n° 22863 | Fiche technique | 16294 caractères | 16294 2683 Temps de lecture estimé : 11 mn |
09/01/25 |
Résumé: Où on découvre un peu plus le lieutenant de Pont-Valin... | ||||
Critères: #érotisme #volupté #totalsexe #libertinage #masturbation #fsodoh fh intermast cunnilingu anulingus hdanus | ||||
Auteur : Chuck Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents :
Le deuxième épisode permet de découvrir un peu mieux Constance de Valangiès
Le lieutenant Gabriel-Antoine de Pont-Valin, grand-louvetier du Roi, était depuis plusieurs jours de fort mauvaise humeur. Plus encore aujourd’hui où, en venant de traverser à cheval la commune de Saint-Alban, il s’était fait conspuer par les villageois qui lui avaient reproché son impuissance et son incapacité dans la neutralisation de cet animal qu’on appelait maintenant dans tout le royaume, la bête du Gévaudan.
Cette affaire devenait son pire cauchemar. Il se remémorait, chemin faisant, le cinglant échec de Prunières où les cinquante hommes engagés dans l’opération n’avaient pas pu empêcher la fuite de l’animal, pourtant encerclé. Il n’avait toujours pas vu la Bête de près, mais les quelques compagnons qui l’avaient aperçu avaient décrit une créature terrifiante ne ressemblant à rien de ce qu’ils avaient connu jusqu’à maintenant. Et comme pour le narguer, elle avait frappé quelques jours après à Venteuges en égorgeant une villageoise.
Pont-Valin était furieux, mais aussi décontenancé par l’intelligence et la ruse de cette Bête qui parvenait toujours à échapper à sa capture. Il était arrivé en Gévaudan sûr de son fait et, après avoir chassé le précédent organisateur des battues, il était pourtant certain, lui, Pont-Valin, de mettre un terme aux agissements de l’animal. Et ce qui blessait encore plus son orgueil, c’est qu’il allait bientôt devoir rendre des comptes et avouer son impuissance.
Cette situation était en train de s’aggraver dangereusement avec la constitution d’une coalition de notables régionaux qui voulaient l’évincer en raison de ses échecs à répétition. Et l’un des plus virulents de ses adversaires n’était autre que le vieux comte de Valangiès qui se moquait ouvertement de ses revers.
Heureusement, il savait qu’il pouvait compter sur le soutien de la comtesse qui lui avait manifesté beaucoup d’intérêt lors de leur première rencontre. « Et c’est un euphémisme », songea-t-il en souriant. Mais, à travers ses dernières lettres enflammées, il avait le sentiment que la jeune femme voulait s’attacher à lui et le prendre comme amant. Et de cela, il n’en était pas question : Pont-Valin était un jouisseur libre et entendait le rester. C’est la raison pour laquelle il n’avait pas donné suite à ses demandes de visite. À regret toutefois, car la ravissante comtesse semblait être la personne idéale pour assouvir ses fantasmes les plus inavouables.
Pont-Valin était un homme particulièrement gâté par la nature : d’une grande taille et de belle prestance, depuis longtemps, il connaissait l’effet qu’il produisait sur la gent féminine. Très jeune, dans sa campagne du pays de Caux, il avait perdu son pucelage avec une voisine dévergondée, émerveillée par ses dimensions, qui l’avait initié à toutes sortes d’excentricités et lui avait fait découvrir le monde de la débauche.
Il est vrai que le bouche-à-oreille fonctionnait parfaitement et que cette singularité attirait toutes sortes de personnages, hommes et femmes, aussi curieux que jouisseurs. À dix-huit ans, Pont-Valin avait donc une solide réputation et multipliait les aventures amoureuses que réclamait son tempérament de feu.
Au cours d’une soirée, il rencontra le jeune et vigoureux marquis de Corval qui, enflammé par les dimensions du jeune homme, exigea d’être sodomisé séance tenante. Pont-Valin s’acquitta fort bien de sa tâche et réclama du marquis qu’il lui rende la pareille. Depuis, une indéfectible amitié unissait les deux hommes qui partagèrent leur vie de débauche et de libertinage. C’est à cette époque que Corval lui fit découvrir son autre passion : la chasse.
Pont-Valin s’initia alors à toutes les techniques de petite et grande vénerie pour acquérir en quelques années un savoir-faire incomparable en la matière. Si bien que, avec l’appui du marquis, il gravit les échelons de la louveterie pour devenir à trente-cinq ans lieutenant et grand louvetier du Roi.
Mais, si le goût pour la débauche et la luxure rongeait des émoluments pourtant confortables, ses missions et sa vie aventureuse lui convenaient à merveille. Elles lui permettaient de visiter du pays et de se livrer au libertinage sans retenue. Même si sa campagne concernant la traque de la Bête tournait au fiasco, il avait pu apprécier tous les charmes de la jeune comtesse, ainsi que son tempérament qui laissait entrevoir beaucoup d’autres excentricités.
Il se rappela que, dans sa dernière correspondance, elle lui avait promis une surprise. Elle s’était souvenue de son goût pour les bougres et lui offrait ni plus ni moins son garçon de plaisir, dont la description avait enflammé Pont-Valin lors de sa visite à Valangiès. Voilà effectivement une proposition qui demandait réflexion pour un tel libertin ! Il y avait longtemps qu’il n’avait goûté ce plaisir particulier !
Les quolibets des paysans de Saint-Alban étaient maintenant oubliés et, légèrement bercé par le pas de sa monture, il faisait route vers Saugues à la rencontre de ses hommes, tout en admirant, par cette douce après-midi de printemps, ce magnifique paysage vallonné et boisé si différent de sa Normandie natale. Il aperçut bientôt à quelques coudées devant lui une silhouette qui avançait dans la même direction. En arrivant à sa hauteur du haut de son cheval, il reconnut immédiatement Manon, la soubrette de Valangiès, et il retrouva définitivement sa bonne humeur.
Il se rappelait parfaitement la jeune fille lors de sa première visite à Valangiès. Quand elle avait vu Pont-Valin, le haut-de-chausse déformé, pénétrer dans l’office contigu aux appartements de la comtesse, elle lui avoua avoir été très échauffée par les cris de pâmoison de sa maîtresse et brûlait d’en connaître l’auteur. Fiévreusement, les joues en feu, elle libéra avec habileté une verge bien raide et se positionna sur la table, croupe en l’air et jupes relevées. Elle était tellement offerte et humide qu’il n’eut aucun mal malgré ses dimensions à s’introduire dans son intimité et, en quelques coups de reins, il se libéra de son trop-plein d’énergie. L’étreinte avait été courte et Pont-Valin s’était promis de revoir cette belle fille dont la sensualité laissait entrevoir d’autres voluptés.
Dès qu’elle sentit Pont-Valin arrivé à sa hauteur, elle le reconnut tout de suite.
D’où il était, Pont-Valin avait un aperçu plongeant sur la gorge de la soubrette qui marchait d’un bon pas à côté de sa monture.
Les chasseurs de Saugues attendront. Un appel plus violent se faisait ressentir.
D’une main ferme, Pont-Valin arracha la jeune fille du sol et l’installa derrière lui sur le dos du cheval. Au bout d’une demi-lieue, soudain, il éclata de rire.
Ils rirent de bon cœur tous les deux.
Le louvetier sentit alors la main de la jeune fille descendre jusqu’à son entrejambe et commencer une délicieuse caresse. En se laissant manipuler, il songea que ce pays avait du bon, malgré les revers qu’il y rencontrait.
Le louvetier arrêta sa monture et aida la jeune fille à descendre. Le bain qu’il prit dans l’eau fraîche du cours d’eau ne calma pas son état en découvrant avec plus d’attention le corps juvénile, mais déjà épanoui de cette jeune fille de vingt ans. Ils s’allongèrent nus sur l’herbe souple, puis Pont-Valin manipula et lécha les beaux tétons de la jeune fille.
La jeune fille rassurée par la bienveillance de Pont-Valin poursuivit :
Pont-Valin se maudit intérieurement de son imprudence.
Le louvetier réfléchit quelques instants à ce que venait de dire la jeune servante et prit soudain sa décision : il lui fallait rencontrer ce garçon et donc donner une suite favorable aux demandes pressantes de la comtesse.
Déjà, l’esprit libertin de Pont-Valin échafaudait d’autres plans beaucoup plus pervers concernant ces jeunes gens.
Durant toute la conversation, la jeune fille avait délicatement enserré l’énorme vit entre ses seins et s’activait de haut en bas d’une façon qu’elle semblait bien maîtriser. Le temps s’écoulait, constata Pont-Valin, il était temps de jouir, mais pas de cette manière.
Pont-Valin sentit les mains de la soubrette se refermer sur son vit et l’actionner.
La jeune fille, encouragée et stimulée, obéit avec application aux injonctions.
Manon ne répondit pas et emboucha avec fougue le terrible engin qu’elle pompa avec une habileté qui surprit Pont-Valin, puisqu’elle arrivait presque sans difficulté à l’engloutir entièrement. Il se rendit compte alors que la soubrette était beaucoup moins ingénue qu’elle ne le laissait entendre et qu’elle le suçait aussi bien qu’une vieille catin. Cette réflexion l’échauffa davantage, si bien qu’il ne tarda pas à décharger. Sentant venir la crise du louvetier, la jeune fille se déboucha puis regarda, fascinée, l’engin cracher son foutre à grands jets. Pont-Valin, revenu à lui, constata qu’il y avait longtemps qu’une simple fellation ne l’avait mis en pâmoison. Il lui fallait d’ordinaire des manœuvres plus violentes.
Elle ne répondit pas et, fièrement, approcha son visage couvert des traces de la jouissance du louvetier. Tout en l’observant malicieusement, elle se nettoya à l’aide d’un de ses doigts qu’elle suçota avec gourmandise.
Après que la jeune soubrette se soit mise en situation, Pont-Valin s’écria joyeusement en découvrant son clitoris.
En un rien de temps, l’expérimenté Pont-Valin se mit en action et fit délirer la sensuelle soubrette qui n’avait jamais connu pareil plaisir.
La jeune femme fut tout à coup en proie à un puissant orgasme qui la secoua pendant de longues secondes, serrant inconsciemment la tête de son gamahucheur.
Puis, après une courte récupération, elle réemboucha gloutonnement Pont-Valin qui n’avait pas débandé.
Mais, alors qu’il allait être entrepris une deuxième fois, le lieutenant de louveterie sentit instinctivement l’approche d’un danger imminent.
Son cheval devint soudain très agité comme s’il avait perçu, lui aussi, quelque chose d’anormal. Un bruit curieux et… une odeur étrange, oui, une odeur… d’animal, puis à nouveau un léger bruit de craquement.
Et tout à coup, il la vit, là, sortant des fourrés de l’autre côté du ruisseau où, quelques instants auparavant, ils se baignaient. Pont-Valin était habitué au danger, mais tous les poils de son corps se hérissèrent… de peur. À quelques coudées de lui se tenait la Bête, celle-là même qu’il recherchait depuis des semaines.
Malgré son expérience, le lieutenant fut parcouru par un énorme frisson. Jamais de sa vie, il n’avait vu un tel animal : beaucoup plus gros qu’un loup, un pelage hirsute tirant sur le roux, une mâchoire énorme. La bête ne bougeait pas, les observant de ses yeux jaunâtres empreints de cruauté. L’instant de stupéfaction passé, le louvetier se demanda que faire. Son cerveau fonctionnait à toute vitesse, ne trouvant pas de solution. La scène dura quelques instants qui parurent une éternité à Pont-Valin… Puis l’animal se déplaça et disparut dans les broussailles aussi vite qu’il était apparu. Pendant tout ce temps, Manon, qui ne s’était aperçue de rien, continuait de le sucer, mais, bien entendu, comme le lieutenant avait débandé, elle s’évertuait sur un membre mou qu’elle essayait en vain de raidir.
La jeune fille se déboucha en protestant légèrement.
La jeune fille vexée de n’être pas parvenue à ses fins finit par obtempérer et se rhabilla. Pont-Valin, en faisant de même, jeta un coup d’œil vers les fourrés pour vérifier que le danger s’était bien éloigné. « Heureusement, pensa-t-il, que la fille n’a rien vu ! Que raconter ? Que dire pour expliquer cette rencontre ? »
La rentrée sur Mortain se fit dans un silence de mort que Manon ne s’expliqua pas. Ou plutôt si, le lieutenant boudait, car il y avait quelque chose qui lui avait déplu. Il fallait encore qu’elle améliore ses pratiques amoureuses.
À suivre…