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n° 07908Fiche technique15976 caractères15976
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Temps de lecture estimé : 12 mn
06/10/04
Résumé:  Les petits cadeaux entretiennent l'amitié
Critères:  #journal f h poilu(e)s laid(e)s amour revede photofilm fmast hmast hdanus
Auteur : Jad

Série : Monstrueuse

Chapitre 04 / 09
Monstrueuse - Echanges de cadeaux

7- Paquet-cadeau





J’aurais pu noircir des pages et pages et raconter ma vie, mes pensées, mes désirs. Ça m’aurait probablement pris des jours, des mois, des années. Par chance il y avait aussi mon cahier-journal et, malgré toutes les imperfections inhérentes à ce style d’élucubrations, c’était un raccourci astucieux pour lui dévoiler ma vraie personnalité.



Je suis donc retourné voir ma tante… j’avais encore besoin de photocopies.



Annick allait découvrir d’un seul coup, d’un seul, mes mauvais côtés, mes rancœurs, mes ressentiments. Elle s’apercevrait à quel point je n’étais au fond qu’un sale vicelard, un petit obsédé, sans cesse à reluquer les nichons des filles. Elle serait probablement choquée et ne voudrait peut-être plus jamais me revoir… Et bien tant mieux !!! Dans ce cas, je faucherais la voiture du « pater » et je filerais à fond sur l’autoroute jusqu’à ce que je me plante, jusqu’à ce que j’en crève. Je méritais, après tout, une mort au moins aussi belle que celle de James Dean.


Il y avait dans mon journal de véritables horreurs, et en particulier beaucoup de délires très masculins où de soi-disant grosses salopes avides se faisaient inévitablement empapaouter dans tous les sens et par tous les trous, par des tribus de satyres, et elles en redemandaient la bave aux lèvres, ces grosses cochonnes.

D’ailleurs, les trois quarts de ce journal étaient consacrés à des délires purement sexuels. J’y mettais en scène la plupart des femmes que j’avais eu l’occasion de rencontrer, en général celles de mon entourage et plus rarement aussi de parfaites inconnues entrevues au coin d’une rue.


On y parlait pas mal d’Elodie qui était depuis longtemps un grand sujet de fantasme et qui, par la magie de mes divagations et sous ses airs d’étudiante appliquée, était comme il se doit une vraie nymphomane sans cesse avide de sexe. Elodie, je l’avais vraiment soignée dans mes fantasmes, elle ne tenait pas en place et avait sans cesse le feu au cul !


Plus récemment on y parlait aussi d’Annick, quelques réflexions qui concernaient son journal et bien entendu ses très probables ’grosses envies sexuelles’. J’avais un peu brodé autour de son cahier :

Par exemple vous vous souvenez le jour où j’avais piqué sa culotte et où je lui avais fait une bise un peu plus appuyée qu’à l’accoutumée, et bien je racontais qu’elle était immédiatement montée dans sa chambre et qu’elle s’était frottée comme une dératée en pensant à ma grosse queue : « Hummm Pascal, je n’en peux plus, baise-moi, embrasse-moi, baise-moi tout de suite, troue-moi avec ta grosse trique, ramone-moi, engrosse-moi, encule-moi. Je suis une petite salope et j’aime que tu m’baises ».

Evidemment j’en rajoutais un peu. Même dans le cas peu probable où elle se serait effectivement enfermée dans sa chambre ce jour là pour se masturber, elle n’aurait jamais de la vie utilisé ces mots là. Oui mais quels mots avait-elle utilisé ce jour là ?


Dire qu’après avoir consigné de pareils délires, je lui faisais des déclarations d’amour enflammées. Les deux semblaient quelque part incompatibles.


Il y avait aussi la fois où elle avait comparé nos deux sexes à la piscine, le mien et celui de son frère, sous couvert de nos maillots de bain, bien entendu. Je m’en souvenais très bien, je discutais avec Philippe au bord de la piscine et elle était assise sur un banc à deux pas. Elle était habillée, elle ne se baignait jamais, elle détestait ce lieu public. Je ne sais d’ailleurs trop pourquoi elle nous avait accompagnés ce jour là.

J’avais surpris son regard qui s’était égaré un bon moment sur nos maillots de bain. Le regard dans le vague, l’esprit ailleurs, était-elle en train de jauger la marchandise ?

Par la suite elle avait filé direct au vestiaire, probablement pour aller aux toilettes. Mais peut-être s’était-elle en fait enfermée dans une cabine, bien entendu pour se toucher la foune en pensant au gros paquet qui sévissait entre mes cuisses. Inévitable, non ? « Humm Pascal, ta grosse bite, oui Pascal, ta grosse bite ».

Honteuse de ces envies salaces, elle avait tout simplement omis de consigner ce petit détail dans son cahier-journal.



J’appris plus tard que, dans la vraie vie, Annick n’avait, en fait, jamais vu une bite de près. Elle était vierge de toute expérience avec un homme (avec une femme aussi d’ailleurs). Par contre, elle avait eu sa période cassettes pornos, assez curieux d’ailleurs pour une nana (en général c’est plutôt rare qu’une fille regarde des films pornos en solitaire) !

Pendant tout un mois de juillet, tandis que ses parents étaient en vacances en Espagne et que son grand frère travaillait comme un turc dans une fabrique de balais de chiotte (non, je déconne, il s’agissait, je crois, plutôt de grille-pains), elle était allée se chercher des films X au distributeur du coin et elle passait, selon ses propres dires, des après-midi entières à les visionner en se masturbant.

Du coup elle avait acquis une sérieuse expérience en la matière. Elle connaissait tout, elle savait tout ou presque, et n’était choquée par pas grand chose, il ne lui manquait plus que la pratique, la jeune fille idéale en somme.

Elle regardait plus particulièrement au ralenti les séquences où les mecs giclaient, en grognant comme des bêtes, en général sur le corps tendu des actrices, comme dans tout bon film X qui se respecte. Elle était plus particulièrement friande de ces moments là.


Et, si j’en crois son journal, elle se masturbait vraiment très fréquemment, en tout cas beaucoup plus fréquemment que la moyenne des filles de son âge. Même lorsqu’elle avait ses règles, il lui arrivait fréquemment de se toucher. Etait-ce la frustration d’être à part ou une envie hors du commun ? Les deux mon général.

Le plus souvent, elle faisait ça dans sa piaule, après les cours, en rentrant du lycée (elle préparait un BTS). Elle était seule et se sentait plus tranquille que le soir lorsque sa famille vaquait dans l’appartement. Mais il lui arrivait aussi de déroger à cette règle et de se branler dans les toilettes de son bahut ou même dans une des salles de cours qui se trouvait un peu à l’écart, lorsque celle-ci étaient désertes, évidemment.

Elle fantasmait sur des mecs et imaginait des situations. Et son imagination était parfois débordante.


Lorsqu’elle jouissait, elle avait très souvent en tête l’image d’un sexe juteux crachant sans complexe des jets de foutre sur sa poitrine ou sur ses fesses. L’image du foutre coulant le long de son corps revenait toujours comme un leitmotiv dans ses fantasmes. Plus généralement, le sperme était pour elle une source d’excitation beaucoup intense que les chibres proprement dit. Cette substance la fascinait et elle rêvait sa première expérience comme un baptême où elle serait aspergée par cette divine liqueur.




Alors que j’étais en train de photocopier mes documents, tout en veillant discrètement à ce que ma tante reste bien à l’écart, je regrettais déjà ma décision. Il y avait vraiment des choses très hard dans mon journal, des choses propres à choquer une jeune fille de bonne famille, certains et passages étaient loin de me mettre à mon avantage. J’allais passer auprès d’elle pour un vilain petit macho qui prenait toutes les filles pour des salopes, ou pour un obsédé du cul.

Dans mes fantasmes ordinaires, toutes les nanas, et même les plus récalcitrantes, étaient forcément des vicieuses qui s’ignoraient et elles finissaient invariablement par se faire prendre de toutes les façons, et elles aimaient ça ces cochonnes, et plus que de raison, elles en redemandaient encore et encore.


Il y avait aussi quelques paragraphes plus délicats : Dans l’un d’entre eux, j’expliquais comment je m’étais un jour auto-sodomisé avec un concombre bien huilé (mais c’était vraiment trop froid et je n’y avais pas vraiment pris plaisir !). C’est ce jour là que j’avais appris à mes dépends que l’huile ça laisse de sacrées taches dans les draps !


Et j’y racontais également mes branlettes en solitaire en pensant à un de mes potes. Un de mes potes m’excitait (pas Philippe, je vous rassure), Bernard qu’il s’appelait, et j’avais souvent très envie de lui. À chaque fois que nous étions côte à côte il fallait que je me fasse violence pour ne pas poser les mains sur sa braguette. Je m’imaginais en train de le branler ou à genoux devant lui en train de le sucer ou je l’imaginais devant moi, sur moi, face à face, en train de m’enculer.

Depuis l’internat, au lycée, j’avais envie d’essayer, j’avais l’envie diffuse qu’un mec m’encule, j’avais envie d’une bite en moi. Un de mes plus grands fantasmes c’était qu’un type me sodomise devant une fille, sa copine ou la mienne.

L’idée d’avoir une bite dans le cul, de sentir une bite au fond de mon cul, de sentir une grosse queue m’éclater le derrière… c’était jouissif.


Annick supporterait-elle de sortir avec un mec qui rêvait de se faire trouer l’anus. Ne serait-elle pas définitivement choquée, horrifiée, traumatisée ? Bon nombre de filles se seraient enfuies à cette idée !


Je n’avais, comme vous pouvez vous en douter, surtout pas envie que ce genre de chose se sache, et finalement plus trop envie non plus de lui dévoiler tout ça, c’était vraiment trop… disons trop personnel.

J’ai failli retirer toutes ces pages compromettantes de mon envoi. Et j’ai bien passé un quart d’heure à essayer de faire le tri. Et puis non, finalement un coup de folie m’a pris et j’ai finalement glissé le tout dans l’enveloppe, abandonnant là toute tentative de sélection, et rajoutant en prime la petite culotte soigneusement lavée par mes soins.

J’espérais qu’Annick tiendrait vraiment sa promesse et qu’elle me renverrait une autre culotte bien odorante par retour du courrier.


Au dos de l’enveloppe, j’ai indiqué un expéditeur bidon, une société factice, de façon à éloigner les soupçons de ses proches et j’ai posté le paquet en URGENT. Après une dernière hésitation, je suis sorti de la poste, heureux et soulagé :

« Maintenant, advienne que pourra ». Je me sentais comme ’libéré’ d’un lourd fardeau.




8- Une longue attente

« Annick… stop… bien reçu ce jour ton colis… vraiment sympa… merci beaucoup… stop… dois plancher ce soir pour un contrôle… promis j’le lis demain… stop… Et pour la petite culotte je ne sais pas si je pourrai aller à la poste demain… mais chose promise, chose due… Tu l’auras dès que possible… Smac… Annick »




24 heures de plus, c’était insoutenable. Le temps qu’elle me réponde, j’avais au minimum deux jours à attendre.

J’aurais pu aller chez elle, mais je savais que c’était encore trop tôt, qu’elle le prendrait peut-être mal. J’attendais sa réponse, ses réactions face à mon journal, mais j’attendais surtout que notre relation progresse un peu plus loin… C’était ça qui s’imposait, ça et uniquement ça. J’avais tellement investi en elle, elle était tellement tout pour moi que ces longues heures d’attente étaient une torture insoutenable.

Jamais plus je ne pourrais plus me passer d’elle une seule seconde, alors des heures entières vous pensez bien…


Lorsque je fermais les yeux, je ne voyais plus aucune image érotique, je ne voyais plus qu’un gros « Je t’aime » qui scintillait sous le firmament de l’amour absolu. Vous dire à quel point j’étais malade. Malade d’elle, fou d’elle. Sans elle la vie n’avait plus aucun sens. « Annick, je t’en supplie, je meure d’amour pour toi. Annick, réponds-moi… Annick, Annick, Annick… comme ton prénom est doux à mon oreille… »


Je n’avais plus envie de rien, plus envie de rien faire. N’en pouvant plus j’ai envoyé un autre petit mot pour qu’elle se rappelle à mon bon souvenir :




« Annick, mon amour,


Si tu savais à quel point tu me manques, si tu savais à quel point je t’attends, si tu savais à quel point tu m’es indispensable, à quel point je suis fou d’amour pour toi…


ANNICK JE T’AIME, il fallait que je te le dise, tu es tellement importante pour moi »




Le lendemain, elle répondit avant de partir en cours.




« Sois patient, garde confiance…

Moi aussi je t’aime.

Et voilà, c’est fait, c’est dit.

Evidemment que je t’aime.

Smac, Annick »




Et un petit dernier avant de partir à mon tour.




« Bisous mon amour, bonne journée, à ce soir (La vie est merveilleuse avec toi) »




Le lendemain matin, j’avais cours, mais j’ai préféré sécher pour attendre le passage du facteur. Je n’avais pas eu d’autres nouvelles et ça devenait vraiment long.

Mais il y avait bien un petit colis pour moi, j’avais eu raison d’attendre. J’ai déchiré l’enveloppe. Quelle chance, il y avait deux petites culottes que j’ai immédiatement portées à mon nez…



Elles sentaient vraiment fort, l’odeur de chatte frivole.


Il y avait aussi un petit mot accompagnant cet envoi :




« Pascal,


Ces deux culottes là, je les ai souillées spécialement pour toi, en pensant à toi, en me caressant pour toi, rien que pour toi.


La petite rose c’était hier, j’étais en cours et je rêvassais en pensant à toi. Lorsque je pense à toi, il ne me faut pas longtemps pour être humide, c’est presque instantané.

A l’intercours je n’en pouvais plus, j’avais envie de toi, je suis allée me soulager dans les toilettes. C’est assez sordide mais ça fait parfois du bien.


Et la blanche c’est tout de suite, il y a 5 minutes, je viens juste de la changer. Ce matin je me suis réveillée à 6 heures spécialement pour lire ton journal et à peine l’avais-je ouvert que déjà j’étais la main dans la culotte, en train de me caresser. Cette petite culotte blanche c’est le résultat de tout le jus intime que j’ai déversé pour toi.


Tu m’excites tellement. En écrivant ces quelques mots je suis d’ailleurs encore en train de me caresser. J’ai la main entre mes cuisses, je ferme les yeux, je pense à toi très fort, j’ai vraiment envie que tu me fasses l’amour.

Tu fais de moi une vraie dépravée, une grosse salope, une grosse vicieuse, une ’petite pute à bite’ comme tu dis. Et j’ai envie de tout faire, de me donner entièrement, de tout te donner, d’exaucer tes fantasmes les plus fous. Tu me rends complètement dingue.


Je t’écrirai plus longuement sur Internet pour te dire tout ce que je pense de ton journal et tout ce qu’il m’a inspiré… mais rien que des bonnes choses, rassures-toi.


Je t’aime,


Smac, Annick


Ps : Comme tu as pu le lire dans mes confessions, je suis très, très poilue, encore un drame de mon existence. Mais si tu préfères je pourrai m’épiler, je ne l’ai jamais fait jusqu’à présent parce qu’on m’a toujours dit qu’après c’est encore pire qu’avant mais, selon ton choix, j’achèterai ce qu’il faut pour ça.

Dans la petite enveloppe, tu trouveras quelques poils de ma foufoune que j’ai coupés pour toi et puis aussi 3 photos de moi que j’ai prise avec un pola (Il s’agit de mon entrecuisse, pour que tu mesures de visu l’étendue du désastre). Elles sont plutôt ratées mais cela donne déjà une idée, j’aimerais que tu me dises ce que tu en penses et ce que tu désires à ce sujet. C’est quand même moins grave que mon visage car ça je pourrai facilement y remédier.»




Effectivement j’ai trouvé la petite enveloppe avec à l’intérieur une petite touffe de poils longs et très noirs et aussi 3 photos pola. Tu parles qu’elle était poilue ! Elle en parlait de temps à autres dans son cahier-journal mais je ne pensais pas que c’était à ce point. Je n’avais encore jamais vu ça, une véritable forêt vierge qui débordait sur ses cuisses et remontait jusqu’au nombril. Une vraie petite guenon.

D’autant plus que je savais par ailleurs qu’elle avait aussi du poil sur les jambes, sur les bras (et je ne parle pas des aisselles qui devaient être aussi abondamment fournies).



« Mais non Annick, tu es très bien, reste comme ça. Moi je te veux nature, le plus nature possible, et avec tous tes poils, ton nez tordu, ton bec de lièvre. Je te veux TOI. »



Je me suis branlé avec vigueur en regardant les photos et en sniffant les petites culottes et, comme j’étais hyper excité, j’ai juté rapidement et très abondamment. De longs jets de foutre chaud qui sont venus s’écraser au pied du lit. Et en jouissant j’ai beuglé comme une bête, un animal en rut.



« Humm, Annick chérie, tu me mets vraiment dans tous mes états »




A suivre…