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Temps de lecture estimé : 14 mn
06/08/02
Résumé:  Fred, devenu Ministre, rencontre l'insécurité et une journaliste entreprenante...
Critères:  fh fhhh facial fellation fsodo gangbang humour
Auteur : Fred 3  (Garçon blasé et cynique)

Série : Je serai Président

Chapitre 07 / 10
Le Ministre

Résumé des épisodes précédents : Un jour d’été, Fred comprend que devenir chef d’Etat lui permettrait d’emballer de belles femmes. Après quelques aventures dont un séjour en Italie, il est élu député à l’Assemblée Nationale.


« La différence entre un oiseau et un homme politique, c’est que parfois l’oiseau arrête de voler ! » (Coluche)


1. Une complice dans le téléviseur.



« Fred, comme le surnomme familièrement l’opinion, est donc entré ce matin place Beauvau. De nombreux et difficiles chantiers l’attendent, le pays lui souhaite évidemment bonne chance… » dit la présentatrice avec un ravissant sourire.


J’éteins mon téléviseur avec satisfaction, confortablement assis dans mon bureau Empire. Cette jeune journaliste est réellement un petit bijou ! Elle m’avait invité sur son plateau dès le lendemain de mon élection pour évoquer les conséquences du scrutin. Et pendant que je parlais de la place que nous allions laisser à l’opposition – le parti n’avait pas arrêté sa décision, mais nous pensions fortement aux chiottes et au placard à balais –, je sentais bien que la douce Mathilde baissait un peu trop les yeux pendant que je la regardais. D’ailleurs, une fois les propos creux et éculés terminés et les caméras coupées, elle m’avait coincé devant la porte du studio. Le rouge aux pommettes, les yeux toujours baissés, et la voix aussi basse que le QI d’un animateur de radio libre.



J’acceptai bien entendu avec joie, même si j’insistais par pur machisme pour renverser la charge de l’invitation. Et nous voilà dans un petit restaurant discret de la proche banlieue parisienne. Physiquement, elle était vraiment très belle. Ses cheveux noirs aile de corbeau encadraient idéalement ses petits yeux d’ordinaire rieurs et son charmant nez droit. Un tailleur strict – ramené du boulot ? – mettait en valeur deux seins orgueilleux sans insister sur une discrète culotte de cheval.


En revanche, dans son comportement, il y avait quelque chose qui clochait. Elle était vraiment différente de son personnage à l’antenne, et je doutais que tout soit imputable au miracle télévisuel. Elle ressemblait à une gamine de douze ans terrorisée par son prof de maths. Ce n’était quand même pas mon statut d’homme politique qui l’effrayait à ce point, elle qui les voyait tous défiler sur son plateau. Dix minutes passèrent dans la gêne, à parler du cadre et du service, lorsque finalement je me décidai à briser la glace d’un ton posé :



Cette familiarité eut le don de la décontracter un peu.



Une proposition inattendue, bien que totalement inutile. Elle ne pouvait pas savoir que je fantasmais régulièrement sur elle et que je me serais de toutes façons élevé contre cette mise à pied. Certes, peut-être pas avec la même ardeur… Pendant que je réfléchissais aux hasards de l’existence, elle me regardait fixement, soulagée d’avoir enfin dévoilé son jeu, mais encore anxieuse de ce que pourrait être ma réaction.



Il faudrait que je m’entraîne encore devant mon miroir pour rester impassible en face des gens. Vue la façon chaude dont Mathilde me regardait, j’avais dû laisser percer mon attirance pour elle. Ses yeux étaient maintenant ceux d’une femme sûre qu’elle plaît. L’avantage avait tourné de son côté. Je capitulais en rase campagne devant cette promesse muette mais si explicite :



Le repas s’acheva bien plus agréablement qu’il n’avait commencé. Après un trajet sans histoire, nous voici rendus dans mon petit appartement parisien, tout juste loué par le parti à mon intention. J’avais à peine refermé la porte qu’elle se jetait dans mes bras et me donnait un baiser passionné. Sa langue endiablée se promenait dans ma bouche et semblait me menacer d’une ablation des amygdales. Le tout face à la glace du hall d’entrée qui me permettait de voir la scène dans son intégralité. Vraiment bandante, cette gonzesse ! Et quel souffle ! Je dus tout de même la repousser devant les premiers symptômes annonciateurs de l’asphyxie.



A dire le vrai, ma réponse lui importait peu puisqu’elle s’attaquait déjà à ma braguette. Celle-ci céda rapidement, tout aussi vite que mon caleçon, et mon sexe apparut à moitié pendant en face de son visage. Mathilde prit une petite moue qui voulait exprimer la déception, mais montrait en fait surtout de la gourmandise :



Et de m’engloutir immédiatement. L’effet de sa moiteur est immédiat. Je me sens durcir comme du béton à prise rapide. Et c’est d’autant plus admirable qu’elle ne me pompe pas, ni ne me suce, ni ne me branle. Non, elle a juste refermé ses lèvres sur moi et se contente de me sourire tant bien que mal. Encore une qui a compris à quel point un regard est excitant pour un homme… Une manipulatrice, quoi ! Heureusement, elle avait choisi le journalisme, ce qui rendait difficile les oppositions entre nous. Surtout si elle déployait des arguments aussi convaincants !


Soudainement, elle commença à remuer la langue. Oh, très peu… Mais comme elle n’attaquait que mon gland, celui-ci continua à grossir jusqu’à me faire mal. Et toujours ce regard diaboliquement innocent qui restait braqué sur moi… Je réagissais comme je le pouvais :



Elle me libéra quelques secondes pour me répondre.



Et elle se referma à nouveau sur moi… Pour me relâcher à nouveau sous ma pression : je n’en pouvais plus de cette langue sur mon gland et de ces yeux sur mon visage. Effectivement, malgré sa main qui commençait à me masturber, je sentis mon excitation descendre sensiblement. Je m’apprêtais à lui retirer sa jupe et à lui rendre la pareille quand elle m’arrêta d’un geste impératif.



J’en restais assis. Mais où va se loger la foi de nos jours ? Sept ou huit générations de papes devaient se retourner dans leur tombe ! Je la revoyais une minute auparavant ma bite dans la bouche.



Alors là, les papes devaient tourner tellement vite que l’observatoire national italien enregistrait sans doute une secousse sismique au Vatican. Une sodomie pour préserver la pureté du corps. Remarquez, j’aurais bien voulu la rencontrer pendant son catéchisme… Je l’imaginais bien tailler une pipe entre deux signes de croix !



De mieux en mieux. Priez pour elle, pauvre pécheresse ! Toujours est-il qu’elle se mit rapidement à quatre pattes la croupe relevée et enduite de lubrifiant. Dommage, je ne pourrais pas voir ses yeux si excitants. J’avais à peine posé ma verge à l’entrée de son anus que celui-ci s’ouvrit sans aucune opposition. Merde, c’est quand même frustrant ! Quel intérêt si son sphincter s’ouvre en résistant à peu près autant que Pétain en 1940 ? Je poussai légèrement pour introduire mon gland… Et je rentrai jusqu’à la garde ! J’en aurais presque été déçu !


Enfin, je n’allais quand même pas pleurer la bite dans le cul de ma belle journaliste ! Encore que je ne voyais pas bien quel plaisir nous allions prendre elle et moi tellement j’avais l’impression de flotter dans l’hyperespace ! Je limai deux ou trois coups pour essayer… Et la réponse était évidente : on n’arriverait à rien comme ça ! Il faudrait que je lui présente Florian un de ces jours, lui serait sans doute capable de la faire grimper aux rideaux avec son lance-missile ! Je me retirai, dégoûté.



Ah, j’allais pouvoir reprendre les commandes ! Tout de même, la petite Mathilde n’était pas vraiment rassurée. Après les manipulations d’usage pour mettre en route la machine féminine, je m’agenouillai et posai mon sexe sur son clitoris.



Et me voilà en train de m’agiter frénétiquement entre ses cuisses refermées. C’était pas l’extase, mais on se contente de ce qu’on a ! Petites satisfactions : d’abord je sentais son clitoris durcir contre mon pénis, ensuite je pouvais contempler son visage passer par tous les échelons du plaisir. Toujours aussi bonne, mais débarrassée des expressions qu’elle se fabriquait, je la voyais vraiment au naturel. Son plaisir monta hyper rapidement et je la sentis contracter ses cuisses à trois ou quatre reprises, ce qui renforça encore la pression sur mon engin. Finalement c’en fut trop, et je me répandis sur le haut de son tailleur qu’elle n’avait pas retiré. À voir sa figure chavirée de bonheur, je me dis que notre pacte n’était pas prêt d’être rompu !



Aucun doute, Mathilde était douée. Ce fut la pensée qui me vint en tête lorsqu’elle me fit un signe de la main avant de s’engouffrer dans un taxi direction France 2. Pour ma part, j’étais attendu à Matignon.



<div class='b'>2. Le projet de loi.

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La victoire du parti aux législatives lui permet en effet de rester au gouvernement. Mais l’ancien Premier Ministre, toujours majoritaire, a tout de même présenté sa démission, comme l’exige la tradition républicaine. Certains peuvent trouver la manœuvre inutile. En fait, elle permet de remanier le cabinet en douceur, de démissionner les ministres impopulaires pour appeler de nouveaux à leur place. Et cette fois-là, les sièges ont valsé. Il faut faire moderne, place donc aux jeunes de cinquante ans et à la gent féminine.


On m’avait très rapidement contacté pour entrer dans ce gouvernement. Quelques minutes après ma victoire, les journalistes partis, le téléphone sonnait déjà :



Tu parles ! Cet abruti naviguait aux tréfonds des enquêtes d’opinion. Il avait réussir le tour de force d’apparaître trop sévère aux yeux des investisseurs et trop laxiste aux yeux des électeurs… Résultat, un budget intenable et des élections ric-rac. Mais peut-être ne faisait-il qu’exécuter les ordres que lui donnait le Président… En tous les cas, il ne resterait sans doute pas en poste au-delà de l’état de grâce, les trois ou quatre mois suivant une victoire électorale.



Eh ben quel cadeau ! Le précédent détenteur de la charge avait laissé une situation terrible. Le genre de truc à peu près aussi facile à faire que d’inviter un groupe de Talibans manger un Big Mac… Entre les promesses de campagne et les remontrances venues de Bruxelles, le prochain tenancier des cordons de la bourse ne ferait pas que des rêves érotiques !



Pan ! Coup de tonnerre dans un ciel serein ! J’allais me retrouver avec cette vipère de Nathalie pour collaboratrice. Elle qui avait promis un sort bien peu enviable à mes pauvres testicules… Voilà qui promettait pour une politique apaisée ! Il y allait y avoir des échanges de dossiers et de coups de fusils entre Beauvau et Vendôme !


L’insécurité est le maître mot de l’action du gouvernement dans les mois à venir. On l’a suffisamment répété pendant la campagne. Du coup, toute la pression médiatique est sur moi, même si Mathilde maintient ma courbe de confiance très haute avec force reportages bienveillants. Pour me faire une petite idée et un gros coup de pub, je décide d’accompagner incognito une patrouille d’îlotiers en banlieue. Les fonctionnaires sont dubitatifs, mais ils acceptent tout de même ma présence. Un discret coup de fil aux paparazzi m’assurerait la couverture de Paris-Match.


Ouf ! C’est crevant d’être flic ! Les photographes se sont barrés au bout de trois photos, mais en attendant nous marchons depuis trois heures sous les quolibets et les crachats. Je passe sur les jets de pierre. Parfois j’ai vraiment des idées à la con ! J’aurais pas été plus tranquille dans mon bureau du Ministère ? Enfin, ces conneries sont bientôt finies, et puis au moins ça m’aura appris beaucoup sur les racines du mal. J’ai quelques idées à glisser dans un projet de loi assez offensif.


Nos sommes sur le chemin du retour quand un des membres de la patrouille entend des bruits suspects dans une cave. Putain, encore un fumeur de joint à qui on va faire une remontrance inutile pendant un quart d’heure ! Nous nous rapprochons sans bruit pour découvrir… Une gamine de 20 ans et cinq jeunes hommes d’âge voisin autour d’elle, en train de s’échauffer la queue…



J’étais abasourdi de ce que j’entendais. C’était vraiment n’importe quoi ! Fort heureusement, la discussion resta théorique. Quand je relevai la tête, la fille avait une bite dans la chatte, une dans le cul, une dans la bouche, et les deux restantes dans les mains. Et son attitude ne laissait aucune équivoque sur son acceptation de ce qu’elle subissait.


Le spectacle était assez déroutant, à se demander si la pauvre avait encore conscience d’elle-même. Les deux qui la pénétraient en sandwich la pistonnait en cadence avec la régularité d’une mécanique de précision. Celui qu’elle suçait lui baisait littéralement la bouche avec application et violence, la faisant reculer à chaque fois sous les coups de boutoir. Quant aux deux derniers, ils se contentaient d’accompagner ses mouvements et de lui coller des claques à l’occasion. L’ensemble dégageait pour nous observateurs une impression de monotonie et de régularité ennuyeuse. Ils avaient probablement mis du temps à se caler sur cette position et ne voulaient pas déranger le bel édifice. Ce que les hommes firent pourtant au bout de cinq minutes pour se placer en cercle autour d’elle.


Apparemment, l’excitation était telle que les garçons ne pouvaient pas se retenir plus longtemps. Ils jouirent à peu près simultanément et leur partenaire se trouva noyée sous une douche de sperme. L’un visait son visage, l’autre ses seins, un troisième son sexe, les deux derniers arrosèrent un peu partout. On aurait juré qu’elle revenait de la piscine tellement elle était trempée, et d’autant plus qu’elle n’avalait rien. Finalement, la patrouille et moi sommes partis avant la fin des réjouissances, pour ne pas risquer de nous faire remarquer. Dans ce genre de situation, ça pouvait aller jusqu’au lynchage…


De retour au Ministère, je mets au point un projet de loi bien plus répressif que je ne l’avais pensé, mais tout de même doté d’aspects éducatifs poussés. Je le fais lire à mes collaborateurs qui le jugent adéquat, mais un peu trop à droite. « Nos électeurs vont chanter si tu présente ça au Parlement ! » me disent-ils. Tant pis pour eux, il faut assumer. La scène de ce qui aurait pu être une tournante m’a secoué plus que de raison, je me dis que ce texte vaut peut-être plus que ma carrière…


Je fais passer le projet aux autres ministères concernés. Les réponses sont lentes à venir… C’est le signe qu’ils hésitent. Finalement, les retours arrivent. Accord de l’Education Nationale. Accord de la Jeunesse et des Sports. Accord du Ministère de la Ville. Manque le plus important, et je vois venir le sale coup. Rejet de la Chancellerie, accompagné d’un petit commentaire manuscrit de la douce Nathalie : « Présente ça et je te trucides ! » Charmant ! Je relève le défi !


Putain, mais qu’est-ce qui m’a pris ? Je suis effondré sur mon banc de l’Assemblée. Cette salope de Nathalie a rallié plus d’un tiers des députés de notre camp en taxant mon projet de néofasciste. Du coup, l’opposition va se faire une joie de rejeter mon texte et de me faire tomber, moi le Ministre le plus populaire du cabinet. En ce moment, les Députés achèvent de voter, et ce n’est pas le petit signe d’amitié de Florian depuis la tribune qui va me rassurer. Non loin de moi, Nathalie, savoure cruellement son triomphe :



Ding ! La sonnerie de fin du vote retentit, et les résultats doivent être apparus sur le tableau géant. Je ne veux pas voir ça ! Mais une clameur a raison de ma résolution. Je lève la tête, et je me crois mort et au paradis. Le Président de l’Assemblée saisit son micro :



Au loin, j’aperçois le président du groupe de l’opposition me faire un clin d’œil. Je ne saurais que plus tard que quelques Députés en principe hostiles m’avaient ralliés pour sauver le volet répressif du projet et la place à l’Intérieur du ministre qu’ils considéraient comme le « moins pire » du gouvernement.


Pour l’heure, je suis bien loin de ces analyses. Ça tient du miracle, ma tête est encore sur mes épaules. Je quitte mon banc tout guilleret et je passe devant une Nathalie blême de fureur et de dépit.