n° 22860 | Fiche technique | 19144 caractères | 19144 3151 Temps de lecture estimé : 13 mn |
04/01/25 |
Présentation: Deuxième épisode de la série "La bête du Gévaudan" | ||||
Résumé: Où on découvre un peu plus Constance de Valangiès. | ||||
Critères: #érotisme #volupté #totalsexe #libertinage #masturbation #fsodoh fh intermast cunnilingu anulingus hdanus | ||||
Auteur : Chuck Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents :
Le premier épisode décrit la rencontre entre le lieutenant de Pont-Valin et la comtesse de Valangiès.
Depuis plusieurs jours, une chaleur lourde, inhabituelle pour la saison, s’était abattue sur le pays de Gévaudan. La nature, comme prise de court, semblait figée et même les oiseaux dans le parc du château de Valangiès s’étaient tus, étourdis par l’atmosphère orageuse de cet après-midi de mai. Au premier étage du château, dans un appartement de l’aile gauche, un grand lit à baldaquin du XVe siècle était le théâtre des ébats amoureux d’un couple de jeunes gens.
Elle, nue au milieu du lit, était penchée sur le membre en érection d’un garçon d’une vingtaine d’années allongé sur le dos, la bouche entrouverte. Seuls, des bruits de succion et des gémissements lascifs étaient perceptibles dans la pièce dont les fenêtres avaient été maintenues fermées par discrétion. Du fait de la chaleur moite et intense, les corps des deux amants luisaient de transpiration. Le jeune homme, lorsqu’il relevait légèrement la tête par moments, pouvait observer le ballet endiablé de la longue chevelure blonde et bouclée qui montait et descendait au-dessus de son bas-ventre. Délicieuse sensation ! Inlassablement, la jeune femme engloutissait la verge goulûment au plus profond de sa gorge, puis la rejetait pour venir lécher les testicules et recommencer la manœuvre à l’envi. En femme d’expérience, lorsqu’elle sentait dans sa bouche le sexe au bord de l’explosion, elle ralentissait son mouvement pour s’attarder et titiller de la pointe de sa langue la base du gland dans un mouvement circulaire qui ravissait de plaisir le jeune homme.
Puis, tout en poursuivant ses caresses buccales, imperceptiblement, elle pivota pour venir positionner son sexe au-dessus de la tête du garçon qui se redressa pour lécher avec une infinie délicatesse ce qu’on lui présentait. Depuis longtemps, il avait appris à explorer tous les endroits sensibles et s’appliquait consciencieusement à satisfaire les exigences et les caprices de sa protectrice, se montrant ainsi un élève doué et docile.
Sa langue ne tarda pas à atteindre le clitoris dur et gonflé qu’il connaissait si bien. Les halètements et les gémissements de sa maîtresse lui firent comprendre qu’il s’y prenait parfaitement et qu’elle ne résisterait pas longtemps à cette caresse. Il accéléra encore les mouvements circulaires de sa langue autour du beau bourgeon et sut qu’il atteignait son but.
Julien eut toutes les peines du monde à obéir aux injonctions, tellement sa tête était prise en étau par les cuisses de la jeune femme, en proie à un violent orgasme.
Elle lui sourit, fière de son élève.
« Je suis très excitée aujourd’hui. Ce temps lourd peut-être ! »
Elle se leva et s’approcha de la fenêtre pour constater à présent l’apparition de gros nuages noirs, prémices d’un orage imminent. En revenant vers le lit et en passant devant sa psyché, elle put observer son corps magnifique, seins parfaits situés haut, ventre plat, teint clair. Que dire en outre de son visage ravissant, illuminé par de magnifiques yeux bleus et encadré de somptueux cheveux blonds ? Et elle n’avait pas trente ans ! Satisfaite, malgré les légers cernes qui venaient d’apparaître, elle se passa sa main dans ses cheveux humides de sueur pour les remettre en ordre, puis s’approcha d’une carafe d’eau pour se désaltérer.
Debout, devant le lit, en vidant son verre, elle ne put s’empêcher d’admirer la beauté de son jeune amant, le corps luisant de sueur.
En gloussant, elle s’approcha d’une petite armoire, en sortit une boîte, puis vint s’asseoir sur le bord du lit pour enduire le sexe du garçon avec un onguent onctueux. Après l’avoir branlé quelques instants, elle partit ranger la boîte, puis revint se mettre à genoux sur le lit, tête baissée, présentant sa croupe au jeune laquais qui se positionna derrière elle en se penchant pour lui mordiller la nuque.
Collé sur son dos, il obéit et commença à caresser ses seins magnifiques en s’attardant longuement sur les extrémités durcies par l’excitation.
Tel un lion rugissant, le garçon présenta son sexe lubrifié entre les fesses accueillantes et l’introduisit d’un coup sans brutalité.
Il resta ainsi un long moment, fiché en elle jusqu’à la garde, puis commença un lent mouvement de va-et-vient entre les fesses de la jeune femme qui se cabra en couinant.
Grisée par l’excitation, elle commença à se masturber et à prononcer des grossièretés qui continuèrent d’aiguillonner le garçon.
Dehors, l’orage avait éclaté et le ciel déversait des torrents d’eau sur le toit du château dans un vacarme assourdissant.
Comme fouetté par le déchaînement des éléments, Julien accéléra la cadence, arrachant des gémissements de plaisir à la jeune femme à chaque fois qu’il s’enfonçait un peu plus en elle. Un coup de tonnerre gronda brutalement, électrisant davantage l’atmosphère.
Sous l’action conjuguée de sa main et des coups de boutoir de plus en plus vigoureux, elle sentit progressivement poindre en elle les prémices du plaisir ultime.
Un deuxième coup de tonnerre retentit et, au même moment, Julien commença à jouir bruyamment. La jeune femme perçut tout à coup dans son ventre la chaleur des premiers jets et fut alors submergée à son tour par un orgasme qui agita tout son corps convulsivement, tandis que lui, cramponné à ses hanches, tentait de rester fiché en elle.
Les yeux révulsés, sans aucune maîtrise, elle continua un long moment à proférer des grossièretés et à jurer comme un charretier en griffant les draps furieusement.
Puis, peu à peu, le calme revint dans la chambre. En même temps que la pluie, les cris de plaisir et les craquements du lit cessèrent.
Repue de plaisir, écrasée délicieusement par le poids de son amant qui s’était affaissé sur elle, la comtesse Constance de Valangiès reprit lentement ses esprits, laissant les battements de son cœur revenir à la normale. Elle passa la main délicatement sur son ventre encore sous les délicieux effets de la jouissance, tout en ressentant dans sa nuque le souffle chaud et puissant de celui qui lui avait donné du plaisir et qui s’était montré une fois de plus un amant parfait. Il la connaissait maintenant parfaitement et l’avait sodomisée merveilleusement avec ce mélange de douceur et de brutalité qu’elle affectionnait.
Le sperme copieusement répandu s’écoulait à présent entre ses fesses, tandis que le vit du laquais perdait de sa raideur. Puis un léger ronflement derrière elle la fit sourire : le guerrier, vaincu par la chaleur et le plaisir, avait rendu les armes.
Tout en se massant la nuque légèrement endolorie par les morsures de son amant, elle laissa vagabonder son esprit, se rappelant parfaitement ce matin de printemps il y a maintenant deux ans, où un jeune paysan alors âgé de dix-huit ans s’était présenté au château pour chercher du travail. La comtesse avait été immédiatement séduite par ce beau garçon robuste à la figure d’ange, qui portait une légère cicatrice à gauche du menton, souvenir d’une blessure d’enfance. Loin de l’enlaidir, cette particularité lui donnait beaucoup de charme. Elle lui avait confié un poste de laquais, bien que le château soit déjà bien pourvu en serviteurs, mais, dans son esprit, les fonctions du nouvel arrivant ne devaient pas se limiter à des tâches domestiques.
Julien était vierge en arrivant, mais ne le resta pas longtemps. Huit jours après son arrivée, au cours d’une promenade en calèche, il fut dépucelé par sa maîtresse qui constata, comme elle le pressentait, que son nouveau laquais était non seulement bien doté par la nature, mais qu’il était également vigoureux et endurant. Dès lors, Constance le façonna en lui enseignant les mille et une manières de donner les plaisirs qu’elle recherchait. Le garçon était intelligent et comprit vite qu’il était plus agréable de satisfaire les désirs de sa maîtresse que de s’éreinter à d’autres besognes moins plaisantes. Elle, de son côté, ne pouvait que se féliciter d’avoir trouvé un homme capable d’apaiser ses ardeurs.
Constance était issue d’une famille de basse noblesse et sans fortune. Très jeune, elle avait bénéficié d’une grande liberté qu’elle n’aurait peut-être pas connue dans une famille plus riche.
Elle comprit aussi très tôt qu’elle était attirée par le sexe lorsqu’au cours de jeux avec des petits paysans du voisinage, elle se retrouva à l’abri d’une meule de foin en compagnie du plus déluré d’entre eux qui lui fit découvrir les plaisirs d’un gamahuchage qui lui procura un orgasme sans commune mesure avec ceux qu’elle se prodiguait seule dans sa chambre.
Elle voulut en apprendre davantage et n’eut de cesse à partir de cette période de laisser libre cours à sa forte sensualité en multipliant les aventures sexuelles.
Ambitieuse, intelligente, ravissante, elle remarqua très vite l’attraction qu’elle exerçait sur les hommes et comprit le parti qu’elle pouvait espérer quand le vieux et riche comte de Valangiès commença à lui faire la cour. Elle avait dix-huit ans, une belle expérience amoureuse et elle cessa immédiatement toutes les relations charnelles que nécessitait son tempérament de feu pour se concentrer sur son unique objectif : le mariage avec le vieux comte. Son rêve se réalisa le 18 mai 1758, jour où elle devint comtesse de Valangiès. Elle s’aperçut vite que le comte était impuissant, ce qui ne la surprit pas et ne la déçut pas non plus, car elle n’était pas amoureuse de son mari. Elle se montra, pendant quelque temps, une épouse attentionnée essayant toutes sortes de stratagèmes pour lui donner du plaisir. En vain ! Sa nature volcanique ne la laissant pas tranquille, elle fit discrètement l’acquisition de toutes sortes de godemichés qu’elle utilisa de toutes les façons et sans retenue. Bien entendu, les jeunes nobles des environs, émerveillés par cette jeune et belle comtesse, ne cessèrent de lui faire une cour aussi discrète que pressante.
Mais Constance craignait que les allées et venues de ces soupirants n’éveillent les soupçons du comte. Elle ne voulait pas détruire par imprudence un plan qu’elle avait eu beaucoup de mal à bâtir, en risquant la répudiation pour adultère, et décida de ne plus poursuivre ces relations potentiellement compromettantes. Toutefois, au fond d’elle-même, elle ne rêvait que de libertinage et de luxure, des goûts qu’elle avait des difficultés à réprimer.
C’est pourquoi l’arrivée de Julien au château la soulagea. Il s’agissait d’un laquais, donc d’un membre des gens de maison. Sa présence autour d’elle et dans ses appartements passait inaperçue, même si de nombreux serviteurs n’étaient pas dupes. Et puis le comte vieillissait ; il devenait sourd et parfois incohérent, ce qui faisait bien les affaires de la comtesse.
Mais sa vie avait vraiment changé depuis sa rencontre avec un autre homme : le lieutenant de Pont-Valin. Certes, elle ne pouvait rien reprocher à son domestique : il était jeune, vigoureux, docile et discret, mais le louvetier avait une autre envergure. Les souvenirs de l’envoyé du Roi la hantaient jour et nuit, car elle n’avait de cesse que de retrouver ce vit et ces couilles dont elle n’avait pas assez profité la première fois. Comment n’avait-il pas reconnu en elle une évidente libertine ? Car ils étaient bien de la même race : celle des jouisseurs. Et elle ne pouvait pas croire qu’il n’ait pas envie de la revoir. C’était pourtant le cas ! Par trois fois, elle lui avait fait porter des messages discrets qui n’avaient pas reçu de réponses. Certes, elle savait le lieutenant fort occupé dans la traque de cette bête qui terrorisait la province depuis si longtemps, mais il était curieux que Pont-Valin ne puisse trouver du temps pour revenir à Valangiès. Un mois déjà depuis la première rencontre ! Chaque jour, elle cherchait désespérément un moyen de faire revenir le louvetier.
On gratta à la porte. Constance enfila une robe de chambre et entrebâilla la porte de ses appartements. C’était sa femme de chambre.
La jeune femme fronça les sourcils en se demandant de quoi il pouvait s’agir.
Quand elle pénétra dans la chambre de son mari quelques instants plus tard, celui-ci était occupé à jouer aux dés avec sa femme de compagnie que Constance avait choisie pour lui rapporter tous les faits et gestes du comte.
Le vieil homme la dévisagea, l’air maussade.
Constance s’efforça de rester calme, espérant que l’odeur d’amour ne soit pas perçue par son mari.
La jeune femme serra les dents et ne répondit pas.
Constance se mordit les lèvres après avoir prononcé ces mots qu’elle avait presque hurlés. Elle essaya de se justifier, mais le comte s’en aperçut.
Constance rejoignit sa chambre, songeuse. Il fallait agir, et vite, si elle voulait que les événements ne tournent pas en sa défaveur. Elle s’assit sur le bord du lit pour constater que Julien dormait toujours profondément sur le dos, jambes écartées, et ne put s’empêcher de caresser les testicules du jeune homme tout en continuant à réfléchir. Elle passa ensuite sa main délicatement entre ses fesses et, par jeu, aventura un de ses doigts jusqu’à la rondelle pour la forcer légèrement. Comme le garçon dans son demi-sommeil s’ouvrait davantage, elle mouilla deux de ses doigts qui s’introduisirent dans l’orifice maintenant bien dégagé. Un sourire s’esquissa sur son visage. « Mais bien sûr, pourquoi n’y ai-je pas songé plus tôt ? »
Il y avait toutefois une vérification à effectuer. Elle se leva prestement pour se diriger vers une armoire et en ressortit un pot d’onguent et un objet en bois noir et lisse. Un de ses plus beaux godemichés. Elle revint vers le lit pour constater que Julien était maintenant bien réveillé. Il la regarda, surpris, revenir vers lui avec l’objet. Mais l’air bienveillant de sa maîtresse le rassura.
Après avoir obtempéré, Julien sentit l’extrémité du godemiché lubrifié forcer doucement ses fesses.
Le garçon, complètement détendu, s’abandonna totalement aux bons soins de sa maîtresse. Il sentit tout d’abord l’engin s’attarder délicieusement sur la rondelle, puis le pénétrer avec une infinie douceur. Et quand le godemiché commença doucement des mouvements de va-et-vient, son corps se mit à tressaillir.
À vrai dire, le jeune laquais avait totalement perdu la maîtrise de la situation. Il sentit le rythme de l’engin s’accélérer progressivement sous la main experte de la comtesse qui, de l’autre, lui manipulait le vit. Masturbé et sodomisé en même temps, jamais il n’avait connu pareil plaisir. La cadence du godemiché s’accéléra, mais la jeune femme dut le reprendre à deux mains pour mener à bien sa manœuvre.
Julien n’eut pas besoin d’obéir, car, sous les manipulations de sa maîtresse, il sentit monter en lui un plaisir qu’il n’avait jamais connu jusqu’alors. Tout à coup, il jouit en poussant des cris stridents que la main de sa maîtresse eut du mal à couvrir. Constance, satisfaite, laissa le jeune homme reprendre ses esprits.
Le garçon gémit doucement en se retournant et lui sourit. La comtesse avait toujours le godemiché à la main et le caressait délicatement.
Julien se contenta de sourire en guise d’aveu.
Constance de Valangiès poursuivit sur le ton de la confidence.
Elle s’amusa de voir l’air ébaubi de son jeune amant.
Julien l’écoutait attentivement sans rien dire. Elle se pencha à son oreille et lui murmura :
Elle se redressa légèrement pour voir l’effet de sa proposition sur le visage du jeune homme.
Elle avait prononcé cette dernière phrase avec bienveillance comme si c’était une évidence. Le garçon était totalement désarmé.
Le jeune laquais ne vit pas l’étrange sourire de sa maîtresse quand elle se retourna.
Constance de Valangiès savait maintenant comment faire revenir Pont-Valin : elle avait trouvé un appât.