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Temps de lecture estimé : 24 mn
27/05/25
Résumé:  Certaines activités entraînent des conséquences
Critères:  #historique #adultère #fellation fh ff caresses pénétratio
Auteur : Bernard Nadette            Envoi mini-message

Série : Conflits

Chapitre 30 / 33
Épidémie chez les dames 1

Résumé des épisodes précédents :

À la suite d’un raid tanibrinque sur le port de Dorbauxe dans le royaume de Canfre, des prisonniers – hommes, femmes, enfants – sont emmenés en captivité. Une opération est organisée pour leur venir en aide, mais surtout pour libérer l’héritier du trône dont les autorités ignorent la qualité.




En fin de récit, vous trouverez pour les mots dont l’usage s’est perdu avec un équivalent en français moderne



Chez les Lescot



Résumé : Mathieu Lescot, riche marchand armateur, est marié depuis quinze ans à Marie-Jeanne, trente-trois ans. Cette dernière n’a pas été capturée. Il est devenu l’amant de Jacqueline Lechamp, dix-neuf ans, mariée à Childebert, métayer alcoolique et brutal aussi resté au pays, est mort dans un ruisseau après avoir trop bu. Marie-Jeanne voit tout de suite les liens unissant son mari et la jeune fermière. Elle ne fait pas de scandale et y voit l’occasion de faire rager des cousins qui l’ont importunée, et lorgnent l’héritage du couple qui n’a pas d’enfant (cf. épisode 15).




Même si, au départ, il a été quelque peu gêné par l’arrangement, que lui a proposé sa femme de continuer ses relations avec Jacqueline, Mathieu Lescot ne se plaint aucunement de son sort. Avoir à disposition une maîtresse en sus de sa femme consentante est plutôt plaisant, même si parfois cela peut être fatigant. Surtout que les deux femmes sont plutôt ardentes au déduit.

Il s’efforce d’alterner, un jour l’une, un jour l’autre, avec, parfois, un jour de repos. Parfois seulement, car ces dames savent se montrer persuasives pour lui faire renoncer.

Il n’a vraiment relâche, que quand il doit s’absenter pour la bonne marche du commerce. Il lui arrive de temps en temps, pour pouvoir souffler, de partir alors que ce n’est pas indispensable ou de prolonger d’une journée ou deux son échappée. Les retrouvailles avec Marie-Jeanne et Jacqueline n’en sont alors que plus enflammées.

Au cours d’une de ces absences, Marie-Jeanne demande à une domestique de lui préparer un bain dans une cuve. Alors qu’elle trempe, elle entend la porte s’ouvrir.



D’habitude, c’est son mari qui s’en charge, car ils ablutionnent ensemble. Pas que le dos d’ailleurs. Mais bon, il n’est point-là. Ce sera moins plaisant. Or, ce n’est pas la domestique qui est entrée, mais Jacqueline.



Jacqueline va pour se retirer.



La demande surprend, mais pourquoi pas ?



Alors que l’autre œuvre, une idée traverse l’esprit de Marie-Jeanne. Elle n’a jamais vu les appâts qui ont séduit son époux. Elle propose :



Jacqueline se retient de dire qu’elle sait que les époux y barbotent ensemble.



Malgré leur complicité, elle hésite. L’autre insiste. Après tout, le bain est trop tentant. Elle se dévêt sous l’œil intéressé de la femme de son amant. Cette dernière a la confirmation que son mari a vraiment bon goût. La jeune femme, en plus de son visage agréable, son intelligence à un physique des plus plaisant avec des rondeurs là où il faut : un cul superbe et des seins qui se tiennent. Elle s’empare de l’éponge et décrète :



Sans attendre, elle commence à la passer. Le cou, les épaules, les bras, avant de s’attaquer à la poitrine. Elle ne manque pas de s’apercevoir qu’icelle réagit. Elle s’y attarde et remarque.



Un murmure gêné lui répond :



Bien qu’étonnée, Jacqueline s’en empare sans hésitation. Et, de fait, les tétons de sa vis-à-vis réagissent tels les siens en durcissant et pointant fièrement. Elle aussi s’attarde. Marie-Jeanne tend sa main dépourvue d’éponge et s’empare des seins de Jacqueline, qui lâche celle qu’elle tient pour agir de même. Ces jeux de mains se prolongent de longues minutes, au vif plaisir des protagonistes. Jusqu’à ce que Marie-Jeanne dise :



Une fois dehors, Jacqueline se saisit d’une serviette.



Sans attendre de réponse, elle se met à l’œuvre. Elle passe rapidement sur le dos et les bras pour revenir à la poitrine, sur laquelle elle insiste, puis s’occupe du ventre et des hanches avant de passer longuement au buisson et de l’entrejambe. Marie-Jeanne ne proteste pas. Au contraire, elle écarte un peu les pieds, pour faciliter les choses. Son regard se trouble. À regret, elle s’arrache à ce plaisant séchage.



Et de rendre ce qu’elle a reçu. Elles montent ensuite enveloppées de serviette, pour choisir de nouvelles vêtures, celles qu’elles portaient étant bonnes pour la lessive.

Au lieu de rejoindre directement sa chambre, Jacqueline, tout émoustillée, suit Marie-Jeanne dans la sienne et demande :



Ce disant, elle pose sa main sur le mont de Vénus et glisse un doigt entre les lèvres. Un : « Oh » accueille le geste.



Incontinent, elle remet sa main à l’endroit incriminé. Dans un premier réflexe, Marie-Jeanne serre les jambes. Cela ne dure pas. Elle aussi porte sa main entre les cuisses de sa vis-à-vis. L’endroit est dans le même état qu’elle. Aucune ne discourt, se contentant de frictionner la moule de l’autre. Marie-Jeanne, pousse Jacqueline vers le lit, sans lui lâcher la touffe. Elle s’agenouille pour s’occuper du conin qui s’expose. Elle introduit un doigt, joue avec le bouton, ou frictionne. Tout à l’air de convenir à la maîtresse de son mari. Puis naturellement, sans qu’elle y réfléchisse, sa bouche remplace sa main. Cela est salué d’un : « Oh ! » où ne pointe ni indignation, ni réprobation, tout juste un peu de surprise. Elle profite de ces chatteries. Cela ne l’empêche pas de songer que Mathieu aussi lui bouffe la chatte. D’ailleurs, il le fait aussi, tandis qu’elle le suce. Cela lui fait penser qu’elle peut rendre la politesse à sa femme, sans entrebrisier2a le travail d’icelle. Elle se redresse d’un coup, faisant choir une Marie-Jeanne éberluée sur le derrière. Sans lui laisser le temps de dire quoi ou qu’est-ce, elle l’agrippe et la propulse sur le lit. Elle l’enjambe et commence à la lécher tout en positionnant son sexe au-dessus de sa figure. Point n’ait besoin de palabres pour que l’autre recommence ses jeux des lèvres et de la langue. Les doigts viennent parfois compléter l’activité de la bouche. Un, deux et même parfois trois n’hésitent pas à investir la grotte de la partenaire. Les deux heures suivantes se passent au mieux, sans que ces dames se posent des questions métaphysiques. Icelles viennent quand elles sont repues. Elles osent à peine se regarder, se demandant ce qu’il leur a pris. Un silence gêné s’installe. Marie-Jeanne se ressaisit et lâche faussement décontractée :



Elles éclatent de rire. De ce jour, lorsque monsieur s’absente quelque temps, elles n’hésitent point à se faire du bien sans remords.

Un jour Jacqueline annonce qu’elle est retard. Devant l’air interrogatif du couple, elle précise que cela fait trois semaines qu’elle aurait dû avoir ses règles.



Tous de se réjouir à cette perspective. Ils ont raison, car il y a bien un polichinelle dans le tiroir.

Ce n’est qu’à plus du cinquième mois que la grossesse de Jacqueline risque de ne plus passer inaperçue, malgré son ample vêture. Aussi, ces dames partent-elles pour la propriété campagnarde du couple, Mathieu les y accompagne et reste la semaine, puis elles se dirigent vers la ville d’eau de Barbotan. Arrivée à destination, Jacqueline devient Madame Marie-Jeanne Lescot et laisse voir sa grossesse, tandis que Marie-Jeanne devient Jacqueline Lechamp et perd son embonpoint. Il leur fallut être attentives à ne pas commettre de bévues avec ce changement d’identité. Cela a été laborieux au début. Plusieurs fois, l’une ou l’autre ont oublié de répondre à leur nouveau nom ou de le faire à leur vrai. Dieu merci, cela n’a jamais suscité de soupçon.

Que Jacqueline soit en cloque n’empêche pas ces dames de palier à l’absence de Mathieu avec beaucoup d’ardeur et de plaisirs réciproques. Ce quasi jusqu’à la veille de l’accouchement. Icelui se passe sans difficulté. Après quelques jours de repos, c’est avec un beau garçon qu’elle se dirige, à petites étapes, vers Dorbauxe. Elles mettent plus de deux semaines à parcourir les 35 lieues. Mathieu les attend avec impatience. Pas que le bébé d’ailleurs. Plus de quatre mois sans ses femmes, c’est long ! Dès que la nouvelle de la naissance lui est parvenue, jubilant de la mine déconfite de ses cousins, il s’est occupé de trouver une nourrice, Jacqueline ne pouvant allaiter. Il s’est aussi occupé du baptême, Louis n’ayant été qu’ondoyé.

Il accueille le trio avec enthousiasme. S’extasie devant l’enfançon. Le soir des retrouvailles, alors qu’il pensait que c’est avec sa femme qu’il allait partager quelques moments d’intimité, il a la surprise de voir icelle quitter la chambre en disant :



Non que cela ne l’intéresse point, mais il escomptait pouvoir se servir de son manche après des mois d’abstinence.



C’est l’intéressé qui répond en entrant :



Sa femme ajoute :



Marie-Jeanne n’a pas jugé utile de préciser en quoi elle pouvait témoigner du rétablissement de Jacqueline. En effet, depuis une grosse semaine, elles avaient pratiqué chaque soir de bien plaisants jeux et mains et de langues. Malgré cela, elle attend quand même avec impatience le lendemain pour sentir un vit lui ramoner la chatte. Il ne faudra point que son époux la ménage. D’avoir laissé la première nuit à Jacqueline, lui a coûté, mais elle a jugé qu’elle lui devait cette petite faveur. Elle a du mal à s’endormir.

Dans la chambre conjugale, Mathieu demande des précisions sur l’accouchement, les voyages, le séjour à Barbotan. Les questions n’ont pas l’air de vouloir se tarir. Jacqueline qui n’entend pas converser ainsi la nuit durant, tout au moins pas seulement en paroles, prend les choses en main. Abandonnant son fauteuil, elle se dévêt prestement :



Elle s’assoit sur le lit. Les interrogations suivantes ne paraissent plus aussi importantes à Mathieu. Il sera toujours temps demain d’y revenir. Il embrasse sa maîtresse, qui a l’air toute autant chaude qu’avant son accouchement. Il en a confermaison3a, car d’une petite caresse à sa féminité, accompagnée d’un « Hum » de la belle, ses doigts sont gluants. Il est galant homme et ne veut laisser languir celle qui vient de lui donner une descendance officielle, bien que n’étant pas son épouse officielle. Il la renverse sur le lit, s’engenoillie7 entre ses cuisses pour lui dispenser gâteries buccales et linguales.

La chose est fort plaisante, mais elle désirerait passer à d’autres jeux. La veille encore Marie-Jeanne lui offrait même médecine. Ce qu’elle veut, c’est avoir le sexe de l’homme qu’elle aime en sa chatte. Cela fait trop longtemps qu’icelui ne l’a pas visitée. Elle se redresse, bousculant quelque peu son amant, pour se mettre à quatre pattes, sans même lui prodiguer quelques coups de langue. Il sera toujours temps de le faire pour amorcer le second service… et les suivants. Présentement, l’oiseau n’a nul besoin d’être encouragé. Il est dressé et prêt à remplir l’office auquel elle aspire.

Il comprend l’invite, qui correspond à son propre désir de s’abîmer dans ce con offert. Celui de son épouse lui eut d’ailleurs tout autant convenu. À n’en pas douter, connaissant sa femme, il pourra demain y goûter. Présentement, il se redresse, la saisit par les hanches. Son sexe tangue un peu. Il doit le discipliner de la main pour l’ajuster à la fente. Il la pénètre lentement. Hastivette*, n’entendant point trop d’indolence, elle se projette en arrière et s’embroche en poussant un long soupir de satisfaction.

Point ne faut être grand clerc pour comprendre ce que sa maîtresse désire, et ce n’est pas ménagement. Il affermit sa prise aux hanches pour la pilonner puissamment. À chaque coup de boutoir, elle émet un son entre le couinement et le soupir. Quand il accélère le rythme, cela devient un râle continu, seulement interrompu par le besoin de reprendre brièvement son souffle. Icelui s’achève en cri étouffé avec peine, tandis que le corps de la jeune femme est agité de spasmes. Il n’en continue pas moins à la besogner. Après un temps d’inertie, elle recommence à frétiller et à râler. Hélas, Mathieu, à bout de résistance, se vide. Dès qu’elle le sent mollir, elle se retourne illico et l’embouche, pour qu’il revienne au plus vite en sa féminité où les braises étaient bien parties pour redevenir brasier.

Elle y met toute son ardeur, et le résultat ne tarde pas. Nouvelle volte-face pour présenter sa vulve avide. Point de lenteur ou de précaution. Il entre d’une poussée et poursuit tout aussi vigoureusement que ci-devant. Jacqueline prend de nouveau son pied.

La troisième et quatrième fois sont plus tendres, le missionnaire succédant à la levrette, leur permet de s’embrasser. Quand elle le chevauche lascivement, il s’occupe de ses seins qui laissent échapper quelques gouttes. Il se hâte de les laper.

Le lendemain matin, pas très tôt, après quelques baisers, ils s’apprêtent à reprendre leurs exercices de la nuit, quand on frappe à l’huis. Celui-ci s’ouvre presque dans la foulée. Marie-Jeanne entre et embrasse son mari.



Après de rapides ablutions, Jacqueline rejoint la maîtresse de maison à la cuisine.

Pour parler franc, cette dernière n’a pas vraiment besoin d’elle, mais elle ne veut pas prendre le risque de laisser le couple se lancer dans de nouveaux ébats qui laisseraient son époux par trop fatigué pour la nuit à venir. Elle a bien voulu laisser la mère passer la première, mais il ne faut pas qu’elle hérite d’un mari ramolli d’avoir trop baisé. Elle entend profiter pleinement de la nuit à venir. La vérification des registres est une activité qui ne devrait pas le fatiguer. Elle attend avec impatience le soir. Elle a l’impression que le temps se traîne. Les heures sont interminables. Lorsque le moment arrive enfin après un souper expédié et que Mathieu l’entreprend sur les registres, elle lui fait clairement comprendre que, présentement, c’est le cadet de ses soucis.

Elle se déshabille en moins de temps qu’il faut pour l’écrire. Elle avait pris la précaution de limiter sa vêture au minimum. Une robe et c’est tout. Elle l’avait choisie avec soin : aisée à quitter et suffisamment décente pour la porter sans rien d’autre. Aussitôt nue, elle aussi se met à quatre pattes. Un passage de doigt dans la vallée lui montre que sa femme est aussi chaude que sa maîtresse de la veille. Point d’hésitation. Il l’enconne d’une poussée, la projetant en avant. Loin de s’en formaliser, elle lance ses fesses au-devant de l’envahisseur. Le reste de la nuit est la quasi-réplique de la joute de la veille. La vie reprend son cours au grand plaisir du trio. La satisfaction d’icelui est encore augmentée quand Jacqueline annonce une nouvelle grossesse. Cette fois-ci Mathieu ira rendre visite à ses femmes pendant leur « exil ». Quatre mois, c’est long sans elles.




Chez les Lépucat et Taimongu


Résumé : Des explications houleuses, heureusement tempérées par l’intervention de Mathieu Lescot, ont eu lieu entre les familles ennemies de Claude Taimongu et Dominique Lepucat, quand leur mariage et la grossesse de cette dernière ont été annoncés. Il s’ensuit deux autres mariages entre les familles : Douceline Lépucat et Serge Taimongu ; Adeline Taimongu et Marc-Antoine Lepucat (cf. épisodes 4, 16 et 24)




Les semaines ont passé depuis le retour des exilés en Canfre. Dans les familles ennemies ou plutôt anciennement ennemies, car trois mariages entre les deux clans, cela rapproche.

Les initiateurs de ce raccommodement, Claude Taimongu et Dominique Lepucat, voient la grossesse de Madame arriver à son terme et elle met au monde une petite Amélie. Les deux autres couples ont mis beaucoup d’ardeur à leur devoir conjugal. Le mot devoir qui a un peu une connotation de contrainte, n’est pas à proprement parler le plus approprié. Car de contrainte, point. Tous y mettent moult empressement, et même enthousiasme. Aussi, les effets ne tardent-ils pas à se faire voir. Les ventres de ces dames s’arrondissent.

Cela ne ralentit d’ailleurs pas leur allant pour la bagatelle… Loin de là. Donatienne qui bénéficie des confidences enthousiastes des trois parturientes, quant à leurs galipettes amoureuses, trouve pesant son état de demoiselle. Certes, elle s’astique consciencieusement et régulièrement le briquet. Elle y trouve plaisir, mais cela ne la comble pas entièrement. Toutefois, elle ne veut risquer de prendre un galant. Un accident est si vite arrivé et un polichinelle dans le tiroir, sans le mariage, serait pour le moins malencontreux.

De plus, elle garde un souvenir ému de la narration que lui avait fait Douceline de son dépucelage et surtout de la démonstration de broute-minou qui l’avait agrémentée. Elle aimerait que sa cousine récidive, mais n’ose lui demander, d’autant qu’elles ne partagent plus la même chambre, puisque Douceline est partie chez les Taimongu.

Le sort va lui être favorable. Serge, le mari de sa cousine, part pour trois semaines et icelles viennent passer quelques jours dans sa famille. Naturellement, icelle couche dans son ancienne chambre. En voyant le petit ventre rond, elle demande si elle peut toucher. Elle se met à tâter et à un moment sa main s’égare dans la toison. Cela fait pousser à Douceline un soupir, que l’absence de son mari depuis plus de quinze jours, explique aisément. Ce qu’oyant Donatienne récidive. L’autre ne dit mot et contente d’écarter un plus les cuisses. Elle insiste, parcourant les lèvres, les décollant, trouve le bouton magique. Ce qui provoque un soupir encore plus profond.

Elle pousse sa cousine sur le lit, lui ouvre largement les cuisses et pose sa bouche là où ses doigts batifolaient. Douceline plie les genoux et les empoigne pour lui donner meilleurs accès à son intimité. Donatienne met beaucoup d’allant à son ouvrage. Bien que néophyte, elle se débrouille fort bien. Ses masturbations lui ont appris nombre de choses sur cette zone sensible. Sa prestation est appréciée, tant que la jouissance ne tarde à survenir. Douceline doit se mordre les lèvres pour ne pas manifester trop bruyamment qu’elle prend son pied.

Bonne fille après être revenue du septième ciel, elle entreprend de rendre ce qu’elle a reçu. Ce n’est que fort avant dans la nuit qu’elles s’endorment enlacées, dans le même lit, après un dernier 69 qui les laisse pantelantes.

Douceline prolonge son séjour, avec de très plaisantes nuits, jusqu’au retour de Serge.

Hélas, icelui revient malade. Il est craint pour sa vie. La fort de la crise passe, mais il reste faible et doit rester alité… seul ! Pour éviter une rechute et une éventuelle contagion, car on ne sait point ce qu’il a. Une fois l’inquiétude passée, sa tendre épouse goûte peu les chambres séparées. Elle espère que son mari se remettra au plus vite et pourra de nouveau l’honorer. Elle songe parfois avec nostalgie à ses étreintes avec Donatienne.

La situation se prolonge. Elle ne peut quitter la maison des Taimongu et retrouver les caresses de sa cousine la nuit. Elle ne peut non plus se livrer aux joies des rivages de Lesbos le jour, ne pouvant s’isoler ni chez les Taimongu, ni chez les Lépucat. Elle songe alors au pavillon des Scarrin dont elle a encore la clef. Elle écrit un billet à Ludivine pour lui demander si elle peut en user et, si oui, quel jour. Sur la réponse positive et la proposition de quelques dates. Elle convient avec sa cousine d’un rendez-vous, mais sans lui parler de ce qui le motive.

Donatienne est assez fine mouche pour se douter de ce qui motive cette rencontre en ce lieu. Aussi, point n’est besoin de discours pour que ces dames se retrouvent en tenue d’Ève pour se retrouver sur le lit à se caresser et bouffer la chatte.

Elles sont si accaparées qu’elles n’oyent point la porte s’ouvrir et ne voient point une tête passer. C’est celle de Ludivine, qui, intriguée par la demande de son amie, vient discrètement jeter un coup d’œil. Elle se demandait le pourquoi de la chose. Ce n’est pas pour venir avec Serge pour une sorte de pèlerinage. Le pauvre est encore trop faible pour baiser son épouse. Alors… Pourquoi donc ? N’aurait-elle pas pris un galant pour suppléer son mari défaillant ? Il y a peu encore, cela lui aurait paru inconcevable, mais elle sait que la douce jeune femme a tant pris goût aux jeux de l’amour et cela doit lui manquer, malgré sa grossesse. Présentement, elle en est beaucoup moins sûre. Elle est même persuadée de découvrir Douceline avec un coquin.

C’est avec une coquine qu’elle la découvre. Elle va pour se retirer. Se ravise. Après tout, pourquoi ne participerait-elle pas ? De voir Donatienne engenoiller4 devant le compas ouvert de sa cousine allongée sur le lit, lui donne des envies. Son irruption entrebrisie2b le gougnottage. Les deux jeunes femmes sursautent.



Voyant que les cousines hésitent. Elle s’approche et porte la main à l’entrejambe de Donatienne en l’encourageant :



Incontinent, elle se dévêt prestement et, devant les deux complices ébahies, s’allonge entre les jambes de Donatienne pour lui prodiguer ce qu’elle prodiguait à sa cousine. Un soupir d’aise accueille son initiative lui donnant confermaison3b du tempérament de la jeune femme qui se remet du coup à l’ouvrage. Les trois jeunes femmes ainsi parties, passent deux heures des plus jocondes6. Elles auraient volontiers prolongé, mais elles ne peuvent demeurer absentes trop longtemps. Après avoir laissé Donatienne chez les Lepucat, Ludivine raccompagne Douceline, jusque vers les Taimongu.

Chemin faisant, elle lâche :



Sur ces paroles, elles se quittent.

Ce que Ludivine a omis de préciser, c’est que pour la bagatelle, son beau-fils est parfaitement « éduqué ». Elle le sait, car c’est elle qui s’est chargée de son instruction. En toute discrétion, car elle craint que son mari, bien qu’il l’ait l’offerte à d’autres mâles, n’apprécie guère que son fils fasse partie d’iceux. Présentement, le garçon, qui moult apprécie la chose, se montre par trop empressé à la baiser. Elle criant que son mari ne finisse par s’apercevoir de quelque chose. Une fois marié, il baisera sa femme et elle n’aura plus guère à craindre ses assiduités intempestives.

Les choses ne traînèrent point. Deux jours plus tard, les discussions s’engagèrent, en moins d’une semaine, l’accord fut conclu et, un mois plus tard, le mariage fut célébré.

Donatienne n’était pas enthousiaste à l’idée de ce mariage. Son futur lui paraissant bien terne, mais Ludivine et sa cousine s’appliquèrent à lui en montrer les avantages de cette union et lui vantèrent la « marchandise », soulignant sa gentillesse, son bon sens et sa solide constitution. Il est capable de marcher dix lieues, sans paraître affecté. Elle se résigna, non sans quelques appréhensions. À dire vrai, elle n’avait guère le choix.

Ce que Ludivine n’a pas dit, c’est qu’il n’y a pas que pour la marche qu’il est résistant. Elle, pourtant habituée aux joutes amoureuses et y ayant goût, finit par demander grâce, quand son beau-fils s’occupe d’elle et qu’ils ont du temps. La crainte de se faire surprendre freine de moins en moins les ardeurs du jeune homme. Elle a bien essayé de lui suggérer d’aller vers d’autres femmes, mais il est trop timide. Quant aux amours tarifés, il ne veut en entendre parler. Le marier est la solution pour éviter les remous familiaux. Car elle ne doute point qu’un jour son époux ne découvre leur relation et elle doute qu’il apprécie, ou pire, que cela se sache. Baiser avec son beau-fils ne serait pas très bien perçu par la bonne société de la ville.

Le mariage se passe au mieux, Alphonse est aux anges, Donatienne fait bonne contenance, elle a même confié à Douceline que in fine elle n’est pas mécontente de cette union. Au cours de ses rencontres avec son futur, elle a apprécié sa prévenance. Certes, ce n’est pas un brillant causeur, il parle lentement. Elle a compris pourquoi on l’entend rarement en société, c’est que l’on ne lui laisse pas le temps d’ouvrir la bouche, mais ce qu’il dit, quand il a l’occasion de pouvoir s’exprimer, est loin d’être sottise.


Avant que les jeunes mariés se retirent, Ludivine entraîne Alphonse pour lui faire d’ultimes recommandations. Lui rappelant, pour appuyer son propos, les moments qu’ils ont passés ensemble et ce qu’elle lui a acointié1 de la manière d’en user avec les dames pour leur donner plaisir.

Elle se serait montrée moins disserte, si elle s’était aperçue que Douceline, curieuse de savoir quels conseils elle pouvait dispenser à son beau beau-fils ; oyait ses paroles.

Une fois Alphonse éloigné pour retrouver Donatienne, elle rejoint son amie :



Les deux jeunes femmes se séparent.

Le lendemain matin les deux curieuses trépignent, attendant de pouvoir obtenir des confidences des nouveaux mariés. Dès que la décence le permet, peut-être même un peu avant, elles frappent à l’huis de la chambre et entrent sans trop prêter attention s’il leur a été répondu. Le lit est dans un beau désordre, les mariés émergent, rabattent prestement le drap et tentent de protester contre cette intrusion, mais sans se faire trop d’illusion. Ils savent que, souvent, un petit chahut est organisé après la nuit de noces. Cela ne manque pas. Ils se font quelque peu chariboter. Les deux complices n’en font pas trop. Ce qu’elles veulent, ce sont des confidences et elles se doutent que les mariés n’en feront point tant qu’ils seront ensemble.

Il faut un quart d’heure pour qu’ils se lèvent, une demi-heure pour qu’ils prennent leur déjeuner. Apparemment, la nuit leur a donné de l’appétit. Et encore quasi autant pour qu’ils consentent à se séparer. Visiblement, ils sont plutôt tentés à « remettre le couvert » et pour rester à table.

Douceline s’éclipse avec Donatienne et Ludivine avec son beau-fils. La nouvelle mariée hésite à répondre à la curiosité de sa cousine qui lui demande :



Elle se fait quelque peu prier avant de narrer succinctement sa nuit de noces. Vantant la délicatesse, l’art de se servir de sa langue et de ses lèvres et la résistance de son conjoint. Les étoiles dans ses yeux, par ailleurs assez cernés, ont renseigné, aussi bien que de longs discours que tout s’était déroulés au mieux.

De son côté, Alphonse se montre plus loquace avec sa belle-mère. Elle apprend qu’il trouve sa femme fort accorte et que, malgré son dépucelage, qui au demeurant s’est passé au mieux. Elle a fait montre pour les jeux de l’amour d’un allant certain, n’hésitant pas à se servir de sa bouche avec entrain. Il remercie Ludivine d’avoir éclairé sa promise sur les pratiques amoureuses. Elle lui fait remarquer :



Le goût de Donatienne à se faire culbuter, joint à celui de son époux à la besogner, tardent peu à entraîner des répercussions. Elle rejoint ses sœur, belle-sœur et cousine en l’état de parturiente.



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Notes de fin

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1. Acointier : faire connaître quelque chose.

2a. 2b. Entrebrisier : interrompre.

3a. 3b. Confermaison : confirmation.

4. Engenoillier : agenouiller.

5. Escriller : glisser, trébucher.

6. Joconde : agréable, divertissante, joyeuse.

7. S’engenoillier : s’agenouiller.