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Temps de lecture estimé : 11 mn
10/08/00
corrigé 17/05/23
Résumé:  Suite des péripéties de Lucien Marchand avec Chris, cette femme de ménage qu’il a rencontrée à son travail. Décidément, elle le poursuit partout avec assiduités.
Critères:  fh médical travail amour soubrette intermast facial fellation
Auteur : Etranges Délires      Envoi mini-message

Série : Chris, la dragueuse

Chapitre 03 / 05
Branlette à l'hosto

Résumé des épisodes précédents

Chris est toujours cette femme de ménage plantureuse qui fait les quatre cents coups. En cachette, et au grand désespoir de Julien, elle l’a exhibé devant deux de ses collègues, et voici qu’il apprend qu’il y a en plus un homme dans sa vie…




Les trahisons de la belle m’avaient réellement bouleversé, tant et si bien que je ne voulais surtout plus entendre parler de cette vicieuse. Le lendemain, mon collègue n’étant pas là, sur le coup de cinq heures je me suis enfermé dans mon bureau, persuadé qu’après sa dernière vacherie Chris ne se risquerait plus à venir me voir… il me suffirait alors de me glisser le long des murs pour sortir discrètement du bureau sans la rencontrer. Naïf et candide, ça, je l’étais assurément, car vers six heures la porte s’ouvrit et ma très chère Chris rentra dans mon bureau toute guillerette, comme à son habitude, comme si rien ne s’était passé, sans gêne jusqu’au bout.



Elle souriait encore et toujours et moi, pauvre pomme, je ne trouvais rien à redire à tout ça.



Et puis quoi encore ! Pourquoi pas aussi une partouze avec tout l’immeuble ! Pour moi, une fille c’était amplement suffisant en regard de mes petits moyens. Je n’avais surtout pas besoin de situations extraordinaires, et il n’y avait rien de tel pour me faire débander.


Et puis elle m’agaçait à la longue cette nana avec sa belle assurance et son tempérament de conquérante ! Moi qui n’avais encore pas pipé mot, je sortis soudain de mes gonds. Tout d’un coup, une explosion, aussi soudaine qu’inattendue :



J’étais très en colère, mais d’une colère tout intérieure qui me faisait serrer les poings. Je devais être surtout grotesque parce qu’elle éclata à nouveau de rire, un rire franc et massif qui acheva de me désarçonner :



Vexé comme un gamin qui pique une colère :



Alors elle s’en fut, obéissante, mais toujours en riant, me laissant seul avec ma conscience torturée… Je n’avais décidément aucune prise sur elle, c’était une véritable savonnette, ou pire, un papillon, mais ce n’était certes pas moi qui allais l’attraper dans mes filets. Les rôles étaient inversés, c’était elle la chasseresse, et moi j’étais à sa merci. D’ailleurs, pour preuve, je passais tout mon temps à penser à elle, en bien ou en mal, en bien et en mal, toute ma problématique tournait autour de sa petite personne, elle était devenue mon unique obsession.



Le week-end suivant, je décidai de partir seul au bord de la mer afin de réfléchir, de faire le point. La vie chez mes parents, pour douce et agréable qu’elle soit, n’en était pas moins parfois pesante. J’avais vraiment besoin de prendre le large. Le long des côtes de Normandie, même en pleine saison estivale, il n’y avait pas grand monde sur les plages. Je décidai de longer les falaises à pied pour encore plus de tranquillité.


Comment cette fille était-elle entrée dans ma vie ?

Elle n’était pourtant pas du tout mon type de femme, avec ses cheveux courts et son visage ingrat. En plus, elle était brune alors que depuis l’adolescence je ne m’intéressais qu’aux jolies blondes, tous mes fantasmes en étaient peuplés. J’étais l’amoureux transi de jolies Suédoises aux yeux bleus, douces, timides, fragiles, voire effacées, tout le contraire de Chris. Elle n’avait vraiment rien pour elle, un visage trop étrange, et puis elle était bien trop grande pour moi : presque ma taille, vous vous rendez compte ! Moi qui aime dominer une femme d’au moins une tête… Non, non et non, rien ne m’attirait au départ chez cette nana, ni son physique, ni ses manières. S’il avait fallu choisir, aucune chance que je tombe sur celle-là, aucun espoir pour elle d’être un jour la favorite de mon harem, et encore moins l’élue de mon cœur…


Je ne l’avais d’ailleurs pas choisie, c’est elle qui avait jeté son dévolu sur moi. Mais pourquoi donc ? Populaire comme elle l’était, elle aurait pu avoir n’importe quel mec à part moi, plus beau, plus drôle, plus dynamique, et surtout moins timide.

Donc, deux solutions : soit je n’étais pour elle qu’un passe-temps de plus, ce qu’il m’arrivait de penser de plus en plus souvent, soit j’avais des qualités cachées, mais alors, lesquelles ? Je ne m’en connaissais aucune.

En tout état de cause, je pensais beaucoup trop à elle. Si elle ne m’intéressait pas, pourquoi est-ce que je pensais autant à elle ?

J’en étais là de mon introspection lorsque je glissai sur une pierre et que je dévalai la pente, une longue chute d’une bonne vingtaine de mètres…



Je m’étais fracassé la tête sur un rocher et avais perdu connaissance. J’étais resté deux jours dans le coma. Traumatisme crânien ? Non, pas tout à fait, mais quelque chose qui y ressemblait. Ma vie n’était pas réellement menacée, mais certains médecins pensaient que j’en conserverais au moins quelques séquelles, autrement dit je devais en avoir un bon coup dans la calebasse.

Ma mère était arrivée, tout affolée, à l’hosto. Pour une fois que son fils chéri quittait le domicile familial, ce n’était pas une réussite. Deux jours plus tard, elle put à nouveau me parler, et ceci pour me faire moult reproches :



Le paternel était derrière son dos, mais ça commençait vraiment à l’énerver toute cette agitation pour pas grand-chose.



Du coup, elle avait appelé toute la famille pour leur dire que son fils chéri était à l’hôpital et qu’ils devraient un peu se bouger le cul pour venir lui rendre visite. C’est ainsi que, les jours qui suivirent, le cortège de ma famille défila au grand complet dans ma chambre. Les boîtes de bonbon et les paquets de gâteaux commençaient salement à s’entasser… J’aurais pour ma part aimé un peu plus de discrétion, et aussi un peu plus de temps pour lire ou pour pincer les fesses des infirmières (ce dont j’aurais été dans la pratique évidemment incapable). Mais ma mère en avait décidé autrement. Elle avait décrété que je devais regarder la télé toute la journée pour ne pas m’ennuyer, ce qui m’ennuyait justement profondément. Les conséquences de cet accident étaient, par certains côtés, presque pires que l’accident lui-même !


J’étais donc déjà à l’hosto depuis plus d’une semaine. Passées les inquiétudes des médecins sur mon traumatisme crânien, je n’avais plus trop de raison d’y rester. Simplement un bras cassé dans le plâtre, une plaie sans gravité à la cuisse et quelques ecchymoses ci ou là, rien de bien méchant en tout cas, mais comme il y avait des lits disponibles à ce moment-là dans cette clinique, ils ne semblaient pas spécialement pressés de me voir partir.



o-o-o-o-o-o-o-o-o



Un beau jour, je vis arriver ma mère toute pimpante avec son visage des grands jours. Je me dis « Tiens, tiens, bizarre, mais qu’est-ce qu’elle a aujourd’hui ? Elle n’est pas dans son état normal ». Quand elle montait ainsi sur ses grands chevaux, c’est qu’il se passait quelque chose d’important (en tout cas pour elle), mais là, je ne voyais vraiment pas ce que ça pouvait être… À moins que les médecins n’aient finalement décidé de signer mon autorisation de sortie, mais ce n’était pas possible, ils me l’auraient déjà dit.

Au bout d’un moment à tourner autour du pot (toujours ces simagrées qui n’appartiennent qu’à ma génitrice et qui m’ulcèrent au plus haut point), la voici qui franchit le Rubicon et qui abattit d’un seul coup ses cartes :



Enfin, là, si vous préférez, c’est vraiment un résumé ultra condensé des propos de ma mère, ceci afin de ne pas alourdir le récit. En fait, cela faisait déjà presque une demi-heure qu’elle déblatérait en monologue sur ce même sujet et, comme à son habitude, il était tout à fait impossible d’en placer une. Ma mère, lorsqu’elle s’y met, c’est un flot de paroles intarissable et, à ce titre, elle mérite largement d’être dans le livre des records.


Au bout d’un certain temps donc, n’y tenant plus, j’avais presque dû crier pour réussir à en placer une…



Nullement impressionnée par mon intervention véhémente, elle reprit de plus belle quelques variations sur le thème de ma pauvre petite amie qui se faisait, paraît-il, un sang d’encre ; que j’étais vraiment le dernier des crétins à la laisser ainsi dans l’expectative ; et heureusement qu’elle était là, elle, ma mère, pour rattraper mes conneries et dire à cette pauvre fille qu’elle était la bienvenue et qu’elle pouvait venir me voir dès qu’elle le pourrait à l’hôpital… Elle devait me rejoindre dans l’après-midi…


… Dans l’après-midi ? Ça voulait dire maintenant, aujourd’hui, tout de suite ? Étant donné que je ne pouvais pas en placer une, je ne pus même pas le lui demander. De toute façon, elle n’écoutait pas, elle n’entendait qu’elle-même, elle poursuivait son long discours…

Et, ma petite amie ? Quelle petite amie d’abord ? Depuis le début, je savais quelque part que ce ne pouvait être que Chris, simplement parce qu’il n’y avait personne d’autre dans ma triste vie et parce que mes aventures les plus récentes remontaient à déjà plus de six mois.

Elle était vraiment gonflée cette nana de venir voir mes parents et de se présenter comme leur future belle-fille, parce que ça y était, ma mère l’avait littéralement adoptée et elle lui trouvait toutes les qualités. Elle la trouvait même mignonne malgré ses apparences de zonarde, elle trouvait que c’était une chic fille qui avait l’air d’être très attachée à moi. Je me demandais vraiment ce que l’autre avait bien pu lui raconter comme sottises… mais je n’eus pas le loisir de discuter de tout ça avec ma mère, qui était par ailleurs incapable de discuter, car la porte s’ouvrit et Chris apparut avec son visage toujours jovial et ses yeux pétillants de malice. Ma mère se retourna et la prit presque dans ses bras pour l’embrasser tandis que l’autre, par-dessus son épaule, me lançait des clins d’œil amusés. J’étais sidéré, complètement sur le cul. Ensuite, Chris s’approcha de moi, s’assit sur le lit et se pencha pour m’embrasser sur la bouche, ses lèvres contre les miennes, nous ne l’avions encore jamais fait auparavant. La cochonne tenta même de glisser sa langue dans ma bouche ! Devant ma mère, je ne vous dis pas !



Et la voici qui déblatérait à son tour, bientôt accompagnée par ma mère. Sur ce plan-là, c’est vrai qu’elles semblaient s’entendre à merveille. Mis à part peut-être en les frappant ou en les étranglant, il était tout à fait impossible d’en placer une. Avec une, c’était déjà pratiquement impossible, mais les deux ensemble il ne fallait pas y compter.


Mais c’était quoi ce délire ? Mon traumatisme crânien avait peut-être véritablement laissé des séquelles et j’étais en train de m’enfoncer dans des délires, car ça ne pouvait en être qu’un, un délire, un mauvais rêve, la construction tortueuse d’un esprit malade… J’allais certainement finir mes jours dans une maison pour timbrés…

Je n’écoutais plus ce qu’elles disaient, j’étais ailleurs, j’essayais de chasser de mon esprit ces deux entités irréelles qui virevoltaient devant mes yeux. J’aurais voulu sortir de ce cauchemar, crier très fort pour qu’on vienne les chercher et qu’on les emmène très loin de moi, mais j’avais peur au fond que ce soit moi qu’on vienne chercher, et qu’on ne m’entraîne avec une camisole pour me faire une lobotomie…


Dans ce contexte, je n’avais même pas vu partir ma mère. Je crois qu’elle était repartie avec l’infirmière qui était venue me faire mes soins… Elles m’avaient laissé seul avec Chris, seul avec cette harpie qui, dès que la porte s’était refermée, avait glissé ses mains sous les draps. Toujours droit au but. En plus, avec ma plaie en haut de la cuisse, je ne portais même pas de slip. Elle avait facilement trouvé le chemin de mon pénis et s’était mise à le branler. Malgré les douleurs musculaires importantes que j’éprouvais à la cuisse, je m’étais mis à bander. Une fois de plus, je dus reconnaître qu’elle était fort talentueuse, et quand elle s’était penchée vers moi pour me faire un pompier, je n’avais pas osé refuser.


J’avais regardé médusé sa bouche goulue aller et venir le long de ma hampe tandis qu’elle tournait ses yeux malicieux vers moi pour mieux me provoquer. Quel pied de se faire ainsi astiquer par une fille aussi douée ! De temps en temps aussi, elle variait les plaisirs, descendant sur les couilles pour les aspirer ou prenant ma queue en entier dans sa bouche après avoir fait glisser sa langue tout du long.


Je ne disais rien, mais étais depuis un certain temps au bord de l’explosion. Elle le savait et faisait tout pour retarder l’issue fatale en me faisant languir un peu plus. J’aurais voulu que cela dure ainsi une éternité, mais comme les meilleures choses ont une fin, elle m’avait finalement tout fait cracher. Elle s’était arrangée pour s’asperger le visage tout entier de grands jets de foutre, elle en avait partout… sur la bouche, les joues, le nez, le cou et même les cheveux, elle était toute dégoulinante de mon jus, cette cochonne.


Sur ce, la porte s’était ouverte et une infirmière était entrée sans prévenir dans la chambre, j’avais juste eu le temps de ramener le drap, mais Chris, qui était encore penchée sur moi, avait du sperme plein le visage. Elle avait rapidement pris un kleenex pour s’essuyer, mais l’autre, qui devait en avoir vu d’autres, devait fatalement se douter de ce qui venait de se passer. D’ailleurs, son sourire en coin ne laissait planer aucun doute à ce sujet. Comme à son habitude, Chris ne s’était pas laissée décontenancer, et, toujours avec une facilité déconcertante, elle était même allée vers la fille pour lui demander si à son avis il lui en restait… Inutile de préciser que j’étais, pour ma part, dans mes petits souliers.


Après avoir récupéré la poche de perfusion, l’infirmière s’en était allée et, quelques minutes plus tard, ma mère était revenue. Elle était toute heureuse en constatant que tout avait l’air de bien coller entre Chris et moi (je ne pense pas qu’elle parlait du foutre qui restait dans ses cheveux en disant ça). Enfin, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, elle en était ravie…


Chris, qui était venue en car, devait bientôt repartir, car elle devait embaucher. Ma mère s’était proposée pour la ramener, et les deux femmes, qui semblaient s’entendre à merveille, s’en étaient allées bras dessus bras dessous comme deux vieilles copines, non sans m’avoir avant couvert de bisous divers et variés.


Enfin seul, j’avais pu mesurer à quel point je me retrouvais tout d’un coup dans de beaux draps… Presque marié sans avoir réellement choisi ma promise.