n° 07381 | Fiche technique | 27956 caractères | 27956Temps de lecture estimé : 17 mn | 04/07/04 |
Résumé: La suite des aventures de Cathy sur une île paradisiaque, entre une montée de désirs saphiques et une fidélité aux hommes. | ||||
Critères: f fh ff fbi jeunes asie couple vacances plage bain amour volupté voir lingerie fmast cunnilingu 69 | ||||
Auteur : Incubus |
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Lucy la réveilla avec de petits baisers dans le dos, le long de sa colonne vertébrale, partant de sa nuque et descendant petit à petit. Cathy la laissa faire glisser sa langue entre ses fesses et tressaillit en sentant la salive couler sur son petit trou. Puis l’asiatique revint à la tête de la brune et l’embrassa.
« Il est l’heure de se réveiller, ma coquine. »
« Quelle heure il est ? »
« Bientôt midi, tu devrais te dépêcher de te rhabiller. Ton copain va t’attendre. »
Cathy se retourna et la regarda tristement.
« Ah, tu es au courant ? »
« Bien sûr, ne crois pas que je ne t’ais pas vue au restaurant hier soir…ni après. »
Cathy rougit et Lucy la trouva très craquante ainsi.
« Je suis désolée de vous avoir observé comme ça… »
« Non, tu n’as pas être désolée, puisque tu as pris du plaisir en nous voyant, et moi, j’ai pris du plaisir en te sachant là. »
« Mais Franck, il est au courant ? »
« Je ne sais pas s’il t’a vu, si c’est ce que tu veux savoir. »
« Et toi et lui, vous êtes ensemble ? »
« Non, ne t’en fais pas, tu as toutes tes chances. On fait l’amour parfois, mais il n’y a rien entre nous. Il sait que j’aime les hommes, mais que je préfère les femmes, surtout quand elles sont aussi belles que toi. »
Lucy embrassa à nouveau Cathy et l’aida à se rhabiller. Au moment où elle allait partir, l’asiatique la rattrapa.
« Cathy, j’ai envie de te revoir très vite…avant demain. »
Cathy hésita puis, se remémorant le plaisir qu’elle avait eu, hocha la tête.
« Je veux bien, mais mon petit ami est assez…exigeant, tu vois ce que je veux dire ? »
« Mais, si tu le fatigues un peu, tu penses que tu peux me rejoindre ce soir, vers minuit, sur la plage devant le restaurant ? J’adorerais prendre un bain de minuit avec toi. »
« D’accord, mais je ne sais pas si je pourrais. J’essaierai, promis. »
Elles s’embrassèrent longuement, puis Cathy repartit, un peu triste. En chemin, elle fit le point et sentit en elle une grande joie à l’idée d’avoir fait l’amour avec une femme pour la première fois. Puis, elle s’inquiéta de ce que cela allait entraîner, avec Philippe. Mieux valait garder cela secret. Mais rien n’échappait à Marie. Dès qu’elles se retrouvèrent, la blonde tira Cathy à l’écart et lui murmura :
« Alors, tu as pris du plaisir avec elle ? »
« De quoi tu parles ? »
« Ne fais pas l’innocente, tu es pleine de son parfum et tes yeux brillent comme deux miradors. Alors ? »
Cathy préféra déposer les armes.
« Oui, c’est vrai, j’ai couché avec Lucy. »
« Et tu as aimé ? »
Cathy avala sa salive et finit par avouer.
« Oui, j’ai beaucoup joui, et j’ai aimé ça. »
Marie la prit par les épaules et lui sourit.
« Bienvenue au club des bis, ma Cathy. Je savais bien qu’on se comprendrait un jour. »
Elles rirent et retournèrent auprès de Philippe, qui ne se douta de rien et à qui elles ne livrèrent rien. De toutes façons, il était déjà tout accaparé par la planche à voile, le stage, et les compliments qu’on lui avait fait. Cathy conçut un peu de jalousie en l’entendant vanter la maîtrise et la silhouette de leur monitrice de planche à voile. Marie lui adressa un sourire de coin et Cathy sut qu’il y avait de la concurrence. Elle sentit le goût amer du doute et de l’incertitude, et, pour couronner le tout, il se mit à pleuvoir. Un petit orage tropical, comme il y en avait souvent, mais Cathy espérait qu’il ne durerait pas trop longtemps. En tous cas, c’était raté pour le bain de soleil, la plage et les petites manipes pour allumer Phil. Mais Cathy avait plus d’un tour dans son sac.
Ils retournèrent dans leurs chambres, mais Marie les prévint qu’elle devait sortir – sûrement un rendez-vous avec un garçon ou une fille du stage de planche à voile. Phil s’assit dans une chaise à bascule et commença à bouquiner. Cathy décida d’essayer à nouveau sa lingerie, mais elle ne parvenait pas à capter l’attention de son petit ami, plongé dans son roman. Elle se décida pour un ensemble string et soutien-gorge rouge à fleurs vanille. Elle alla l’enfiler dans la salle de bain, et s’arrangea pour affiner au maximum l’entrejambe, avant de revenir devant Phil.
« Il est superbe cet ensemble, hein ? »
Phil mit un certain temps à lever le nez, mais le regard qu’il afficha en valait bien la peine. Maintenant qu’elle avait gagné son attention, il fallait la garder.
« Il est vraiment bien, mais le seul problème, c’est l’entrejambe… »
Elle se tourna pour lui montrer son joli fessier et comme la longueur de tissu glissait sur ses lèvres intimes.
« …elle est trop fine et trop douce, et ça me donne des envies folles… »
Elle lui tournait toujours le dos lorsqu’elle glissa une main entre ses cuisses, lentement.
« …des envies de me faire du bien, beaucoup de bien. »
Elle caressa son entrecuisse sous le nez de Phil, puis se retourna et fit glisser ses mains le long de son ventre, jusqu’à atteindre ses seins, gonflés de désirs dans son soutien-gorge. Puis, les mains redescendirent, vinrent sculpter l’arrondi de ses hanches et le triangle de tissu du string, puis descendirent le long de ses jambes. Cathy était assez souple pour atteindre sans mal le bout de ses pieds tout en offrant à Phil le beau spectacle de son décolleté. Puis, elle se redressa et les mains remontèrent le long des fesses, des côtes jusqu’aux seins, qu’elles massèrent lentement. Phil avait lâché son livre et la regardait avec envie.
« Ce que c’est bon de se sentir caressée. »
« Si tu veux, je peux t’aider. »
Cathy s’assit dans le canapé et passa une main dans son cou, les yeux mi-clos, en soupirant.
« Non, tu occupes tellement mon corps que je l’ai oublié moi-même. Laisse-moi le redécouvrir seule. »
Elle fit courir ses mains sur son ventre, longeant les coutures de son string, puis les fit remonter vers son soutien-gorge pour empaumer les bonnets. Du bout des doigts, elle en redessina les bretelles, et les fit ensuite glisser de ses épaules. Elle massa par la suite ses seins à travers le soutif qui cédait peu à peu du terrain, puis replia assez les bonnets pour laisser apparaître ses tétons dressés comme jamais. Elle les agaça, les toucha, les pinça, et décrocha le soutien-gorge pour mieux remuer sa poitrine si séduisante. Phil écarquillait les yeux alors qu’elle gémissait.
« Je ne me souvenais pas d’avoir des seins si bon…J’aime tellement me les caresser… »
Mais elle ne tarda pas à les abandonner. Elle fit glisser une main sur son string, en frottant délibérément ses zones sensibles, puis dans le string, qui, par effet de transparence, laissait deviner un mouvement manuel de va et viens sur une fente déjà humide. Cela faisait comme une petite bosse qui montait et descendait dans le string, et Cathy accompagnait cette première masturbation de soupirs sensuels et d’un doigt pervers glissé dans sa bouche de séductrice. Puis, le doigt parti sous le regard effaré de Phil et l’autre main sortit du string. Cathy les fit lisser son string, le tirer au maximum, révélant les rondeurs de son intimité, avant de revenir un peu à ses seins.
« Mon dieu, j’ai tellement envie de caresser ma petite chatte. »
Elle se leva et tourna à nouveau le dos à Phil en caressant ses fesses. Elle fit glisser un doigt le long de la raie de ses fesses, puis se mit à genou sur le canapé, ses seins pointant vers le dossier, ses doigts caressant ses cuisses et son string. Enfin, elle chassa le string de son bassin et le fit glisser le long de ses jambes, exposant à dessein le moins possible de son intimité au regard de Phil, gêné, ébahi, avide de sexe. Cathy écarta les jambes, lui montrant son sexe inondé de désir, et se caressa les seins, avant de revenir à son bassin. Elle jouait avec elle-même, laissant un doigt juste survoler sa fente, récolter un peu de son plaisir et repartir vers ses seins ou vers ses lèvres, qui s’abreuvaient de son liquide intime. Elle tordait son corps en s’aguichant elle-même et couvrait ses seins de sa mouille.
« C’est si bon de se toucher. »
Phil se leva et s’approcha.
« Tu es un véritable appel au viol. »
« Oui, je sais, et je veux que tu me violes. »
Il ne fallut pas plus pour que Phil se jette sur elle. Il se mit à genou devant le canapé et lui embrassa les cuisses et les hanches et, lorsque Cathy fit passer sa jambe par-dessus la tête de son petit ami, le sexe, ruisselant d’envies. Il lécha cette fente inondée, puis y posa ses lèvres et but en elle, car elle n’avait jamais autant mouillé. Il enfonçait sa langue plus profondément que jamais, et Cathy accompagnait ces caresses en malaxant son sein ou en glissant un doigt dans sa bouche désireuse de travailler. Elle soupirait doucement et reçut ses lèvres lorsqu’il émergea de son bassin pour l’embrasser. Ensuite, il se redressa et Cathy s’attaqua à son jean, s’apercevant soudain qu’il avait déjà abandonné son t-shirt. Le jean tomba avec le slip et le sexe dur de Phil atterrit dans les mains de la brune. Cathy donna un coup de langue sur le membre dressé qui lui était offert, et, contrairement à ce que pensait Phil, elle n’eut aucune réticence à le lécher et à le glisser dans sa bouche. Décidément, Cathy l’étonnait de jour en jour, mais il était loin de s’en plaindre. Elle suça son membre jusqu’à ce qu’il la repousse pour devenir un peu plus actif dans cette passe d’armes. Cathy recula un peu en écartant les jambes et en passant sa main sur son sexe, et regarda avec intérêt son petit ami s’agenouiller au sol et tendre son membre à la hauteur de sa fente. Le membre glissa en elle avec fermeté et rapidité, il la pénétrait durement alors qu’elle gémissait en massant ses seins luisant de sueur. Il la retenait par les jambes et fixait son regard avec le sien. Puis, il se redressa et, debout, continua à la pénétrer, en s’enfonçant toujours plus profondément. Il massait les seins de Cathy avec elle, l’embrassait sauvagement en la serrant contre lui. La jouissance les saisit en même temps et ils hurlèrent leur plaisir en chœur, et la semence de Phil, s’évadant de l’intimité de Cathy, vint se répandre sur le duvet brun qui la protégeait. La jeune femme regarda ce détail avec une curieuse envie, et embrassa violemment son petit ami.
« Tu ne m’avais jamais fais jouir autant. »
« Et toi, tu ne m’avais jamais excité à ce point. »
Ils se serrèrent l’un contre l’autre et se reposèrent sur le canapé trempé de sueur.
Après une petite heure passée à somnoler, Cathy se dégagea des bras de Phil. Elle s’empara d’un slip bariolé aux bordures noires et se glissa dans la chambre de Marie par la porte communicante. Elle savait où trouver les somnifères que Marie gardait dans sa pharmacie, à la suite d’une petite dépression plusieurs années plus tôt. Elle pensait que Marie ne serait pas là, puisqu’elle était partie à son rendez-vous, aussi l’idée de pénétrer juste en petite culotte chez son amie ne la gênait pas. Mais lorsqu’elle aperçut les corps emmêlés des deux filles dans le lit, elle se dit que ce n’était pas une très bonne idée. Elle resta un instant à se demander quoi faire, puis observa les deux femmes, que le drap avait dévoilées jusqu’à la ceinture. Cathy admira le joli corps de Marie, sa jolie Marie, sa tendre amie, qui, de plus en plus, lui semblait proche d’elle. À côté d’elle, à moitié plaquée contre sa poitrine, gisait une jolie jeune femme à la poitrine imposante et au joli minois. Son maquillage avait un peu coulé, mais elle restait très séduisante.
Cathy s’arracha à la contemplation et marcha silencieusement vers la salle de bain. En chemin, elle remarqua sur le sol un godemiché bleu encore luisant de plaisir. Cela déclencha une sorte de haut-le-cœur : elle n’avait jamais compris l’intérêt de ces choses. Elle entra dans la salle de bain et s’empara du flacon de pilules. Elle se retourna pour repartir, mais se retrouva nez à nez avec Marie.
« Tu as trouvé ce que tu cherchais ? »
Cathy se sentit mal à l’aise.
« Tu veux faire quoi avec mes somnifères ? Laisse-moi deviner : c’est pour Phil, histoire que tu puisses retrouver Lucy, n’est-ce pas ? »
Cathy se tut, puis finit par hocher la tête.
« Fais attention, Cathy. Tu as un mec formidable, fais attention de ne pas le délaisser, ça pourrait aider d’autres filles à te le piquer…Mais, vu le bruit que vous faisiez quand Karine et moi nous sommes rentrées, il n’y a pas de risque. »
Cathy se força à sourire et préféra changer de sujet.
« Elle s’appelle Karine ? Elle est mignonne, c’est ta nouvelle petite amie ? »
« Non, mais elle a comme moi certains besoins à assouvir… et je trouve que tu commences à t’intéresser beaucoup aux filles, je me trompe ? »
Cathy rougit et se détourna, mais Marie passa dans son dos, se collant contre elle. Cathy n’avait que son slip, Marie était nue.
« Tu as raison d’aimer les filles, Cathy. Après tout, une fille, c’est plus doux qu’un mec. La fille sait où caresser une autre fille pour lui donner du plaisir… »
Les mains de Marie vinrent lisser les seins de Cathy, dessiner des ronds autour de ses tétons et jouer avec les pointes de ses seins.
« …une fille sait ce que c’est que d’être douce et attentive au plaisir, sait où il faut toucher pour être la plus sensuelle et la plus charmeuse… »
Les mains descendirent le long du ventre de Cathy pour venir jouer avec son nombril et les alentours sensibles de son ventre. Cathy retenait son souffle.
« …une fille sait comment donner du plaisir, comment faire jouir une fille… »
Une main passa par ses fesses pour rejoindre l’autre qui glissait sur le devant du slip bariolé. Le contact était divin, caressant une fente humide et dissimulée avec une douceur agaçante et enivrante. Sans pouvoir se retenir, Cathy poussa un petit cri et inonda de plaisir son slip.
« …malgré ses vêtements et ses retenues. Tu es superbe, ma chérie. »
Marie embrassa Cathy sur la joue et passa sous la douche. La brune avait honte d’avoir joui aussi facilement, et d’avoir été abusée ainsi par son amie. En fait, elle était en colère contre ses faiblesses, sûrement parce que Marie n’avait pas tort. Cathy avait toujours trouvé la femme plus belle que l’homme, mais n’avait jamais ressenti une telle attirance pour les membres de son sexe. Et voilà qu’elle s’apprêtait à faire avaler des somnifères à son petit ami pour avoir les mains libres avec une belle asiatique. Un peu gênée par ses propres discussions intérieures et par le bonheur qu’avaient suscité en elle les caresses de Marie, elle quitta la salle de bain et dut passer auprès du lit de la blonde. L’amante de Marie n’était plus endormie et s’affairait à attacher les derniers liens d’un bustier orangé, assorti à son tanga. Elle semblait assez sportive et possédait un fessier d’apparence ferme et travaillé. La femme se tourna vers elle et, chassant une mèche rebelle qui lui avait coulé sur le nez, lui sourit.
« Salut, tu es Catherine ? Marie m’a beaucoup parlé de toi. »
Cathy était encore un peu mal à l’aise, mais le sourire de la jeune femme la séduisit.
« Je préfère quand on m’appelle Cathy. Et toi, tu es Karine, c’est ça ? »
« Oui. Contente de te connaître. Marie ne m’avait pas menti, tu es vraiment très belle. »
« Toi aussi, tu es très belle. »
« Bon, ben, à un de ces jours. »
« Ouais, d’accord. Salut. »
Cathy revint dans sa chambre. Philippe était sous la douche et elle l’y rejoignit, après avoir dissimulé le flacon de somnifères.
Ils ressortirent des chambres pour le dîner. Marie était seule et rejoignit le couple autour de plats de poisson succulent, accompagné d’un alcool local. L’unique verre d’eau qu’engloutit Phil avait été assaisonné par Cathy, et son petit ami ne tarda pas à cligner des yeux et à bailler comme un gamin. Les deux filles l’accusèrent hypocritement d’avoir trop bu et le couchèrent.
Cathy prit quelques affaires et retrouva Marie dans le couloir.
« Marie, je veux te dire que je…je suis très heureuse que tu m’aides. Je ne sais pas comment je ferais sans toi. »
Marie lui posa une main tendre sur la joue.
« C’est rien, Cathy, je ne fais pas ça innocemment, tu sais. J’espère qu’un jour, lorsque tu seras prête, tu m’offriras ce que j’espère de toi depuis des années. Tu sais de quoi je veux parler ? »
« Oui, je sais. Tu sais que je t’aime beaucoup, mais laisse-moi le temps, d’accord ? »
« J’attendrai, ne t’en fais pas. Je m’en voudrais de passer à côté du plaisir qu’on pourrait prendre toutes les deux. »
N’en pouvant plus de cette situation insolite et gênante, elles se rapprochèrent lentement et s’embrassèrent brusquement, avec une sorte de démence soudaine dans la fusion de leurs lèvres. Leurs langues vinrent jouer ensemble et elles fermèrent leurs yeux pour profiter de l’instant, sans remarquer l’ombre de Marco, le fils du réceptionniste, qui eut la sagesse de se cacher sans pour autant lâcher des yeux ce séduisant spectacle.
« Je peux utiliser ta salle de bain ? »
« Bien sûr, Cathy, allez, entre. »
Cathy passa sous la douche et parfuma son corps, avant de s’habiller. Elle sortit de la salle de bain et Marie lui adressa un regard désapprobateur.
« Tu aurais pu mettre quelque chose d’un peu plus sexy. »
Cathy lui sourit. Elle portait un jogging, certes moulant, mais peu attrayant. Pourtant, elle tira sur la fermeture-éclair de son haut de jogging et dévoila le profond décolleté d’un haut de maillot de bain en imitation jean. Les seins ronds de Cathy étaient délicieusement moulés et soulignés par le maillot, et, cette fois-ci, Marie eut un petit sifflement approbateur.
« Je sens qu’il y en a qui ne vont pas s’ennuyer ce soir. Allez, file ! »
Après un discret baiser sur la joue de son amie, Cathy partit « faire un jogging sur la plage ».
Heureusement, la pluie s’était arrêtée et le vent était tombé. Cathy aimait l’atmosphère un peu humide, le sable fin sous ses pieds nus, le bruit des vagues…
Soudain, elle avisa une forme allongée sur le sable, à côté d’un petit feu crépitant. La lumière des flammes dansait sur la peau dorée de Lucy et les ombres soulignaient le tracé de son bikini sur les rondeurs de sa poitrine et le galbe de ses hanches. Cathy savait qu’elle l’avait entendu arriver, mais Lucy ne tourna pas la tête. La brune enleva son jogging et se retrouva en maillot de bain, ses seins difficilement contenus dans son haut en triangle, ses fesses superbement moulées dans son petit short en imitation jean. Cathy laissa son jogging auprès du feu et enjamba Lucy pour venir l’embrasser. Leur baiser marqua leur impatience réciproque de se retrouver. Lorsque leurs lèvres se relâchèrent, Lucy était rayonnante.
« J’étais sûre que tu viendrais. Tu es très mignonne, habillée comme ça. »
« Alors, on va nager un peu ? »
Elles se relevèrent et allèrent s’ébattre dans l’eau devenue froide avec la nuit. Cathy pensait qu’elles commenceraient les préliminaires dans l’eau, mais il n’en fut rien. Elles profitèrent de la joie d’un bon bain de mer et se racontèrent quelques balivernes, avant de décider qu’elle était bien trop froide pour y rester. Cathy sortit la première et alla ramasser une serviette. Lorsqu’elle se pencha, elle sentit une main se poser délicatement sur ses fesses et frémit.
« Ne bouge pas, lui intima la voix de l’asiatique. »
La main parcourut le derrière des cuisses de Cathy, puis remonta sur les fesses par l’entrejambe et jusqu’à atteindre le rebord du short. Cathy tressaillit lorsque des lèvres vinrent embrasser sa colonne vertébrale et la suivre en remontant. Lucy colla son bassin contre les fesses de Cathy et commença à onduler, envoyant des vagues de désir à son amante par ces frottements érotiques. Les baisers sur son échine se transformèrent en une caresse humide de la langue de Lucy, et Cathy sentit ses jambes flancher progressivement et ses seins gonfler de désir. L’asiatique passa le lien de son dos et continua jusqu’à sa nuque, où elle arrêta sa caresse buccale pour chuchoter à l’oreille de son amante ses pensées intimes et ses désirs saphiques. La caresse des mots dans le creux de son oreille allait de paire avec le contact chaud et mouillé d’une langue sur son lobe. Cathy sentait toutes ses résistances s’envoler et, lorsqu’une main agile vint se glisser entre ses jambes, un doigt suivant la raie de ses fesses à travers le short, le reste de la main massant son intimité à peine dissimulée par le maillot trempé autant de l’intérieur que de l’extérieur, elle tomba à quatre pattes. Ses doigts s’agrippèrent au sable pendant qu’elle rejetait la tête en arrière pour gémir. Lucy abandonna son oreille pour reprendre ses baisers sur les omoplates. Elle s’attaqua avec les dents au lien du maillot derrière le cou de Cathy, mais dut utiliser ses doigts agiles au bout d’un moment. Elle fit de même pour le second lien et le haut du maillot de bain tomba au sol sans un bruit, laissant les seins nus de la brune pendre malgré leur fermeté. Lucy s’en empara en collant à nouveau son bassin contre le fessier de Cathy et elle commença à malaxer ces deux pommes durcies de désirs, jouant négligemment avec les bouts tendus. La brune poussait de petits gémissements et avait fermé les yeux, abandonnant un sens au profit du toucher, du goût et de l’ouïe. Elle percevait à merveille les doigts de l’asiatique venir pincer ses petits bouts de seins, jouer avec du bout des doigts, tourner autour en un cercle pervers, soupeser sa poitrine et en tester la bonne consistance. L’oreille tendue, Cathy entendait le souffle se raccourcissant de Lucy, preuve qu’elle commençait à prendre elle aussi un grand plaisir au contact de leurs bassins excités. Elles restèrent ainsi longtemps à se frotter, à prendre plaisir du contact de leurs corps enflammés de désirs. Puis Cathy sentit une main pernicieuse venir se glisser sous son short, à partir de ses fesses tendues et nerveuses. Un doigt fin vint suivre le dessin de ses fesses, et une paume chaude et recouverte de salive vint se poser sur son sexe vulnérable. Cathy se tendit sous son contact, mais son sexe fut moins protecteur et fit couler son désir dans la main douce. Le short tomba le long de ses cuisses et bientôt, la brune se retrouva complètement nue, le corps entier à l’affût des fantasmes de l’asiatique.
Lucy se retira du fessier de Cathy et fit le tour de son amante en tirant sur les nœuds retenant son haut de bikini. Il tomba auprès du bras de Cathy, mais Lucy ne s’en préoccupa pas et s’attaqua au bas. Le dernier morceau s’écroula dans le sable sans un bruit, et Lucy avança nue jusqu’à son amante. Cathy la regardait avec une lueur d’admiration dans les yeux : la beauté de l’asiatique était si bien souligné par les jeux d’ombre et de lumière du petit feu de camp. Cathy avait relevé la tête, mais resta à quatre pattes, jusqu’à ce que Lucy la pousse à s’agenouiller. Alors, l’asiatique posa son sexe nu et avide contre le visage de Cathy. Elle n’eut rien à dire et la langue de la brune vint s’immiscer en elle avec délicatesse. Cathy la buvait et l’embrassait dans ses parties les plus intimes, et des ondes de plaisir remontaient en Lucy comme des vagues dans son bas ventre et dans ses seins délicieusement agacés de désir. L’asiatique s’était emparée de la nuque de son amante avec ses deux mains, la forçant à aller plus profondément en elle, à la faire jouir toujours plus fort. Cathy tenait les mollets tendus et tremblants de la jeune photographe et la sentait défaillir progressivement sous ses caresses précises. À force de laper son sexe, Cathy parvint à la faire céder et, poussant un grand cri, Lucy s’effondra sur le sable, son sexe brillant d’une lueur argentée sous la lumière de la lune. La brune prit son temps pour goûter le plaisir qu’elle avait recueilli sur sa langue et attendit que son amante ait retrouvé son souffle pour avancer vers elle. Elles échangèrent un nouveau baiser langoureux, et se regardèrent un instant. Cathy s’étonna de se sentir si bien et découvrit les yeux humides de plaisir de l’asiatique.
« Tu veux qu’on arrête ? demanda-t-elle. »
« Sûrement pas. Je te veux, j’ai envie de toi. »
En disant cela, Lucy écarta les jambes et Cathy, tout naturellement, vint se glisser entre elle. D’abord, elles se concentrèrent sur leurs lèvres qui s’unissaient, sur leurs langues qui venaient se caresser hors de leurs bouches, répandant une douce salive chaude et sauvage sur le menton et les joues de Lucy. Puis, Cathy fit danser ses seins sur ceux de son amante. Même si l’asiatique avait de petits seins, ses tétons s’étaient dressés d’excitation à tel point que Cathy y trouvait un plaisir inégalable. Jamais caresse sur ses seins ne l’avait à ce point excitée. Leurs pointes de seins ferraillaient en rythme et elles ponctuaient leurs frottements sensuels par de petits râles et des encouragements mutuels. Ce fut Lucy qui décida de passer à la vitesse supérieure, en poussant son bassin vers le haut, jusqu’à ce que sa fente intime vienne se coller à celle de son amante. Cathy poussa un cri de plaisir, et imita l’asiatique dans sa recherche du plaisir. Leurs sexes vinrent se dévorer entre eux, répandant mouille et sueur sur leurs poils pubiens et sur leurs peaux tremblantes d’émotions et de fantasmes. Enfin, alors que leurs cris montaient aux nues, elles s’embrassèrent profondément, comme jamais, et hurlèrent leur orgasme dans la bouche l’une de l’autre. À moitié étouffée de plaisir, leurs cœurs battant la chamade, elles eurent du mal à décoller leurs lèvres et restèrent un instant à se regarder se remettre de leur plaisir mutuel. Cathy, à quatre pattes, haletait encore et tentait de calmer son rythme cardiaque. Une goutte de sueur vint rouler sur son épaule et tomba sur la poitrine de l’asiatique. Lucy tentait de calmer son propre émoi et de contenir ses fluides intimes, qui coulaient de son sexe sans arrêt. Finalement, Cathy roula sur le côté et elles restèrent silencieuses côte à côte pendant quelques minutes. Puis, elles tournèrent leurs têtes pour se regarder.
« Tu m’as fait l’amour divinement, Cat’. Tu as un corps fait pour donner du plaisir. »
Cathy ne lui répondit pas, mais l’idée lui offrit une drôle de sensation. C’était comme si cette phrase la résumait entièrement.