n° 07397 | Fiche technique | 32315 caractères | 32315Temps de lecture estimé : 20 mn | 14/07/04 |
Résumé: Cathy découvre de plus en plus de facettes du sexe et en profite autant chez les femmes que chez les hommes. | ||||
Critères: f fh ff fbi jeunes asie vacances plage sport douche amour volupté voir lingerie fmast cunnilingu 69 | ||||
Auteur : Incubus |
Épisode précédent | Série : Casting I Chapitre 06 / 07 | Épisode suivant |
Durant le repas, Marie et Phil déclarèrent qu’ils allaient participer à une rencontre d’amateurs de planche à voile cet après-midi, et ils voulaient que Cathy les accompagne. Cela ne lui posait pas de problèmes, et les deux furent très heureux qu’elle accepte. Ils se pressèrent de remonter dans leurs chambres, pour se reposer avant la rencontre sportive. Cathy se dépêcha de passer sous la douche. Elle craignait que l’odeur de Franck ne soit trop présente sur son corps et que cela éveille les soupçons de Phil. Elle se lava consciencieusement puis, seulement vêtue d’une serviette-éponge, alla rejoindre Phil qui somnolait sur le lit. Elle l’embrassa doucement, et, puisqu’elle était allongée sur le ventre, il lui caressa le dos et les fesses de ses doigts frais.
« Dis-moi, ma chérie, tu veux que je te mette maintenant de l’écran total ? Comme ça, tu auras une bonne excuse pour repousser les propositions des autres gars sur la plage. »
Il lui déposa un baiser sur la nuque sans savoir que Cathy se méfiait. Elle espérait que sa proposition était innocente et que sa déclaration ne cachait rien. Mais dès les premiers massages, elle comprit que Phil ne se doutait de rien, sauf, peut-être, de son état d’excitation. L’huile fraîche glissa sur son dos, mettant tous ses sens en éveil. La moindre parcelle de sa peau fut tendue sous la chair de poule. Elle était à plat ventre, totalement vulnérable à ses caresses. L’huile s’étalait sur son dos, ses bras, ses jambes… Phil se mit à masser les fesses un instant, puis s’arrêta. Lorsqu’il reprit, Cathy comprit qu’il avait fait une pause pour retirer son caleçon, et sentit le membre dur se frotter innocemment contre sa cuisse. Phil massait les fesses, les écartant, dévoilant ainsi les contours de son intimité. Sa langue vint suivre les prémices de son sexe et elle tressaillit lorsque la salive coula aussi dans la raie de ses fesses. Elle repensa aux paroles de Marie et son inexpérience concernant la sodomie. Elle hésita à en parler à Phil, puis réprima cette envie et le laissa faire. Il quitta les fesses et remonta le long de sa colonne vertébrale en embrassant chaque centimètre de sa peau dorée au soleil, puis il l’embrassa goulûment, avant de la laisser se remettre à plat ventre. Il se pencha alors à son oreille.
« Ne bouge pas, je te veux comme ça. »
Elle sentit le sexe glisser sur ses fesses et frôler ses lèvres intimes.
« Oui, prends-moi comme ça. »
Il s’enfonça doucement en elle, prenant plaisir à la pénétrer petit à petit, à la faire souffrir de désir autant que lui. Il entra en elle lentement, et cela lui fut très doux. Cathy s’aperçut alors que le sexe de Phil ne parvenait pas à la visiter aussi profondément que celui de Franck, mais qu’elle aimait cette douceur de Phil, là où Franck n’était que violence et sauvagerie. Puis, Phil, une fois en place, accéléra, complètement allongé sur elle. À chacun de ses mouvements, les seins de Cathy se frottaient contre les draps, faisant durcir ses tétons et envoyant des ondes de désirs à la brune. D’un coup, il la fit se retourner et se retira d’elle juste assez de temps pour qu’elle se positionne, puis entra à nouveau en elle. Cette fois-ci, elle leva les jambes vers le ciel et le laissa faire. Elle lui abandonnait complètement son corps, elle n’était plus qu’une femme humide et pénétrée qui criait son plaisir d’être ainsi complètement dominée par le sexe de son petit ami. Phil accélérait toujours, et commença à accélérer sa respiration. Cathy fit alors jouer son bassin pour qu’il reste en elle : elle avait reçu et bu assez de plaisir pour en vouloir encore. Phil accepta et, poussant un râle profond, explosa en elle, la propulsant également vers l’orgasme.
Ils s’écroulèrent sur le lit, mais ne s’endormirent pas. Ils se passèrent l’huile sur leurs corps, jouant avec leurs désirs, explorant sans s’abandonner au sexe leurs formes. Enfin, ils se levèrent et s’habillèrent, juste avant que Marie ne vienne frapper à leur porte, avec le curieux sourire que Cathy connaissait bien, ce sourire qui disait « je vous ai entendu, et j’ai aimé cela. ». Cela ne gênait pas Cathy, bien au contraire.
Quand elle arriva sur la plage, elle se sentit différente des autres fois. Quelque chose en elle avait changé. Jadis, lorsque Marie et elle se mettaient en maillot de bain, les hommes regardaient surtout Marie, Marie l’aguicheuse, Marie la sensuelle. Ce jour-là, ce fut différent, car les regards s’arrêtèrent autant sur l’une que sur l’autre. Marie portait un deux pièces rose vif, avec un paréo orangé, Cathy avait privilégié le noir. Son deux-pièces moulant s’accordait avec un long paréo fendu qui éveilla les regards sur ses longues et fines jambes. Même Marie ne cessait de la regarder, et Cathy s’aperçut que cela lui faisait très plaisir de l’exciter. Phil devait éveiller bien des convoitises, ainsi entouré. Jenny vint à leur rencontre et Cathy fit l’effort de ne pas fixer sa poitrine fortement comprimée dans un deux-pièces rouge et noir. Elles se firent la bise, mais Cathy se rembrunit en la voyant serrer de près Phil. Même après sa discussion avec Marie, cela l’énervait. Mais Jenny les quitta rapidement : elle avait du travail.
Lorsque les courses commencèrent, Marie ne se tenait plus et lançait sans arrêt des commentaires sur les corps des hommes et des femmes en compétition. À la fin de la première course, Karine arriva près du groupe et fit la bise à tout le monde, avant de s’arrêter devant Marie et de l’embrasser très profondément. Son haut de maillot de bain gonflait sérieusement sa poitrine, ce qui laissa à Cathy tout le loisir de l’admirer. D’autres durent sûrement observer ses fesses, parfaitement visibles étant donné le bas de maillot très cintré et le paréo très réduit. Mais la réputation de Karine ne devait plus être à faire, et les regards des hommes présents eurent une teinte malheureuse avant de se retirer. Ceux des femmes hésitèrent peut-être, mais c’était Marie que Karine avait choisie, et le baiser qu’elles échangeaient marquait leur lien profond et intime. Cathy se força à ne pas les regarder et se serra contre l’épaule de Phil.
Les courses continuèrent et Marie et Karine firent partie de la seconde. Elles étaient belles et sauvages sur leurs planches à voile. Puis, pour la troisième course, ce fut au tour de Phil de s’embarquer. Cathy remarqua qu’il se débrouillait plutôt bien, mais s’en désintéressa assez vite pour observer les spectateurs et les spectatrices, sous le regard amusé de Marie et de Karine, qui passaient leur temps à s’échauffer.
Lorsque la course termina, Phil était visiblement en bonne position. Il alla traîner sa planche jusqu’au rivage et une silhouette musclée vint à sa rencontre. Une vague amère coula dans la bouche de Cathy lorsqu’elle reconnut Jenny. Elle avait pris Phil par la taille et l’emmenait à l’écart, vers un petit carré de bois près du rivage. La brune essaya de faire abstraction de la familiarité de Jenny, mais c’était dur, très dur. Elle ne pouvait s’empêcher de repenser aux éloges et aux regards de Phil sur cette femme, et cela l’énervait au plus haut point. Se mordillant l’intérieur de la joue, elle se leva d’un bond et partit à la suite du couple. Elle eut vaguement conscience d’un mouvement de la part de Marie, mais la blonde était trop accaparée par Karine pour la retenir. Cathy marcha donc sombrement vers le coin de forêt dans lequel avaient disparus Jenny et Phil. Elle écarta rageusement quelques branches et s’enfonça dans les broussailles, en suivant les brindilles cassées sous les pieds du couple.
« Je suis là, Cathy. »
Cathy sursauta et s’aperçut qu’elle venait d’entrée dans une petite clairière surmontant une petite crique. Adossée à un rocher, Jenny l’attendait, les bras croisés sous sa poitrine, ce qui ne faisait qu’en renforcer la taille.
« Où est Philippe ? »
Jenny sembla surprise par la question, comme si cela n’avait aucune importance.
« Phil ? Je l’ai envoyé voir des amis qui vont fêter son bon classement avec lui. Cela nous laissera le temps. »
Cathy était désarçonnée.
« Du temps pour quoi ? »
Jenny décroisa les bras et avança vers Cathy. Sportive, élancée, Jenny en imposait et la brune recula d’un bas un peu malgré elle, pour s’apercevoir qu’un arbre bloquait sa retraite. Elle sentit l’écorce piquer son dos.
« Du temps pour nous. »
Jenny saisit les poignets de Cathy et l’obligea à lever les bras. La brune se laissait faire sans comprendre, mais un baiser la remit dans la réalité. Elle sentit la langue de Jenny percer la barrière de ses lèvres et venir explorer sa bouche, où la langue de Cathy s’anima malgré elle. Mais Cathy parvint à se dégager un petit peu.
« Pourquoi tu…Qu’est-ce que… »
Pour la faire taire, Jenny l’embrassa à nouveau.
« Chut, ne dis rien, Cathy, ne me refuse pas. C’est mon dernier jour sur cette île, et je veux profiter de la plus belle perle qui existe ici. »
Cathy s’attendait à tout sauf à cela et, pourtant, les souvenirs abondèrent. Elle se remémora leur discussion dans les toilettes de l’hôtel, lorsqu’elle avait dégrafé le soutien-gorge de Jenny. Et ces regards… Elle rendit les baisers à Jenny et, cette fois, ce fut elle qui s’enfonça dans la bouche de la blonde. Jenny tenait toujours en l’air les poignets de Cathy, et ses seins massifs appuyaient doucement sur la poitrine menue de la brune. Cathy lança un regard sur les rondeurs de ce buste et, relâchant les lèvres qu’elle tenait avec les siennes, Jenny suivit le regard de son amante.
« Ils te plaisent, n’est-ce pas ? »
Elle fit alors glisser ses bretelles et les coques de son maillot de bain. Les seins s’en évadèrent et Jenny les tendit à Cathy. La brune resta interdite un instant, puis la voracité s’empara d’elle et elle se jeta sur un téton. Elle le lécha goulûment, le glissa dans sa bouche, le pinça avec ses lèvres, l’agaça avec ses dents. D’une main, elle soupesait le sein qu’elle avait pris en bouche, et, de l’autre, elle massait le deuxième sein sans grande douceur. Jenny la regardait s’abreuver de ses seins et caressait sa chevelure brune avec douceur. Jenny fermait les yeux lorsque le plaisir était trop fort et posait alors la main sur la nuque de son amante, l’invitant à la dévorer encore et encore. Mais Cathy s’inquiétait de sa folie pour les seins de Jenny, et décida de lui montrer qu’elle avait envie d’elle toute entière et non uniquement de sa poitrine. Sa langue remonta sur la peau bombée de ses seins, puis Cathy se releva à hauteur de Jenny, hésitant un peu. La brune finit par se jeter sur les lèvres de Jenny et elles échangèrent un baiser passionné. Leurs seins se collèrent à nouveau et Cathy laissa son amante lui décrocher son haut de maillot de bain. La poitrine de Cathy battit à l’air libre et Jenny fit s’allonger la brune à même le sol. Cathy la regarda retirer son haut de maillot elle aussi, puis la vit se coucher sur elle et venir frotter ses seins contre les siens. Elles prirent beaucoup de plaisir ainsi, alternant leurs mouvements de poitrine avec des baisers chaleureux. Elles étaient humides de salive et de sueurs et leurs bouches étaient emplies de gémissements, sans qu’elles aient eu besoin d’aller caresser le sexe de l’autre. Leurs seins étaient tendus à leur en faire mal et leurs jambes étaient presque tétanisées par l’excitation et la passion. Enfin, Jenny fit descendre ses lèvres des rondeurs de la poitrine de Cathy et partit à la recherche de son sexe. Lorsqu’elle parvint sur le bas de maillot de bain, elle embrassa le triangle de tissu imperméable, mais trempé de l’intérieur, puis jeta un long regard à son amante. Cathy comprit et fut séduite par la douceur et l’attention de Jenny. Elle hocha la tête pour l’autoriser silencieusement à continuer de lui donner du plaisir. Aussitôt, cachant mal son désir dévorant, Jenny plongea sur le tissu noir et y donna coups de langue sur coup de langue. Le sexe tout émoustillé de Cathy réagissait en coulant de plus en plus dans le maillot et la brune crut défaillir lorsque son amante saisit le tissu avec ses dents, effleurant durement sa fente intime et lui envoyant ainsi une décharge qui la fit briser le silence de l’endroit. Mais Jenny n’en avait pas fini avec elle. Doucement, sans un mot, elle fit se relever Cathy et la plaça contre un arbre, tout en lui maintenant les jambes écartées. Avec la même lenteur couvant un feu brûlant, elle retira le bas de maillot de bain de Cathy, dévoilant son sexe brun ruisselant. Cathy leva un pied après l’autre pour l’aider à lui enlever le tissu humide, puis accueillit entre ses jambes la tête de Jenny, qui s’empara de son sexe avec sa langue, ses lèvres, ses doigts et même ses dents. Cathy était secouée de spasmes de plaisir, poussant de petits cris sauvages en enfonçant au plus profond d’elle la tête de Jenny. Elle sentait l’écorce de l’arbre griffer sa peau douce, mais cette petite douleur ne faisait que renforcer son désir et lui faisait espérer que cet instant ne s’arrête jamais. Elle percevait sans honte son sexe déborder de son plaisir et de la salive de Jenny. Le silence qui les entourait était comme une caresse pour elles. Cathy sentit une main remonter sur sa poitrine et elle ouvrit la bouche pour accueillir les doigts de Jenny. Elle les lécha comme si sa vie en dépendait, recueillant de sa langue les senteurs du propre plaisir de Jenny. Cette main avait du visiter l’intimité de la blonde, et Cathy comprit qu’il lui fallait, à elle aussi, donner du plaisir à son amante. Avec douceur, mais fermeté, Cathy releva Jenny s’entre ses jambes et lui lécha le visage dès qu’elle fut à portée. Puis, elle plaça son amante à son tour contre l’arbre et s’inséra entre ses jambes. Le petit short de Jenny était déjà un peu descendu, Cathy le bannit de leur nid d’amour et colla son sexe contre celui de la blonde. Le contact fut électrique et elles gémirent bien vite au rythme de leurs frottements pubiens, s’embrassant follement, se léchant comme des bêtes sauvages jusqu’à ce que, finalement, elles jouissent en chœur, faisant détaler les oiseaux qui avaient observé les ébats du couple. Leurs muscles tétanisés, leurs corps lourds de jouissance et de plaisir, elles s’allongèrent l’une contre l’autre sur un tapis de feuilles et s’endormirent, la tête de Cathy posée au creux de l’épaule de Jenny.
Lorsque Cathy se réveilla, elle se retrouva nez à nez avec Jenny, qui la regardait intensément. Les yeux bleus la transperçaient et ce que la blonde voyait semblait l’amuser.
« Bonjour, Cathy. Tu es belle quand tu dors. »
Cathy rougit. Elle ne s’attendait pas à cela.
« Et pourtant, quelque chose te fait rire. C’est quoi ? »
Jenny se leva et commença à enfiler son short de bain.
« Comment ça va avec Philippe ? »
Cathy sentit son cœur se serrer. Non, elle n’était pas prête à le quitter, si c’est ce que Jenny espérait. Certes, elle lui avait fait l’amour et Cathy y avait pris beaucoup de plaisir, mais elle n’aimait pas Jenny avec un grand A. Si elle aimait une fille, c’était bien…Non, il ne fallait pas y penser. Elle s’y refusait.
« Tu sais, on a fait l’amour et j’ai beaucoup aimé, mais… »
« Je ne te demande pas si tu veux partir avec moi, je sais très bien que non. Je veux juste savoir si Philippe est au courant. »
« De quoi ? »
« Que tu aimes également les femmes. »
Cathy secoua la tête négativement. Elle avait tout fait pour ne pas lui mettre la puce à l’oreille. Heureusement qu’il était assez naïf et totalement dévoué.
« Il en fera une sacrée tête quand il comprendra que tu préfères les femmes. »
Cathy sursauta, comme piquée par un fer rougi au feu.
« Non, je suis bi, c’est tout, je ne suis pas lesbienne. »
Jenny se posta face à elle et Cathy lut la franchise dans ses yeux.
« Cathy, je vais partir demain matin, à l’aube, et tu retiendras de moi ce que tu veux. Mais j’aimerais quand même que tu te souviennes de deux choses de moi : un, le plaisir que nous avons pris ici, et que je te dois en très grande partie ; deux, un conseil que je vais te donner. Ecoute, il n’y a pas trente-six manières d’être bisexuelle. Je n’en suis pas, je suis lesbienne à 100%, mais j’en ai connu beaucoup. Et il y’a celles qui sont plus hétéro, et celles qui sont plus homo. Et vu comme tu fais l’amour au femme, vu comme tes yeux brillent lorsque tu embrasses une femme, tu ferais plutôt partie de la seconde catégorie. »
« Mais je… »
« Chut, ne dis rien. Peut-être que je me trompe, mais je n’y crois pas. Mais, quoi qu’il en soit, ce n’est pas une maladie que d’être lesbienne. Ce qui fait du bien ne peut pas faire de mal. Tu embrasseras Marie de ma part. Je pense qu’un jour, ce sera elle qui te fera passer le cap. »
Jenny l’embrassa sur la joue tendrement et disparut, laissant Cathy anéantie. Elle s’assit au sol et rassembla ses affaires. Puis, peu à peu, le sourire lui revint. Après tout, Jenny avait peut-être raison, même si c’était inquiétant pour ses projets de vie de couple avec Phil. Peut-être que…Peut-être…
Elle revint vers l’hôtel et entra dans sa chambre, un peu fatiguée et secouée par l’amour et la perspicacité de Jenny. Elle se déshabilla et s’allongea sur le lit, écoutant les sons reconnaissables des ébats venant de la chambre de Marie. Cathy somnola un peu, puis la porte de communication s’ouvrit et Marie entra dans la chambre, seulement vêtue d’un string vert pastel. Voyant Cathy ainsi exténuée, le regard vague, elle se précipita près d’elle.
« Cathy, ça va ? »
Cathy la regarda et finit par sourire.
« Oui, ça va. »
Marie la poussa un peu sur le côté et, avisant les griffures laissées par l’écorce, poussa un petit cri.
« Mon dieu, qu’est-ce qu’il s’est passé ? C’est Jenny, c’est ça ? »
« Marie… »
« Nom de nom, j’aurais du te suivre quand je t’ai vu partir, je savais que ça finirait mal… »
« Marie… »
« C’est à cause de Karine. Cette salope était tellement chaude qu’elle ne pouvait pas se décoller de moi… »
« Marie ! »
« Quoi ? »
Cathy lui posa un doigt fatigué sur les lèvres. Sa frayeur la touchait profondément.
« J’ai fait l’amour avec elle. »
Marie la regarda avec des yeux écarquillés et la bouche ouverte.
« On a fait l’amour dans le petit bois. Elle voulait me donner du plaisir avant de repartir sur le continent. »
Marie la regardait toujours sans comprendre.
« Elle a fait exprès d’amener Phil à l’écart pour me faire enrager et m’amener à m’isoler avec elle. Elle me voulait, juste moi. »
Marie finit par sourire et ses yeux brillèrent à nouveau.
« Alors ça ! »
Cathy la regarda et s’aperçut que les ombres s’épaississaient avec la nuit tombant.
« Tu m’en veux ? »
« Pourquoi je t’en voudrais ? On n’est pas marié, à ce que je sache. Mais je n’en reviens pas. J’étais à vingt lieues de penser que Jenny était bi. »
« Elle n’est pas bi, elle est lesbienne à 100%. »
« Bon, attends, je vais chercher de la crème pour les griffures de ton dos et tu me racontes ça dans les moindres détails. »
Quand Marie revint, Cathy lui raconta tout avec un maximum de détails, alors que la crème venait s’immiscer dans ses écorchures. Finalement, elle embrassa fougueusement Marie.
« Celui-là, c’est de la part de Jenny. »
« J’en doute. Je veux bien qu’elle t’ait dit de me faire la bise, mais ce baiser est bien de toi. »
Cathy ne répondit pas et regarda le réveil.
« Où est Phil ? »
« Je ne crois pas qu’il rentrera très tôt ce soir, je ne sais même pas s’il rentrera. Quand je l’ai croisé, il allait au bar et avait déjà un bon coup dans le nez. À mon avis, il rentrera demain matin avec une superbe gueule de bois. Ce soir, c’est un dîner entre filles. Habille-toi. »
Cathy ne savait pas si elle en avait envie. Elle aurait voulu que Phil soit là, mais elle ne savait pas si elle aurait pu tout lui avouer. Son secret était lourd, et seule Marie semblait le comprendre. Cela ne se résumait pas à sa bisexualité, mais plus à ses appétits débordants de sexe. Puis, elle pensa à ses parents et repensa à une des phrases favorites de sa mère : « En tout cas, ça ne sert à rien de s’apitoyer, ça n’arrange rien et ça fait mal au cœur. » Dans la pénombre, Cathy sourit et se redressa. Elle ouvrit son armoire et s’habilla.
Marie fut ravie de la trouvée prête, habillée, maquillée, rayonnante. Cathy n’avait pas lésiné pour retrouver un peu de confiance en elle et rattraper de son « coup de blues ». Elle portait une jupe courte noire juste assez longue pour cacher le haut de ses bas tenus par un porte-jarretelles noir et argent, et un chemisier gris à encolure assez large, qui laisse entrapercevoir les bretelles noires du soutien-gorge assorti au porte-jarretelles. Marie portait une robe blanche très moulante et au décolleté affirmé. Derrière elle, Karine venait d’apparaître en robe longue bordeaux au décolleté drapé très joli.
Elles allèrent manger, les deux amantes entourant Cathy. En l’absence de Phil, ce fut Karine qui anima la soirée, ce qui étonna Cathy, puisque la belle jeune femme était d’habitude assez réservée. Lorsque Marie et Karine s’embrassèrent soudain, Cathy comprit d’où venait également son malaise de tout à l’heure. En effet, malgré les différences, Jenny avait rappelé à Cathy les amours de Lucy. C’était incroyable la proximité de ces deux femmes, que le physique séparait presque en tout : une petite asiatique aux seins discrets et aux membres fins et une grande blonde sportive et à l’opulente poitrine. Marie dut remarquer le trouble de Cathy et fit s’activer un peu le repas. Le serveur n’était autre que Marco, l’amant exigeant de Marie. Celle-ci détournait la tête à chaque fois qu’il s’approchait. Karine la piqua avec sa fourchette.
« Marie, il est jeune, il avait envie de tout essayer. Pardonne-lui, ça ne sert à rien de lui faire la gueule. »
Etonnée que Karine soit au courant, Cathy n’en accompagna pas moins son raisonnement. Marie fit une moue hésitante, puis, lorsque Marco passa à côté d’elle, elle le tira par le t-shirt et le fit se pencher pour recevoir un profond baiser. Elle le relâcha ensuite et le renvoya à son service. Elles explosèrent de rire en voyant la mine heureuse et surprise de Marco. Puis, le dessert fut fini et les filles remontèrent. Arrivées devant les chambres, Cathy voulut les quitter, mais Marie la retint.
« Tu n’as pas l’air très bien, et Phil ne rentrera pas avant longtemps. Je ne veux pas te laisser seule, viens avec nous. »
Cathy lui sourit.
« Non, vous avez sûrement des choses plus…intéressantes à faire. »
Karine et Marie échangèrent un regard entendu.
« Justement, ce sera meilleur si tu viens. »
Elles l’attirèrent dans la chambre de Marie, où celle-ci établit les règles.
« Tu sais ce que nous allons faire et nous en avons très envie. On ne te touchera que si tu le veux, et tu peux nous caresser si tu le désires. Tu peux aussi te caresser, ça nous fera très plaisir. Installe-toi dans le fauteuil et profite du spectacle. »
Cathy obéit et s’enfonça dans le fauteuil. Déjà assise dans le canapé, Karine lui lança un haussement de sourcil suite aux délices que le soulèvement de la jupe avait du lui montrer. Marie agita un doigt négatif et lança un sourire à Cathy. Le doigt qui disait non à l’instant se transforma en un signe d’approcher lancé à Karine. Aussitôt, le visage de celle-ci s’éclaira et elle se leva. Marie se tourna, faisant face à Cathy, et se laissa aller à un mouvement de bassin sensuel. Elle se tordait comme une liane entre les bras de Karine, qui s’était placée contre son dos. Comme une chatte, Karine se mit à lécher la peau du cou de son amante, remontant lentement jusqu’au bord de la courte chevelure blonde, donnant de rapides coup de langue aux oreilles rondes. Marie semblait apprécier le traitement et frottait toujours plus son bassin contre celui de son amante, tout en fermant les yeux sous les caresses douces des doigts de Karine, qui jouait à souligner le tour de ses seins. Ce mouvement révélait qu’elle portait un bustier blanc sous sa robe, un bustier sans bretelles qui propulsait vers le haut sa poitrine, la rendant toujours plus attirante. En femme féline, Karine mordillait la peau de l’épaule de Marie et Cathy ne put s’empêcher de se murmurer : « Petite sauvage ».
Peut-être avait-elle parlé plus fort qu’elle ne croyait, à moins que Karine n’ait visé qu’à donner cette impression à Cathy, mais Karine lui lança un regard de lionne, entre la carnassière et la langoureuse. Marie continuait à garder les yeux fermés, passant régulièrement le bout de sa langue sur ses lèvres. Elle tressaillit lorsque les doigts de Karine passèrent sous le petit rabat derrière son dos et tirèrent sur le zip. Cathy vit la robe céder comme une rose ouvrant ses pétales. Les bretelles de la robe vinrent pendre dans le vide alors que Karine reprenait ses mordillages sensuels La tigresse tirait discrètement sur le bas de la robe et, bientôt, le haut de la robe céda enfin, se repliant sur lui-même, dévoilant le bustier dans sa totalité. D’un blanc plain, une fine bande de tulle transparente séparait les deux côtés du bustier et laissait deviner le rond sombre du nombril, juste avant que la robe repliée ne cache à nouveau le corps de la blonde. Karine remarqua que Cathy observait le amas de tissu qui ceinturait maintenant Marie et, tout en continuant ses coups de langue, de plus en plus bas, poussa un peu la robe, qui finit par s’effondrer. D’un coup, les jambes bien dessinées de Marie apparurent, mises en valeur par un tout petit string blanc, dont la couleur avait terni sous le plaisir. La main de Karine glissa sur le bustier et courut vers le string, mais Marie attrapa soudain cette main baladeuse.
« Non, pas tout de suite. »
Elle reposa la main de Karine sur son bustier. Karine eut un petit grondement faussement contrarié et, par vengeance, saisit le lobe de l’oreille gauche de la blonde avec ses dents. Elle tira un peu, sans lui faire de mal, comme un chaton joueur, puis Cathy comprit que Karine entamait le délaçage du bustier. D’où elle était, elle ne voyait que les lacets faire des tours, retomber, disparaître et s’allonger, tandis que Karine se penchait de plus en plus, léchant le dos de Marie à chaque passant libéré. Lorsqu’elle remonta jusqu’à la nuque, elle plaqua sa poitrine contre le dos de Marie et Cathy comprit que le bustier ne tenait plus que parce que cette petite sauvage le voulait bien. Marie aussi le comprit, et, pour obtenir sa libération, tourna sa tête de côté, attirant aussitôt les lèvres de Karine. Elles échangèrent un baiser de boulimiques, s’entredévorant avec férocité. Le bustier tomba et Karine continua son exploration de son amante en léchant et mordant ses seins et son ventre. La petite tigresse était maintenant à quatre pattes devant son amante, embrassant son ventre et le haut de ses cuisses. Elle faisait tourner sa langue autour du string, mais ne tarderait pas à s’y attaquer. Pendant ce temps, Marie se pencha au-dessus de Karine et tira lentement sur le bas de sa robe, jusqu’à faire remonter la chute jusqu’au bas du dos, dévoilant ainsi le bas d’un body violacé et très échancré sur son bassin. Mais Cathy restait admiratif devant les seins de Marie, qui pendaient à peine, fermes comme ils étaient. Elle ne put s’empêcher de passer sa langue sur ses lèvres et Marie lui lança un clin d’œil. Puis, elle tira sur le bas du body, et l’entrejambe s’enfonça dans les lèvres intimes de Karine, qui ne put retenir un rugissement. Marie continua, imprimant un mouvement de va-et-vient sur l’entrejambe, et Karine continua à réagir.
« Ah oui, tu veux la jouer comme ça ! »
Face à la masturbation que provoquait Marie, Karine s’empara du string blanc et fit glisser insidieusement sa langue sous le tissu. Aussitôt, Cathy vit son amie se raidir et frissonner de plaisir, sans pour autant lâcher le body. Marie se concentra un peu plus et repoussa la robe jusqu’à ce que Karine accepte d’interrompre ses caresses pour la retirer en la faisant par-dessus sa tête. En contrepartie, Karine retira le string blanc de Marie et recommença à lui dévorer le sexe. Excitée par ce traitement, Marie tira violemment sur le body et les boutons pressions cédèrent tous ensemble. Le body tomba au sol et les deux femmes se firent face, complètement nues. Elles s’embrassèrent profondément et elles lancèrent un regard amusé à Cathy : ce n’était pas de la provocation, juste du contentement. C’est alors que Cathy s’aperçut qu’elle avait inconsciemment déboutonné son chemisier et qu’une de ses mains s’activait sur ses seins. Le couple eut la délicatesse de continuer sans rien dire et, toujours s’embrassant, les deux filles allèrent s’allonger sur le canapé, en face du fauteuil. Là, elles se mirent en 69 et se dévorèrent avec férocité, et Cathy vit le plaisir ruisseler sur leurs lèvres, brillant d’une lueur argentée sous la lumière diffuse de la lune. Leurs langues s’enfonçaient dans leurs fentes et elles gémissaient intensément. Cathy suivait chacun de leur mouvement, le souffle court, une main glissée entre ses cuisses, caressant son sexe sous sa jupe. Puis, Marie, qui avait pris le dessus, se retira et s’assit face à Karine. Leurs jambes s’emmêlèrent, leurs seins, leurs sexes et leurs lèvres se collèrent et elles se donnèrent du plaisir ainsi, par ce simple contact, jusqu’à ce qu’elles jouissent violemment, ce qui les fit s’écrouler, le souffle court, les jambes devenues des masses de plomb. Cathy jouit également et elle sentit son plaisir couler entre ses jambes et entre les doigts qui la masturbaient. Voyant les deux amantes exténuées, Cathy se rhabilla et s’apprêta à sortir, mais Marie la retint.
« Fais-moi goûter. »
Cathy resta une seconde immobile, puis lui tendit la main qui l’avait fait jouir. Marie passa sa langue sur les doigts, en une douce caresse, puis la relâcha.
« C’était très bien, merci, Cat’. »
« Je n’ai rien fait. »
« Oh si, tu as fait plus que tu ne crois. »
A côté de Marie se glissa Karine, qui embrassa le sein de son amante, puis se tourna vers Cathy. Elle lui tendit le bras et la brune lui prit la main. Karine l’attira vers elle et lui déposa un baiser chaste, mais plein d’émotion, sur la joue.
« Merci, Cathy. »
La brune sourit, indécise, un peu submergée par le désir, puis se replia dans sa chambre, où elle recommença à se masturber jusqu’à tard dans la nuit.