effrontée) : J’essaierai…






Acte III, scène 4

Dimanche 22, 18 h 50

Le hall d’accueil d’une salle de sport

(Juliette, Eloïse, Cassandra, Siriac, Christian, des clients)



(Juliette, Eloïse, Cassandra et Siriac sont en tenue de sport, plus ou moins en nage, accoudés au comptoir d’un haut bureau derrière lequel se tient Christian qui lorgne alternativement Juliette puis les seins de Juliette. Des clients vont et viennent autour d’eux.)



Christian (à Juliette) : Alors c’est d’accord ? Vous vous engagez à venir vous entraîner trois fois par semaine, et en échange je vous offre quatre abonnements.


(Juliette questionne Eloïse du regard.)


Eloïse : Ah bah tu fais ce que tu veux, c’est ton cul et tes seins que tous les mecs vont mater, pas les miens…


(Juliette sourit.)


Eloïse : Mais d’t’façon, je vois dans tes yeux que t’as déjà décidé. Et moi, si je peux faire du sport gratos, ça me va bien.

Siriac (à Eloïse) : Pourquoi, pas les tiens ?

Eloïse : Bah t’as vu sa tenue ? Et t’as vu t’t’à l’heure, comment elle se tenait sur son rameur ?

Cassandra : Oui, t’inquiète pas, il a vu… Il l’a bien vue… Ils l’ont tous bien vue…


(Eloïse pince les fesses de Juliette ; celle-ci sursaute et se dandine.)


Eloïse : Il faut que je trouve un antidote à tes cachetons d’hier que t’as toujours pas évacués…

Juliette (à Christian) : Mais pourquoi lundi, mercredi et samedi ?

Christian : J’ai déjà quelqu’un les autres jours.


(Siriac et Cassandra se regardent avec inquiétude.)


Siriac : Quelqu’un d’autre ? Comment ça ?

Christian (l’ignorant, à Juliette) : Donc c’est d’accord ?

Juliette : C’est d’accord.


(Christian observe consciencieusement Eloïse de la tête aux pieds, s’attardant un moment sur sa poitrine puis sur ses hanches.)


Christian (à Eloïse) : Vous êtes évidemment la bienvenue aussi, mademoiselle.

Eloïse (froidement) : Madame.

Christian : Ah, pardon, je ne savais pas.


Eloïse (se serrant contre Juliette) : Nous sommes ensemble.


(Elle l’embrasse à pleine bouche.)


Christian (emballé) : Ah mais c’est parfait, ça ! N’hésitez pas à bien le montrer en public, à vous embrasser, ou même plus…


(Tous le regardent consternés.)


Christian : Bon, allez, c’est très bien, à demain !


(Il s’éloigne puis sort.)


Siriac (ennuyé) : Euh, tu sais, Juliette, on peut vraiment se payer notre abonnement, hein…

Cassandra : Oui, tu n’es pas obligée de venir faire la pute ici…


(Juliette hausse les épaules et s’éloigne en souriant.)


Eloïse : Bon, je vais aller à la pharmacie… C’est quoi le contraire des aphrodisiaques ?






Acte III, scène 5

Lundi 23, 18 h 40

Une salle de sport

(Juliette, Eloïse, Milia, Lesly, Kevin, Arthur, Christian, des dizaines de jeunes hommes)



(Au centre de la scène, Eloïse, en short et tee-shirt, court sur un tapis ; à côté d’elle, Juliette, le visage rouge, et vêtue d’un jogging moulant qui colle à sa poitrine imposante, s’efforce sur deux bras de poulies de traction. Les appareils autour d’elles sont occupés par des jeunes hommes qui dévorent des yeux Eloïse et surtout Juliette assez peu discrètement. Sur deux rameurs, un peu en arrière, Kevin et Arthur soufflent en discutant à voix basse. Sur l’avant de la scène, Milia et Lesly pédalent sur des vélos elliptiques. Campé près de l’entrée de la salle, Christian surveille la pièce et Juliette avec satisfaction.)



Arthur (à Kevin) : C’est bien, la salle, en ce moment…

Kevin (sans cesser de regarder Juliette) : C’est clair ! Entre ces deux nanas-là et celles de l’autre jour…

Arthur : Mouais, mais la méga-bonnasse de l’autre jour, elle avait l’air prise, alors que là…

Kevin : Ouais, elle était peut-être prise, mais franchement, elle avait pas l’air farouche…

Arthur : Parce que tu trouves que ces deux-là ont l’air farouches ?

Kevin : J’sais pas trop…


(Tous les deux font mine de faire du sport mais se concentrent plutôt sur les courbes de Juliette.)


Milia (à Lesly) : Tu as vu ces deux-là, là-bas ?

Lesly : Oui… J’aimerais bien être foutue comme elles… surtout celle de gauche…

Milia : C’est comme les deux de samedi, elles viennent là pour se chauffer des mecs !

Lesly : Tu crois ?

Milia : Ben en tout cas t’as qu’à voir comme ils les regardent tous… C’est comme si on n’existait pas…

Lesly : Bah me dis pas que tu viens à la salle pour te trouver un mec, quand même !

Milia : Non, non, pas spécialement, mais bon…


(Un silence vaguement ponctué de quelques soupirs d’efforts.)


Juliette (interrompant ses mouvements et soupirant) : Mais c’est drôlement dur, ce truc-là…


(Plusieurs jeunes hommes toussotent en tirant plus ou moins sur l’entrejambe de leurs vêtements.)


Eloïse : Viens plutôt faire du tapis de course.


(Elle balaie du regard la salle autour d’elles.)


Eloïse : En plus je suis sûr que ça amusera beaucoup tous ces messieurs…


(Juliette s’extirpe de son appareil et vient se placer juste devant Eloïse ; celle-ci ralentit puis interrompt la course de son tapis, avant de se pencher sur les poignées pour embrasser Juliette à pleine bouche.)


Kevin : Ouoh putain !

Arthur : Quel gâchis !

Milia : Ah bah non, tiens…

Lesly : Oui, tu t’es trompée, visiblement c’est pas un mec qu’elles sont venues chercher…


(Juliette referme ses mains derrière la tête d’Eloïse et continue de l’embrasser avec langueur. Tout le monde dans la salle les dévore des yeux.)


Christian (à part) : Très bien, tout ça, impeccable !

Juliette (s’écartant d’Eloïse) : Tu veux qu’on essaie de trouver quelqu’un pour finir la soirée ?

Eloïse (souriant) : Ce soir je suis un peu claquée, mais la prochaine fois, pourquoi pas…






Acte III, scène 6

Mardi 24, 22 h 50

Le salon de Flora et Roméo

(Flora, Roméo)



(Flora est agenouillée nue sur le canapé, et Roméo, debout derrière elle également nu, la tient fermement par les hanches et la pénètre à toute allure, lui assénant de puissants coups de bassin.)



Roméo (entre deux gémissements) : Hmmm ! T’es vraiment hallucinante !


(Elle passe une main entre ses cuisses et caresse un instant les testicules de son amant.)


Flora (entre deux gémissements) : Aaaah ! Il n’y a pas que moi que ça excite, visiblement, ces séances de sport…


(Maintenant sa main entre ses cuisses, elle se caresse vivement le clitoris pendant que Roméo continue de la défoncer.)


Flora : Aaaaah ! … Hmmm ! … Ouiiii ! … Aaaaahhhhaaaahh ! … Continuuuuue ! … Encooore ! … Aaaaah !


(Elle crie de plus en plus fort et se cambre par saccades avant de s’immobiliser dans un ultime spasme de jouissance, tandis que Roméo la pénètre toujours amplement.)


Flora : Aaaah ! Trop bon !


(Roméo grogne et continue ses à-coups. Flora halète et tourne des yeux provocants vers Roméo.)


Flora (entre deux soupirs) : La prochaine fois, on ramènera un ou deux mecs de la salle de sport, j’ai trop envie de me faire enculer et de sucer une grosse bite pendant que tu me baises…


(Roméo pousse deux grognements puis s’extrait rapidement de sa partenaire et la contourne en hâte en tenant fermement son sexe ; il se place devant elle et se masturbe de deux ou trois amples mouvements le long de sa verge crispée, puis éjacule sur le visage de Flora, qui, en dardant des yeux enflammés vers son amant, tire la langue vers son gland pour récupérer le sperme qui s’en écoule.)


Roméo : Raaaaâââh !


(Il se branle encore un peu et gémit à chaque jet. Flora n’en manque pas une goutte, puis finit par lécher un moment le gland gonflé, avant de se redresser et, sans cesser de contempler Roméo, d’avaler ostensiblement à quelques reprises.)


Roméo : Oh putain ! T’es vraiment trop cochonne…


(Flora déglutit une dernière fois, puis s’avance pour embrasser Roméo. Il ferme soigneusement ses lèvres, mais dépose un smack sur celles de la jeune femme.)


Flora : J’ai bien mérité une petite récompense, non ?


(Roméo sourit.)


Flora : Il y a plusieurs mecs très attirants, à cette salle de sport…


(Elle le regarde avec insistance en passant sa langue sur ses lèvres.)


Roméo : Bon, on verra… Un, à la rigueur…

Flora (pressante) : Un ou deux ?

Roméo (souriant) : On verra…





Acte III, scène 7

Mercredi 25, 22 h 40

L’appartement de Juliette et Eloïse

(Juliette, Eloïse, Arthur, Pietro)



(Arthur est assis dans un fauteuil et Pietro dans le canapé ; tous les deux se masturbent doucement en dévorant des yeux Eloïse et Juliette, enlacées nues dans une étreinte torride et se caressant les seins et les fesses.)



Juliette (à Eloïse, mutine) : Tu me les laisses un instant tous les deux ?


(En réponse, Eloïse l’embrasse et glisse un doigt dans sa vulve.)


Juliette : Hmmm !


(Les deux garçons grommellent de désir.)


Eloïse : Tu me les laisseras après…


(Juliette sourit et s’avance en se trémoussant jusque devant Arthur ; elle s’agenouille devant lui en lui dardant des yeux de braise, puis se penche pour le sucer un instant sous le regard extatique de Pietro. Elle se relève ensuite, et, maintenant tendu le sexe du jeune homme, l’enjambe et s’y empale face à lui dans un gémissement.)


Juliette : Hmmmm ! Allez, montre-moi ce que tu sais faire !


(Arthur referme ses mains sur ses hanches en se mettant à la défoncer vivement. Tous deux geignent de plaisir au rythme de leurs déhanchements. Pietro la regarde en transe. Arthur glisse ses mains le long du corps de Juliette jusqu’à sa poitrine qu’il caresse, lèche et mordille.)


Eloïse (s’appuyant sur une chaise) : Alors ?

Juliette : Hmmmmoui, c’est pas mal…


(Elle savoure encore un peu les mouvements de son partenaire puis se redresse à genoux avant de s’extirper de son étreinte. Arthur la regarde d’un air suppliant ; elle le branle quelques secondes.)


Juliette (à Arthur) : Tiens-toi prêt, j’aurai besoin de toi dans deux minutes.


(Elle descend de son fauteuil, s’avance jusqu’au canapé où elle joue le même manège pour Pietro : elle s’accroupit devant lui et le suce quelques secondes, puis se redresse pour s’agenouiller sur ses cuisses face à lui, et s’empale sur sa verge en soupirant d’extase. Pietro la défonce fort un moment, caressant et dévorant ses seins lourds.)


Juliette (entre deux gémissements, se retournant vers Arthur) : Tu viens ?


(Celui-ci pousse un grognement incrédule puis se lève et, se débarrassant de ses derniers vêtements, s’approche le sexe tendu de Juliette et Pietro. Hésitant, il vient presser son gland contre les fesses de la jeune femme.)


Eloïse (s’approchant d’Arthur, chuchotant) : Elle n’aime pas la sodomie, mais je suis sûre qu’elle adorerait que vous la baisiez tous les deux…


(Arthur lui jette un regard fou et incrédule, puis tenant fermement sa verge, reporte son attention sur le derrière de Juliette, plie quelque peu les genoux et pousse pour guider son sexe dans celui de la jeune femme que Pietro défonce toujours. Juliette pousse un long soupir d’extase lorsque les deux jeunes hommes s’enfoncent en elle simultanément.)


Juliette : Aaaaaahhhhaaaa !


(Arthur et Pietro défoncent Juliette ensemble un moment. Tous les trois ahanent leur plaisir.)


Eloïse : Hmmmm ! Allez, faites-la jouir rapidement, et ensuite vous vous occuperez de moi…


(Elle contourne Arthur en effleurant un instant le corps de Juliette, puis monte sur le canapé et s’approche du trio ; elle caresse un peu les cheveux de Juliette, avant d’enjamber Pietro pour venir s’asseoir sur sa tête en maintenant pressé contre son propre entrejambe le visage de la jeune femme, qui se met à la lécher en lui insérant deux doigts. Toutes les deux se déhanchent et gémissent de concert.)


Eloïse (relevant vers elle la tête de Juliette) : Alors, ça te plaît de te faire sauter par deux mecs ?


(En réponse, Juliette darde vers elle des yeux enfiévrés d’extase, se dandine plus vite en criant de plus en plus fort avant de se crisper dans une longue plainte de plaisir et de s’agiter vivement par spasmes entre les corps des deux jeunes hommes qui la défoncent toujours puissamment. Elle finit par s’effondrer sur Pietro, la tête contre l’entrejambe d’Eloïse dans lequel elle a toujours deux doigts enfoncés. Celle-ci descend d’au-dessus de son partenaire pour s’agenouiller sur le canapé à côté du trio, et tire en arrière les cheveux de Juliette.)


Eloïse : Allez, tu as eu ce que tu voulais…


(Juliette l’embrasse à pleine bouche, puis s’extirpe d’entre les corps des jeunes hommes et se laisse choir de l’autre côté de Pietro. Les deux garçons contemplent Eloïse d’un air concupiscent. Elle leur lance en retour un regard débauché.)


Eloïse (vicieuse) : Moi je ne suis pas particulièrement fan de sodomie, mais je ne suis pas contre une double pénétration de temps en temps…


(Arthur et Pietro déglutissent lourdement en se masturbant avec empressement.)


Juliette (se relevant) : Je vais aller te chercher du lubrifiant.


(Elle sort. Eloïse s’agenouille sur le canapé et se penche en avant pour se saisir des deux verges gonflées à bloc qu’elle suce un moment l’une après l’autre ou simultanément. Juliette revient, s’approche d’Eloïse, et renverse au-dessus de ses fesses un flacon de gel dont elle extrait un long filet en le pressant.)


Eloïse (tortillant du bassin) : Hmmm, c’est froid !


(Elle se remet à sucer. Juliette étale le gel lubrifiant sur les fesses de sa compagne et lui enfonce finalement deux doigts dans l’anus. La jeune femme se cambre en gémissant.)


Juliette : Ne t’inquiète pas, tu ne vas pas tarder à avoir chaud…


(Elle caresse encore un peu le derrière d’Eloïse en provoquant du regard les deux garçons que la jeune femme suce toujours.)


Juliette : Voilà, je pense qu’elle va être prête…


(Eloïse se redresse, embrasse Juliette, puis enjambe Pietro et s’empale sur son sexe ; Arthur s’approche d’eux et guide son gland contre l’anus d’Eloïse ; celle-ci geint longuement tandis qu’il s’y enfonce sans difficulté.)


Juliette : Allez, montrez-lui ce que vous savez faire…


(Les deux jeunes hommes se mettent à défoncer Eloïse en cadence, puis à des allures différentes ; elle crie de plaisir sous leurs assauts cumulés. Juliette les observe un instant, puis s’éloigne et sort de nouveau. Elle revient un instant plus tard avec un imposant gode-ceinturon ; elle s’en équipe en continuant de regarder s’ébattre le trio, puis, reprenant son tube de gel, s’approche d’Arthur, derrière lui.)


Juliette (à Arthur, susurrant) : Alors ? Tu aimes enculer ma copine ?


(Elle plaque contre ses fesses la grosse verge factice de son sextoy.)


Juliette : Et moi, je peux t’enculer ?


(Sans cesser de sodomiser Eloïse qui couine toujours d’extase, il lance par-dessus l’épaule à Juliette un regard mi-enflammé mi-craintif. Celle-ci verse sur les fesses du jeune homme une grande dose de lubrifiant qu’elle étale avec le gland de son jouet tout le long de sa raie.)


Juliette : Tu as envie de ma grosse bite ?


(Arthur ne répond rien et continue de défoncer Eloïse qui gémit sous les assauts des deux jeunes hommes. Juliette insère deux doigts dans le derrière d’Arthur ; le jeune homme se cambre en grognant. De l’autre main, elle verse encore du gel sur son sextoy, puis le présente de nouveau contre l’anus d’Arthur et pousse doucement en avant. Il s’immobilise ; Juliette s’enfonce peu à peu, puis entame de lents mouvements de bassin, que le jeune homme accompagne en se déhanchant doucement d’avant en arrière, reprenant les va-et-vient dans le derrière d’Eloïse. Pietro continue de la baiser en dévorant sa poitrine. Elle tente de tourner la tête vers Juliette.)


Eloïse (entre deux gémissements) : Hmm ! Je ne sais pas ce que tu lui fais, mais ne t’arrête pas…

Juliette (avec un sourire carnassier) : Je n’en ai pas l’intention…


(Elle referme ses mains sur les hanches d’Arthur et se met à le défoncer de plus en plus fort ; il couine à chaque va-et-vient.)






Acte III, scène 8

Jeudi 26, 22 h 20

Le salon de Flora et Roméo

(Flora, Roméo, Bruce, Moussa, Kevin)



(Roméo est assis dans le canapé, à demi nu ; il pénètre Flora qui le chevauche, tournée vers lui, et lui dévore les seins ; debout penché derrière la jeune femme, Bruce la sodomise en la tenant par les hanches ; enfin, Moussa et Kevin sont debout sur le canapé, de part et d’autre de Roméo, la verge tendue vers le visage de Flora qui les suce alternativement en les branlant tous les deux.)







Acte III, scène 9

Vendredi 27, 23 h 30

L’appartement de Cassandra et Siriac

(Cassandra, Siriac)



(Cassandra et Siriac sont assis devant un écran de télévision qui diffuse le générique de fin d’un épisode de série.)



Cassandra (se levant) : Bon, allez, je vais me coucher !

Siriac : J’arrive !

Cassandra : Euh… mais tu sais, je suis un peu fatiguée, hein… te presse pas exprès…

Siriac (soupirant) : Non, mais en vrai, moi aussi, je suis cuit… On devrait peut-être prendre les médocs de Juliette, ça a l’air de bien marcher…


(Elle le regarde en soupirant à son tour. Il se lève aussi.)


Siriac : Qu’est-ce que t’en penses, de cette histoire de salle de sport ?

Cassandra : J’sais pas trop… Je pensais pas que ça tournerait comme ça…

Siriac : Ouais, moralité : elles sont aussi salopes l’une que l’autre !

Cassandra : Qui ça, Juliette et Eloïse ?

Siriac : Oui, peut-être… mais je pensais surtout à Juliette et Flora. Les deux sont ravies d’aller se faire reluquer par des dizaines de mecs en chaleur…

Cassandra (pensive) : Oui, ça m’étonne un peu de Juliette… Ce doit être ses médocs, justement, comme tu dis…

Siriac : Elle est peut-être en manque d’affection ?

Cassandra : Ah ça non !


(Elle se mord la lèvre en regardant Siriac avec regrets.)


Siriac : Comment ça ?

Cassandra (désordonnée) : Ben… ce que je veux dire, c’est que… Eloïse est là, et… (Elle hésite.) Bon, enfin, en tout cas, ça ne m’étonne pas de Flora !

Siriac : Oui, ça, elle, elle y trouve son compte !


(Il se mord la lèvre en évitant le regard de Cassandra.)


Cassandra : Comment ça ?

Siriac : Euh… ben… j’sais pas… c’est ce que Roméo m’a dit, en tout cas.


(Ils se dévisagent un moment avec confusion.)


Cassandra : Je ne sais pas comment il fait pour tolérer ça…

Siriac : Ben, Eloïse non plus, si tu vas par là…

Cassandra : Mouais… Bon, en tout cas, faut qu’on fasse gaffe à ce qu’on fait et à ce qu’on dit, parce que si Juliette et Flora se retrouvent ensemble à la salle de sport, je ne sais pas trop comment ça peut se passer…

Siriac (souriant) : Oui, ça peut sans doute être amusant, en effet…





À suivre…