n° 23102 | Fiche technique | 91827 caractères | 91827 15605 Temps de lecture estimé : 63 mn |
29/05/25 |
Résumé: Certaines activités entraînent certaines conséquences. | ||||
Critères: #historique #initiation #romantisme #vengeance #adultère #couple #libertinage fh ff fhh extracon uniforme fellation cunnilingu fgode pénétratio fsodo fouetfesse init | ||||
Auteur : Bernard Nadette Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Conflits Chapitre 31 / 33 | Fin provisoire |
Résumé des épisodes précédents :
À la suite d’un raid tanibrinque sur le port de Dorbauxe dans le royaume de Canfre, des prisonniers – hommes, femmes, enfants – sont emmenés en captivité. Une opération est organisée pour leur venir en aide, mais surtout pour libérer l’héritier du trône dont les autorités ignorent la qualité et conséquences.
En fin de récit, vous trouverez pour les mots dont l’usage s’est perdu avec un équivalent en français moderne
Résumé : Le Commandant Henri baron de La Tiémont est rejoint par sa maîtresse glaisane, Audrey de Highjone. Sa mère, la baronne douairière, marie celle-ci à Hippolyte Chevalier Des Dombes, afin qu’il n’y ait pas d’obstacle à son mariage arrangé avec Marie-Amélie de Boisgroslier. Cependant, le Chevalier ne pouvant concevoir un héritier, Henri est chargé de la chose. Sa future mise au courant, menaçant d’un scandale, met fin à cet arrangement à partir de ses noces. Le mariage a lieu le même jour que celui de la sœur d’Henri avec Bernardin de Rougemont, baron de Saint-Pierre. Ce dernier se révèle un rustre qui boit et frappe sa femme. Icelle est défendue par sa chambrière Hilary Galleway. Contraint de s’excuser par ses parents, il part furieux, fait une chute dans un escalier et se tue. Après un délai raisonnable, elle épouse Louis-Auguste, le frère de son défunt mari. Audrey est arrivée avec Patricia, comtesse de Swordfish, femme du commandant glaisan prisonnier, venue rejoindre son mari, au prix de privautés accordées à deux soldats canfrais. Cependant, il lui fait reproche de sa venue et lui bat froid. Au retour d’une visite où il l’a frappée, elle s’abandonne dans les bras de Lucien Brindacier, l’un des soldats et récidive après chaque visite. Ce dernier a aussi pour maîtresse Hélène Lepuis, dont le mari a été atteint dans sa virilité à la suite d’une tentative de viol sur Hilary Galleway. (Cf. épisode 25 et 29)
Léonore ne trouve rien de commun entre les deux frères. Son nouvel époux est l’antithèse du précédent. Posé, calme, aucunement porté sur la boisson, attentionné. En général la nuit et parfois même en journée, il sait lui donner moult plaisir, et elle-même se défend bien à lui rendre la pareille. Et nul ne l’ignore, car Madame au cœur de l’action montre qu’elle a une belle voix. Elle entretient une correspondance régulière avec sa belle-sœur, malgré les délais d’acheminement. Ces dames n’hésitent pas à se faire des confidences sur leur intimité de couple. Elles sont toutes deux portées à se faire culbuter, trouvant même parfois que leur époux pourrait se montrer plus entreprenant. Elles n’hésitent pas alors à prendre l’initiative. Hors de se faire sauter, Léonore a une autre notable idée, c’est sa femme de chambre Hilary Galleway. Elle connaît son aversion pour la gent masculine, à la suite de son séjour forcé dans le bordel de Madame Radcliff. Aussi, lorsqu’elle s’aperçoit que la jeune femme ne fuit pas comme la peste l’ancien soldat Brindacier, qui a sauvé la vie de son frère, elle n’hésite pas à tout faire pour les rapprocher, car elle apprécie le bonhomme. Elle s’arrange pour que ce soit Lucien qui serve d’escorte à sa camériste, lorsqu’icelle veut se promener en forêt, et même simplement lorsqu’elle sort du parc. Bien sûr, elle ignore qu’il a déjà deux maîtresses. Mais l’eût-elle su, cela ne l’aurait pas empêchée. Et elle aurait eu raison. Entre les deux, l’entente est indubitablement bonne. Elle devient encore meilleure quand lors d’une balade sylvestre, la demoiselle bute, il la retient pour qu’elle ne choit point. Après, il conserve sa main dans la sienne, sans qu’elle s’en offusque, ni ne proteste. Depuis, c’est main dans la main qu’ils se promènent. Quand un jour, alors qu’ils sont assis sur un tronc pour se reposer et regarder le paysage, elle se laisse aller contre lui, il l’enlace, elle se blottit, ils s’embrassent. Mais brusquement elle se dresse comme un diable et se sauve en courant. Lucien reste un instant interdit. Quand il réagit enfin et se lance à sa poursuite, elle a trop d’avance et il ne peut la rattraper avant le château.
En oyant du bruit dans l’alcôve où couche sa camériste, alors qu’elle ne s’attendait pas à la voir revenir de sa promenade aussi rapidement, Léonore, va voir ce qui se passe. Elle découvre icelle essoufflée et en pleurs.
En oyant que l’on puisse le soupçonner d’une telle chose, la Glaisane ravale ses pleurs.
Léonore, sans laisser le temps à sa camériste de dire quoi ou qu’est-ce, la saisit par le bras et l’entraîne. Ce n’est que lorsqu’elles franchissent les portes du château qu’Hilary se met à freiner. Elles n’auraient peut-être pas pu aller jusqu’à Lucien, si icelui ne s’était descochié9 à leur rencontre. En l’apercevant, Hilary cesse toute résistance et part en pleurs de plus belle. L’ancien soldat s’ébaubit :
Icelle, trop étouffée par ses sanglots, ne peut dire mot. C’est sa patronne qui répond :
La jeune Glaisane se reprend et parvient à dire :
Il la regarde, sidéré.
Léonore intervient :
La Glaisane se tord les mains, mais s’avère incapable de proférer une parole. Ce n’est qu’après plusieurs longues secondes qu’elle réussit à lâcher un petit « oui » à peine audible suivi de :
L’ancien soldat l’enlace et un baiser enflammé met un terme à la litanie. Léonore les laisse profiter de ce moment de joie avant de les ramener sur terre.
Il tourne les talons et part au pas de course vers sa maison. Il en ressort, quelques minutes plus tard, vêtu de ses habits du dimanche. Tous se dirigent vers la boutique du père d’Hilary.
Depuis son installation, icelle marche très bien. Tous les environs viennent y faire leurs emplettes de mercerie, d’outils et divers autres articles. Les colporteurs, après avoir fait grise mine, ont trouvé que pouvoir s’approvisionner sans avoir à parcourir moult lieues est bien pratique. Joshua s’est fort bien mis au commerce. Il s’avère un redoutable négociateur. Sa femme Louise lui laisse sans crainte prendre plus de place dans la marche de la boutique, elle-même devant un peu réduire son activité, à cause d’une grossesse fatigante. Le couple ayant eu grand haitement14 aux exercices en chambre. Pas qu’en chambre d’ailleurs.
Louise n’est pas la seule à se retrouver en cloque. Les deux belles-filles de son époux, Katryn et Jacquotte itou. Les mêmes jeux causant les mêmes effets. C’est Katryn qui est la plus avancée et proche du terme. L’héritier ayant été mis en route, probablement en Glaiseterre ou peu après leur arrivée. Peut-être Joshua et Louise se montrent-ils moins assidus aux jeux de l’amour, cause les jeunes enfants de la dame qui les retenaient à trop de démonstrativité, alors que les autres, n’ayant point encore cette contrainte, batifolaient sans retenue dès que cela les titillait par trop, et ça pouvait arriver souvent, parfois même hors du logis. Cela avait d’ailleurs permis à quelques passants de profiter de quelques bobants5. Hors un ou deux grincheux, nul n’avait trouvé à redire. D’aucuns même s’étaient attardés, et certains encore s’étaient arrangés pour essayer de profiter d’autres démonstrations de bêtes à deux dos.
En voyant arriver Hilary, Lucien et Madame de Saint-Pierre, le couple ne se montre guère étonné. Il est habitué à voir Hilary et le soldat ensemble et cela n’est point pour lui déplaire. Il se réjouit de voir la jeune fille se montrer moins sauvage vis-à-vis d’un représentant de la gent masculine. Certes, il est moins fréquent de voir Léonore accompagner la jeune fille, mais cela n’est point rare. Aussi, lorsque Brindacier fait sa demande, sont-ils surpris. Surpris, mais ravis. L’accord se fait donc rapidement et la date du mariage est fixée… moins de quinze jours plus tard.
Les frères et belles-sœurs de la future sont rapidement mis au courant. Tout un chacun est enchanté de cette union. Les deux intéressés, bien sûr, mais aussi toute la famille qui se désespérait de voir la jeune Hilary repliée sur elle-même.
Quand l’ancien soldat a annoncé son mariage à Hélène Lepuis et qu’il n’envisageait point de tromper son épouse et donc de poursuivre leur relation, elle n’en a pas fait de drame, elle s’est contenté de répondre :
La discussion ne se poursuit guère, la dame voulant pleinement savourer une dernière joute. Et elle est servie, abondamment même. Elle en sort les jambes un peu molles.
Quant à la comtesse, point n’a été nécessaire à Lucien de lui en donner avis. C’est Léonore qui lui a annoncé. Aussi est-ce d’elle-même qu’elle demande que ce soit quelqu’un d’autre qui l’escorte vers son époux.
Le mariage se passe au mieux. Durant la cérémonie, la mariée se montre rayonnante… Et le lendemain matin plus encore. Il faut dire que la nuit a été jocundissime16. Lucien a fait démonstration de tout son talent à honorer les dames, montrant qu’il sait se servir tant de son vit, ses lèvres, sa langue ou ses doigts. La nouvelle Madame Brindacier, de son côté, voit enfin un avantage à son séjour au bordel : elle y a appris, à son corps défendant certes, ce qui plaît aux hommes. Au petit matin, tous pensent que s’ils continuent avec la même ardeur à forniquer, la jeune Hilary ne tardera pas à se retrouver dans le même état que sa maîtresse et ses belles-sœurs. Ce que tous ignorent, c’est que les deux anciennes maîtresses le sont aussi.
En effet, ce que méconnaît Lucien, c’est que son autre amante est, elle aussi, en cloque. Pour Patricia, la situation n’est pas aussi facile que pour Hélène, mais, bravement, elle décide d’affronter son mari. De toute façon, il faudra bien qu’il l’apprenne. Un jour, profitant d’une belle journée, elle entraîne son mari à l’extérieur. Ainsi, il y aura du monde point trop loin, au cas où…
Le comte de Swordfish pâlit à devenir aussi blanc que craie, puis rougit. Il a les mains qui tremblent. Patricia craint le pire et recule d’un pas, mais à sa grande surprise Ian se calme et reprend d’un ton posé :
Le silence s’installe. Ian semble réfléchir et Patricia, un peu décontenancée par la conversation, reste coite. Elle ne sait que penser. Elle s’attendait à des grincements de dents, des cris, peut-être des coups, mais pas à cela.
De son côté, le comte, après un moment de stupeur, puis de colère, s’est paradoxalement trouvé émoustillé de savoir sa femme baisée par un autre. Aussi décide-t-il de poursuivre la conversation.
Maintenant, ce cher Ian bande carrément, aussi décide-t-il d’entraîner sa volage épouse dans ses quartiers.
La comtesse est complètement désemparée par la tournure des événements. L’attitude, les réactions de son très honorable époux la laisse pantoise. Pantoise, mais aussi espréciée10 par la discussion. Aussi se laisse-t-elle entraîner.
Arrivés dans la chambre, le comte ordonne :
Elle obéit prestement. Il tourne autour d’elle.
Elle obtempère sans tergiverser.
Il sort son sexe de sa culotte où il se trouvait à l’étroit et passe la main entre les cuisses de son épouse et constate que l’endroit est fort humide.
Elle ne pipe mot. Il la saisit par les hanches et se plante d’un coup dans le con. Elle laisse échapper un « Ho ! » et tend incontinent les fesses.
Il la besogne sans ménagement. Elle apprécie et le fait savoir par moult gémissements et frétillements du croupion. Et son mari de commenter.
Toujours sans barguigner, elle obéit. Il suit le mouvement, restant fiché en elle. Une fois bien d’aplomb, il reprend avec grande force et vigueur, la projetant en avant. Elle doit s’appuyer d’une main au mur pour ne pas s’y cogner.
Comme elle ne dit mot, il insiste en ponctuant d’une claque sur le postérieur.
Ce disant, elle repense au sergent, qui lui aussi aimait les mots crus. Son mari lui ressemblerait donc en cela aussi. D’amples mouvements font sortir son mari de l’accueillant fourreau dans lequel il replonge puissamment, jusqu’au moment où il vient se positionner contre sa rondelle.
Ce disant, elle se positionne et écarte ses globes. Son mari ne se précipite pas, il commence par mettre un doigt qu’il remue d’abondance, avant d’enfoncer son sceptre dans l’étroite voie. Il entre tranquillement. C’est certes un peu délicat pour la dame, mais point rédhibitoire. Heureusement, pense-t-elle, que j’ai un peu préparé le terrain avec un godemiché et que Ian n’a pas le calibre de Lucien. Le comte finit par être entièrement emmanché dans le cul de sa femme.
Patricia trouve l’idée bonne et se paluche avec entrain.
Il se met en mouvement. D’abord posément, puis plus énergiquement. Madame s’accommode assez bien de la chose, son fourbissage de tirelire y aidant puissamment. Il finit par se vider en ses boyaux avec un râle de satisfaction et est éjecté d’iceux.
En voyant l’état de la verge de son époux, elle n’est guère tentée d’y mette la bouche. Elle se lève prestement et va prendre le broc et la cuvette pour nettoyer l’objet. Cela fait, elle se met à l’ouvrage. D’avoir été manipulé pendant le lavage a commencé à remettre Monsieur dans de bonnes dispositions. Usant des lèvres, langues et mains, elle y met tout son cœur. Quand le mât est dressé, elle pousse son mari, le fait s’allonger, vient au-dessus de lui et s’enconne. Elle commence à jouer les ludions. Il empoigne les seins qui dansent devant ses yeux, pour les pétrir doucement, puis les malaxer, les étirer, les pincer, et même leur appliquer quelques claques. Cela ne ralentit pas le rythme de la comtesse.
Ce jour, Patricia reste plus beaucoup longtemps que lors de ses précédentes visites. Quand Ian se vide pour la troisième fois dans son canal des Grâces, les deux autres fois, c’était dans le cul, il fait quasi-nuit. Aussi, reste-t-elle couchée sur place. Son escorte itou.
Les époux, assez fatigués par leurs exercices, s’endorment rapidement. Le lendemain matin, Monsieur le Comte remis de ses fatigues et nullement rassasié, madame ne l’est pas davantage, baise un bon coup sa femme en forme d’au revoir.
Avant de partir, elle lui glisse :
Les deux époux se séparent. Madame est ravie. Elle s’attendait au pire et c’est le meilleur qui est survenu. Son con et son cul peuvent en témoigner. D’ailleurs pour ce dernier, somme toute, cela s’est plutôt bien passé, même si cela n’a pas été l’extase. Elle a hâte de revenir, avec ses jouets en plus. Quant à Monsieur, il a certes été un peu ébranlé en apprenant les infidélités de sa femme, mais cela est largement compensé. Il peut maintenant en jouir sans tabou. Inutile d’aller voir quelques prostituées, comme cela lui est parfois arrivé, pour changer de la routine. Avec une chaudasse, comme Patricia se révèle l’être, il ne devrait pas risquer de s’ennuyer.
Il a raison. La comtesse se montre ardente à chaque visite. Il peut à loisir user de tous ses orifices, la regarder se caresser, se goder, parfois même avec plusieurs ustensiles à la fois. De temps à autre, elle se fait même fesser. Il arrive que le retour au château des de La Tiémont s’avère délicat. Monter à cheval quand on a le cul cuisant et le con congestionné n’est pas toujours évident.
Résumé : Elizabeth de Galacester et Victoria Levington, décident de se servir de leurs charmes pour tenter d’éviter les corvées, jugeant moins déshonorant de se faire baiser que de travailler, avec d’autant moins de regrets qu’il s’avère qu’elles goûtent la chose. Le Dauphin, mécontent qu’elles lui aient fait croire qu’Ann Gateway n’osait suivre leur exemple, et l’aient amené à se conduire de manière inopportune avec cette dernière, décide de voir ce qu’elles sont prêtes à accepter sans regimber (cf chapitre 20 et 28).
Les deux Glaisanes continuent à se faire baiser et enculer par l’héritier du trône avec grande impétuosité. Lorsqu’icelui s’absente, elles n’hésitent pas jouer sur les rives de Lesbos et à user de godemichés. En effet, en plus des plantoirs qu’elles avaient détournés pour se préparer le cul aux visites princières, elles ont agrandi leur collection, y ajoutant différents manches d’outils, os de sanglier, et même un pommeau d’épée. Anne, leur compagne de captivité, n’en revient pas de leur insatiabilité. Elles ne s’interrompent même plus quand elle rentre dans leur chambre et qu’elles sont en pleine activité. Au début, elle opérait un demi-tour, mais maintenant, elle entre et fait ce qu’elle a à faire. Elle ne peut, toutefois, s’empêcher de jeter un coup d’œil aux deux autres. Icelles se gougnotent d’abondance. Cela est plus courant, mais quelquefois, c’est plus original. Parfois, elles avaient chacune leur plantoir dans le fondement et s’activaient avec un manche de pioche raccourci dans la cramouille de leur complice. Et elles y allaient de bon cœur. D’autres fois, elles avaient fixé un leurre à une ceinture, Dieu sait comment, et Victoria l’avait autour de la taille. Elle pilonnait son amie. Celle-ci ayant pris son pied, elles inversèrent les rôles. Il faut bien avouer que lorsqu’il était question de gaudrioles, elles savaient se montrer ingénieuses.
Il y a un revers à tout cela. Certes, quand le Prince les prend par la voie « normale », si tant est qu’il y ait une voie normale pour elles, il se retirait avant de se répandre, mais quand c’est elles qui chevauchaient, dans le feu de l’action, malgré les avertissements, elles poursuivaient. Aussi advint ce qui arrive quand on se fait arroser les trompes, ces demoiselles se retrouvèrent-elles avec un polichinelle dans le tiroir. Peut-être pour ne point se désolidariser, est-ce au même moment qu’elles se retrouvèrent en cet état. Le Dauphin, pour les deux Glaisanes, fut un peu ennuyé de cette nouvelle. Puis voyant que cela n’avait aucunement l’air de les perturber, ni de calmer leur allant aux exercices génésiques, il ne s’inquiète pas outre. Il continue donc de profiter de leurs bonnes dispositions à sucer, se faire baiser et enculer.
Résumé : Après que le vice-amiral Charles comte de Sombreuil ait découvert sa dulcinée Claire de Villerutray avec quatre officiers de la Ligue du Nord, accueillant l’un dans le con, un autre dans le cul et branlant et suçant les deux derniers, il retourne à Ressaville (cf. chapitre 21)
Il ne souffle mot à personne de ce qu’il a découvert. Encore abasourdi, il ne rend même pas visite à la marquise de Pierrenoire. C’est l’amiral, le père de la donzelle, qui lui aussi a découvert sa fille en même configuration, qui le prend à part et lui explique qu’il a expédié sa dévergondée de fille dans le couvent dont sa sœur est mère supérieure. Charles est soulagé que son supérieur sache tout du comportement de sa progéniture, sans qu’il ait à s’interroger sur la modification de ses relations avec Claire.
Ce n’est qu’après qu’il va rendre visite à Anaïs. Il n’y a pas si longtemps, il la regardait avec dédain. Mais depuis la grande explication avec Monsieur de La Reynie, cela a moult changé. C’est avec plaisir qu’il la retrouve, et pas seulement afin de souffler ce qu’elle doit dire à l’espion glaisan. Avant même cela, ils font preuve d’une belle impétuosité aux exercices génésiques. Ils y varient les caresses, n’hésitent pas à user de la langue et des lèvres, à changer de position. Certaines de ces dernières parfois peu traditionnelles. Alors qu’ils se remettent de leurs ébats en grignotant, il lui délivre ce qu’elle doit répéter. Après l’avoir bien mémorisé, elle s’exclame :
La conversation roule ensuite sur des sujets moins lestes.
La vie reprend son cours. À voir régulièrement Anaïs, Charles se dit que ce serait une épouse des plus plaisantes. Certes, ce n’est pas une alliance qui rehausserait le prestige de sa maison, mais avoir une épouse que l’on connaît et apprécie entre aussi en jeu.
Après avoir hésité, il se décide à faire sa demande. La marquise est aussi surprise que ravie, mais elle dit qu’elle l’aime trop pour accepter, car elle n’apportera guère à son époux. Le vice-amiral, la remercie de s’en inquiéter, mais persiste. Pour le convaincre de renoncer, pour son bien et celui de sa famille, elle l’entraîne dans son cabinet pour lui faire constater son peu de fortune. Il ne veut voir les papiers. Elle insiste tant qu’il finit par s’y plonger.
Quand il relève la tête, il lui annonce :
Il argumente tant et tant qu’elle finit par céder. Sitôt l’accord enfin obtenu, puis l’agrément de l’amiral et du Roi, pour le congé. La date est fixée à deux mois. Il écrit à sa famille pour que le mariage soit organisé au domaine. Ils ne pensent pas que ce soit une bonne idée de le faire dans le château de l’ancien mari, la sœur d’icelui y résidant.
Arrivés au château, Charles présente sa future épouse à sa mère, ses trois sœurs, Élisabeth, Marthe, Véronique-Marie, son jeune frère Gauvin, sa belle-sœur Éléonore, et ses enfants Eulalie et Jehan. Tous lui font bon accueil.
Le mariage se passe au mieux. La nuit de noces, bien que les époux se connaissent déjà très bien intimement, est ardente, à moins que ce ne soit grâce à cette connaissance, qui évite tâtonnements et impairs.
Ce que les nouveaux mariés ignorent, c’est que l’aînée des sœurs, Élisabeth, s’est arrangée pour observer, comment se déroulaient les opérations. Cela l’a moult émoustillée. Elle se dépoitraille et se pelote les seins, n’hésitant pas à les pincer, et ses mains s’égarent dans son buisson, titillant son bouton. Certes, elle n’en était pas à son coup d’essai, mais cette nuit, c’est particulièrement bon. Elle ne reste point toute la nuit et retourne dans sa chambre, où elle est plus à aise pour se palucher.
Ce qu’ignore la demoiselle, c’est qu’elle aussi est observée… par Perrine.
La camériste pense que la jeune fille fait montre d’un solide tempérament et qu’il ne faudrait pas trop tarder à la marier avant qu’elle ne fasse quelques sottises. Et qui plus est, le mari devra être un homme qui assure. Aussi sans feintir11, dès le lendemain matin, elle en touche quelques mots à sa maîtresse et son mari. Charles est incrédule, n’imaginant pas sa si douce et sage sœur ainsi travaillée par ses sens. Aussi décide-t-il d’aller la voir sans plus tarder. Anaïs juge préférable de l’accompagner. En chemin, elle réussit à le convaincre de ne pas intervenir et de la laisser faire. Entre femmes, la conversation peut être plus spontanée et franche. Ils reviennent dans leur chambre.
La nouvelle comtesse demande à Perrine de prier sa jeune belle-sœur de venir la rejoindre. Sans se douter du pourquoi de cette invitation, icelle vient. Charles se poste là où quelques heures auparavant se tenait la demoiselle pour observer les ébats du couple. Juste retour des choses, en quelque sorte.
La demoiselle rosit, puis vire au rouge, en bredouillant des mots inintelligibles, entrecoupés de heu… Au comble de la gêne, elle va pour s’enfuir, mais elle est fermement retenue.
Anaïs sourit intérieurement, cela lui rappelle certains moments de sa jeunesse. Elle se garde d’en parler. Il lui faut maintenant, faire la leçon à sa belle-sœur.
L’ancienne duchesse, pense que la jeune fille n’en est pas à son coup d’essai, quant aux paluchages.
Charles fait un peu de bruit. Élisabeth s’éclipse rapidement par la porte opposée. Avant de discuter avec sa femme, il va s’assurer que la jeune fille ne s’est attardée près de l’huis.
Le couple ne peut rester longtemps éloigné de Ressaville où le devoir les appelle. Charles a néanmoins le temps de se renseigner sur l’union envisagée pour sa sœur. Ce qu’il en apprend le décide à ne pas poursuivre plus avant. L’individu, en sus de ne penser qu’à manger et à boire, est coléreux et peut se montrer violent. Même s’il est socialement parlant un bon parti, Maximilien en est un préférable. Il est d’ailleurs surpris que sa mère n’ait pas évoqué la chose. Cela ne le surprend plus quand ayant abordé le sujet avec elle, elle ne voyait pas de problème. Malgré cela, c’est l’option Maximilien qu’il préconise. Elle s’incline.
Élisabeth, après leur départ, continue à s’astiquer la moule et se titiller les nichons. Un jour, elle surprend Agathe, une bonne, à se livrer aux mêmes occupations, avec la même flamme. Elle ne s’éclipse qu’après que l’autre ait fini son affaire, pour aller l’imiter. Quelques jours plus tard, en y repensant, elle se dit que ce que la langue et les lèvres de Charles ont fait à Anaïs, une langue et des lèvres de femme le peuvent aussi bien. Le problème, en dehors de l’acceptation d’Agathe, est d’avoir des moments en tête-à-tête avec elle.
Elle passe deux jours à se triturer les méninges, avant que l’illumination ne vienne. Il y a quelques années, elle avait été sujette à des cauchemars. Pour la rassurer, la vieille Eulalie avait couché dans sa chambre. Elle n’a qu’à dire que, de nouveau, des cauchemars l’assaillent, la vieille Eulalie étant morte, il lui suffira de suggérer que ce soit à Agathe qu’échoit cette tâche. Plusieurs jours de rang, elle se lève la nuit, prend l’air angoissé et va réveiller sa mère ou sa tante Éléonore, et tient des propos un peu décousus. Après cela, elle demande que quelqu’un dorme dans sa chambre. Ravie d’échapper aux réveils intempestifs, sa mère accepte la proposition avec empressement.
Elle pensait attendre deux ou trois nuits avant d’agir. Mais elle est trop impatiente, aussi est-ce dès le premier soir qu’elle se lance.
Ce disant, elle retire sa chemise de nuit et s’installe sur son lit. L’autre en reste bouche bée.
Comme dans un rêve, Agathe obéit.
Et de montrer l’exemple. L’autre suit sans barguigner. Après plusieurs minutes, voyant que la petite bonne y va de bon cœur et ne simule pas, elle lui retire la main pour la remplacer par la sienne. Après un moment de flottement, Agathe, voyant le conin de la Mademoiselle libre, y met ses doigts. Comme cela évolue dans le bon sens, Élisabeth enjambe sa partenaire et commence à lui brouter le minou. L’odeur laisse à désirer, mais elle passe outre. Après deux ou trois minutes, voyant que l’autre ne prend d’initiative, elle abaisse encore plus son bassin vers le visage d’Agathe. Icelle, appréciant le traitement qu’elle subit, n’a point besoin de discours superflus. Elle rend ce qui lui est donné.
Plusieurs heures durant, les filles se bécotent, se cajolent, se tripotent les nichons, se sucent, se lèchent, se frottent seins contre seins, et même vulve contre vulve. Tout se passe au mieux, à la satisfaction de ces demoiselles. Le lendemain, elles sont quelque peu lasses, mais cela n’empêche pas Élisabeth de demander à sa complice de penser à faire toilette avant de venir se coucher. De ce jour, elles flirtent avec entrain sur les rives de Lesbos. Ce, avec autant de discrétion qu’elles le peuvent, en évitant, parfois avec difficulté, les démonstrations vocales ou de s’endormir nues dans le même lit.
Résumé : Repérée par un bourgeois lors de travail en ville, Marion, avec l’accord de son mari, se livre à la galanterie en vue d’une vie meilleure de retour au pays. Bientôt les avis des deux époux divergent. Elle veut arrêter, son mari veut qu’elle continue. Il va jusqu’à la frapper. Un de ses « anciens clients », Malcolm MacNamara, Duc de Reinebaie, en la croisant dans la rue, aperçoit les traces de coups et la prend sous sa protection. Après le débarquement, le mari est tué dans une altercation. Il lui propose de le suivre en Éssoce. Comme plus rien ne l’appelle en Canfre, elle accepte, surtout qu’elle s’est attachée à Janet, la nièce du duc (cf. épisodes 3, 5 et 11).
Après quelques jours à Dolnon, la capitale glaisane, Malcolm MacNamara, sa nièce Janet et Marion prennent le chemin du nord. Il faut plus d’un mois pour arriver à destination, mais le voyage est ponctué de visites. Malcolm explique qu’un courrier urgent met moins d’une semaine. Plus l’on monte, plus les paysages deviennent sauvages. Marion, habituée à ceux du Dorbauxelais, est surprise, mais ne déteste pas.
Comme ils approchent de leur destination, elle a une autre source d’étonnement. Les hommes portent des jupes. Il lui est expliqué que c’est la coutume du pays, principalement des hautes terres. Les couleurs et les motifs du tissu sont propres à chaque clan, et que cela s’appelle un kilt.
Quand ils arrivent enfin au château, Malcolm à peine descendu de cheval est accueilli par son quasi-sosie. Peut-être un peu plus grand et massif, ce qui n’est pas peu dire. Les deux hommes s’étreignent.
Marion demande à Janet :
Le maître des lieux, salue de nombreuses autres personnes, ainsi que Janet. Cela fait, suivi de son frère, il entre dans le bureau. Il fait signe aux deux jeunes femmes de venir aussi. Eliot désigne Marion de la tête d’un air interrogateur.
Malcolm reste quelques secondes silencieux, avant d’éclater d’un rire tonitruant et d’asséner une bourrade à assommer un bœuf à son frère.
Les deux hommes se plongent dans la lecture du document. Cela prend un certain temps, Malcolm posant moult questions. Il conclut :
Comme annoncé, Monsieur le Duc Reinebaie va, en grand apparat, faire sa demande. Marion n’y participe pas. Cela lui permet d’avoir un de temps pour faire le point, car entre sa mise au courant de la comptabilité et Janet qui la veut à ses côtés, elle n’en a guère. Sachant que rien n’était possible entre un duc et elle, de voir Malcolm se marier ne l’abat guère. Prise dans l’ambiance de fête et la joie manifestée par Janet, elle finit par se réjouir.
Ce qu’elle ignore, c’est que sa prochaine union n’empêche pas MacNamara de s’intéresser à son avenir à elle. C’est pour cela qu’à trois jours du mariage, il prend à part son frère :
Quand la demande est faite, Marion se tord les mains :
Marion se laisse choir sur une chaise, ne pouvant plus retenir ses larmes, incapable de prononcer un mot.
Il narre l’or proposé par John Custer, les encouragements de son mari. L’espoir d’un avenir meilleur au retour, pour eux et les enfants à venir, l’ayant décidée. Le changement d’attitude de son époux, ne voyant plus l’argent que pour l’argent, l’incitant à poursuivre dans cette voie, alors qu’elle voulait cesser. Il la frappait pour la contraindre. Il conclut :
Il lui prend le menton et la force à le regarder dans les yeux. Il sourit. Elle s’anime et l’enlace en reprenant d’une voix sonore un « Oh oui » qu’elle répète plusieurs fois, avant qu’il ne l’interrompe d’un baiser. Alors qu’ils reprennent leur souffle, Malcolm suggère :
La robe fut réalisée dans les temps. Marion la trouve magnifique. Jamais elle n’aurait imaginé en porter une telle un jour. Un double mariage est donc célébré, à la surprise de nombre d’invités. Marion découvre l’autre mariée. Elle la trouve très belle. Grande, presque cinq pieds quatre pouces pour cent trente-cinq livres, des cheveux blond roux, des yeux entre bleu et vert et des formes, autant que sa robe permet de les voir, des plus plaisantes. Une seule ombre au tableau, son air renfrogné.
De fait, Bonnie est perturbée, presque furieuse. Depuis son enfance, les MacNamara ont été présentés quasi comme des démons, et on lui fait épouser leur ceannard. Elle ne comprend pas d’être jetée en pâture à cet ogre de presque vingt ans de plus qu’elle. De l’ogre d’ailleurs, il a la carrure. Cerise sur le gâteau, son mariage est parasité par celui d’un bâtard et d’une Canfraise. Une humiliation de plus. Elle espérait plutôt épouser le jeune… enfin elle préfère ne plus y penser.
Malcolm, qui ne manque pas d’intuition et sait observer, s’est aperçu que celle qui est désormais sa femme avait plutôt une tête d’enterrement. Aussi se montre-t-il aimable, attentionné, galant. Il réussit à la faire rire. La nouvelle mariée finit par se détendre, son époux n’est pas un monstre.
Son appréhension revient un peu quand vient le moment de rejoindre la couche nuptiale. Sa camériste l’aide à se dévêtir, faire sa toilette et à enfiler son vêtement de nuit, dans un cabinet. Elle met ensuite un moment avant pénétrer dans la chambre. Elle est étonnée par les dizaines de bougies allumées. Son époux est assis tranquillement à lire, vêtu d’un simple caleçon. À son entrée, il se lève et s’incline :
Elle s’apprête, à faire révérence en cherchant quoi répliquer. Il ne lui en laisse pas le temps, il la prend dans ses bras et la soulève avec une facilité déconcertante et la fait virevolter en une sorte de danse débridée. Quand il la repose, il s’incline de nouveau :
La tête encore embrumée par la sarabande, ne comprenant pas de quoi il peut retourner, elle répond :
Il s’approche et entreprend de lui ôter sa chemise de nuit. Ne s’y attendant point, elle s’écrie :
Malgré la gêne qu’elle éprouve de se retrouver nue devant cet homme qu’elle n’a vu que deux fois, au moment de la demande et aujourd’hui, surtout avec l’abondant éclairage, elle préfère ne pas se donner en spectacle en voulant retenir sa vêture.
Une fois en tenue d’Ève, elle essaie de dissimuler ses seins et son entrecuisse avec ses mains. Malcolm sourit et présente ses paumes.
Elle reste figée quelques secondes, avant de les mettre dans celles tendues. Il embrasse chacune d’elles. Il la contemple, la fait tourner sur elle-même et conclut :
Elle rosit. Il s’approche d’elle effleure, ses lèvres d’un baiser, puis se met à tourner autour d’elle, lui caresse le dos, les bras, les joues, les épaules, avant que viennent le tour de son postérieur et de ses seins. Rien d’appuyé. Cela n’est pas déplaisant. Vivant dans un domaine où les animaux sont nombreux, elle n’est pas ignorante de certaines choses de la vie et, avant le mariage, elle avait eu droit à quelques explications et surtout conseils de sa mère et de sa nourrice. Or, rien ne passe comme elle l’avait subodoré. Il faut dire qu’elle s’attendait plutôt au pire. Elle se ressaisit. Un peu de sa fierté pointe à nouveau. Elle ne va point se laisser mener et rester passive. Elle respire un grand coup et lance :
Elle est fort perplexe avant de se décider à dénouer le cordon qui retient le caleçon, mais pour achever, elle doit s’accroupir, et une fois celui-ci descendu, elle se retrouve avec le visage à quelques pouces de ce qui fait de son mari un homme. Elle fixe un instant la chose, avant de se relever précipitamment, le rose aux joues. Ce qui le fait de nouveau sourire. Il lui prend la main et l’entraîne vers le lit. Elle va pour s’y glisser.
Il la pousse doucement, pour qu’elle s’allonge. Il lui donne un baiser. Elle répond avec bonne volonté, mais gauchement. Il se met à la caresser, l’embrasser, sur le cou, les épaules avant d’arriver aux seins. Elle est surprise. Sous le traitement, elle les sent durcir et se dresser. Tout en continuant à sucer, lécher, mordiller, parfois, sa main rampe vers le buisson. Quand il l’atteint, le premier réflexe de Bonnie est de serrer les cuisses. Elle se rend compte que c’est un peu ridicule, aussi prend-elle sur elle de les écarter, surtout que ce que lui fait son mari est des plus plaisants. Cela commence à lui donner chaud. Quand la bouche remplace les doigts, elle a beaucoup de difficulté à ne pas laisser échapper un gémissement. Son bassin s’anime. Brusquement, c’est comme une vague qui l’emporte, elle se tend, avant de retomber amollie. Elle reste un moment avant de revenir sur terre. Elle est ébahie d’avoir ainsi perdu le contrôle de son corps, mais c’était… c’était pfiou ! Il lui demande sa main. Elle lui tend. Il la saisit et la porte à son vit et demande :
Elle se décide à regarder franchement ce qu’elle tient et se fait la réflexion que c’est plus gros que tout à l’heure. Elle caresse. Cela grossit encore. Elle examine cela, presque comme un entomologiste regarderait une nouvelle espèce d’insecte. Elle le saisit à pleine main. C’est maintenant dur comme du bois.
Ne voulant pas avoir l’air trop godiche, elle répond :
Il la fait s’allonger de nouveau pour des attentions buccales. Elle recommence à flotter. Quand il s’interrompt, elle ne peut s’empêcher de s’écrier :
Elle comprend qu’est venue l’heure de vérité. Elle ne peut chasser une certaine desasseürance8. Comment la chose qu’elle tenait en main va-t-elle pouvoir entrer dans son étroit passage.
Se détendre, elle a du mal, en revanche garder les cuisses écartées, cela elle le peut, même si elle doit se faire un peu violence. Jamais elle n’avait imaginé s’exhiber ainsi un jour. Quel spectacle elle doit offrir, avec son sexe baveux et gonflé. À faire tomber le pasteur d’apoplexie.
Son mari vient au-dessus d’elle en prenant soin de ne point l’écraser. Il passe son pieu sur la fente. Cela glisse aisément. Petit à petit, il fait entrer la tête. Le passage s’ouvre obligeamment. Elle ne croyait pas ça se passe aussi facilement, bien qu’elle se sente fort dilatée. Voyant que cette première étape se passe plutôt bien, avec son calibre ce n’était pas forcément évident, il poursuit sa progression. Elle pensait que la chose était faite, de le sentir entrer plus profond encore, la surprend. Elle se demande jusqu’où il va aller. Elle sent qu’il bute enfin au fond. Ouf ! cela s’est bien passé, pense-t-elle. Malcolm lui susurre alors à l’oreille :
Ce disant, il se recule un peu et replonge. Elle sent quelque chose se déchirer, mais c’est plus la surprise que la douleur qui lui fait échapper une brève exclamation. Il se retire délicatement.
Il prend une bassine, une éponge et entreprend de nettoyer et sécher délicatement le théâtre des opérations. Cela fait, il l’embrasse sur le front :
Les trois jours suivants, voyant que sa femme doit être un peu gênée, il la laisse s’endormir avant de la rejoindre la quatrième. Se sentant bien, elle lui glisse avant de gagner la chambre :
Quand il arrive dans la chambre, c’est pour la découvrir allongée sur le lit. Elle ne s’est pas encombrée d’une chemise de nuit et, pour bien montrer qu’elle a compris un certain nombre de choses, elle écarte les cuisses, dévoilant, et même étalant, son intimité que Malcolm trouve assez luisante. Au point qu’il se demande si elle n’a pas commencé à préparer le terrain en l’attendant. Il se réjouit de voir que son honorable épouse ne s’est pas bloquée, bien au contraire. Elle a passé outre toute pudibonderie qui pourrait la retenir dans les jeux de l’amour. Cette petite a une nature qui les lui font apprécier. Malgré le désagrément qu’a pu lui occasionner son dépucelage, elle avait dit qu’elle avait apprécié les préliminaires. Hardi donc, mais sans se précipiter inconsidérément.
Ils commencent par de tendres baisers et câlineries, avant d’atteindre la poitrine, puis la fente. Comme il l’avait subodoré, l’endroit n’est aucunement aride. Visiblement le devoir conjugal ne lui sera pas une corvée. Elle serait plutôt du genre à en redemander, à voir la manière dont elle se trémousse. Et ce n’est rien comparé à la houle qui l’agite quand il lui bouffe la chatte. Après ces préliminaires, il la fait mettre à quatre pattes. Elle s’exclame :
Bien qu’à moitié convaincue, elle se met en position.
Sans protester, elle obtempère. Il frotte sa queue sur les lèvres du bas, un moment. Voyant qu’elle a l’air d’apprécier, il se positionne et entre doucement. Il la saisit par les hanches et poursuit sa progression. Bonnie a un peu le souffle coupé. Il est vrai que ce qui la pénètre est d’un calibre conséquent. Elle se sent distendue. Il ne s’engage pas entièrement et fait de lents allers et retours, s’enfonçant un peu plus à chaque fois, jusqu’à atteindre le fond du puits d’amour. Il poursuit sur le même rythme. Elle s’habitue à l’intromission et finit par trouver que cela est un peu trop plan-plan. Elle s’accorde aux pénétrations en lançant les fesses au-devant du pieu qui la fouaille. Ce que voyant, il augmente fréquence et force de ses coups de queue. Cela n’entraîne aucune récrimination. Au contraire. De sentir ainsi envahie, pilonnée, lui procure des sensations que jamais elle n’avait ressenties. Elle griffe les draps, se pince les lèvres pour ne pas piailler et gémir, trouvant que cela eût été peu convenable, des domestiques étant susceptibles de l’ouïr. Elle ne peut pourtant retenir un feulement lorsque le plaisir survient. En même temps, il se vide en elle. Il se retire pour s’allonger au côté de sa femme affalée et repue. Quand il la voit émerger, il l’embrasse.
Elle s’y atèle avec bonne volonté. Il la laisse œuvrer un certain temps.
Elle est peu tentée, trouvant cela plutôt ragoûtant. Elle continue avec la main.
Cette annonce la trouble, car moult elle apprécie de se faire bouffer la chatte. Pour ne point qu’il cesse ce si plaisant exercice, se décide-t-elle, après quelques secondes, à passer outre ses réticences. Timidement, elle embrasse une première fois. Ce n’est pas rédhibitoire. Elle récidive de plus en plus hardiment et finit par emboucher et sucer. Ma foi fort honnêtement, juge son mari. De sentir le sexe grossir et durcir entre ses lèvres lui procure une certaine jubilation.
Quelques secondes lui sont nécessaires pour comprendre. Ni une ni deux, elle enjambe Malcolm, saisit le pieu, l’ajuste à sa fente et se laisse aller avec un soupir d’aise. Il s’empare de ses seins, les caresse, les étire, les pinceotte. Être installée sur son mari à se faire tripoter la poitrine, c’est bien, mais c’est un peu statique. Elle commence par remuer un peu le bassin et finit par jouer les ludions endiablés, jusqu’à l’explosion qui la fait chavirer. Elle s’allonge et ne tarde pas à s’endormir. Il la couvre, fait un brin de toilette, avant de rejoindre lui aussi les bras de Morphée. Les nuits suivantes se passent elles aussi de la plus agréable des manières.
Marion et Eliot s’éclipsent dès que possible des festivités du mariage. Profitant de la pleine lune, ils chevauchent les trois lieues qui les séparent de la demeure du marié. Lorsqu’ils arrivent, le milieu de nuit est largement passé et l’aube se lèvera dans peu d’heures. Après quelques ablutions, ils se couchent. Eliot commence par bâiller avant d’embrasser celle qui est désormais sa femme.
Ils échangent un nouveau baiser et s’endorment rapidement, enlacés. À leur réveil, ils se découvrent et s’accordent au mieux. Tous deux ont une certaine expérience, il est vrai, et savent ce qui peut plaire à l’autre sexe. Il ne leur reste plus qu’à découvrir, explorer ce qui est plus spécifique à son partenaire. Les deux semaines qu’ils passent avant de retourner au château leur en donnent le loisir. Ils ont la visite de Janet pendant trois jours et Malcolm s’arrête chez eux une journée, en allant visiter une ferme où un problème est survenu. Il parle à son frère du goût de sa femme au devoir conjugal. Eliot lui confie :
En arrivant au château, ils trouvent une ambiance bizarre. Après enquête, où les langues ont du mal à se délier, il s’avère que la nouvelle épouse se montre assez hautaine, elle exige souvent, du « Votre Seigneurie » où du « Madame la Duchesse ». De plus, elle est fréquemment capricieuse et change d’avis souvent. Elle se modère en présence de Malcolm. Celui-ci s’en est malgré tout un peu rendu compte et l’a admonestée à plusieurs reprises, lui demandant plus de patience et de compréhension. Sans guère d’effet. Peut-être l’ardeur de son épouse à baiser le rend-il moins vigilant. Marion et Eliot aussi ont à souffrir de Bonnie. Surtout Marion, on dirait que la dame a une animosité particulière contre elle. Ils s’abstiennent d’évoquer la chose avec le mari, ne voulant pas avoir l’air de déblatérer.
Un jour, alors qu’il rentre plus tôt d’une visite à une ferme, Malcolm surprend sa femme à critiquer Marion sur son travail, à l’abaisser, l’humilier. Il ne se manifeste pas. Il y a une chose dont il peut être sûr, c’est bien de l’efficacité de sa belle-sœur. Il demande à Eliot et sa femme de passer le voir. Il s’en suit une explication où, après s’être fait un peu prier, ils narrent le comportement de « Madame la Duchesse » non seulement vis-à-vis d’eux, mais de l’ensemble du personnel :
Il questionne le personnel, les aveux du couple sont confirmés. Il est assez chagriné que personne ne lui en ait parlé. Le soir, quand il la rejoint dans la chambre. Il l’embrasse rapidement et attaque :
Elle pince un bref instant les lèvres, avant de sourire, de se montrer câline et la discussion se clôt par une partie de jambes en l’air.
La dame se modère quelques jours, avant que ses penchants ne reprennent le dessus. Plus attentif, il ne manque pas de s’en apercevoir. Cela est confirmé par les personnes, Marion comprise, qu’il interroge. Cette dernière argue pour ne pas avoir averti son beau-frère que sa femme s’était améliorée, mais elle doit avouer que cela redevenait plus difficile.
Le soir, la porte de la chambre close, où elle l’attend nue, comme souvent :
C’est la tempête dans la tête de la dame. Son mari a l’air fort courroucé et décidé. Elle préfère éviter de voir le couple appelé à la rescousse. Ce serait l’humiliation totale. Surtout si c’est la Canfraise qui la fesse. Il est préférable que cela reste entre son mari et elle. La mort dans l’âme, elle vient s’installer sur les genoux de Malcolm qui ne fait aucun commentaire.
Il flatte et tapote un peu la croupe offerte. Elle se sent soulagée, ce n’est que cela, pense-t-elle. C’est à ce moment que la première claque s’abat. Surprise, elle ne peut s’empêcher de pousser « Hoou ! ». Les suivantes tombent plus ou moins fortes et plus ou moins régulièrement. À certains moments, elle croit même que c’est fini. Ce n’est que lorsque le postérieur a pris une jolie coloration qu’il l’invite à se relever.
Une fois debout, Madame la Duchesse oubliant les bonnes manières, renifle peu élégamment en se passant une main précautionneuse sur son cul rosi, mais cela, elle ne le voit pas.
Ce disant, il l’enlace et l’embrasse, avant de lui prodiguer les caresses buccales qu’elle goûte tant. De fait, malgré son cul qui la chauffe, elle apprécie. La suite se passe tout aussi bien, Malcolm s’arrangeant pour que la partie délicate de l’anatomie de sa femme ne soit pas trop touchée, pendant leurs ébats. Il évite, entre autres, la position du missionnaire.
Elle en quasi-oublie son postérieur et prend son plaisir. Cela, combiné aux émotions précédentes, la fait promptement s’endormir. Le lendemain, elle pense à regarder son verso dans un miroir. C’est bien rose, mais c’est raisonnablement sensible, même avec ses vêtements.
Les semaines passent sans incidents. Marion et Bonnie se font bonne figure, mais préfèrent s’éviter. Jusqu’au jour où la duchesse donne des ordres pour l’organisation des écuries et des cuisines, dont certains que l’on pourrait qualifier de peu judicieux. Marion y fait surseoir, en attendant le retour du maître de maison qui s’est absenté. Bonnie ne s’aperçoit pas tout de suite que ses ordres n’ont pas été exécutés. Quand elle apprend que sa « belle-sœur » les a contrecarrés, elle entre dans une rage irraisonnée et se met en quête de la coupable. Elle finit par la trouver et lui fait une scène à hauteur de son ire. Elle en oublie ses bonnes résolutions et se laisse aller à rabaisser, et même injurier Marion. Intrigante, aventurière, ambitieuse prête à tout pour arriver, sale Canfraise, ne sont pas les pires noms d’oiseau dont elle la qualifie. Certains volent très bas. Heureusement qu’elle ne sait pas tout de son passé.
Hélas pour elle, Malcolm revient à ce moment. Le personnel qui apprécie Marion, s’empresse de le diriger vers le lieu de l’altercation. Avant d’entrer dans la pièce de l’algarade, il écoute. Il entre en ne faisant aucun commentaire. Il prie ces dames de le suivre et les mène dans un endroit moins exposé aux oreilles curieuses.
Avant toute chose, il se fait expliquer les origines de la crise. En oyant les ordres donnés par son épouse, il lève les yeux au ciel. Il se demande ce qui a bien pu lui passer par la tête.
Elle obéit, ne comprenant pas de quoi il retourne. Bonnie, elle, comprend.
Oyant cela, la Canfraise se lève pour sortir.
La Canfraise jette un regard désolé à Bonnie en s’asseyant. Bonnie résignée se déshabille et vient s’installer sur les genoux de Marion qui rougit. Paradoxalement, c’est elle la plus gênée. Elle reste comme paralysée.
Cela dit, il va s’asseoir un peu plus derrière. Marion saisit la taille de sa Seigneurie et commence à appliquer des claques sur le postérieur ducal. À défaut d’y mettre du cœur, elle y met de la vigueur. Sa main commence à la chauffer quand arrive l’autorisation d’arrêter. Bonnie se lève. Cette fois, elle évite de renifler et se dispense de se passer une main sur le cul, pourtant bien rouge. Marion saute sur ses pieds pour lui tendre ses vêtements et l’aider à s’habiller. Malcolm s’approchant, elle quitte prestement la pièce, assez songeuse de ce qui vient de survenir. Surtout qu’à la fin de la séance, la duchesse gigotant quand même pas mal, elle avait eu droit à un panorama de son intimité. Cette dernière était assez luisante avec une fente nullement hermétique.
Elle n’est pas la seule à être étonnée. Bonnie l’est tout autant. Elle ne s’attendait pas à ce que cette fessée lui procure ce genre de sensation. L’humiliation, le contact de Marion, de sentir sa main la tenir n’ont pas mis le feu qu’à ses fesses, mais aussi à son ventre. Sitôt seule avec son mari, avant qu’il ait pu ouvrir la bouche, elle se lance dans un mea culpa, en jurant que dorénavant, elle réfléchirait avant d’agir, prendrait conseil et ne se laisserait plus aller à des éclats inconvenants. Sur quoi, elle prie Malcolm de l’excuser, elle se retire dans la chambre pour méditer sur sa conduite.
Il est surpris. Il s’attendait à des grincements de dents, des attitudes de princesse outragée, des plaintes, des reproches ou un peu de tout cela. Il se dispense de discours moralisateur et la laisse partir après un baiser sur le front, accompagné d’un :
Une fois seule et après s’être assurée que personne n’était dans les parages, elle se dévêt, se met à quatre pattes et entreprend de se caresser avec conviction pour calmer celui des feux sur lequel elle peut avoir une influence. Elle est si occupée qu’elle n’entend que l’on toque discrètement à la porte, ni ne se rend compte qu’icelle s’ouvre. Marion se glisse dans la pièce. Elle reste pétrifiée par le spectacle qui s’offre à elle.
La Canfraise voulait rassurer Bonnie quant à sa discrétion. En la voyant partir vers ses appartements sans son mari, elle décide de la rejoindre. Icelle s’aperçoit de l’intrusion. Elle se dresse d’un bond. Marion va pour se retirer en bafouillant. Elle est retenue :
Marion se dirige vers la porte.
Ce disant, elle se dit qu’elle est folle, mais elle a trop envie. En se masturbant, ce n’est pas son mari qui occupait son esprit, c’est l’image de la Canfraise.
Marion avait été émoustillée à l’idée de peloter Jennifer quand, à la demande de John Custer, elle lui montrait les agréments des jeux de l’amour, mais c’était son mari qui avait profité des bonnes dispositions de la dame. Elle en avait eu un peu regret.
Après une brève envie de s’enfuir, elle se dit qu’après tout pourquoi pas. Curieuse de la suite des événements. Elle porte la main à l’entrecuisse. L’endroit est inondé. Elle n’est pas étonnée. Déjà à la fin de la fessée, c’était bien brillant, alors évidemment maintenant. Au début, elle se contente de passer un doigt. Elle débusque ensuite le bouton magique et le titille un peu entre deux caresses. Voyant que sa Seigneurie tend le croupion, elle lui enfile un doigt. Point d’objection. Elle n’en attendait pas. Il faudrait même passer à la vitesse supérieure, mais la position n’est pas commode. Aussi entreprend-elle d’en faire changer.
Bonnie sur un petit nuage, met du temps à réagir. Une petite claque sur le postérieur, la ramène un peu sur terre. Elle parsuit18 sans barguigner. Marion se remet à l’ouvrage. Tandis que le pouce astique le clitoris, de deux, puis trois et enfin quatre doigts qui afoncient1 le conduit intime, tranquillement en faisant attention à ne pas meurtrir. Elle a tort de s’inquiéter, l’autre a visiblement de bonnes capacités d’absorption. Le mari qu’elle a doit l’habituer. Elle a tort de s’inquiéter, c’est l’autre qui réclame :
La Canfraise n’hésite pas. Elle ramone vigoureusement le con. De sa main libre, elle pétrit les nichons avec le même allant. Madame la Duchesse prend son pied avec râle de satisfaction.
La voyant toute alanguie, Marion se retire pour la laisser cuver. Cette petite séance l’a émoustillée. Elle ne peut rester ainsi. Elle cherche son mari et l’entraîne dans leur chambre pour qu’il éteigne l’incendie de ses sens, ce dont il s’acquitte à merveille.
Les semaines passent. Même s’il n’est fait aucune allusion à cette journée, les rapports entre ces dames s’abonnissent à la surprise générale, au point que lorsque le duc et son frère doivent s’absenter pour plus d’un mois, il est confié à leurs épouses la direction du domaine, en leur recommandant de bien s’accommoder et qu’en cas de problèmes d’envoyer un courrier. Tout se passe au mieux. Pas besoin de messager.
Alors qu’elles finissent de se concerter pour quelques problèmes d’intendance, Marion lâche :
C’est alors qu’une servante vient avertir la duchesse que la lingerie qu’elle attendait, en provenance de la capitale, est arrivée.
Arrivées dans les appartements privées, elles s’extasient devant chemises fines, jupons, culottes, corsets et les dentelles qui les accompagnent.
Elle lui tend un assortiment de diverses pièces. Elle en prend elle-même quelques-unes.
Incontinent de passer derrière son interlocutrice pour dénouer le cordon. La pareille lui est rendue. Bonnie est rapide et se retrouve bientôt dévêtue, alors que Marion est encore quasi habillée. C’est la duchesse qui garde la souvenance la plus émue de la dernière fois où elle était nue devant l’autre. Elle pense qu’en attendant le retour de son époux, son interlocutrice pourrait l’aider à avoir des jeux moins solitaires.
Elle s’affaire jusqu’à ce que l’autre se retrouve dans le même appareil, profitant des opérations pour effleurer la poitrine et le ventre. Elle ne manque de s’apercevoir que les nichons de la Canfraise réagissent. Elle s’enhardit :
Elle y porte la main pour les tâter.
Elle les sent durcir. Marion ne s’attendait aucunement à se faire tripoter les nichons par Bonnie. Cela la trouble. Pour ne pas rester comme une bécasse :
Mais elle n’y porte pas la main, à la déception ducale.
Elle comprend alors où veut en venir Bonnie. Cela la tente. Elle s’empare des tétins offerts, les tâtant, les caressant, puis les malaxant et étirant.
Les secondes passent en pelotage réciproque. La Marion susurre :
Et de porter la main à l’entrecuisse. Elle n’est point étonnée de trouver l’endroit aussi humide que la fois précédente où elle l’y avait mise. Il faut bien avouer qu’elle-même a le con qui pleure, et ce n’est pas de tristesse. Bonnie s’en rend compte en y portant la main.
L’exercice est plaisant, mais debout, ce n’est pas très confortable. Le lit leur apparaît comme un endroit plus adapté. L’essayage est bien oublié.
Elles se pelotent d’abondance. Marion trouve que ces jeux de mains (et de vilaines ?) sont certes agréables, mais il faudrait passer à autre chose. Elle se dégage, au grand désappointement de sa complice. Celui-ci est de courte durée, la Canfraise entreprend un cunnilingus qui vaut largement ceux de Malcolm. Voyant l’autre bien partie, elle enfonce directement trois doigts dans la chatte, arrachant un « Oh ! » de surprise. Elle touille sans oublier de s’occuper du clitoris.
Bonnie se plie quasiment en deux et attrape ses genoux pour aider. Bientôt, l’auriculaire rejoint ses frères. Marion baratte hardiment. Madame la Duchesse a bien du mal à ne pas brailler à ameuter la maisonnée. L’idée de voir surgir un domestique l’y aide fortement. Alors, nul doute que ses jeux avec la Canfraise ne soient le sujet de conversation du personnel les prochains mois, et encore heureux si cela se limite à celui-ci. Elle n’ose imaginer les regards dont elle serait gratifiée. Passe encore le meschinage17, mais si cela se sait aux alentours, sans même parler du clan Menzie… Ces idées alarmistes ne l’empêchent nullement de prendre son pied et de rendre ce qui lui a été généreusement prodigué. Repues, elles font une rapide toilette, avant de se rappeler l’essayage.
De ce jour, ces dames s’arrangent pour se ménager, en toute discrétion, quelques moments de fort plaisants tête-à-tête, qui cessent avec le retour de leurs époux.
Dès qu’iceux s’absentent quelque peu, elles ne manquent pas de se remettre à l’ouvrage, plutôt que de s’ennuyer. Elles ont la chance que personne ne les surprenne. Il faut dire qu’elles y mettent moult précautions. Les ordres stricts donnés pour n’être pas dérangées, pendant qu’elles vérifient les comptes, organisent une réception, prévoient l’intendance et autres tâches, y sont pour beaucoup. Bref la hache de guerre entre la duchesse et la Canfraise est enterrée… très profondément.
Tout le monde est ravi de cette évolution, même Janet, heureuse de voir l’atmosphère se détendre au château et ses deux tantes ne plus être à couteaux tirés, même si tous en ignorent la cause.
Ce n’est qu’après presque deux ans de mariage que les jeunes femmes se retrouvent en cloque presque simultanément. Malcolm a la joie d’être le père d’un petit Keith qui éloigne les cousins du titre. Eliot est le père officiel, cette fois, d’une jolie petite Marie-Aileen.
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Notes de fin
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1. ↑ Afoncier, s’enfoncer, pénétrer, se faire chemin.
2. ↑ Ascenseur : celui qui monte, cavalier.
3. ↑ Avenabler : estimer, apprécier.
4. ↑ Baliban : homme impuissant du point de vue sexuel.
5. ↑ Bobant : ébats, plaisirs licencieux.
6. ↑ Compatir (se) : s’accorder.
7. ↑ Demainier : celui qui possède en propre, propriétaire.
8. ↑ Desasseürance : inquiétude.
9. ↑ Descochier (se) : s’élancer, se précipiter.
10. ↑ Esperecier : émoustiller.
13. ↑ Gandillier : s’échapper, se sauver, s’enfuir.
14. ↑ Haitement : ardeur, plaisir, contentement, cœur.
16. ↑ Jocundissime : très agréable.
17. ↑ Meschinage : domesticité.
18. ↑ Parsuivre : suivre tout à fait, se conformer exactement à, obéir à, exécuter, accomplir fidèlement.
20. ↑ Volenteusement : volontairement, de plein gré.