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Temps de lecture estimé : 23 mn
04/09/04
Résumé:  Flora envoie un garçon séduire Juliette ; celle-ci désire ardemment se venger de Roméo ; et ce dernier espère pouvoir contrôler Flora. Qui va céder ?
Critères:  fh fhh ffh fellation pénétratio double théatre humour -humour -théâtre
Auteur : Gufti Shank            Envoi mini-message

Série : Roméo et Juliette - La revanche de Flora

Chapitre 03 / 06
Roméo et Juliette - La revanche de Flora - Acte III


Les personnages:


Juliette

Cassandra: la meilleure amie de Juliette


Roméo

Eloïse: la meilleure amie de Roméo

Siriac: le meilleur ami de Roméo et le petit ami de Cassandra

Flora: une collègue de Roméo

Daphné: la soeur de Flora

Virgile: un ami de Flora



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Juliette et Roméo se sont rencontrés et ont filé un moment le parfait amour. Mais suite à un malentendu, Roméo, croyant s’être fait lourder, a trompé Juliette avec Flora et Daphné. Juliette, avec la complicité d’Eloïse, s’est vengée en dépassant toutes ses limites avec plusieurs garçons. Mais avec l’aide de Cassandra, de Siriac et d’Eloïse, Juliette et Roméo ont fini par se réconcilier et l’amour par triompher.


(Ces évènements sont contés dans les histoires n°5757, 5802, 6221 et 6306.)



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Résumé de l’acte I: Flora désespère de reconquérir Roméo à Juliette. Elle entend d’abord le tester pour voir s’il a toujours envie d’elle. Jeudi soir, par hasard, Flora et sa soeur Daphné se retrouvent dans le même restaurant que Juliette et Roméo, qui étaient sortis dîner avec Eloïse, Siriac et Cassandra. Flora constate qu’elle ne semble pas laisser Roméo insensible. Le lendemain, sur leur lieu de travail, devant les provocations outrancières de Flora, Roméo finit par céder et s’abandonne à elle.


Résumé de l’acte II: Tandis que Flora savoure sa première victoire, Roméo se lamente et s’en veut de s’être abandonné à elle. Il ne parvient pas à le cacher à Juliette qui s’écroule en larmes et le fout à la porte. Il trouve refuge chez Siriac, tandis qu’Eloïse et Cassandra tentent de remonter le moral à Juliette. Pendant ce temps, Flora, avec l’aide de Daphné, tente de "recruter" un potentiel rival de Roméo pour faire oublier ce dernier à Juliette.



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LA REVANCHE DE FLORA




Acte III, scène 1



samedi, 11h40



(La terrasse de Flora)



Flora, Daphné, Virgile




(Les trois jeunes gens sont attablés et savourent un apéritif en discutant.)



Flora (à Virgile): Bon, alors, tu as bien compris ce qu’on attend de toi ?

Daphné (la reprenant): …ce que Flora attend de toi. Moi, je n’ai que peu d’intérêt dans l’affaire.

Flora (à Virgile): Ne fais pas attention à elle.

Daphné: Ben voyons !

Virgile: Oui, je crois que j’ai à peu près compris: je dois séduire Juliette; mais je ne vois pas du tout pourquoi je le ferai. Qu’est-ce que j’ai à y gagner ?

Daphné: Tu dis ça parce que tu ne sais pas de qui on parle. Quand tu auras vu Juliette, tu seras prêt à nous donner du fric pour avoir le droit de le faire.

Virgile (soudainement intéressé): A ce point là ?

Flora (jalouse): Euh… oui… bon, il faut peut-être pas exagérer…

Daphné (ironique): Et si tu réussis, Flora te fera tout ce que tu veux.

Virgile (de plus en plus intéressé): Ouaouh !

Flora: On verra.


(Un silence.)


Virgile (ne perdant pas le nord): A ce moment-là, je voudrais bien une avance sur salaire dès maintenant.

Daphné (rigolant et désignant Flora): Oh, ben, pour ça, tu t’arranges avec ton employeur.

Flora: Je crois qu’il ne vaut mieux pas, il faut que tu sois en pleine forme quand tu rencontreras Juliette. Si je commence à te vider de tes forces, tu ne tiendras pas deux rounds devant elle…

Virgile: T’inquiète pas pour moi, j’ai de la ressource.

Daphné (à part): Ils disent tous ça…

Flora (pensive): Remarque, par contre, tu tiendras peut-être plus longtemps…

Virgile (pas contrariant): Oui, oui, c’est cela, je tiendrai plus longtemps !

Flora: Et puis, peut-être que les couilles vidées tu réfléchiras mieux…

Virgile: Ah oui, je réfléchirai beaucoup mieux !

Flora: Bon, mais alors juste une pipe, hein ?

Virgile (abaissant déjà son pantalon): Tout ce que tu voudras.

Flora (à Daphné, avec un sourire): J’ai encore un peu mal d’hier soir.

Daphné: Tu m’étonnes !

Flora (à Daphné, désignant l’entrejambe de Virgile): T’en veux pas un peu ?

Daphné: Non merci, moi j’ai fait une overdose, hier soir. Mais je vous regarde.


(Elle s’allume une cigarette, tandis que Flora s’agenouille aux pieds de Virgile et extrait son sexe presque tendu de sous son caleçon.)





Acte III, scène 2



samedi, 13h10



(Le salon de Juliette)



Eloïse



(Eloïse a l’air soucieuse. Elle est assise dans le canapé et regarde distraitement la télévision. La porte de la chambre de Juliette s’ouvre, Cassandra en sort et rejoint Eloïse dans le salon.)


Cassandra (en se frottant les yeux): Salut.

Eloïse: Salut.

Cassandra (en s’asseyant): Bien dormi ?

Eloïse: Mmouais. Sans plus. Et toi ?

Cassandra: J’ai eu du mal à m’endormir, mais après, ça a été.

Eloïse: Quand je me suis levée en tout cas, vous roupilliez bien toutes les deux.

Cassandra: Oui, je crois que la fatigue a fini par avoir raison de Juliette aussi.

Eloïse: Je me suis écroulée bien avant vous apparemment. T’as réussi à lui remonter un peu le moral, après ?

Cassandra: Pas vraiment.

Eloïse: En même temps, vue la claque qu’elle s’est mangée…

Cassandra: Oui.


(Un silence.)


Cassandra: Et toi ? Ca va ?

Eloïse: Moi c’est secondaire. Mais c’est clair que j’en veux méchamment à Roméo. Ce con-là a deux nanas à ses pieds et ça lui suffit pas, faut qu’il aille se taper la pute de service de son boulot ! Et j’sais même pas ce qu’il lui trouve à cette Flora; c’est qu’une sous-merde comparée à Juliette.

Cassandra: Oui, mais tu te souviens comme Siriac bavait devant elle l’autre soir au restau ? Je pense que lui non plus, faudrait pas le laisser tout seul avec elle.

Eloïse: Putain, mais ils pourraient quand même se contrôler un peu, ces mecs ! Est-ce que nous, dès qu’on trouve un mec bien, on lui saute dessus ?

Cassandra: Peut-être qu’on devrait…

Eloïse: Après des coups comme-ça, ça en donne envie en tout cas…

Cassandra (avec un sourire): Tu me fais penser à Juliette.

Eloïse: Non, elle, elle est au fond du gouffre, tandis que moi j’ai envie de tout casser.

Cassandra: Oui, mais je connais bien Juliette, et quand elle sera ressortie de son gouffre, ce seront la colère et la rage qui prendront le dessus, et faudra pas qu’il y ait trop de mecs dans le coin, à mon avis.


(La porte de la chambre s’ouvre à nouveau, et Juliette en sort avec un sourire cynique aux lèvres.)


Juliette: J’entends qu’on parle de moi ?


(Un silence. Eloïse et Cassandra paraissent décontenancées par le regard de Juliette.)


Juliette: Eh bien quoi ? Je vous fais peur ?

Cassandra: J’aime pas trop quand je vois cette lueur dans tes yeux…

Eloïse: Ca va mieux ?

Juliette: Non. C’est même pire encore. Et il faut soigner le mal par le mal.

Cassandra: Je ne crois pas que ce soit une bonne idée…






Acte III, scène 3



samedi, 13h50



(Le salon de Siriac)



Roméo, Siriac



Les deux garçons sont attablés devant deux grands bols de café. Siriac est au téléphone.)


Siriac (au téléphone): Dans une dizaine de minutes ? … Oui, merci, c’est parfait.


(Il raccroche.)


Roméo: Oh, tu me gonfles, je t’ai dit que j’avais pas faim. Et puis j’ai pas le coeur à manger.

Siriac: Et moi je te dis qu’il faut que tu manges, avec tout ce que t’as bu hier soir, et la nuit presque blanche que t’as passée à me gaver avec tes conneries !

Roméo: T’étais pas obligé de m’écouter !

Siriac: Quand c’est que tu réfléchiras avant de sortir ta queue à tout bout de champ ?

Roméo: Oh, ça va, n’en rajoute pas. Pense plutôt à ce que je dois faire pour me racheter.

Siriac: Euh… j’sais pas: changer totalement de visage et d’identité ?

Roméo: Si c’est pour me dire ça, je préfère que tu te taises !

Siriac: Ben, qu’est-ce que tu veux que je te dise d’autre ?

Roméo: J’sais pas, mais cherche…

Siriac: T’es marrant, toi ! Cherche, qu’il dit ! C’est toi qui l’as faite, cette connerie, pas moi !


(Un silence.)


Roméo (sans y croire): Peut-être que je devrais lui envoyer des tas de bouquets de fleurs ?

Siriac: Oui, comme ça, elle pourra fleurir la tombe de votre amour…

Roméo: Ben alors, quoi ?

Siriac: J’sais pas.

Roméo: Peut-être que tu devrais aller la voir, toi, et lui parler ?

Siriac: Ah, là, tu vas remonter dans son estime, c’est sûr !

Roméo: Tu crois que je devrais y aller, moi ?

Siriac: Ce serait déjà un peu mieux, mais à mon avis, tu vas être reçu…


(Un silence.)


Siriac: J’ai peut-être une idée folle, mais qui pourrait marcher.

Roméo (désespéré): Dis toujours ?

Siriac: A mon avis, la seule qui pourrait convaincre Juliette, c’est ta Flora.

Roméo: Flora ? Mais t’es complètement malade, mon pauvre vieux. Dès que Juliette l’apercevra, ça va exploser !

Siriac: Et alors ? Un bon clash, ça peut faire du bien. Ce qu’il faudrait c’est pouvoir "contrôler" Flora pour qu’elle dise à Juliette ce qu’on veut qu’elle dise.

Roméo: Bah alors là, tu rêves ! Flora est incontrôlable. C’est bien ça le problème.

Siriac: Moi, au contraire, je suis presque sûr qu’il y a moyen de lui faire un peu de chantage.


(Un silence. Roméo semble réfléchir.)


Roméo: Primo, j’aime pas trop le côté Gestapo de ton plan, et secondo, je vois vraiment pas comment on pourrait contrôler Flora.

Siriac: Passe sur le primo, et je t’offre le secondo.

Roméo: Mmmouais.

Siriac: Réfléchis: comment s’y prend-on pour faire "chanter" quelqu’un ?

Roméo: J’sais pas, c’est pas trop dans mes habitudes…

Siriac: Moi non plus, mais réfléchis quand même.

Roméo: Euh… On lui propose quelque chose en échange ?

Siriac: Oui, par exemple. Quelque chose de très important aux yeux de la personne. Et quelle est la chose à laquelle Flora tient le plus ?

Roméo: Son cul ?

Siriac: Oui, sans doute, mais quelque chose qu’elle n’a pas encore ?

Roméo: Du fric ? Mais tu vas le trouver où, ton fric ?

Siriac: Non, non, tu n’y es pas du tout. Autre chose ?

Roméo: Euh… non, je vois pas.

Siriac: Ben, toi, tout simplement.


(Un silence.)


Roméo: Merci pour la "chose"… Bon, je vais résumer ton plan con pour voir si je l’ai bien compris: on oblige Flora à aller dire à Juliette qu’elle m’a pompé juste pour rire, et en échange je m’offre à elle ?

Siriac: Oui, et une fois que Flora a fait ce qu’on voulait, tu l’envoies chier et tu retournes avec Juliette.


(Un silence.)


Roméo: Mais c’est monstrueusement con ! Pourquoi est-ce que Flora irait bobarder Juliette ?

Siriac: Tout simplement pour toi.

Roméo: Bien sûr, et je vais lui dire: "Flora, ma chérie, avant de sortir avec toi, je voudrais que tu ailles dire à mon ex qu’il n’y a rien du tout entre nous." Elle va pas trouver ça louche du tout, Flora !

Siriac (soudain décontenancé): Ah, oui. Je n’avais pas pensé à cet aspect.

Roméo: Mais t’es vraiment trop con !

Siriac: Oh, va te faire foutre ! T’as qu’à te démerder tout seul !


(La sonnette de l’appartement retentit. Siriac va ouvrir la porte. Une jeune femme entre.)


La jeune femme (tendant deux cartons): Bonjour, vous avez commandé une Calzone et une Reine ?

Siriac (prenant les cartons et les posant sur la table): Oui, je vous remercie. Combien vous dois-je ?

La jeune femme: Douze euros, s’il-vous-plaît.


(Siriac fouille dans son portefeuille, puis paye la jeune femme.)


La jeune femme: Je vous remercie. Bon appétit et bonne journée.

Siriac: Merci. Au revoir.

La jeune femme: Au revoir.


(Elle sort. Un silence.)


Siriac: Alors, t’as réussi à te retenir ?

Roméo: De quoi ?

Siriac: De sauter sur la livreuse la queue à l’air. Tu vois que tu peux.

Roméo: Oh, ça va, hein ! N’en rajoute pas.


(Un silence. Siriac commence de manger une pizza.)


Roméo: Je crois que tu m’as donné une idée.

Siriac: Tu vas aussi manger une pizza ?

Roméo: Mais non, je parle de ton plan con. Je vais en garder l’idée, mais je vais l’arranger pour que ce soit moins gros.

Siriac: C’est à dire ?

Roméo: Tu verras. Viens, amène-toi. On va chez Flora.

Siriac: Ben, et les pizzas ?

Roméo: Emmène-les ou bien fous les au frigo, j’sais pas






Acte III, scène 4



samedi, 14h20



(Le salon de Juliette)



Eloïse, Cassandra




(Eloïse et Cassandra sont assises sur le canapé.)


Cassandra: Elle en met quand même du temps à prendre une douche.

Eloïse (ironique): Oui, elle se fait belle.

Cassandra: A mon avis, il va falloir qu’on la surveille.

Eloïse: Compte pas sur moi, je suis presque dans le même état qu’elle.


(La sonnette de l’appartement retentit.)


Eloïse (froide): Je te parie que c’est Roméo qui vient mendier.


(Elle se lève et va ouvrir la porte d’entrée. Virgile entre.)


Eloïse: Ah, tiens, non.

Virgile (surpris): Euh… bonjour.

Eloïse: Bonjour.

Cassandra (à Eloïse): Qui est-ce ?

Eloïse: Je ne sais pas. Un mec.

Cassandra: Un beau mec, toujours.

Eloïse: Oui, mais un mec quand même…

Virgile (cherchant ses mots): Je suis… euh… je suis le nouveau voisin du dessus, et…

Eloïse (l’interrompant avec un sourire): On est au dernier étage, ici.

Virgile (à part): Merde !

Cassandra (à Eloïse): Je crois qu’il ne vaudrait mieux pas que Juliette le voit…

Virgile (à Eloïse): Vous n’êtes pas Juliette ?

Eloïse: …?

Virgile: Pourtant vous êtes déjà très belle.

La voix de Juliette (provenant de la salle de bains): Qui est-ce ?

Eloïse (fort, à Juliette): Un fou !


(Juliette entre. Ses cheveux encore mouillés s’étalent en ondulant le long de son visage et de ses épaules. Elle ne porte qu’un peignoir, très échancré, dévoilant les courbes de sa poitrine.)


Virgile: Ouaouh !

Juliette (apercevant Virgile): Hmmm, mais c’est un très beau fou, alors !

Cassandra: Ca y est, c’est parti !

Juliette (à Eloïse): Mais fais donc entrer monsieur.


(Eloïse s’écarte, Virgile s’avance dans la pièce sans cesser de dévorer Juliette des yeux. Eloïse referme la porte d’entrée. Juliette fait doucement glisser son peignoir le long de ses épaules en provoquant Virgile d’un regard de braise.)


Virgile (à Juliette): Euh… bonjour, mademoiselle… euh… je suis le voisin du… euh…


(Juliette pose un doigt sur sa bouche pour lui faire signe de s’interrompre.)


Virgile (à Juliette): Vous êtes vraiment très belle.


(Juliette enfonce doucement son doigt dans sa bouche et le suçote avec provocation.)


Cassandra: Quel cinoche !


(Juliette fait tomber son peignoir à ses pieds et s’avance doucement jusqu’à Virgile.)


Cassandra: Mais enfin, Juliette, arrête ! C’est idiot !


(Juliette s’agenouille aux pieds de Virgile et entreprend de déboutonner son jean. Celui-ci la contemple sans dire un mot. Eloïse se rassoit à côté de Cassandra et observe la scène. Juliette extrait le sexe déjà presque tendu de Virgile.)


Juliette: Hmmm, t’as vu ça, Eloïse ?

Cassandra (interloquée): C’est vraiment n’importe quoi ! Et toi, Eloïse, tu pourrais dire quelque chose !


(Juliette, toujours agenouillée, branle quelques secondes le sexe encore durcissant de Virgile, puis se met à le sucer profondément et langoureusement.)


Eloïse (avec un sourire): La reine prend le fou. Echec au roi !






Acte III, scène 5



samedi, 14h30



(La terrasse de Flora)



Flora, Daphné



(Les deux jeunes femmes sont attablées de part et d’autre d’une table de jardin.)


Daphné: Je me demande comment s’en sort ton héraut.

Flora: Qui ça ? Virgile ? T’inquiète pas pour lui, tant qu’il aura un cul en ligne de mire, il ne baissera pas les bras.

Daphné: Surtout le cul de Juliette…

Flora: Oui. Si tu le dis…

Daphné: Reconnais quand même qu’elle est très belle.

Flora: Mmouais. Peut-être.

Daphné: Moi, si j’étais un mec, je crois que j’aurais très envie d’elle.

Flora (un tantinet jalouse): Et tu n’aurais pas envie de moi ?

Daphné: Si, sans doute aussi. Mais ce n’est pas pareil, toi, tu es ma soeur.


(Flora se lève, passe derrière la chaise de Daphné et lui caresse doucement les cheveux.)


Flora: Et alors ?

Daphné (penchant la tête en arrière): Alors rien. Embrasse-moi.


(Flora embrasse Daphné à pleine bouche, tout en glissant une main dans son chemisier. Elle lui caresse voluptueusement la poitrine un long moment sans décoller ses lèvres des siennes. Le retentissement de la sonnette interrompt soudain les deux jeunes femmes.)


Flora: Oh, merde ! C’est bien le moment !

Daphné: T’attends quelqu’un ?

Flora: Non.

Daphné: A moins que ce ne soit Virgile qui revienne nous dire qu’il a pas trouvé l’appartement.

Flora: Si c’est ça, je le tue !

Daphné: Bon, attends, je vais voir.


(Elle sort en reboutonnant vaguement son chemisier. Flora se rassoit et s’allume une cigarette.)


Flora (pestant): Ca fait vraiment chier !


(Quelques secondes passent. Daphné revient, suivie de Roméo.)


Flora (agréablement surprise): Tiens ! Roméo !


(Siriac entre à leur suite.)


Flora: Et avec du renfort…

Roméo (plutôt froidement): Salut, Flora.

Siriac (dévisageant Flora avec admiration): Salut. (puis, à Roméo, à voix basse): Ben mon salaud !

Flora (rendant ses regards à Siriac): Mais c’est le garçon qui me léchait des yeux l’autre soir au restaurant…

Siriac (gêné): Euh… Je suis Siriac, un ami de Roméo.

Flora (provocante): Oui, Roméo m’a beaucoup parlé de toi, Siriac.

Siriac: Ah ?

Flora: Il m’a dit que tu étais un mec génial et un dieu au lit.

Siriac: Sur le second point, je doute qu’il en sache grand-chose, en fait…

Roméo: Bon, c’est pas bientôt fini vos conneries ?

Flora (l’ignorant superbement, à Siriac, toujours plus provocante): Ah bon ? Parce que ça ne vous arrive pas de vous caresser entre copains, ou bien de vous taper des filles à plusieurs ?

Siriac: Euh… non, pas plus que ça…

Flora (de plus en plus provocante): Nous, avant votre visite, on était sur le point de faire l’amour…

Siriac (halluciné): Qui… qui ça, vous ?

Flora: Eh bien, ma sœur et moi. Qui voulais-tu que ce soit ?

Roméo: Bon, Flora, quand t’auras fini ton numéro, je voudrais qu’on parle !

Flora (l’ignorant encore majestueusement): Et j’ai très envie de continuer…

Roméo (à Siriac, exaspéré): Bon, allez, viens, on se casse !

Siriac: Ben, euh… c’est-à-dire que…

Roméo: C’est-à-dire que quoi ?


(Flora fait un clin d’œil à Daphné tandis que les deux garçons parlent.)


Siriac (à voix basse): C’est-à-dire que j’aimerais bien voir ça.

Roméo: Oh, t’es lourd ! Tu demanderas à Eloïse de te montrer.


(Daphné s’approche de Flora et s’assoit à califourchon sur ses genoux, face à elle. Les deux filles s’embrassent longuement. Siriac s’assoit avec un sourire béat.)


Siriac: Oui, si jamais je revois Eloïse un jour…

Roméo: Eh bien justement, c’est pas le moment de rêvasser.

Flora (cynique): J’entends que vous parlez de votre amie Eloïse. À propos, comment va-t-elle ?


(Les deux filles s’embrassent à nouveau et se caressent mutuellement les seins.)


Siriac: Eloïse va très bien, continuez sans vous inquiéter pour elle.

Roméo (à Flora): Eh bien justement, c’est pour ça que je suis venu.


(Flora ouvre le chemisier de Daphné.)


Flora: Ah oui ?

Siriac: Oui, oui, mais on parlera de tout cela plus tard.


(Flora passe ses mains sous le soutien-gorge de Daphné.)


Roméo: Oui. Pour elle et pour Juliette surtout.

Siriac: Chhhuut !


(Daphné retire le tee-shirt de Flora.)


Flora (machiavélique): Juliette ? Qui c’est, ça, Juliette ?

Siriac: Personne. Continuez donc.


(Les deux filles se pelotent, se caressent et s’embrassent de plus belle.)


Roméo: Juliette, c’est la fille qui m’a foutu à la porte à cause de toi.

Flora (murmurant à l’oreille de Daphné): Oh, ça s’est encore mieux passé que je l’espérais…

Siriac: Ca vous embête si je me rapproche un peu ?

Flora (à Roméo, innocente): Mais tu sais, tu peux rester ici aussi longtemps que tu voudras, si tu as un problème de logement. Ma sœur et moi nous ferons un plaisir de t’héberger.

Siriac (à Roméo): Ben mon salaud !

Flora (avec un sourire): D’ailleurs ton ami peut rester aussi, s’il le désire.

Siriac (bavant presque): Je… je ne voudrais pas m’imposer.


(Flora lèche ostensiblement les seins de Daphné.)


Siriac (à Roméo): Putain, mais t’arrives à ne pas bander ?

Roméo (excédé): Oui, j’y arrive; il me suffit de te regarder !


(Daphné suce les doigts de Flora en provoquant les garçons du regard.)


Flora (à Siriac): Et toi aussi, tu as une grosse queue ?

Siriac: Euh…

Flora: Parce que j’ai très envie d’une grosse queue… ou même de deux…

Siriac (à voix basse): Rhââaah, salope ! Salopes !

Roméo (à Flora): T’auras ma queue dès que t’auras écouté ce que j’ai à te dire.

Flora (avec un sourire malicieux): Vraiment ? Moi je la voudrais tout de suite. La tienne et celle de ton ami. Regarde-le, le pauvre, on ne va pas le laisser dans cet état-là. On parlera après.

Siriac (triomphant): Voilà ce que j’aime entendre ! Ca, c’est bien parler ! Ca me plaît !

Roméo (imperturbable): Laisse Siriac en dehors de tout ça. Ce que j’ai à te dire ne le regarde pas. Et si son état t’inquiète tant, peut-être que Daphné pourra le soulager.

Flora (découragée): Pffff ! Roméo, Roméo ! Je ne te connaissais pas si froid.

Siriac: Ouais, t’es comme un glaçon, tu répands le froid, même. Gâcheur !


(Daphné darde vers Flora des yeux interrogatifs, et les deux filles se regardent longuement. Flora finit par acquiescer d’un vague clignement des paupières. Daphné se relève et s’approche de Siriac.)


Daphné (à Siriac): Tu viens ?

Siriac: Euh…


(Un silence. Siriac regarde tour à tour Roméo, Flora et Daphné, inquiet.)


Siriac (à Roméo): Qu’est-ce que je dois faire ?

Roméo (excédé): Pffff ! Ca fait vingt minutes que tu nous gaves, et quand il s’agit d’y aller…

Siriac (l’interrompant): Okay, okay, ça va !


(Il se lève. Daphné sort. Il la suit.)


Flora (s’approchant de Roméo, toujours en soutien-gorge): Alors, nous voilà enfin seuls…

Roméo: Bas les pattes ! Ecoute-moi d’abord.

Flora: Allez, vas-y, parle, qu’on en finisse… Je t’écoute.

Roméo: C’est à propos de Juliette.

Flora: Dans ce cas, je préfère ne pas écouter.

Roméo: Attends, on va prendre le problème autrement.


(Il la regarde dans les yeux.)


Roméo: Flora, est-ce que tu m’aimes ?


(Elle le fixe longuement.)


Flora: Non.

Roméo (déçu): Non ?

Flora: Non, le mot est trop fort. Mais il ne tient qu’à toi que cela devienne vrai. Oublie ta Juliette qui t’a mis à la porte, et pense un peu plus à moi.

Roméo: Mais tu sais très bien que je ne peux pas.

Flora: Pourquoi ?

Roméo: Je ne pourrai pas oublier Juliette.

Flora: Elle, elle t’a déjà oublié.

Roméo: Non, je ne pense pas. Enfin, je n’espère pas.

Flora: Je t’aiderai à l’oublier.

Roméo: Oui, ça je n’en doute pas.

Flora: Passe une semaine avec moi et je te promets que tu ne penseras plus à elle.

Roméo: Mais tu sais bien que ça ne pourra pas marcher entre nous.

Flora: Ah ?

Roméo: Ce ne sera jamais que sexuel.

Flora: On s’en contentera bien. Je te connais.

Roméo: Bah oui ! Tu me prends pour qui ?

Flora (avec un sourire): Pour quelqu’un dont la vie sexuelle n’est pas épanouie.

Roméo: Tu plaisantes ? J’ai deux nanas à mes pieds à la maison.

Flora (facétieuse): Mais à l’évidence, ça ne te suffit pas, sinon tu ne serais pas là…


(Un silence. Roméo est pensif.)


Flora: Et en admettant que je t’aie répondu "oui" ?

Roméo: Hein ?

Flora: Si je t’avais dit que je t’aimais ?

Roméo: Hmm… Je t’aurais demandé d’intercéder en ma faveur auprès de Juliette.


(Flora éclate de rire.)


Flora: Ce que tu es naïf !!! Donne-moi une seule bonne raison de le faire ?

Roméo: Non, c’est vrai, je n’en ai aucune. Fais-le juste pour moi.

Flora (amusée): Ah bon ? Et qu’est-ce que j’irais lui dire à ta Juliette ? La seule fois où je l’ai vue, j’étais en train de te sucer. Je ne crois pas qu’elle ait une très haute estime de moi.

Roméo: Oui, c’est vrai, mais je ne sais pas, tu pourrais essayer de lui dire que tout est arrivé à cause de toi, et que tu… euh… Je ne sais pas, moi, tu trouverais bien un truc de nana à lui dire, non ?

Flora: N’importe quoi !

Roméo: Flora, je suis malheureux sans Juliette. Dès que je ne suis plus à côté d’elle, je ne suis plus rien. Elle me manque…

Flora (avec un sourire): Oui, c’est comme la cigarette. Quand tu arrêtes, il y a deux ou trois jours difficiles à cause de la désaccoutumance. Il faut compenser…


(Elle se lève et va se poster debout devant Roméo. Elle le regarde intensément. Il baisse les yeux.)


Flora: Regarde-moi, Roméo.


(Il lève péniblement ses yeux vers elle. Elle retire son soutien-gorge, dévoilant ses seins magnifiques.)


Roméo: Oh non ! Je ne peux pas !


(Flora s’assoit à califourchon sur les genoux de Roméo.)


Roméo: Non, je t’en supplie, arrête…


(Flora plaque la tête de Roméo contre sa poitrine.)


Flora: Vas-y, lèche-moi les seins ! Mordille-moi !


(Roméo obtempère, tandis que Flora lui caresse les cheveux.)


Flora (malicieuse): Qu’est-ce que c’est que je sens durcir sous mes fesses ?


(Elle passe une main sous ses fesses pour masturber Roméo à travers son pantalon.)


Flora: J’ai envie de toi, Roméo. J’ai envie de ta queue. J’ai envie de te sentir en moi.


(Roméo s’abandonne complètement à elle.)






Acte III, scène 6



samedi, 15h00



(Le salon de Juliette)



Cassandra



(Cassandra est assise sur le divan, l’air maussade. On entend monter des gémissements d’une pièce voisine. On reconnaît les voix de Juliette, d’Eloïse et de Virgile.)


Cassandra (fort): C’est vraiment n’importe quoi !!!

La voix de Juliette (provenant de la pièce voisine): Au lieu de râler, viens avec nous…

Cassandra (fort): Non, mais tu délires ! T’es complètement cinglée !


(Eloïse crie un peu plus fort encore, assez longuement.)


Cassandra (fort): Juliette ?


(Pas de réponse, on entend toujours gémir.)


Cassandra (plus fort): Juliette ?


(Eloïse entre, nue, provenant de la pièce voisine.)


Eloïse: Je pense qu’elle ne veut pas t’entendre.

Cassandra: Oui, c’est aussi mon impression. Et toi ?

Eloïse: Quoi, moi ?

Cassandra: T’as pas honte ?

Eloïse (avec un sourire): Si, un peu. Mais bon, ça fait du bien.

Cassandra: C’est vraiment n’importe quoi, ce que vous faites…

Eloïse: Et lui ? C’est pas n’importe quoi, ce qu’il a fait, Roméo ?

Cassandra: Si, bien sûr. Mais ce n’est pas en faisant ça que…

Eloïse (l’interrompant sèchement): Et alors ? Tu veux qu’on fasse quoi ? Qu’on l’accueille à bras ouvert en lui disant qu’on l’aime ?

Cassandra: Je ne sais pas, mais…

Eloïse: Non, tu ne sais pas, alors ne dis rien.

Cassandra (très agacée, se levant): Okay, ben si tu le prends comme ça, je me casse ! Restez entre putes à vous taper des inconnus, c’est certainement comme ça que ça s’arrangera avec Roméo !


(Elle sort en claquant la porte. Eloïse paraît décontenancée. On entend Juliette et Virgile hurler plus fort que jamais dans la pièce voisine. Eloïse se rhabille, puits s’assoit et semble réfléchir. Juliette entre, nue, et s’assoit ou plutôt se jette dans le divan. Elle a l’air exténuée. Elle s’allume une cigarette.)


Juliette: Pffouuuh !

Eloïse: Alors, ça fait du bien ?

Juliette: Tu m’étonnes ! C’était trop bon ! T’as pas trouvé ?

Eloïse: Si…

Juliette: T’as vu, sa queue ? C’est rigolo, elle part en biais.

Eloïse (sans enthousiasme): Oui, j’ai vu.

Juliette: Ca ne va pas ?

Eloïse: Si, si, ça va. Mais…

Juliette: Mais ?

Eloïse: Mais comment dire… je pense qu’on s’est bien éclatées et qu’il faudrait songer à se calmer, peut-être… non ?

Juliette: Oh, non, tu ne vas pas faire comme Cassandra quand même ? D’ailleurs où est-elle à propos ?

Eloïse: Elle s’est cassée en disant qu’on n’était que des putes.

Juliette: Bah, qu’elle aille au diable !

Eloïse: Oui…

Juliette: Tu n’as pas l’air convaincue ?

Eloïse: Non, je me demande si elle n’a pas raison…

Juliette (écrasant sa cigarette): Et quand bien même…


(Juliette se lève et se dirige à nouveau vers la pièce voisine.)


Juliette: Tu viens ?

Eloïse: J’sais pas…

Juliette: Comme tu veux.


(Juliette sort en direction de la chambre.)


Eloïse (se levant): Bah, après tout, au point où on en est…






Acte III, scène 7



samedi, 15h00



(La terrasse de Flora)



Flora, Roméo



(Roméo est assis à demi nu sur une chaise, Flora est assise nue à califourchon sur lui, lui tournant le dos, empalée sur son sexe tendu. Le couple se déhanche en tous sens à un rythme croissant.)


Flora: Aaaahh ! Ouiii !

Roméo: Hmmm ! Oooh ! T’es trop bonne, Flora !

Flora: Aaaahhh ! Là, je t’aime, Roméooo. Ouiii ! Aaaah !


(Daphné entre, en tenue légère, provenant de l’intérieur de la maison, suivie de Siriac, complètement débraillé.)


Siriac: Ah ben d’accord !

Flora (à Daphné, entre deux halètements): Alors ? Il en a une grosse ?

Daphné: Boh, normale…


(Un silence, seulement troublé par les gémissements croissants de Flora et Roméo.)


Daphné: Bon, ben, moi je vais à la douche.


(Elle entre dans la maison.)


Siriac: Bah, et moi, je fais quoi ?

Flora (à Siriac, entre deux halètements): Tiens… Hmmmm !!! Rentre dans la maison… aaaahh !!! …et regarde sur le… hmmmm ! …sur le meuble à gauche.


(Siriac entre dans la maison.)


La voix de Siriac (provenant de l’intérieur): Où ça ?

Flora (fort, entre deux gémissements): En hauuuut ! Aaaahhh !! Dans le carton…

La voix de Siriac (trahissant la surprise): Ouah !!! Un carton de capotes, rien que ça !!!

Flora (fort, entre deux gémissements): T’as trouvé ?

La voix de Siriac: Et qu’est-ce que j’en fais ?

Flora (fort, entre deux gémissements): Prends-en une et ressors… Aaaaahhh ! Je vais te montrer…

Roméo (chuchotant dans l’oreille de Flora): T’es vraiment une sacrée salope !


(Siriac ressort avec une capote. Flora se lèche ostensiblement les lèvres en le regardant ardemment.)


Siriac (à part): J’hallucine ! J’ai encore la gaule !

Flora: Aaahhh ! Approche ! Hmmm !!!


(Siriac s’avance en déboutonnant son pantalon. Il sort son sexe presque tendu qu’il présente à Flora. Celle-ci se penche légèrement en avant et s’en saisit de la bouche. Elle le suce quelques secondes.)


Siriac: Ouaaaah !!! Trop bon !


(Durant deux ou trois minutes, les trois partenaires restent dans cette position; Flora est assise à califourchon sur les cuisses de Roméo, savourant ses déhanchements difficiles, et se penche en avant pour sucer et lécher le sexe de Siriac.)


Flora (se redressant): Passons aux choses sérieuses…


(Elle se lève et se retourne, présentant son dos à Siriac. Elle se rapproche de Roméo et l’embrasse langoureusement. Siriac enfile son préservatif, puis se saisit des hanches de Flora et l’attire vers lui sauvagement.)


Flora (lui tournant un regard provocateur): Hmmm ! Quelle brute !

Siriac: Râaah ! Tu vas voir…


(Sans ménagement, Siriac enfonce son sexe le plus profondément possible dans celui de Flora, puis lui assène de puissants va-et-vients à un rythme soutenu. Flora se penche et se met à sucer avidement le sexe de Roméo. Les trois partenaires hurlent et gémissent.)


Roméo (tout bas à Flora, entre deux halètements): C’est incroyable ce… hmmm ! …ce que tu suces bien !


(Une ou deux minutes passent encore. Puis Flora retire de sa bouche le sexe de Roméo, se met à le branler vivement, et tourne la tête derrière elle, dardant vers Siriac des yeux surexcités.)


Flora (à Siriac): Encule-moi !

Siriac (incrédule): Putain ! J’hallucine ! Salope !

Flora: Encule-moi, Siriac ! J’ai envie de sentir vos deux queues !


(Elle s’avance à nouveau vers Roméo et revient s’asseoir à califourchon sur ses genoux, mais cette fois-ci face à lui. Siriac se rapproche du couple et presse lentement son sexe gonflé à exploser contre l’anus de Flora. Celle-ci, se redressant très légèrement, parvient à se saisir du sexe de Roméo qu’elle guide doucement jusqu’au sien.)


Flora (plus provocatrice encore): Allez, les mecs, montrez-moi ce que vous savez faire…


(Les deux garçons finissent par entrer en elle, et se mettent à la défoncer plus ou moins simultanément à toute allure. Flora hurle sous les coups de boutoirs cumulés de ses deux partenaires. Après quelques instants, Roméo se met à crier plus fort encore et semble agité d’une dizaine de spasmes.)


Flora (suppliante): Continue, Roméo, ne t’arrête pas !


(Quelques secondes encore, Roméo continue péniblement de la pénétrer. Puis c’est au tour de Siriac de se mettre à hurler plus fort et de se décharger dans le réservoir de sa capote, tandis que Flora savoure les ultimes assauts des deux garçons.)


Flora (se relevant avec difficulté): Aaah ! Excellent ! C’était génial !


(Elle fait un smack à Siriac, qui semble se demander où il est, puis embrasse longuement Roméo.)


Flora: Vous voulez boire un truc ?

Siriac: Euh… oui, un truc très fort, si t’avais…

Roméo: Moi, je veux bien un café, s’il-te-plaît.


(Flora ramasse ses vêtements jetés en tous sens sur la terrasse, puis rentre dans la maison. Siriac et Roméo se rhabillent.)


Siriac (à voix basse): Euh, dis, Roméo ?

Roméo: Hein ?

Siriac (à voix basse): Chhhuuut !

Roméo (à voix basse): Qu’est-ce qu’il y a ?

Siriac (à voix basse): Tu ne diras rien à Cassandra, hein ?


(Roméo éclate de rire, mais s’arrête soudain, réalisant qu’il rit jaune.)


Roméo: C’est bien beau de me chambrer dans tous les sens, mais tu vois ? Toi non plus, tu n’as pas résisté…

Siriac: Oui, mais moi, je vais pas foncer tout raconter à ma femme.

Roméo: Ca, c’est ton problème… Le mien, c’est que c’est pire encore que je pensais. Non seulement j’espérais lui résister, mais j’espérais plus. J’espérais avoir un quelconque contrôle sur elle. Mais tu parles ! Que dalle ! Elle, elle me fait faire ce qu’elle veut, et moi, nada !

Siriac (compatissant): Oui, ça doit avoir un petit côté frustrant… En même temps c’est vraiment une bombe absolue !

La voix de Flora (de l’intérieur de la maison): J’entends qu’on parle de moi ?


(Elle revient sur la terrasse, toujours nue, portant un plateau avec deux cafés et un verre d’alcool blanc presque plein.)


Siriac (la dévorant encore des yeux): Euh, tu ne te rhabilles pas ?

Flora: Parce que ? Je choque ta sensibilité, comme ça ?

Siriac: Oh la la ! Je sais pas. Je sais plus !


(Il se saisit du verre d’alcool et le vide presque cul-sec.)


Flora (avec un sourire): Ouaouh, quelle descente ! Moi, j’avale pas si vite…


(Siriac la contemple, bavant presque à nouveau.)


Roméo (à Flora): Mais tu t’arrêtes jamais ?


(Elle le regarde en souriant avec malice.)


Flora: Alors ? Vous parliez de moi ?

Roméo: Oui, Siriac disait que tu étais une bombe absolue.

Flora: Et tu n’étais pas d’accord ?

Roméo: Hmm ? Euh… Si, sans doute.

Flora (s’approchant tout contre Siriac): Alors, tu me trouves sexy ?

Siriac (la dévorant toujours du regard): Euh… Je crois qu’il faut que je m’assoie…


(Il s’assoit sur la chaise la plus proche. Flora se rapproche encore plus près de lui, ses seins juste devant son visage.)


Flora (à l’oreille de Siriac, en regardant Roméo): Je suis mieux que Juliette ?

Siriac (très difficilement): Je sais pas… euh… j’ai jamais enculé Juliette…


(Il s’évanouit soudain et tombe à la renverse. Roméo se précipite vers lui.)


Roméo: Ho, Siriac ! Siriac ! … Franchement, Flora, t’exagères !

Flora (s’agenouillant à côté de lui): Eh, j’y suis pour rien, moi, c’est l’alcool, si tu veux mon avis…

Roméo: Oui, ou disons toi plus l’alcool. Mais c’est vrai qu’en plus, il a rien bouffé, cet andouille.


(Il tapote les mains, puis les joues de Siriac.)


Flora (souriant): Peut-être que si je lui fais une pipe, ça va le réveiller.

Roméo: Ecoute, t’en as peut-être assez fait pour le moment…

Flora (s’allongeant sur le sol, juste devant Roméo, les cuisses bien écartées): Boah, laisse-le cuver, et occupe-toi un peu de moi.

Roméo: Mais tu ne t’arrêtes vraiment jamais !


(Flora se caresse sensuellement la poitrine et l’entrejambe. Roméo la contemple un instant.)


Roméo: Bah après tout, au point où j’en suis…


(Il plonge la tête entre les cuisses de Flora.)