n° 21368 Lire ce texte 32888 caractères   5669 mots   Temps de lecture estimé : 23 mn 23/12/22
Présentation:  Toute ressemblance avec une femme qui a (mal)heureusement existé serait purement fortuite
Résumé:  La seule fois où j’ai contracté une maladie vénérienne, c’est avec la femme que j’aimais le plus au monde.
critères:  #romantisme fh bizarre amour cérébral
Auteur : Arpenteur
Des conséquences d'une chaude pisse

 

Note générale = 15.20 / 20
(12 notations)
Note des inscrits = 15.21 / 20
(7 notations)
Note des non-inscrits = 14.80 / 20
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Période de recueil des lectures = du 23/12/22 au 22/05/252101 Lectures partielles540 Lectures entières26 %


Intervenant Lui écrire Date Note Appréciations
Evaluations des inscrits
L'artiste
(1856 notations)
  23/12/22 Assez bon - 12 Comme souvent avec cet auteur, c’est original et bien écrit. J’ai pourtant du mal à me projeter et n’ai pas été emballé. Mouais, il me manque un élément : le pourquoi ! Cette fille a tout pour elle, elle ne lui plaît pas physiquement, elle est complètement timbrée, mytho, elle lui refile la chaude pisse, elle est jalouse, envahissante, et il peine à bander pour elle… Donc, comment peut-il être amoureux ? Ça ressemble plus à une méga prise de tête, tout ça, qu’à un conte de fées ! Un furoncle au beau milieu du visage, un sale truc dégoûtant et encombrant dont on ne sait pas trop comment se débarrasser. Du coup, d'où vient la flamme ? Pour éprouver de l'empathie, j'ai vraiment besoin de comprendre.

Une réflexion m’interpelle aussi, je cite : « Ou simplement parce que je l’aimais trop, et qu’amour et sexe sont très souvent incompatibles ? »
Il est certain que nous sommes tous différents, et heureusement… Mais moi j’aurais pu écrire en tous points le contraire.
Sirop Tonine
(343 notations)
  23/12/22 Bon - 14 L'histoire d'une folle, qui mériterait sur certains passages d'être plus étoffée
Vopicek
(358 notations)
  24/12/22 Bon - 14 C'est toujours difficile de vivre longtemps avec la même femme, mais s'il lui manque une roue, cela devient un exploit.
OlgaT
(1504 notations)
  25/12/22 Bon - 14 Cette femme est folle, mais ce texte est bien écrit!
olaf
(210 notations)
  25/12/22 Excellent - 18 De deux choses l'une, ou cette femme existe et ce texte qui la décrit est excellent. Ou elle n'existe pas et ce texte de fiction est excellent. On a là une version française de Suzanne de Leonard Cohen. Manque juste la rivière et le thé au jasmin. Peut-on dire avoir vraiment aimé dans sa vie, tant qu'on n'a pas connu une femme comme Anick ?. Seul petit défaut, pour moi, le style correspond un peu trop à un rapport médical: urologique d'abord, puis psychiatrique. Fréquenter une telle femme, sans filtres, c'est comme fumer une cigarette du même nom. Sa folie et les dangers qui l'accompagnent la rendent magnétique. Est-ce de l'amour?
charlie67
(3409 notations)
29/12/22 Excellent - 18 Un texte particulier qui aborde un sujet rarement évoqué ici.
C'est particulièrement touchant car là, on parle d'amour à l'état brut. Le couple est impossible, mais ce réformera à chaque fois. On s'interrogera d'ailleurs aussi sur l'équilibre mental du gars qui replonge à chaque fois alors qu'il sait pertinemment que ce n'est pas viable.
Un très beau texte sur l'amour fou.
Peut être un petit bémol sur l'absence de la recherche sur la source de la névrose, mais bon, ce n'est pas l'essentiel
ptilu
(1300 notations)
  06/01/23 Excellent - 18 C’est bizarre, je vais assez souvent à Changé justement faire mes courses, et je n’ai jamais entendu parler de la Foldingue… À part ça, comme d’habitude, c’est original, et bien écrit. Tourmenté un peu aussi, et traitant d’un sujet assez inhabituel ici. C’est un des grands intérêts de ce texte.
Remarques
L'artiste   24/12/22 Euh, Suzanne, ce n’est pas Leonard Cohen ? Olaf tente de m'amadouer, et c'est vrai que j'avais aussi pensé à cette chanson, mais non, je n’arrive vraiment pas à retrouver l'ambiance.
Olaf   25/12/22 Oups, merci l'Artiste, toutes mes confuses, j'ai corrigé
Arpenteur   26/12/22 Merci à tous pour vos commentaires :)

La remarque de l'artiste comme quoi cette femme ne lui plaît pas physiquement est erronée car les grandes brunes au look vaguement gothique c'est précisément tout ce qu'il aime. Et être déjantée à cette époque c'était un plus.

Pour répondre à l'interrogation d'Olaf, ce récit est largement inspiré (en particulier pour sa mythomanie et ses délires sexuels) d'une femme que j'ai côtoyée, mais cela ne veut pas dire que tout soit vrai...


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