n° 22951 Lire ce texte 7119 caractères   1217 mots   Temps de lecture estimé : 5 mn 01/03/25
Résumé:  Histoire d’un homme du rail qui déraille.
critères:  #drame #nonérotique
Auteur : Briard

Collection : Les clichés ont la vie dure
La vie duraille

 

Note générale = 14.75 / 20
(22 notations)
Note des inscrits = 14.72 / 20
(13 notations)
Note des non-inscrits = 16.00 / 20
(9 notations)

3 Originalité 6 Ecriture 0 Humour 0 Excitation 3 Atmosphère 3 Sentiments

Période de recueil des lectures = du 01/03/25 au 17/05/251179 Lectures partielles523 Lectures entières44 %


Intervenant Lui écrire Date Note Appréciations
Evaluations des inscrits
Jacques du Canada
(566 notations)
  01/03/25 Sans plus - 08 Un texte très bien écrit mais le déroulement est très simpliste. Un projet de couple se fait à deux et se vie à deux. 12 mois pour un projet qui améliorera la santé financière de la famille est un projet serein et plus sérieux que décrit dans ce récit. Beaucoup de couples dont l’un fait des efforts pratiquement sur humains pour arriver à leurs fins ne tombent pas dans la déchéance.
La madame ici n’a pas été capable de supporter la solitude que les ambitions de son mari pour le bien-être de la famille lui imposait. Elle a comploté pour amener toute la famille à accepter sa traîtrise au détriment du mari absorbé par le projet familial qui devait être commun. Égoïste jusqu’au bout des ongles elle a préféré tirer la couverture davantage sur son côté quitte à détruire la famille.
L’avenir réserve de belles surprises aux gens sans scrupules qui n’hésitent pas à détruire la vie des autres.
Peut-être dans le fond, que la vie ait transféré à un autre une si grosse tête de linotte à quelqu’un d’autre, sera un bienfait pour le mari meurtri. La vie arrange bien les choses.
(Ecriture, Atmosphère)
L'artiste
(1856 notations)
  01/03/25 Très bon - 16 Ce texte revisite habilement un cliché bien ancré dans l’imaginaire populaire : celui du chef de gare cocu, dernier informé de son infortune. Ce ressort, hérité du vaudeville (notamment la célèbre pièce "Il est cocu, le chef de gare") et de nombreuses chansons paillardes, est ici traité de manière plus contemporaine et nuancée. (Je me demande même si Brassens ne s’y est pas attaqué lui aussi…)

L’évolution de Gisèle est effectivement un peu rapide, c’est vrai, mais elle illustre aussi une réalité : tous les couples ne vivent malheureusement pas dans le monde pudibond et utopique décrit (ou rêvé) par certains. Après tout, la vie réelle s’inspire rarement des contes de fées et encore moins des manuels de développement personnel. Entre sacrifices mal partagés et solitudes, certaines histoires dérapent, sans complot ni méchanceté, juste parce que l’un finit par exister ailleurs.

Un texte bien écrit, qui propose une réflexion douce-amère sur les ambitions personnelles et leurs conséquences, sans tomber dans la caricature ou la moralisation. Merci pour cette contribution à cette collection, Briard.
Carla.moore
(1641 notations)
01/03/25 Très bon - 16 Voilà un cliché qui est prétexte de rire: Les cocus font rire (surtout quand ils sont en haut de l'échelle : petite vengeance de ceux à qui ils font subir leur pouvoir hiérarchique) Le texte n'est pas drôle pour autant... On sent l'injustice d'une situation sur laquelle personne n'a d'emprise. La lettre rappelle que le cocu est toujours le dernier à savoir qu'il l'est.
herve bebe
(21 notations)
  01/03/25 Sans plus - 08 Désolé d’être sévère sur la notation mais à la fin de la lecture l’impression qui m’est resté, c’est : Bof, un sujet gâché, un texte triste et une fin qui nous laisse sur la nôtre ;((
Je crois que votre but était d’utiliser le cliché, pas forcément de faire un bon texte dessus. Dommage.
Que dire ??? "Pouvait mieux faire !"
Pas grave’ le prochain sera mieux
Maryse
(114 notations)
  01/03/25 Excellent - 18 Les clichés ont la vie dure... mais dans ce texte c'est la vie qui est dure. A trop poursuivre sa logique, à en oublier l'essentiel peut être fatal ! Un texte triste et cruel..
Comme la vie ! Faut-il travailler pour vivre ou vivre pour travailler ? Un texte qui a le mérite de faire réfléchir. Merci Briard !
(Originalité, Ecriture, Sentiments)
Jeffy
(288 notations)
  01/03/25 Très bon - 16
(Ecriture)
Jakin
(251 notations)
01/03/25 Bon - 14 Tout au long de ma lecture je me suis demandé à quel cliché pourrait correspondre ce texte ; la réponse (que je n'avais pas envisagée) m'a été fournie dans la dernière phrase. Merci pour ce suspense !
BrissedeNisse
(280 notations)
  01/03/25 Moyen - 10 La chute est de loin ce qu'il y a de meilleur dans un texte pour le reste un peu trop déprimant à mon goût.
Oui Brassens a écrit sur ce thème un petit chef d'œuvre où il parle aussi d'un employé de la SNCF
Tirry
(240 notations)
  02/03/25 Excellent - 18 Un cliché plein de tristesse qui ne se révèle qu'à la fin. Mais c'est aussi ça les clichés ! L'écriture médicale colle à l'intrigue. Un texte qui apporte un éclairage complémentaire à la collection. Bien vu !
(Originalité, Ecriture, Sentiments)
Patrick Paris
(341 notations)
02/03/25 Bon - 14 Texte agréable à lire, sans savoir où l'auteur veut nous amener, la fin est une surprise ... agréable.

Comme Jacques, je trouve que la femme n'est pas très patiente, elle ne soutient pas son mari qui vise à améliorer sa situation donc celle de toute la famille. 6 mois après le début de sa formation, elle le trompe ! Et un comble, vraiment pas discrète, elle en parle à toute sa famille, y compris à leurs enfants... la classe !
Et cette formation ! J'ai relu 2 fois, j'ai cru qu'il préparait l'ENA. La philosophie, la politique internationale et les rouages de l'Etat pour devenir Chef de gare, bof !
OlgaT
(1504 notations)
  02/03/25 Très bon - 16 Une histoire triste, mais malheureusement vraisemblable!
(Ecriture, Atmosphère)
laetitia
(502 notations)
04/03/25 Excellent - 18 La vie est mal faite !
Un océan de tristesse, mais avec un petit sourire final. Il fallait, en effet, attendre la phrase finale pour comprendre à quel cliché nous avions affaire.
J’ai bien aimé.
Melle mélina
(390 notations)
  12/03/25 Très bon - 16 C'est un texte un peu déprimant, faut l'avouer ! Mais cette dernière phrase rehausse bien l'atmosphère !
Mieux vaut être le facteur que le chef de gare !
Evaluations du public (celles avec un commentaire approuvé)
Lecteur assidu   01/03/25 Très bon - 16 Bien aimé le classement probablement publié un vendredi annonciateur d’une conclusion attendue. Un déséquilibre dans le traitement des personnages.
Lecteur régulier   01/03/25 Excellent - 18 J'ai bien aimé ce texte, histoire rencontrée régulièrement dans les couples. Mais J'ai aussi adoré la chute, j'ai éclaté de rire en lisant les 7 derniers mots!!!
Bravo !
Lecteur régulier   01/03/25 Excellent - 18 J'ai bien aimé ce texte, histoire rencontrée régulièrement dans les couples. Mais J'ai aussi adoré la chute, j'ai éclaté de rire en lisant les 7 derniers mots!!!
Bravo !
Remarques
L'artiste   01/03/25 Avis aux auteurs : la collection « Les clichés ont la vie dure » est ouverte à tous. Pour participer, il vous suffit de poster votre texte en cochant « collection » et en indiquant son titre. Alors, amateurs de stéréotypes délirants – ou pas –, érotiques – ou pas –, à vos claviers ! Seule contrainte : moins de 15 Kcar !
Briard   01/03/25 @Jacques du Canada, navré que cette nouvelle ne vous ait plu; l'unanimité est bien souvent une utopie; en matière d'écriture, le prosélitisme est un vain combat.
Briard   01/03/25 @L'artiste, merci pour ton commentaire encourageant.


Détail des notations du public  (moyenne 16.00 calculé avec 9 notes)
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