Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 02582Fiche technique6385 caractères6385
Temps de lecture estimé : 5 mn
20/07/01
corrigé 30/05/21
Résumé:  Les manifestations continuent. Du coup elle prend rendez-vous chez le médecin !
Critères:  fh médical contrainte intermast cunnilingu pénétratio -journal -fantastiq
Auteur : Candice Barboux  (Jeune femme "spirituelle")      

Série : Un amour de fantôme

Chapitre 02 / 04
Un amour de fantôme 2

Le 15 avril


Cher Journal


Aujourd’hui, au déjeuner, j’en ai parlé avec les filles du bureau. Je leur ai raconté ce qui s’était passé hier soir, dans la salle de bain, elles se sont bien marré ! Je m’attendais à ce type de réaction mais pas à ce point ! Pour elles, c’est mon imagination qui me joue des tours, j’ai ma libido qui me travaille, il me faudrait un mec, etc… J’espérais trouver un peu de réconfort et je n’ai eu qu’indifférence et railleries, Tant pis ! En même temps, il ne s’est rien passé ce soir, quelle idiote je fais ! Elles doivent avoir raison, bonne nuit.




Le 16 avril


Cher Journal

Il est 3h30 du matin ! Je viens de me réveiller trempée de la tête aux pieds ! J’ai des crampes comme si j’avais fait… des exercices physiques pendant des heures ! Je suis exténuée, j’ai mal partout mais particulièrement à l’intérieur des cuisses que j’ai dû mal à refermer, que se passe-t-il encore ? Ai-je fait un rêve érotique ou était-ce un cauchemar dans lequel j’étouffais ?! En me réveillant, mon débardeur était remonté jusque sous le menton et ma culotte était en boule au fond du lit… Quelle sensation bizarre que de se réveiller en sueur à moitié nue au beau milieu de la nuit ?! Je ne sais pas si cela a un rapport avec les événements d’hier mais quelque chose ne tourne pas rond depuis mon arrivée… Il faut que je me rendorme !




Le 16 avril


Cher Journal

Ça a recommencé… Après avoir passé mon après-midi à dormir au bureau grâce à ma "super nuit", j’ai terminé par "la séance de rattrapage" de la visite médicale du travail que j’avais complètement oubliée ce matin ! J’étais pas vraiment d’humeur à me faire ausculter par un toubib de pacotilles mais fallait de toute façon y passer ! Après m’être fait enguirlander par la secrétaire pour mon "lapin" du matin, le médecin, un type d’une cinquantaine d’années, m’a reçue dans son cabinet. Je me suis déshabillée. Une fois en soutif et petite culotte, il m’a mesurée et pesée avant de me faire asseoir sur sa table. C’est à cet instant précis que j’ai ressenti à nouveau cette "présence".


Lorsque le médecin m’a demandé de dégrafer mon soutien-gorge pour une palpation mammaire, le soutif s’est dégrafé tout seul avant même que mes mains n’atteignent le tissu ! Après sa palpation de routine, et alors qu’il me demandait de me rhabiller, j’ai senti une main qui me caressait les seins et une autre, sur ma hanche, qui me retenait à la table ! Voyant que je n’étais visiblement pas décidée à quitter les lieux, le médecin s’est approché et m’a demandé s’il y avait quelque chose qui me chiffonnait ou dont je voulais lui parler ?… Je sentais mon téton titillé, ma taille immobilisée par ces "mains virtuelles", mon corps figé par cette volonté invisible et une tête, maintenant, qui essayait de forcer mon entrejambe ! Plutôt que de lui donner une explication "rationnelle" de ce qui se passait, je lui ai dit que j’avais un peu la tête qui tournait et que je n’allais pas tarder à me rhabiller…


C’est là que j’ai ressenti CLAIREMENT, en essayant de me lever, et alors que le médecin tournait les talons, ce souffle chaud et que "quelque chose" travaillait mes lèvres à travers mon triangle en coton, qu’une langue essayait de se frayer un chemin, dans mon vagin, au travers du tissu ! Cette langue parfaitement perceptible se lovait avec précision dans mes petites lèvres et électrifiait mon clitoris qui n’avait pas été à pareille fête depuis si longtemps, quelle sensation ! C’est quand le médecin m’a "ordonné" de bien vouloir sortir de son cabinet que je me suis instantanément retrouvée libre de tout mouvement ! Je me suis dépêchée de sortir avant que "ça" revienne… J’ai peur de ce qui pourrait m’arriver, je m’attends à tout, je crains le pire. À très bientôt…




Le 17 avril, 4 h 07


Cher journal,

Je ne pense pas que je me rendormirai après le rêve que je viens de faire… Contrairement à mon rêve précédent, tout m’est apparu clair ! Je me trouvais dans une pièce complètement vide, et le fait qu’elle soit vide me mettait fortement mal à l’aise. Je me sentais responsable de ce vide, de cette angoisse impalpable. J’étais accroupie dans un coin, les yeux fixés vers un point invisible parce que je savais que c’était de là que ça viendrait. Quoi, je n’en savais encore rien… Au bout d’une minute, j’ai commencé à avoir très chaud. À un moment j’ai cru voir quelque chose mais il n’y avait rien ! Puis j’ai détourné mon regard pour essayer de repérer une ombre, une forme… car je voulais comprendre ce sentiment de culpabilité qui me rongeait. Comme je reportais les yeux devant moi, je l’ai enfin vu. Il se dirigeait lentement vers moi, et je savais dans mon rêve qu’il voulait m’arracher mes vêtements.


J’étais terrifiée… Je le voyais se rapprocher et je cherchais désespérément un moyen de l’arrêter ou de fuir mais il n’y avait rien que je puisse faire, aucune issue par laquelle m’enfuir… J’avais ramené mes jambes contre moi avec l’espoir de protéger mon corps. Ce corps qu’il venait visiter toutes les nuits… mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser à l’incroyable jouissance que cet homme me faisait atteindre à chaque étreinte ! Mais je ne voulais plus de ça, je ne voulais plus qu’il me touche, je voulais voir son visage…



Et puis, comme je savais que tout ce qu’il voulait c’était prendre son pied, qu’il ne me ferait aucun mal, j’ai arraché moi-même mes vêtements pour en finir au plus tôt… mais je ne le distinguais plus… Je restais là, en petite culotte, attendant qu’il se décide à agir. Il m’observait mais où était-il passé ? Soudain, mes jambes se sont écartées d’elles-mêmes comme si quelqu’un glissait mes chevilles dans des étriers invisibles, les élastiques de mon slip ont lâché et je l’ai senti en moi, fort, tendu, puissant, imparable, entier, volontaire, sauvage… il me fait délicieusement mal ! C’est alors que je me suis réveillée, haletante, en proie à une excitation folle. Je ressens encore la fougue physique de cet homme dont je ne peux me rappeler le visage… Journal, je sais que cela peut te paraître stupide mais j’ai adoré détester ce rêve ! Je sais que toi tu ne me jugeras pas comme pourraient le faire certains, si je leur racontais mon rêve ! J’espère que tout ça va passer, que tout ça va s’arranger, je suis… tellement… fatiguée…