n° 07392 | Fiche technique | 31853 caractères | 31853Temps de lecture estimé : 20 mn | 13/07/04 |
Résumé: Cathy, toujours partagée entre ses désirs hétéro et homo, continue à explorer le labyrinthe de ses désirs et les corps de ses amants et amantes. | ||||
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Auteur : Incubus |
Épisode précédent | Série : Casting I Chapitre 05 / 07 | Épisode suivant |
Cathy ouvrit silencieusement la porte de communication entre les deux chambres et entra chez Marie. Elle avait envie de discuter avec elle, mais lorsqu’elle s’approcha du lit, elle s’aperçut que Marie n’était pas seule : son amie était couchée entre les bras de Karine et, tout comme Cathy avec Phil, Marie regardait son amante dormir. Elle tourna un peu la tête pour sourire à la brune.
« Elle est belle, hein ? »
Cathy ne put se retenir de hocher la tête. Oui, Karine était très bien faîte, et, même si elle avait du mal à se l’avouer, elle lui faisait envie, tout comme Marie. La blonde se dégagea des bras de son amante et sortit du lit, complètement nue. Elle emmena Cathy à l’écart et la brune s’installa dans un fauteuil tandis que Marie enfilait un brésilien noir.
« Encore désolée pour tout à l’heure. »
« Non, tu avais raison de me remettre à ma place. Phil doit aussi se satisfaire. »
Marie leva un sourcil interrogateur.
« Et toi, il ne te satisfait pas complètement, c’est ça ? »
Cathy soupira.
« Il me fait très bien l’amour, mais j’ai tellement de plaisir à faire l’amour avec Lucy, ou une autre femme… »
« Une autre femme ? »
« Aujourd’hui, Lucy m’a présentée à une amie…Inutile de te faire un dessin. »
Marie sourit et arrangea les coutures de son brésilien.
« Eh bien, Cat’, tu deviens une vraie nympho ! »
« Arrête de te moquer de moi, c’est sérieux. Je ne sais pas ce qui m’arrive, mais j’ai besoin de sexe, plus que ce que peux m’offrir Phil. »
Marie se leva de son fauteuil et marcha vers Cathy en se déhanchant outrageusement.
« Tu sais que je pourrais en profiter… »
Cathy la vit s’agenouiller devant elle, entre ses jambes et tendre la langue vers son tanga blanc.
« Non, arrête Marie, je t’en prie… »
Marie pencha sa tête vers le tanga, puis remonta le long du ventre plat, sa langue à un millimètre de la peau de Cathy couverte de chair de poule. Bientôt, leurs visages furent face à face et Marie s’arrêta.
« Mais je n’en profiterai pas, je te le promets, à condition que tu m’embrasses. »
Avant qu’elle n’ait pu ajouter quoi que ce soit, les lèvres de Cathy se collèrent à celles de Marie. La langue de la brune vint caresser celle de la blonde et elles restèrent soudées pendant quelques minutes. Ce fut Marie qui rompit le contact.
« Eh bien, tu en avais très envie. »
Cathy sourit, un peu honteuse.
« J’ai dit que je ne pouvais pas encore faire l’amour avec toi, mais ça ne veux pas dire que je n’ai pas envie de toi. »
Marie caressa les cheveux de Cathy.
« Alors, n’hésite pas, embrasse-moi quand tu veux, je serai heureuse de te satisfaire. »
Elles se regardèrent dans les yeux et leurs lèvres n’attendaient qu’un signal pour fusionner à nouveau. Mais elles durent s’interrompre.
« Euh, les filles, je vous gêne, là ? »
Karine les observait en souriant. Cathy se dit que la scène devait être vraiment séduisante pour que Karine pris à ce point à la légère l’étrange relation qu’entretenaient les deux amies.
« Si vous voulez, je peux m’en aller… »
Marie sourit et se leva. Elle marcha droit vers Karine en abaissant son brésilien noir, qui tomba au sol. Elle tira sur le peignoir de son amante, la mettant à nu.
« Non, tu restes ici. J’ai envie de te faire l’amour, comme tout à l’heure. »
Marie posa une main sur le sexe de Karine et la poussa vers le lit. Elles semblèrent oublier Cathy et s’allongèrent l’une sur l’autre en poussant leurs premiers soupirs. Cathy décida de s’en aller, mais, lorsqu’elle passa près du lit, Marie la retint par le bras. Karine lui embrassait le cou alors que leurs sexes se frottaient l’un contre l’autre.
« Cathy, si tu veux rester pour nous regarder, ça ne gênera personne, hein Karine ? »
Karine rougit sans arrêter son mouvement, mais elle lança un rapide coup d’œil à Cathy.
Marie accentua son mouvement de bassin.
« Alors, ça, ça veux dire que ça ne la gêne pas du tout et qu’elle y prendrait même un certain plaisir, n’est-ce pas, petite cochonne ? »
Karine ne répondit pas, trop occupée à mordiller la peau du cou de Marie, mais Cathy pensait que son amie avait raison. Pourtant, elle se dégagea.
« Non, pas aujourd’hui. Peut-être un autre jour… »
« Quand tu veux… Oh ce que c’est bon ! »
Cathy laissa Marie à ses caresses saphiques et retourna dans sa chambre, où elle réveilla son petit ami en jouant avec son sexe. Ils ne refirent pas l’amour, mais restèrent collés l’un à l’autre en s’embrassant et en se cajolant.
L’heure du dîner arriva et Cathy s’isola dans la salle de bain pour faire une toilette rapide et enfiler son ensemble blanc, essayant avec un porte-jarretelles. Elle mit son string sur le dessus et laissa de côté le soutien-gorge pour être plus à l’aise dans sa longue robe blanche. Elle saisit Phil par les côtes et ils descendirent ensemble vers le restaurant, où une table les attendait. Jenny ne tarda pas à les rejoindre, vêtue elle aussi d’une robe blanche, mais plus courte et plus fermée, même si décorée de broderies anglaises. S’il n’y avait pas de traces de soutien-gorge, Cathy se doutait qu’elle en portait un : cela s’imposait avec une telle poitrine.
Puis, Marie et Karine arrivèrent ensemble, la première en robe courte bleue, la seconde en robe courte grise. Ensemble, ils prirent un apéritif et le repas commença. L’ambiance était joyeuse et Cathy se sentait bien.
Soudain, alors que Phil la chatouillait gentiment, Cathy fit tomber sa fourchette, qui alla rouler sous la table. Elle passa donc sous la nappe pour la reprendre et aperçut un mouvement face à elle. C’était Marie, qui écartait les jambes, dévoilant son sexe blond comme la brune l’avait fait au matin. Quand Cathy retourna sur sa chaise, Marie lui adressa un sourire complice discret, mais la brune trouva soudain qu’il faisait très chaud, trop chaud, et s’excusa. Elle alla aux toilettes, où elle se rinça le visage à grande eau. Tout à coup, la porte s’ouvrit et Jenny entra.
« Eh, Cathy, tu vas bien ? Il fait chaud, hein ? »
Cathy lui sourit et observa sa peau bronzée.
« Bah, ça va, je survivrai, mais toi, tu fais comment pour supporter cette chaleur tout le temps ? »
Jenny suivit le regard de Cathy et secoua la tête.
« Eh, je ne vis pas ici, je ne viens que pour les vacanciers. Sinon, je fais comme toi, je survis. Mais c’est dur, en particulier pour les femmes qui ont des gros seins comme moi. »
« Mais non, tu n’as pas de gros seins. »
« Oh, n’essaye pas, ce n’est pas la peine, je vis bien avec. J’aime mes seins, et d’autres les aiment aussi. Non, le plus dur, c’est que je suis condamnée à mettre un soutif. Et, quand il fait chaud comme ça, c’est insupportable. »
Cathy hésita, puis se glissa près d’elle.
« Et tu ne veux pas l’enlever ? Tu sais, je suis sûre que ça ne se verra pas, avec cette robe. »
« Tu crois ? Bon, ben, aide-moi, alors. Tu peux me le dégrafer ? »
Jenny déboutonna sa robe et, sans pudeur, la fit glisser sur son corps, la laissant en string et soutien-gorge sans bretelles blanc. Cathy resta un moment figée, puis détacha le soutien-gorge. Jenny se retourna et lui prit le soutif, tout en lui exposant ses seins.
« Ils te plaisent ? »
Cathy rougit.
« Euh…oui, ils sont très beaux. »
« Merci, j’aime bien qu’on me dise cela. »
Jenny se pencha pour reprendre sa robe et Cathy en profita pour s’échapper de cette situation gênante. Le repas reprit avec activité et se finit joyeusement. Karine avait un peu trop bu, et Phil la prit par l’épaule pour la guider jusqu’à la chambre de Marie. Jenny fit la bise à tout le monde et repartit discrètement. Quant à Cathy, elle offrit son bras à Marie et elles remontèrent les escaliers vers les chambres. Arrivées sur le palier du premier étage, Cathy se sentit bouillir et plaqua furieusement Marie contre le mur.
« Pourquoi tu as fait ça ? Tu veux me rendre folle ? »
Et elle embrassa violemment Marie en se collant contre elle. La blonde était dépassée par ce trop-plein d’excitation de son amie, mais ne s’en plaignait pas, se concentrant sur leurs langues se caressant. Soudain, Marie se raidit en sentant la main de Cathy se coller contre son sexe, par-dessous sa robe courte, et la masturber consciencieusement. La chaleur et la surprise propulsèrent rapidement la blonde vers l’orgasme. Alors, la main devenue poisseuse se retira et les lèvres de Cathy lâchèrent celles de Marie. La brune se recula, comme effrayée de ce qu’elle avait fait.
« Excuse-moi, Marie, pardonne-moi, je… je ne sais pas ce qui m’a pris… »
Marie respira profondément, puis se rapprocha de Cathy.
« Il n’y a rien à pardonner, Cathy. Tu en avais envie, comme moi. C’était très bon, et j’espère que tu me feras ça plus souvent. En attendant, va plutôt rejoindre ton mec, il doit t’attendre. »
Elle l’embrassa sur la joue et s’en alla devant.
Cathy resta un moment à cet étage, réfléchissant à ce qu’elle venait de faire, à la réaction de Marie et à sa relation avec Phil. Puis, elle chassa ces pensées d’un geste et remonta dans la chambre.
Phil avait retiré sa chemise et commençait à enlever sa ceinture. Cathy ferma la porte, lui lâcha un baiser sur la joue et se glissa dans la salle de bain. Elle était très excitée et ne voulait pas montrer l’étendue des dégâts à son petit ami. En effet, quand elle eut enlevé sa robe, elle s’aperçut que son string était trempé, mais qu’elle appréciait de porter un porte-jarretelles.
« Tu sais, Jenny t’apprécie beaucoup. »
Cathy sursauta, puis respira lorsqu’elle comprit que Phil lui parlait depuis la chambre.
« Ah oui ? »
« Ouais, dès ce matin d’ailleurs. Elle m’a dit qu’elle te trouvait très bien foutue et que je devais être heureux. »
« Tu l’es, j’espère. »
Cathy retira ses bas et les replia soigneusement.
« Bien sûr, c’est ce que je lui ai répondu. Evidemment, Marie n’a pas pu s’empêcher de dire qu’elle nous avait entendu et que tu aimais le sexe, en plus. »
Cathy pouffa. Cela ne l’étonnait guère, Marie était une spécialiste de ce genre de réflexions. Evidemment, elle n’avait pas du faire mention de la fois où elle les avait regardé faire l’amour, le premier jour de l’arrivée de Phil. Elle détacha son porte-jarretelles en souriant pour elle-même.
« Oh, ça ne m’étonne pas d’elle. Et Jenny, elle a dit quoi de ça ? »
« Elle m’a dit que tu devais me réserver bien des surprises. »
« Ah ? »
« C’est vrai, tu me réserves des surprises ? »
« Faut voir. »
Lorsqu’elle ressortit de la salle de bain, Phil était nu et finissait de plier ses affaires. Il sentit le regard de Cathy sur sa nuque et se retourna. Face à son étonnement, sa petite amie lâcha :
« Surprise ! »
Phil lui sourit, ébahi, et la déshabilla du regard. Cathy portait une petite nuisette rose assez transparente, sous laquelle on distinguait presque parfaitement sa nudité. L’effet était des plus visibles sur Phil, dont le sexe se dressait fièrement, alléchant.
« Eh bien, ça te plaît, on dirait. »
« Viens là, je vais te montrer à quel point. »
Cathy ne se fit pas prier. Elle était excitée comme une puce. Elle courut vers lui et sauta dans ses bras comme une gamine, serrant ses jambes autour de sa taille et ses bras autour de sa nuque. Le membre dur de Phil battit contre sa fente, à travers le mince tissu de la nuisette, et il commença à embrasser sa poitrine à travers le vêtement comme s’il n’y avait rien du tout. Il finit par abaisser les bretelles de la nuisette et mordilla les deux seins alternativement, goûtant l’un et l’autre avec une férocité indescriptible. Cathy ne cessait de gémir de plaisir, et le fait d’imaginer Karine et Marie de l’autre côté de la cloison n’était sûrement pas étranger à son plaisir. Puis, Phil la poussa sur le lit et fit glisser sa langue sur son sexe, lui arrachant des cris de jouissance qui la secouaient de haut en bas. Toute à son plaisir, elle massait ses seins avec frénésie, appréciant le contact de la langue, puis de deux doigts, dans son intimité. Puis, ce fut le membre dur et long qui entra en elle, la soulevant du sol. Avec violence, leurs bassins s’entrechoquèrent et Cathy s’accrocha aux draps pour entraver un peu les spasmes orgasmiques qui la dominaient. Ses cheveux voletaient sur son corps tandis que Phil accélérait de plus en plus. Il la prit en levrette dans la même foulée, allant au plus profond d’elle et poussant à la recherche de la jouissance. Elle poussa un hurlement de plaisir lorsqu’il lui fit découvrir le bonheur et se retira d’elle pour jouir sur son corps, son sperme jaillissant en flot continu sur ses fesses, arrosant sa peau jusque dans le bas du dos. Cathy sourit, autant pour le plaisir qu’il lui avait procuré que pour ce qu’il venait de faire. Il ne lui avait jamais joui dessus, toujours dedans, mais elle trouva cela très doux et, d’un doigt, goûta le liquide blanc, qui n’avait pas aussi mauvais goût qu’elle le croyait. Phil était resté immobile, comme paralysée par son orgasme, puis tituba pour s’écrouler littéralement sur le lit. Cathy eut à peine la force de se glisser dans ses bras avant de s’endormir.
Le lendemain, Cathy se sentait toute courbaturée. Quant à Phil, il dormait comme un loir. Comme d’habitude, Cathy prit ses affaires et, juste vêtue de sa nuisette, passa chez Marie. À peine entrée, elle s’aplatit contre la porte, soufflée par la scène qui s’offrait à elle. Marie et Karine étaient allongées près du lit, au sol, se dévorant de baisers. Karine était dessus, habillée d’un chemisier blanc déboutonné qui laissait libre sa poitrine nue, et d’un jean ouvert qui dévoilait les coutures d’un string ivoire. Marie, à peine vêtue d’un string et d’un soutien-gorge violacé, dont un des bonnets avait été abaissé, masturbait vigoureusement son amante en glissant sa main dans le string ivoire. Karine gémissait sérieusement et croisa le regard de Cathy. Elle ne changea rien à ses mouvements et jouit en la regardant dans les yeux. C’est alors que Marie s’échappa des jambes de Karine et qu’elle remarqua Cathy. Elle fronça les sourcils en jetant un coup d’œil à Karine.
« Espèce de salope, tu aurais pu me dire qu’elle était là ! »
Puis elle embrassa profondément son amante et, avec une main aux fesses, la congédia alors qu’elle reboutonnait son chemisier. Karine fit un clin d’œil à Cathy, puis sortit. Marie réajusta son soutien-gorge et son string en faisant la bise à son amie.
« Quelle chienne, cette nana ! Tu sais qu’elle est folle de toi ? »
Cathy secoua la tête, comme si cela était impossible. Mais Marie ne mentait pas.
« Je t’assure. Hier, elle n’a voulu faire l’amour qu’une fois que vos ébats ont été terminés, et vous en avez mis du temps. Je t’explique pas comment j’étais, et elle après…une vraie tigresse. Elle m’a mordu le sein comme une sauvage. »
Pour le prouver, elle retira son soutien-gorge et montra son téton gauche, où étaient restés imprimées les traces d’une morsure. En un instant, Marie abandonna aussi son string et guida Cathy jusqu’à la salle de bain.
« Je comprends que Phil ait été aussi…excité hier. Tu es superbe, Cathy. C’est Lucy qui t’a offert ça ? »
Cathy enleva sa nuisette et suivit Marie sous la douche très naturellement. Elle lui raconta alors son après-midi passé dans les bras de Lucy et de Nora et, au bout d’un moment, Marie se mit à rire.
« Je crois que maintenant, on a surtout besoin d’une bonne douche froide. »
En effet, l’eau froide chassa un peu l’émotion de Cathy, mais Marie restait très aguicheuse dans ses mouvements. Cathy se força à ne pas lui sauter dessus et sortit de la douche pour enfiler un string gris et le caraco assorti. Elle sauta ensuite dans un jean et faillit perdre l’équilibre. Marie la rattrapa, non sans poser négligemment ses mains sur les seins de son amie.
« Au fait, j’ai croisé Franck hier. Il m’a dit de te dire qu’il aimerait que tu viennes aujourd’hui avec un maillot de bain. Et je suis sûr qu’il serait très heureux de te voir en bikini. »
Cathy se raidit, puis sourit en se détendant. Marie rigola un peu, puis relâcha son amie, qui retourna dans sa chambre pour s’équiper. Elle repassa par celle de Marie pour sortir.
« Marie, amuse-toi bien et fais la bise pour moi à Jenny. »
« Elle sera très contente que tu ais pensé à elle. »
Derrière Cathy, Marie souriait.
Cathy profita du petit matin pour faire un peu de footing en se dirigeant vers les bungalows du casting. Près de la piscine, elle trouva Franck, seul.
« Salut, Cathy. Tu es ravissante. »
Ils se firent la bise et, voyant que Cathy cherchait du regard Lucy, Franck s’expliqua.
« J’ai demandé à Lucy de prendre un peu de recul avec toi. Je sais qu’elle t’a fait des avances – comme à nombre des filles que je photographie – et je ne sais pas jusqu’où elle est allée avec toi, et je ne veux pas le savoir. En tout cas, je lui ai fait prendre un petit congé, de façon à ce qu’on prenne des photos sans tension ou malaise. Tu comprends ? »
Cathy comprenait bien. Certes, elle aimait beaucoup Lucy, et elle regretterait aujourd’hui ses caresses et ses attentions, mais cela voulait dire aussi qu’elle se trouvait seule avec Franck, ce qu’elle espérait depuis quelques jours. Il allait falloir mettre les bouchées doubles.
Les photos commencèrent, comme d’habitude, par les clichés généraux et banals. Cathy se sentait bien, libre, mais faisait attention. Marie lui avait bien dit que ce qui avait du charmer Franck, ce devait être sa simplicité et sa fausse innocence. Aussi, Cathy alla doucement. Au bout d’un moment, elle décrocha son jean et le fit glisser sensuellement sur ses longues jambes, dévoilant le dessin de son string, moulant ses formes intimes. Elle continua à prendre la pose, mais s’arrangeait pour que Franck ait de superbes vues sur les rondeurs de sa poitrine ou de ses fesses. Enfin, elle enleva son caraco et sentit la fréquence des clichés se ralentirent et les yeux du photographe rester constamment braqués sur elle. Il ne la quittait pas des yeux lorsqu’elle dansait près de lui. Elle jouait avec les lanières de son string sans pourtant dévoiler son intimité, une redoutable démonstration de fausse innocence…
Enfin, Franck retrouva un peu de courage et lui demanda si elle avait amené un maillot de bain. Elle hocha la tête et, d’un sursaut de pudeur, hésita.
« Où est-ce que je peux me changer ? »
Franck parut un instant surpris par la question, puis l’emmena jusqu’au bungalow où elle avait fait l’amour la première fois avec Lucy. S’isolant dans la chambre, Cathy retira son string et noua les lanières de son maillot de bain. Franck resta bouche bée en la voyant sortir du bungalow vêtue d’un petit bikini rose pâle qui ne dissimulait qu’à peine les charmes de son corps. Il eut du mal à se remettre à la photographier et ne cessait d’osciller d’un pied sur l’autre, probablement gêné par l’effet visible qu’elle provoquait chez lui. Cathy profitait de cet avantage assez lâchement, mais elle-même était mal à l’aise face à sa propre excitation. Aussi fut-elle assez contente que Franck annonce la fin de la séance. Il s’approcha d’elle doucement et caressa du dos de la main la peau douce de son bras.
« Tu étais rayonnante aujourd’hui. Et ton maillot de bain te met vraiment en valeur. »
Cathy se surprit à avoir peur de la suite.
« Il fait chaud ici. Est-ce qu’il y a une douche quelque part ? »
« Viens, je vais te montrer. »
Il lui montra, non loin des bungalows, dans un recoin entouré de haies fleuries, une petite cabine de bois complète, où les touristes pouvaient prendre une douche « comme les autochtones », c’est-à-dire pas complètement isolés. La cabine dissimulait tout de même l’essentiel du corps à tout voyeur mal venu.
« Prends une bonne douche. Moi, je vais te chercher une serviette et de quoi boire. »
Cathy lui sourit et ferma la douche. Elle se déshabilla vite dès que Franck fut parti et constata l’humidité de son sexe et la dureté de ses seins. Elle était si excitée qu’elle hésita longuement à se caresser sur place, mais elle craignait d’être surprise. Cathy fit donc couler une eau bien fraîche qui la calma un peu. Elle finit par fermer les yeux en oubliant le reste. Il n’y avait plus que l’eau froide sur son corps de feu. Soudain, deux mains chaudes se posèrent sur ses épaules et Cathy rouvrit les yeux brusquement en poussant un petit cri de surprise.
« Franck, je… »
« Chut… »
Elle lui tournait le dos, mais, alors qu’elle faisait pivoter sa tête pour le regarder, un doigt impérieux vint se poser sur ses lèvres et Cathy fit revenir sa tête dans la ligne du corps, le doigt encore posé sur ses lèvres. Elle avait très envie de sortir sa langue pour le goûter, mais se retint.
« Chut, ne dis rien, Cathy… »
Le doigt s’immisça entre ses lèvres et Cathy s’autorisa alors à le lécher, alors qu’elle sentait un membre dur battre contre ses fesses. Murmurant le prénom de la brune, Franck lui embrassa les épaules et la nuque, puis retira son doigt de ses lèvres pour le faire glisser sur ses seins. Lorsque son ongle sillonna son téton gauche, Cathy inspira lourdement.
« Viens en moi… »
C’était presque une supplique, elle en avait tellement envie.
« Oui, j’arrive. »
Elle sentit le sexe la pénétrer d’abord doucement, puis plus violemment. Les coups de bassins, au début lents et aguicheurs, firent place à des assauts plus rapides et plus profonds, qui l’obligèrent à s’accrocher aux parois de bois. La douche continuait de couler et l’eau ruisselait sur son corps, glissant le long de sa colonne vertébrale, éclaboussant la poitrine de Franck. Le photographe la retenait fermement par les reins, poussant des ahanements de bûcheron alors qu’il entrait en elle toujours plus fortement. Cathy lâcha d’une de ses mains la paroi de bois pour se masser un sein, alors que Franck la prenait toujours en levrette, de plus en plus puissamment, la propulsant progressivement jusqu’à l’orgasme. Elle hurla son plaisir, le corps ruisselant de sueur et d’eau, alors qu’il se dégageait d’elle et jouissait sur son ventre alors qu’elle se retournait. Il tituba et s’accrocha aux parois tandis que Cathy s’asseyait dans le fond de la douche et nettoyait de sa langue agile le sexe qui venait de lui donner tant de plaisir. Elle goûta au sperme de son amant, puis s’allongea complètement dans la douche, bientôt rejointe par Franck, exténué. Il l’embrassa fiévreusement.
« Je suis désolé d’avoir été si violent. »
« Non, j’ai aimé ça. Sois toujours comme ça, c’était bon. »
Ils s’embrassèrent longuement.
Après une demi-heure de repos, Cathy se leva et prit ses affaires. Elle renfila son string, mais Franck la retint par la jambe.
« Où tu vas ? Tu ne veux pas rester ? »
Cathy se retourna et regarda Franck dans les yeux.
« Je dois retourner à l’hôtel, Marie m’attend, et tu dois avoir du travail. J’aimerais rester, mais je ne peux pas. »
Franck se leva et l’embrassa.
« Tu as raison, nous avons tous les deux des obligations. Tu sais, je ne sais pas comment j’ai fait pour tenir si longtemps. Tu es si belle. »
Cathy lui tourna le dos pour enfiler son caraco.
« Si tu m’avais prise tout de suite, nous n’aurions pas eu autant de plaisir, peut-être. »
Franck se colla contre son dos et lui mordilla l’oreille.
« Sûrement, tu as encore raison. Je t’adore. »
Cathy tressaillit en sentant un doigt se glisser en elle au mépris de son string. Elle souffla un borborygme quelconque et commença à onduler du bassin. Franck savait y faire, mais elle se dégagea.
« Je vais être en retard, petit coquin. Laisse-moi partir. »
Franck soupira, puis lui tendit son jean. Elle l’embrassa.
« Demain, tu m’auras toute la matinée. »
Elle partit en le sachant tendu et excité. Elle s’amusa de l’avoir allumé ainsi, puis se lécha les lèvres en pensant à ce que la matinée du lendemain lui apporterait. Elle alla gaiement jusqu’à l’hôtel et courut dans les escaliers pour aller se confier à Marie. Elle frappa et, n’obtenant pas de réponse, entra dans la chambre. Il n’y avait personne, mais Cathy repéra un amas de vêtements sur le sol. Elle reconnut un des cache-cœurs et un des shorts de Marie, mais il y avait également un jean élimé et un marcel rouge. Cela la rassura : si Marie était avec un homme, ce ne devait pas être Phil, puisqu’il n’aimait guère le rouge – sur lui, du moins – et faisait toujours très attention à ses vêtements. Cathy voulut repartir lorsqu’un cri la retint. C’était Marie, qui devait prendre du plaisir dans la salle de bain. Elle poussait de petits cris aigus au rythme des mouvements de son amant. Sans comprendre ce qu’elle faisait, Cathy se rapprocha de la porte de la salle de bain et regarda par la porte entrebâillée. Marie avait posé les mains contre le carrelage couleur vanille et se faisait prendre en levrette, visiblement avec fermeté. Les cris qu’elle poussait résonnaient dans la cabine de douche et tintaient doucement aux oreilles de Cathy, qui sentit une chaleur la prendre au corps. Il lui devint vite impossible d’essayer de fuir et d’éviter à ses mains de chercher le chemin de son plaisir. L’une d’elles vint masser son sein droit avec vigueur, tandis que l’autre venait se glisser entre ses jambes, caressant son intimité à travers son jean. Ses fesses dansaient et se frottaient contre le mur et elle donnait toujours plus d’amplitude à ses mouvements de bassin au rythme des gémissements de Marie. Puis la première main fit tomber la bretelle du caraco et libéra un sein, qu’elle se mit à pincer et à malaxer sans vergogne. Quant à la deuxième, elle fit sauter les boutons du jean d’un coup et se glissa le long du string, le contournant et plongeant dans son antre intime. Ses caresses en solitaire lui apportaient un peu de soulagement face à la frustration qui s’était installée en elle suite aux agissements des doigts de Franck. Elle arriva bientôt vers les portes de l’orgasme, parallèlement à celui de Marie, mais les deux jouissances furent interrompus soudainement. Marie poussa un cri qui n’avait plus rien d’heureux et Cathy comprit qu’il valait mieux s’arrêter à ce moment. Elle referma vite son jean et courut se cacher derrière l’angle d’une armoire, tandis qu’elle entendait le claquement singulier d’une gifle bien sentie. Cathy se souvenait d’une gifle que lui avait mise Marie, un jour – sûrement pour une histoire de rien du tout – et elle en avait retenu que la blonde savait en donner des cinglantes. De sa cachette, elle vit un jeune homme sortir en trombe de la salle de bain et elle le reconnut soudain : c’était Marco, le groom de l’hôtel. C’est vrai qu’il était mignon et il avait l’air bien équipé…Cathy se réprimanda intérieurement et se détourna, jusqu’à ce qu’il se soit à peu près rhabillé et que Marie l’ait mis violemment dehors. La brune resta pourtant dans l’ombre et n’osa pas bouger.
« Cathy, sors de là et viens. »
Marie semblait avoir deviné sa présence, Cathy sortit donc et s’approcha. La blonde lui fit signe de venir plus près et Cathy obéit. Dès qu’elle fut à côté de Marie, celle-ci l’embrassa soudainement et intensément. Cathy accueillit sa langue et sa salive sans broncher, puis s’aperçut qu’il y avait quelque chose d’autre. Avant qu’elle n’ait pu se séparer des lèvres de son amie, le liquide supplémentaire avait glissé dans sa bouche et dans sa gorge. Marie se recula avec un sourire, et c’est alors que Cathy s’aperçut que le visage de la blonde était maculé de sperme brillant.
« Je voulais t’y faire goûter. Ce n’est peut-être pas un bon coup, mais il en a en réserve. »
Cathy fronça les sourcils.
« Arrête, c’est dégueulasse ! »
Marie revint près d’elle et la prit par l’épaule.
« Ne dis pas ça, je sais que tu aimes ça. Tu crois que Phil ne se confie qu’à toi ? »
Cathy n’en revenait pas.
« Phil t’a raconté quand… »
« Oui. Attends, ne bouge pas. »
D’un coup de langue, Marie recueillit une goutte blanchâtre qui perlait sur les lèvres de Cathy. Elles se regardèrent et se mirent à rire de leur attitude. Finalement, Cathy se détendit.
« C’est vrai qu’il est bon. Mais pourquoi tu l’as mis dehors, alors ? »
Marie s’allongea sur son lit, complètement nue, passant négligemment un doigt autour de ses seins.
« Lorsqu’il m’a tendu sa queue, je l’ai prise dans ma bouche, et ce petit salaud en a profité pour me mettre un doigt dans le cul. »
Cathy haussa les sourcils.
« Il est taré ! Qu’est-ce qui lui a pris de faire ça ? »
« Oh, tu sais, d’habitude, j’aime bien ça, mais je déteste qu’on aille dans mon petit trou sans mon autorisation et dès la première fois. »
Cathy resta bouche bée et Marie finit par comprendre qu’elle ne devait rien y comprendre.
« Tu sais, c’est très bon de se faire prendre comme ça, avec des doigts ou avec un bon membre. Moi, j’adore me faire sodomiser. Toi, je suis sûr que tu adorerais. »
Cathy voulut dire quelque chose, mais Marie leva la main pour la faire taire.
« Ne dis pas non tout de suite, tu n’en sais rien. Essaye, et tu verras. Bon, je me doute que tu es venue pour me raconter tes exploits : c’est Franck, n’est-ce pas ? »
« Comment tu le sais ? »
« Tu sens presque autant le sperme que moi. »
Elles éclatèrent de rire et, pendant que Marie s’habillait, Cathy lui raconta la séance et, surtout, l’après séance. Lorsque Phil vint frapper à la porte, elles étaient toutes deux habillées et avaient terminé les confessions. Elles l’accompagnèrent donc jusqu’au restaurant et lui dissimulèrent leurs expériences réciproques. Marco semblait un peu penaud lorsqu’ils le croisèrent.