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Temps de lecture estimé : 13 mn
28/01/01
corrigé 28/05/21
Résumé:  Comment cette femme se découvre une attirance pour une autre femme !
Critères:  f ff danser fête amour photofilm fmast -fhomo -filmx
Auteur : Bubu.53            Envoi mini-message

Série : Chroniques de mon village

Chapitre 02 / 04
Chroniques de mon village -1- La pharmacienne, chapitre II

Les semaines passent.

Gaëlle a trouvé un nouvel équilibre. Des jeux entrepris depuis la découverte des cassettes, elle n’a pas été longue à se rendre compte qu’il ne faut pas en faire une habitude, sinon la monotonie est au bout du chemin. De plus, l’esprit est fragile : une contrariété et le désir d’une soirée cochonne disparaît, mais heureusement pour mieux renaître quelques jours plus tard.

Elle laisse donc parler son corps et quand son esprit l’y encourage, elle passe des nuits ensoleillées dans le fauteuil du plaisir.


Aujourd’hui, comme elle aime à le faire, de temps en temps, le samedi, quand elle n’est pas de service, Gaëlle Mavine fait les boutiques d’un grand centre commercial.

Je crois que s’il était auprès de chez moi, j’y serais toujours fourrée ! pense-t-elle en rangeant sa voiture dans le parking souterrain.


Après-midi décontractée qu’elle apprécie au plus haut point !


Sa balade est bientôt terminée quand elle passe devant une vitrine où un mot qui y est écrit la fait rougir. Elle passe son chemin, mais rapidement, sent sa respiration se faire plus difficile, son cœur battre plus vite ! Elle se croit toute rouge, se touche les joues, accélère son pas pendant quelques mètres puis… s’arrête.

Elle fait demi-tour, se dit qu’elle ne va jamais oser, s’arrête à nouveau, se retourne pour quitter la galerie et finalement, change d’avis. Sans réfléchir davantage, elle se précipite vers la porte de la boutique, et entre.



Elle ne tient pas à faire allusion à son métier de pharmacienne.



Gaëlle pense qu’elle va lui fournir un tube et c’est avec stupeur puis ravissement qu’elle voit l’esthéticienne ouvrir le tube qu’elle a sorti d’un tiroir, en étaler un petit monticule sur son bas-ventre et l’étaler.


Mais déjà, c’est fini ! Gaëlle avait fermé les yeux et se délectait d’avance de ce contact sur sa chair. Amère déception ! C’est allé bien trop vite !

Céline est partie au fond de la pièce se laver les mains. Sans se retourner, elle déclare :



Gaëlle ne répond pas, rougit comme une pivoine, enfile prestement sa jupe et met un peu d’ordre dans sa tenue.

Céline quitte la pièce. Le slip est par terre. Gaëlle le fixe du regard longuement et finit par sourire. Un sourire quelque peu fripon. Finalement, elle range l’objet du délit dans son sac à main et quitte la pièce.


Une fois sortie de la boutique, Gaëlle se met à marcher, lentement, d’une manière hésitante. Elle jette des regards inquiets tout autour d’elle comme si on pouvait deviner sa nudité sous sa jupe. Petit à petit, elle s’enhardit, ses jambes la portent mieux et cette sensation devient pour elle, un chant de liberté. Quelques centaines de mètres plus loin, sa démarche est assurée et légère. Elle se sent libre de mouvement, libre de vivre !


Trois quarts d’heure de route et le panneau du village apparaît. Le retour a été bien agréable : Gaëlle s’est inventée un petit « supplice », comme elle dit : ne pas porter la main à son sexe. La tentation est si forte ! Et en plus, elle sent qu’elle mouille, qu’elle mouille ! Eh ! Ça fait plus d’une semaine qu’elle ne s’est pas assise dans le fauteuil du plaisir !


En passant devant la maison notariale, Gaëlle, échauffée par son après-midi, rit d’une polissonnerie qu’elle vient d’inventer : Je devrais aller montrer mon minou à cette chère Madame Dumoulin ! Quelques ruelles plus loin, elle se regarde dans le rétroviseur et lance : Chiche !


Sitôt dit, sitôt fait ! Elle se retrouve devant la maison des Dumoulin. Gaëlle sait très bien qu’elle ne montrera rien de son corps mais l’idée de se présenter les fesses nues chez celle qu’elle a vue en rêve, l’émoustille.



La bonne vient de servir le thé. Les deux femmes ont pris place à la table de la terrasse – une magnifique véranda fermée – et papotent de tout et de rien.

Gaëlle a pris garde de bien soulever sa jupe quand elle s’est assise pour que ses fesses soient au contact direct du tissu qui recouvre la chaise. Elle éprouve un plaisir indicible à écarter et refermer ses cuisses, et que dire de la sensation de ces fines gouttelettes de jus qui s’échappent d’elle pour se déposer sur l’étoffe.


Quelques gorgées plus tard, Colette Dumoulin, sur le ton de la confidence, s’adresse à Gaëlle :



Puis, tout bas, elle ajoute :



Gaëlle a une telle envie de rire qu’elle plonge littéralement la tête (si on peut dire !) dans sa tasse pour cacher son visage !

Madame Dumoulin est intarissable sur la lubricité de son mari, sur les méfaits de la nouvelle société, les valeurs qui fichent le camp.

Gaëlle l’écoute de plus en plus distraitement, surtout qu’une idée vient de germer dans son cerveau décidément de plus en plus imaginatif, en matière de polissonnerie.



C’est tout ce que Gaëlle a trouvé dans l’instant. Elle n’allait quand même pas lui dire qu’elle l’imaginait dans le bureau d’Edmond pour une séance initiatrice !


Quand Gaëlle remonte dans sa voiture, sa décision est prise : elle va mener à bien le projet qu’elle vient d’imaginer.

Mais d’abord, mon minou, à nous deux ! se dit-elle.


Gaëlle est dans sa chambre, face à la glace de l’armoire. Le spectacle tant attendu peut commencer : tel un rideau de scène, elle remonte lentement sa jupe. Elle ralentit encore quand elle dépasse le genou. Quand se découvre son sexe, elle écarte les jambes, se cambre et admire ce que ses yeux lui montrent. (Pas besoin de cassette, pour le moment.) Elle ôte ses vêtements, passe furtivement sous la douche en prenant soin de ne pas porter les mains à son corps, se sèche en hâte et retourne au miroir. Apercevant la chaise qui est placée dans l’angle de la pièce, elle s’en saisit et la place face à la glace.


Gaëlle s’assoit, se colle au dossier et lentement, ouvre les cuisses. Elle les écarte au maximum pour dévoiler le plus qu’elle peut cette merveille qu’elle a au bas-ventre : un coquillage rebondi d’où s’échappe ce jus d’amour qu’elle va bientôt déguster. Elle s’avance sur son siège jusqu’à ce que ses jambes qu’elle lève, puissent se plaquer contre l’armoire. Le spectacle est encore plus érotique. Sous son fruit d’amour, elle aperçoit un passage qui mène à sa petite rose secrète. Gaëlle ne peut résister plus longtemps : elle se met à faire jouer ses mains d’abord autour des grandes lèvres, remontant sur le mont de Vénus en évitant bien de toucher son bouton qui va bientôt éclater.


Maintenant, elle écarte les lèvres qui, tel un sésame, découvre un paradis rose perlé de sève féminine. Un doigt y pénètre longuement, sensuellement avant de monter à sa bouche. Gaëlle ferme les yeux pour mieux s’imprégner du parfum inouï de ce jus. Quand son doigt redescend, c’est pour gagner ce petit bout de chair qui la régale si souvent. Nul besoin de s’acharner dessus : quelques frôlements, achevés par un dégagement du clitoris, petit sexe qu’elle dévore des yeux, suffisent à l’emmener au point de non-retour.

Sa bouche s’ouvre pour crier mais aucun son ne sort. Elle se raidit, ferme une nouvelle fois les yeux et finit par lâcher un soupir, un soupir, qui n’en finit pas !


Elle reprend vie alors qu’elle est allongée sur son lit !

Que c’était bon, que c’était bon !


Elle se glisse sous les draps et songe à son projet. Elle est déjà moins sûre d’oser : Et si Colette Dumoulin se fâchait, j’aurais tout gagné ! Laissons la nuit me porter conseil !

Gaëlle, ce soir-là, ne dînera pas. Elle s’endort rapidement.


La matinée du dimanche se passe à remplir quelques papiers urgents négligés durant la semaine. Gaëlle ne porte plus de slip et en est ravie. Quand une glace se présente (elle en compte trois dans la maison), bien rare si elle ne relève pas sa jupe pour admirer sa jolie petite moule (encore un mot qui désormais fait partie de son vocabulaire intime).


Après le déjeuner, elle s’isole dans le bureau d’Edmond, non pas pour une nouvelle séance, bien que son minou ne dirait pas non, mais pour mettre en place son projet, qu’elle énonce à haute voix : Puisque Madame Dumoulin est si choquée à l’idée que son mari puisse voir des films X, il faut qu’elle soit rassurée ! Le mot rassurée la fait rire.

Elle rectifie : Non, il faut qu’elle soit initiée ! Et la voilà qui rit de plus belle !

Elle poursuit : Je suis une cochonne, mais toi aussi, j’en suis sûre ! À moins que je me trompe ! lâche-t-elle. Gaëlle ne rit plus !


Deux cassettes (les deux premières vues par Gaëlle) sont dans l’enveloppe qu’elle tient.

Elle décide d’y ajouter un petit mot :


Chère Nicole,

j’ai eu beaucoup de peine à vous savoir retournée par le

projet de votre mari.

Entre femmes, je peux bien vous confier un secret. Mon

défunt mari, lui aussi, aimait les films très chauds, à la

différence que c’est par des cassettes, qu’il regardait

dans son bureau, qu’il assouvissait ses désirs et fantasmes.

J’en ai été choquée, même peinée, et puis, j’ai voulu voir

ce qu’il pouvait bien trouver dans ces films !

J’ai fini par en regarder deux (là, elle ment, Gaëlle !).

Je vous les soumets pour que vous aussi, vous puissiez vous

faire une opinion.

Je vous serais reconnaissante de surtout n’en point parler

à votre époux.

Avec ma profonde et sincère amitié

Gaëlle Mavine


Pas mal ! se dit Gaëlle. Elle glisse le feuillet dans l’enveloppe et referme le tout avec plusieurs morceaux de scotch.


Le lendemain, c’est avec un certain serrement au cœur qu’elle confie l’enveloppe à sa femme de ménage :



Gaëlle est très nerveuse tant qu’elle ne voit pas revenir son employée, mais l’est encore plus quand elle la voit surgir sans rien dans les mains.

Cette fois, ça y est ! Advienne que pourra !


Gaëlle passe une semaine épouvantable. Même la vue du fauteuil du plaisir ne l’émoustille pas. Elle est sûre maintenant d’avoir fait une bêtise. Colette Dumoulin ne s’est pas manifestée. Au début, dans ses rares moments d’optimisme, elle s’était dit que c’était bon signe, qu’elle n’avait pas été si choquée que cela ; mais, maintenant, elle interprète ce silence comme l’évidence d’une fâcherie !


Samedi arrive sans la moindre nouvelle !

Le facteur lui apporte son courrier. Elle passe en revue les enveloppes jointes aux tonnes de publicité. Rien qui ne puisse ressembler à une lettre de Colette Dumoulin. Elle sert les clients présents et qui gentiment attendaient sans rien dire.

À nouveau seule, elle reprend le courrier, jetant au fur et à mesure les indésirables publicités. C’est en soulevant l’une d’elles qu’elle découvre une enveloppe de petite taille. Fébrile, elle l’ouvre.

Le message est court :


Samedi soir, nous invitons nos amis pour pendre la crémaillère

dans notre nouvelle résidence secondaire

et je serais infiniment heureuse que vous vous joigniez à nous.

Avec mon éternelle amitié

Colette


Est joint un plan d’accès.


Gaëlle ne se lasse pas de lire et de relire chaque mot de ce message. Les clients sont parfois obligés d’attendre de longues minutes avant d’être servis.

Ainsi, elle n’est pas fâchée ! Elle parle de son « éternelle » amitié !

L’expression la ravit et la journée se passe divinement bien. Plus d’une fois, elle regarde sa montre, attendant avec impatience le moment où elle pourra fermer. Elle s’était empressée d’appeler sa coiffeuse dès qu’elle avait repris ses esprits ; gentiment, celle-ci s’est arrangée pour la prendre en fin de soirée.


Vingt heures sonnent quand elle quitte le salon de coiffure et se précipite chez elle pour se changer.

Avant d’enfiler la robe noire, discrète, qu’elle a prévu de mettre, elle s’interroge sur ce qu’elle portera en dessous :

Oh ! il ne fait pas trop frais et j’imagine que cela va se passer à l’intérieur ; mes jambes sont encore un peu bronzées ; donc, ni slip, ni collants.


Quelques kilomètres dans le noir de la nuit bretonne et elle atteint une propriété que longe un sympathique cours d’eau.


L’accueil de Colette Dumoulin est des plus chaleureux et Gaëlle s’en félicite.

Une vingtaine de personnes est là et elle les connaît presque toutes. Dès qu’elle le peut, Colette vient la voir pour bavarder et plaisanter. Cette gentillesse la touche au plus haut point.


En compagnie d’autres invités, elle a droit à la visite des lieux.

Gaëlle, avec sincérité, couvre d’éloges son hôtesse pour la qualité des décorations. Vraiment, je m’étais trompée sur cette femme ! Elle fait preuve d’un raffinement rare et se montre d’une gentillesse et d’une jovialité étonnantes !


Tous les invités sont là et ils se jettent littéralement sur le buffet dressé en plein milieu de ce qui doit être la salle à manger. Colette s’occupe de Gaëlle pour que celle-ci ne manque de rien !


Dix minutes au moins qu’elles sont tranquilles à bavarder dans un angle de la pièce et Gaëlle savoure ce moment que lui donne Colette. Plus le temps passe, plus elle regrette l’envoi des cassettes. Elles auraient pu briser des liens qu’elle sent se nouer avec celle qu’elle avait pris au premier abord pour une pimbêche. (Il n’y a à peine six mois que les Dumoulin ont débarqué dans le village)


Comme toute réception de ce style où victuailles et libations sont offertes à volonté, les esprits s’échauffent ! On réclame de la musique, on veut danser !

Qu’à cela ne tienne, les Dumoulin ont tôt fait de brancher une chaîne hi fi. Quelques bras pour déplacer le mobilier et il n’en faut pas plus pour qu’une piste improvisée soit aménagée.


Une série de valses est lancée et comme les valseurs sont assez rares, Gaëlle et Colette se retrouvent pour tourbillonner ensemble. Elles ont manifestement beaucoup de plaisir, à voir leurs sourires éclatants, mais elles n’ont guère le temps d’apprécier leur joie qu’un esprit chagrin réclame des slows. Il est vite suivi par d’autres qui se mettent à vociférer. Le DJ (improvisé pour la soirée) obéit et nos deux danseuses doivent s’arrêter.



Danser avec d’autres femmes, Gaëlle l’a déjà fait, mais elle se sent émue ! La main de Colette dans la sienne lui procure une émotion qu’elle n’attendait pas ! Elle se rend compte qu’elle n’est pas détendue : involontairement, elle se crispe pour ne pas trop sentir le corps et surtout la poitrine de Colette contre elle. Car elle a de bien jolis seins, madame Dumoulin. Les cassettes sont définitivement loin !


Alors qu’elle savoure cet instant chargé d’une électricité qu’elle connaît bien (ce moment où le désir vous assaille et que vous luttez pour le repousser), Colette se penche vers son oreille :



Gaëlle ne fait aucun commentaire, mais, au fond d’elle même, elle en est soulagée.

La danse se poursuit, Gaëlle subissant par intermittence, le contact de tétons dressés.

Comme elle ne parle pas, c’est à nouveau Colette qui s’exprime :



La réponse est venue, naturelle, sans réfléchir. Colette a un mouvement de recul pour bien voir le visage de sa cavalière. Gaëlle ne se dérobe pas. Colette ajoute d’une voix peu assurée :



Gaëlle reste silencieuse. Son regard, mélange de sourire et d’affirmation, lui répond que si, elle le pourrait !


La soirée se prolonge tard dans la nuit et les deux femmes ne se quittent pas : ou elles dansent, ou elles bavardent, à l’écart du groupe, mais, sans préméditation, elles se recherchent pour partager des moments où elles se découvrent et s’apprécient mutuellement.


En repartant, discrètement, Colette remet à Gaëlle un sac en toile qui dissimule les deux cassettes.


Sur le chemin du retour, elle se réjouit de la soirée qu’elle vient de passer. Vraiment, Colette est une femme qui gagne à être connue. Tout en conduisant, elle reconstruit son portrait : quelques années de moins qu’elle probablement, même taille qu’elle, cheveux châtains comme elle mais bien plus longs, une poitrine telle qu’elle aurait aimé en avoir une (de beaux seins tendus vers le plaisir), de légères rondeurs aussi discrètes que mignonnes, et surtout, un regard profond qui l’a troublée et la trouble encore ! En plus, elle a eu ce sentiment confus et invisible aux autres que leurs yeux se comprenaient, s’appelaient !

J’ai voulu en faire une dévergondée ! Quelle horreur ! Elle est, elle est si belle, si touchante, si vivante, si troublante, si attirante, si… Déjà, elle me manque !

Gaëlle, qui vient de stopper à un carrefour, ne repart pas. Elle reste comme hébétée :

Mais, ma parole, c’est une déclaration d’amour !


Le reste du chemin, elle conduit sans voir ! Son cœur est près d’exploser ! Ses yeux qui devraient fixer la route, sont ailleurs ! Comme hypnotisée, elle ne retrouve sa lucidité que quand elle coupe le moteur de sa voiture.

Qu’est-ce qui m’arrive ?


Quelle idiote je fais ! Gaëlle, en ouvrant la porte de son domicile, s’emberlificote avec les clés de la maison, son sac à main et celui en toile. Ce dernier lui échappe des mains et les cassettes se retrouvent en plein milieu du couloir. Elle allume et se baisse pour les ramasser.


C’est en se relevant qu’elle fait une découverte :

Mais, ma parole, elle les a regardées ! … Je suis sûre de les avoir rembobinées avant de les avoir glissées dans l’enveloppe !

Or, les deux bobines sont en cours de lecture.


Gaëlle a pris sa douche, a enfilé sa chemise de nuit préférée (un satin beige rehaussé de quelques dentelles) et s’est glissée dans son lit douillet.


Lumière éteinte, elle fixe le plafond. Elle ne veut pas penser aux cassettes, non pas ce soir. Ce soir, le bonheur est ailleurs que dans le sexe. Gaëlle se sent heureuse, si heureuse qu’elle affiche ce sourire qu’ont les personnes touchées par le bonheur. Par la pensée, Colette est devant elle : elles dansent, elles rient, elles se caressent des yeux.


C’est ainsi que Gaëlle s’endort, dans les bras de Colette !



(à suivre)