n° 07386 | Fiche technique | 28934 caractères | 28934Temps de lecture estimé : 17 mn | 07/07/04 |
Résumé: Les aventures de Cathy continuent sur une île paradisiaque où elle rencontre de belles femmes et des hommes vigoureux. | ||||
Critères: f fh ff fbi jeunes asie vacances plage essayage amour voir lingerie fmast intermast fellation cunnilingu 69 | ||||
Auteur : Incubus |
Épisode précédent | Série : Casting I Chapitre 04 / 07 | Épisode suivant |
Elle finit par quitter Lucy, sûrement vers deux ou trois heures du matin, et alla se blottir contre le corps endormi de Phil. Inconsciemment, il la serra dans ses bras et Cathy s’y sentit bien. Elle eut pourtant du mal à s’endormir et il lui sembla avoir eu le temps de voir le jour poindre avant de trouver le sommeil. Quand Phil la réveilla d’un baiser prolongé sur ses épaules et son cou, le soleil projetait largement ses rayons dans la pièce au travers des fins rideaux.
« Bonjour, ma chérie. Eh bien, j’ai dormi comme une masse ! »
Cathy eut du mal à dissimuler son sourire, mais aussi ses yeux encore fatigués.
« Toi, par contre, tu n’as pas assez dormi. Rendors-toi. Moi, je vais aller faire de la planche à voile. »
Cathy aurait bien voulu pouvoir se rendormir, mais ses séances de photographies n’attendraient pas, d’autant plus que Lucy avait réservé l’après-midi pour faire les magasins. Elle décida donc de ne pas refermer les yeux et observa son petit ami nu sortir du lit et passer sous la douche, puis ressortir pour sauter dans un short de bain noir qui le moulait parfaitement. Pour le lui faire comprendre, Cathy émit un miaulement d’appréciation, qui fit sourire son petit ami. La brune passa une langue aguicheuse sur ses lèvres en dardant sur lui un regard pervers.
« Arrête tout de suite, Cat’, ou ça va devenir intenable là-dedans. »
La bosse de son entrejambe gonflait à vue d’œil. Cathy sortit des draps, exposant sa nudité et laissant les rayons du soleil glisser sur sa peau bronzant petit à petit.
« Arrêter quoi ? Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. »
Elle s’allongea à nouveau sur le lit en décroisant négligemment les jambes et en laissant passer ses doigts sur ses seins. Phil allait se jeter sur elle pour l’embrasser lorsqu’on frappa à la porte. Sans attendre de réponse, Marie entra, vêtue d’un maillot de bain deux pièces noir, les hanches ceintes d’un paréo noir également. Elle contempla un instant, médusée, la bosse qui déformait le short de Phil et l’intimité exposée de Cathy.
« Bon, ben, on y va ou tu restes ici, Phil ? Si tu restes, je comprendrai facilement. »
Phil mit quelques temps avant de réagir.
« Non, j’arrive, le temps de mettre quelque chose sur moi pour…enfin, tu vois. »
Marie eut un petit rire moqueur et ressortit. Phil embrassa furieusement Cathy, puis mit un t-shirt assez long avant de sortir. Dès que la porte eut claquée, Cathy sauta du lit et fila sous la douche. Elle en prit une bien froide, histoire de soulager son corps des petites irritations suivant ses ébats et histoire de calmer un peu ses ardeurs qui l’étonnaient de plus en plus. Pourtant, ses envies débordantes de sexe ne l’effrayaient pas. Elle sortit de la douche, s’essuya sommairement les cheveux et enfila un petit slip rose et le soutien-gorge assorti, puis trouva dans sa commode un haut noir moulant et une jupe volante blanche. Elle s’empara de son sac à main et sauta dans ses chaussures. Elle arriva vers 9h30 devant les bungalows du casting et percuta, dans sa course, la silhouette musclée de Franck. Cathy rougit comme une pivoine.
« Salut, Cathy. Eh bien, un vrai boulet de canon aujourd’hui ! Oh, tu as l’air fatiguée : vas voir Lucy, elle te donnera un petit coup de maquillage. »
Cathy hocha la tête et remonta une allée perpendiculaire. Elle arriva devant un bungalow et écarta un rideau. Elle découvrit Lucy, juste vêtue d’un string en dentelle et d’un soutien-gorge noirs. Le soutien-gorge avait pour vertu de gonfler un peu les petits seins de l’asiatique, qui semblait réfléchir sur la robe à mettre.
« Salut. »
Lucy sursauta et se retourna, tout sourire, et vint aussitôt embrasser profondément Cathy.
« Je parie que c’est Franck qui t’envoie pour un petit coup de maquillage. Tu as une mine affreuse, ma chérie. »
Cathy prit mal le commentaire.
« C’est un peu ta faute, aussi. »
Lucy sourit et la fit asseoir sur une chaise, devant un petit miroir ovale.
« C’est vrai, et ce n’est pas fini. Maintenant, laisse faire mes doigts de fée. »
En effet, les doigts de Lucy étaient magiques, à n’en pas douter. En quelques minutes, Cathy se trouva plus resplendissante que jamais auparavant. En regardant son reflet si frais, elle sentit la fatigue s’évaporer et son énergie revenir.
« Eh bien voilà ! Tu es superbe ! »
Lucy semblait contente, à raison, de son œuvre et noua ses bras autour du cou de Cathy. Elle embrassa ses cheveux, appuyant sa poitrine contre l’épaule de son amante. La sensation était douce et érotique, mais Lucy préféra arrêter là ce petit jeu. Elle renvoya Cathy à Franck et les rejoignit une ou deux minutes après, après avoir passé une robe courte noir, dont l’échancrure du col révélait la dentelle sombre couvrant la vallée de ses seins. Ils burent un jus d’orange, puis la séance de photos commença. Lucy resta assise et se contenta d’observer intensément son amante, mitraillée par Franck. Au début, les poses étaient simples, basiques, puis elles devinrent plus compliquées alors que Cathy se dénudait. En sous-vêtements, elle joua de son corps pour plaire autant à Franck qu’à Lucy et, une fois de plus, ce fut l’appareil photo qui rendit l’âme le premier, juste lorsque Cathy dégrafait son soutien-gorge. Elle le laissa à terre et revint s’asseoir autour de la table. Franck contourna la piscine, au bord de laquelle ils avaient fait, comme d’habitude, les photos, et commanda trois nouveaux jus de fruits au bar. Ils discutèrent tous les trois, et Cathy rougit sous les compliments sur son ventre plat, le maintien de ses seins et la perfection de ses hanches. Puis, la brune annonça qu’elle devait partir, mais Franck la retint par le bras.
« Attend un moment, tu as l’air d’avoir chaud. »
Il la poussa dans la piscine en éclatant de rire et Cathy, crachant une goulée d’eau, rit aussi après un instant de surprise. Lucy aussi riait. Elle s’arrêta pour saluer de la main Franck qui devait s’absenter, puis s’empara d’une serviette de bain qui traînait. Cathy, en quelques brasses, parvint à atteindre l’échelle et sortit de la piscine en ruisselant, son slip rose passé au rouge sous l’humidité. Lucy l’enroula dans la serviette et la frictionna vigoureusement, sans pouvoir s’empêcher d’appuyer sur sa poitrine. Elles hésitèrent un moment, puis s’embrassèrent furtivement avant de se séparer.
« Alors, tu es prête pour cet après-midi ? »
« Plus que jamais. »
Cathy ne savait que faire avec sa culotte mouillée et piétinait en attendant de trouver une solution. Lucy lui sourit et lui chuchota à l’oreille.
« Enlève-la, si elle te gêne. »
Cathy se tendit et rougit en s’imaginant nue sous sa jupe.
« Tu es folle ? Et si on voyait que… »
« Et alors ? Si quelqu’un regarde sous ta jupe, il pourra se rincer l’œil. Tant mieux pour lui et tant pis pour ceux qui n’ont pas regardé. Et puis, ce sera toujours mieux que de laisser un slip mouillé sous ta jupe. »
Cathy resta immobile un instant, puis resserra la serviette.
« Surveille les environs. »
Lucy jeta un coup d’œil à la ronde, mais s’intéressa davantage à la petite culotte mouillée qui glissait sur les chevilles de la brune. D’un coup de pied, la brune se débarrassa du slip rose et se tourna vers l’asiatique.
« Allez, passe-moi ma jupe. »
Lucy se pencha et lui tendit sa jupe blanche et son haut noir. Cathy mit ses sous-vêtements dans son sac et fit une bise rapide à l’asiatique, avant de s’en aller.
Cela lui faisait bizarre de se promener les fesses à l’air sous sa jupe, mais le plus gênant, c’était que ses seins réagissaient fortement au contact soyeux de son haut noir. Les pointes excitées devaient se voir sous le tissu, et Cathy rougissait toute seule à l’idée qu’on puisse percevoir son état d’excitation et son absence de soutien-gorge. Quant au reste de son corps nu, elle n’avait aucune envie de l’exposer aux regards des curieux.
Alors qu’elle se rapprochait de l’hôtel, elle vit s’arrêter un gros 4x4 d’où sautèrent Marie et Philippe. Contournant l’engin, une blonde vint les rejoindre en jouant négligemment avec les clés de contact. Cathy s’approcha et fronça les sourcils en voyant comment Phil regardait la blonde. Cela lui fit un peu mal au cœur et elle voulut partir, mais Marie la repéra alors et lui fit signe de les rejoindre. Comme Cathy s’en doutait, la femme en question était leur monitrice de planche à voile, Jenny. La brune se força à sourire face à une concurrente potentielle et lui fit la bise. Elle s’aperçut soudain que, malgré un maillot de bain de sport très serré, la poitrine de Jenny était des plus impressionnante. Cela lui fit comme un choc et, durant la discussion, Cathy ne cessa d’observer cette opulente poitrine. Puis, Jenny dut partir et remonta dans son 4x4.
Phil embrassa Cathy, puis monta se changer pour le déjeuner. La brune retint Marie et elles allèrent s’isoler dans la chambre voisine.
« Est-ce que tu pourrais occuper Phil cet après-midi ? Lucy veut absolument…enfin… »
Marie eut un rire doux et lui caressa la joue.
« Bien sûr, que je vais m’en occuper. D’ailleurs, ça tombe bien, Jenny nous a invité à venir voir une compétition de planche à voile cet après-midi. Phil a tellement envie d’y aller qu’il ne demandera même pas où tu es. »
Cathy se sentit un peu blessée par ce commentaire. Décidément, cette Jenny était en train de lui voler la vedette. Mais elle ne pouvait pas oublier le plaisir de ses relations saphiques. Elle comprit à quel point son besoin d’amour débordant risquait de mettre toutes ses relations en échec. Marie la tira de ses ruminements intérieurs.
« Allez, raconte-moi ta journée. Et surtout les détails croustillants… »
Cathy lui sourit et commença à lui parler de la séance de maquillage, des poses langoureuses, du striptease devant la piscine, du bain forcé…
« Et alors, ça veut dire que tu es nue, là, pendant que tu me parles ? »
Marie s’était retournée d’un coup alors qu’elle finissait d’enlever son maillot de bain. Cathy hocha la tête. Elle n’avait pas besoin de le prouver, Marie la croyait sur parole, mais Cathy écarta quand même les jambes en s’asseyant, exposant son intimité au regard de son amie. Marie resta un instant interdite, puis cligna des yeux d’effarement.
« Eh bien, ma belle, on peut dire que tu me surprends tous les jours. Et ça te plaît ? »
Cathy se dandina sur place et hésita avant de répondre.
« C’est doux sur mes seins, et j’adore sentir l’air entre mes cuisses, mais ça reste assez gênant. Je veux bien garder les seins nus, mais, décidément, je préfère me balader avec quelque chose sur mon entrejambe. »
Marie rigola un instant et alla fouiller dans un tiroir. Elle lui lança un string noir assez fin.
« Dommage, ton chaton était vraiment très mignon. »
Cathy sourit un peu honteusement et enfila le string sous le regard amusé et séduit de la blonde, puis, bras dessus, bras dessous, elles allèrent rejoindre Phil autour d’un repas délicieux, durant lequel Marie suggéra sans vergogne à Phil de l’accompagner à la compétition de planche à voile. Cathy, d’un air innocent, annonça que cela l’arrangeait et qu’elle voulait voir une amie rencontrée le jour d’avant. Après une bonne glace, Marie et Phil partirent et Cathy remonta dans sa chambre pour se changer. Elle prit un slip en dentelle bleu et une robe aux dégradés gris et bleus, puis fonça vers les bungalows, devant lesquels l’attendait Lucy, moulée dans une jolie robe rouge. Sous les bretelles vermeilles se dessinaient les bretelles noires et ouvragées d’un soutien-gorge sombre. Elles s’embrassèrent brièvement et se mirent en route. Lucy fit découvrir à Cathy de nouvelles rues et de nouvelles vitrines, et, finalement, la fit entrer dans une boutique de lingerie assez coquine. Lucy laissa là un instant son amante et héla la vendeuse, une asiatique également. Elles se firent la bise, puis Lucy se tourna vers Cathy.
« Cathy, je te présente Nora. Elle va te bichonner, hein Nora ? »
Nora sourit à Cathy et la détailla des pieds jusqu’à la tête. Son regard d’expert suivait toutes les courbes de la silhouette de Cathy et analysait le teint de sa peau pour savoir quelles couleurs iraient le mieux sur un tel corps.
« Oh oui, je vais la bichonner. Tu seras parfaite, Cathy. »
Lucy caressa la nuque de Cathy, puis alla s’asseoir dans un coin, non loin de la cabine d’essayage. Nora prit Cathy par la main et l’emmena dans la cabine.
« Bon, je vais commencer par enlever ta robe. Il faut que je voie tes seins, comment ils sont faits… »
Cathy laissa les mains douces de Nora faire glisser ses bretelles.
« Mais Lucy a déjà pris mes mensurations ? »
Nora acheva de replier le devant de la robe, dévoilant la poitrine séduisante de Cathy.
« Oui, mais je dois aussi voir leur texture, leur fermeté, leur maintien… Les seins nécessitent beaucoup d’attention pour être bien mis en valeur. Et les tiens méritent vraiment d’être mis en valeur, ils sont vraiment très beaux. »
Cathy s’empourpra sous le compliment et laissa faire l’experte. Elle sentit deux mains soyeuses empaumer ses seins et les tâter doucement.
« Hum, superbes… Ils sont bien faits, bien ronds, et très fermes…J’aimerais avoir plus de clientes comme toi, tu sais ? »
Elle abaissa la robe déjà bien repliées jusqu’à dévoiler le nombril de Cathy. Elle lui fit lever les bras et pousser sa poitrine, puis, assurément contente du résultat, hocha la tête avec le sourire.
« Enlève ta robe, je reviens. »
Cathy obéit, puis un bras tendu à travers le rideau lui offrit un ensemble jaune. Il y avait là un brésilien jaune avec son soutien-gorge. Cathy enleva son slip et mit l’ensemble, se mira un instant dans la glace, puis se retourna en entendant Nora entrer dans la cabine.
« Mais tu es superbe ! Le jaune va très bien avec la couleur de tes cheveux et celle de ta peau. Et ce soutif supporte bien ta poitrine. Tu es à croquer. On va essayer autre chose… »
Nora ressortit et lui passa successivement un ensemble rose violacé, noir, puis orangé. À chaque fois, Nora ne tarissait pas d’éloges pour le corps de Cathy, et passait ses mains sur les bonnets gonflés ou le haut des cuisses mis en valeur par des tangas, des brésiliens ou des strings. Séduite par les compliments, Cathy se laissait aller aux caresses légères de Nora, ressentant avec une certaine gêne ses bouts de seins se tendre et son sexe s’humidifier un peu. Pour enfoncer le clou, Nora insista pour que Cathy enfile un string ficelle, et, même si elle le retira rapidement, cela participa activement à l’humidité de son intimité. La vendeuse s’aperçut de sa gêne.
« Ne t’inquiètes pas, c’est normal. Certaines personnes ont du mal à se faire aux strings ficelle. Tiens, essaye plutôt cela. »
Nora alla remmener le string alors que Cathy enfilait un tanga et un soutien-gorge nacrés. Elle se mira et laissa Nora, qui s’était glissée à nouveau dans la cabine, l’admirer.
« Très bien, tu vas vraiment dans toute ma lingerie. Maintenant, essaye ça. Tu as déjà mis un porte-jarretelles ? »
A vrai dire, Cathy ne l’avait fait que deux fois, et on l’avait toujours aidé pour le mettre.
« Eh, ça ne fait rien, moi, je vais t’aider. Déshabille-toi. »
Cathy dégrafa son soutien-gorge, puis commença à faire glisser sa culotte, lorsqu’elle s’aperçut que Nora était restée. Elle hésita, puis chassa la pudeur et enleva le bas. Elle était presque fière d’exhiber son sexe. Cathy prit le string rouge des mains de l’asiatique et sauta dedans, ce qui confirma ce que la brune disait : les femmes ayant l’habitude des porte-jarretelles mettent le string au-dessus du porte-jarretelles, ce qui est plus pratique lorsqu’il s’agit de l’enlever pour satisfaire ses besoins, ou ses envies. Cathy accrocha le soutien-gorge assorti, puis tendit la main pour obtenir le porte-jarretelles. Elle s’en ceignit les reins, puis laissa Nora enfiler les bas noirs. Cathy sentait les mains masser ses cuisses en faisant remonter les bas. Nora avait la tête presque contre son sexe, et Cathy percevait tout l’érotisme de la situation. Enfin, la vendeuse finit d’agripper les bas au porte-jarretelles et elle plaça Cathy face au miroir.
« Tu es vraiment magnifique, Cathy. Une vraie déesse. Oh, attends, il faut que j’arrange ça. »
Le string était mal mis, étrangement. Nora lissa l’entrejambe en tissu et se colla contre la brune. Cathy sentait son souffle sur son cou, son regard sur ses seins, ses lèvres près de son oreille. Soudain, une décharge la parcourut alors qu’un doigt agile entrait en elle.
« Laisse-toi faire, ma douce, laisse-moi te faire plaisir. »
Le doigt bougeait doucement en elle, et Cathy ne savait que faire. Nora s’était mis à lui lécher l’oreille alors que son autre main s’était glissée dans le soutien-gorge, venant assaillir les seins. Peu à peu, la brune se pencha vers l’avant, s’appuyant sur le miroir, les fesses relevées. Un deuxième doigt entra en elle et elle gémit.
« Attends, chuchota-t-elle, Lucy… »
« Chut, ne dis rien… »
La main quitta le string, mais y revint aussitôt par-devant, facilitant l’accès aux doigts inquisiteurs. S’adonnant toute entière aux caresses, Cathy ferma les yeux et laissa le plaisir l’envahir et la faire gémir. Elle ressentait au plus profond d’elle les deux doigts qui fouillaient son intimité, redessinant les parois de son intimité. Mais recevoir le plaisir la gênait, elle était démangée par le désir d’en offrir également. Les yeux toujours fermés, elle se représenta mentalement Nora derrière elle : ses longs cheveux d’un noir de jais, son visage ovale, ses épaules fines, ses grands bras, sa haute taille, ses jambes à perte de vue, sa jupe courte en tulle rose quasi-transparente, à travers laquelle on distinguait les contours de son string, son haut assorti qui laissait entrevoir les aréoles sombres de ses seins… Cathy gémit encore une fois et passa sa langue sur ses lèvres. Puis, elle tendit le bras en arrière et ses doigts remontèrent la cuisse de Nora, écartant le voile de la jupe. Bientôt, ses doigts tâtèrent un tissu différent et constatèrent l’humidité de l’entrejambe de Nora, qui retint son souffle. Lorsque Cathy poussa un doigt sous le string, la vendeuse poussa un petit cri et joua de son bassin pour l’aider à s’enfoncer en elle. Cathy accéléra le rythme de sa masturbation, sans pour autant oser mettre un second doigt. Nora se pencha sur elle et lui lécha la colonne vertébrale.
« Tu me rends folle, ma chérie, vas-y plus fort. »
Cathy ouvrit les yeux et vit la main de Nora quitter son sein pour venir écarter son string rose, facilitant l’accès au second doigt de Cathy. Elles gémirent ensemble, mais Cathy se figea lorsque le rideau fut un peu replié.
Lucy avait enlevé sa robe et, vêtue d’un ensemble noir avec porte-jarretelles, se masturbait en les regardant. Sous le string noir, les doigts de Lucy s’activaient vivement et les bonnets de son soutien-gorge étaient repliés, dévoilant ses seins tendus.
« Oh, les filles ! Vous êtes si mignonnes à gémir comme ça ! Je peux vous rejoindre ? »
Nora s’empara des cheveux de Cathy et tira, la forçant à se redresser pour l’embrasser à pleine bouche. Lucy profita de l’espace abandonné et s’installa face à Cathy, les fesses contre la glace. Lorsque Nora relâcha Cathy, celle-ci se retrouva prise entre les deux asiatiques, le sexe à la merci de l’une, la langue concentrée sur les seins de l’autre. Lucy n’avait pas arrêté de se caresser et, bientôt, elles gémirent toutes les trois en se frottant les unes contre les autres, Lucy embrassant tantôt Cathy, tantôt Nora. Puis, les deux asiatiques arrêtèrent leurs caresses et saisirent Cathy à l’épaule. Elles quittèrent la cabine d’essayage et la guidèrent jusque dans l’arrière-boutique, sans arrêter de s’arracher un baiser les unes aux autres. Elles firent s’allonger la brune sur une grande table et Lucy, qui avait retiré son soutien-gorge, se coucha sur elle. Tandis que Nora enlevait son haut, Lucy finit d’abaisser les bonnets du soutien-gorge rouge de Cathy, et elles frottèrent leurs seins déjà tendus de désir. Lucy jouait surtout avec la poitrine de Cathy, plus malléable et plus volumineuse que la sienne, mais les bouts de seins de l’asiatique étaient si tirés qu’ils causaient de doux supplices à Cathy lorsqu’ils passaient sur les siens. Lucy embrassait sauvagement son amante lorsqu’une main la saisit au menton. Nora bloqua le visage de Lucy et l’attira contre le sien. Elles s’embrassèrent longuement devant Cathy, qui admira la scène en ressentant au plus profond d’elle un véritable brasier s’allumer. Finalement, Lucy quitta les lèvres de la vendeuse et descendit le long des jambes de Cathy, avant de tendre les bras pour détacher les attaches du porte-jarretelles, ce qui tira un petit rire moqueur, mais doux, chez Nora. Cathy comprit alors l’intérêt de mettre le string par-dessus, mais Lucy n’y attacha aucune importance. Dès que le string rouge eut quitté son corps, Cathy sentit la bouche de Lucy se coller à son sexe et la laper systématiquement. Cathy se rendit vite compte qu’elle était très mouillée, car son amante semblait avoir du mal à tout boire d’elle. Mais Cathy ne pouvait pas la voir, car, soudain, Nora vint sur elle et posa son entrejambe sur le visage de la brune. Cathy chassa d’un coup de tête les pans de tulle de la jupe transparente et écarta d’un doigt le mini-string rose défendant le sexe de Nora. Derechef, elle y plongea la langue et Cathy sentit Nora tressaillir. Cela fit plaisir à la brune, qui se lança passionnément à l’assaut de ce sexe juteux, alors que le sien était à la merci des coups de langue de Lucy. Nora, s’abandonnant aux caresses sur son intimité, massait vigoureusement ses seins, beaucoup plus volumineux que ceux de Lucy, mais plus petits que ceux de Cathy. Soudain, elle poussa un cri, qui fut repris par Cathy et Lucy, qui se masturbait. Elles décidèrent de changer un peu de position.
Abandonnant son soutien-gorge, Cathy écarta les jambes pour les emmêler avec celles de Lucy, qui avait laissé tomber son string, tandis que Nora, complètement nue, offrait son fessier et son sexe à la bouche de l’autre asiatique. Entre Lucy et Cathy, l’osmose était parfaite et elles prenaient beaucoup de plaisir ensemble. Quant à Nora, elle prenait du plaisir, mais se savait un peu en trop. Elle n’était pas jalouse et tenta de donner le maximum de plaisir aux deux autres lors des deux autres fois, plus tard dans l’après-midi, où elles refirent l’amour à trois.
Cathy et Lucy quittèrent Nora en fin d’après-midi, des paquets pleins les bras, remplis « d’accessoires » pour les photos. En fait, Lucy donna la plupart des sous-vêtements les moins provocateurs à Cathy, gardant les autres pour leurs futures soirées privées. Lorsque Cathy descendit au bar de l’hôtel, après avoir discrètement déposé ses nouvelles affaires dans sa chambre en passant par la porte de derrière de l’hôtel, elle découvrit Philippe attablé avec Marie et Jenny. Avant même que Phil ait pu se lever, Jenny avança vers elle et l’invita à les rejoindre en lui octroyant une bise volontaire. Marie eut un sourire ironique et Phil s’empressa d’embrasser sa petite amie. Cathy resta un moment étonnée, puis s’assit entre Phil et Jenny. Encore une fois, elle admira la taille de la poitrine de Jenny, une poitrine massive qui peinait à tenir dans son top opalin. Elle avait des jambes musclées, mises en valeur par un short court blanc. Au court de la discussion, Cathy décida de montrer que Phil était avec elle, et fut parfois un peu dure, mais resta polie. Elle se faisait un devoir d’éviter à Phil de tomber sous le charme de la sportive. Marie lui fit tout à coup signe de venir discuter à l’écart avec elle.
Arrivées aux toilettes, Marie avait le visage dur.
« Non mais, tu joue à quoi, là ? Tu es vraiment odieuse avec elle, alors qu’elle essaye d’être sympa avec toi ! »
Cathy ne s’attendait pas à cela et tenta de bafouiller une explication.
« Et puis, merde ! Si tu as peur que Phil aille voir ailleurs, je te conseille de te regarder dans une glace avant de faire une connerie, parce que tu agis vraiment comme une garce ! »
Cathy trembla et se sentit tout à coup honteuse. Marie avait raison : elle trompait Phil outrageusement depuis un certain temps et lui interdisait le moindre écart. Elle se comportait égoïstement… Cela lui fit mal au cœur et un goût amer inonda sa gorge lorsque des larmes brillèrent dans ces yeux. Evidemment, Marie ne put résister à cette vision. Elle prit Cathy dans ses bras, la tête sur son épaule.
« Chut, chut, ma Cathy. Excuse-moi, j’ai été dure. »
Cathy posa sa tête sur l’épaule de son amie.
« Non, tu as eu raison de me le dire. Je me comporte comme la dernière des imbéciles. »
Marie sourit et la serra fort.
« C’est le rôle d’une amie, de dire quand on va trop loin. »
Elles ressortirent des toilettes et revinrent à la table. Le comportement de Cathy avait bien changé et même Phil le remarqua. Jenny fut très heureuse que Cathy l’invite à dîner avec eux et accepta aussitôt. Ils convirent d’une heure et se séparèrent à grand renfort de bises.
Phil et Cathy remontèrent dans leur chambre. Il y faisait chaud, même si un léger vent soulevait les rideaux de temps en temps. Phil poussa un soupir et enleva son t-shirt.
« Quelle chaleur ici ! »
Cathy lui sourit et hocha la tête en désignant les boutons fermant, dans son dos, sa robe.
« Tu as raison, il fait chaud, tu peux m’aider ? »
Phil n’hésita pas une seconde et fit sauter un à un les boutons, mais ne put résister à l’envie d’embrasser ses omoplates avant même d’avoir fini le déboutonnage.
« Tu m’as manqué, cet après-midi. »
La robe tomba au sol, révélant la silhouette parfaite de Cathy, juste vêtue de son slip bleu.
« Je suis désolée, mon chéri, mais on a le temps de se rattraper avant le dîner, hein ? »
Elle lui lança une œillade lourde en sous-entendus et Phil la serra contre lui en l’embrassant.
« Il va falloir faire vite, alors… »
En quelques secondes, ils se retrouvèrent nus comme des vers, Cathy agenouillée devant Phil, lui octroyant une fellation comme elle en avait rarement fait. Phil était admiratif, car Cathy ne lui avait fait cela que très peu souvent, mais elle se débrouillait décidément très bien. Soudain, conscient de sa trop grande excitation, il la fit se relever et l’embrassa fiévreusement avant de la pousser sur le lit.
« A moi, maintenant. »
Il plongea entre ses cuisses écartées et se fit un devoir de dévorer son intimité, soutirant à Cathy de nombreux petits cris sensuels. Puis, la langue remonta du bassin jusqu’au nombril, à la vallée des seins, au cou et à la bouche. Phil entra en elle avec douceur et leurs bassins s’accordèrent pour une longue et lente pénétration. Le corps de Cathy tressautait sous les assauts de Phil, en poussant des cris à peine masqués. Finalement, leurs corps en sueur se figèrent ensemble et Phil se répandit doucement en elle. Ils s’embrassèrent passionnément tandis que Phil se retirait d’elle avant de s’endormir.
Cathy le regarda fermer les yeux et s’écrouler, exténué. Elle tenta de l’imiter, mais n’y parvint pas. Alors, elle se leva discrètement et enfila un tanga blanc.