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n° 08469Fiche technique24536 caractères24536
Temps de lecture estimé : 15 mn
14/01/05
Résumé:  La rencontre avec Marjorie laisse présager des moments intenses
Critères:  f ff campagne telnet fsoumise exhib noculotte fetiche chaussures fmast fdanus jeu piquepince ecriv_f
Auteur : Fabienne  (Fabi)

Série : De découvertes en découvertes

Chapitre 03 / 12
Prise au piège



J’arrivais à la gare à l’heure prévue mais comme souvent le train avait un peu de retard. Pour patienter j’essayais de me remémorer mes dernières sorties avec Anne, cela faisait un bail, depuis que nous nous étions rencontrées à Lyon. L’école de commerce ne nous enchantait pas vraiment et c’est ce qui nous a rapprochées, nous sortions souvent ensemble et mine de rien nous pouvions nous confier l’une à l’autre. Déjà à l’époque elle était dingue de Jean, elle me saoulait même un peu, à l’entendre, il était formidable, intelligent, drôle… Je lui conseillais alors de ne pas mettre la charrue avant les bœufs et de prendre son temps, elle avait deux ans de moins que moi et j’essayais tant que faire se peut de la faire profiter de mon expérience. Son histoire n’avait à mon avis pas d’avenir, Jean n’était pas fait pour s’entendre avec elle, c’est vrai qu’il était chouette, mais Anne n’était pas assez originale pour lui, il lui fallait quelqu’un avec davantage de caractère. À un moment j’aurai bien essayé de le draguer, mais je ne pouvais pas faire ça à Anne. Cependant, elle avait finalement réussi à lui mettre le grappin dessus, peut-être un peu à l’usure, je ne sais pas, mais quand elle m’avait appelée, m’annonçant la nouvelle, je ne pouvais m’empêcher de penser que ça ne durerait pas. Quant elle m’a téléphoné la semaine dernière, j’ai de suite compris que mes pronostics s’étaient réalisés. Anne avait besoin de se changer les idées et je me suis dit que si un petit bol d’air pur me faisait du bien, il n’y avait aucune raison pour que cela ne lui convienne pas. Cet endroit m’a toujours permis de me ressourcer, et depuis le début du mois, je regonflais mes batteries après une mission qui m’avait fait visiter à peu près toutes les grandes villes du pays et des zones francophones.


Je pensais aussi à ces derniers jours et comptais sur Anne pour me faire retrouver un peu de normalité. Maintenant je me trouvais un peu honteuse d’avoir « baisé » avec des partenaires qui m’étaient totalement inconnus l’instant d’avant, on ne peut pas parler d’amour dans ces cas, je m’étais complètement lâchée, je n’avais qu’une envie, me donner du plaisir. Je me jugeais jusqu’à présent assez originale en amour, j’ai toujours aimé ça, j’étais souvent émoustillée à l’idée de faire l’amour ailleurs que sur un lit. Même au niveau des pratiques amoureuses, j’aimais être un peu cochonne, lécher, sucer des sexes ou me faire lécher mais je n’aimais pas que mon partenaire éjacule dans ma bouche. C’est pour moi les préliminaires idéaux avant une pénétration. C’est vrai la sodomie ne m’a jamais trop plu, sauf avec un de mes amis qui avait un sexe assez fin et qui du coup permettait une pénétration sans douleur. Mais depuis trois jours, je me surprends à aimer (un peu) la douleur, a aimer des sensations nouvelles et je trouve que tout cela va trop vite. Il est vrai que ça fait bientôt six mois que j’ai quitté Serge et que ma vie sexuelle est au calme plat. Bien sûr je me masturbais de temps à autres, je me caressais même un peu plus pour compenser, mais j’étais peut-être quand même en manque !


Je ne savais pas trop comment j’allais retrouver Anne, écroulée, au bout du rouleau, anéantie… Le train entrait en gare et j’essayais de la chercher à travers les vitres des wagons. Après un dernier crissement, le train s’immobilisa et j’aperçus Anne avec un gros sac en bandoulière. Quel choc ! Elle avait complètement changé, elle était vêtue d’un tailleur assez sobre, de chaussures à talons, elle avait toujours ses longs cheveux noirs, mais jamais je ne l’avais vue comme ça, j’étais habituée à des tenues presque trop décontractées et je la trouvais changée. Elle se dirigeait vers moi en souriant et je réagissais enfin en la prenant dans mes bras.



Et nous nous dirigeâmes vers la voiture, discutant du voyage, du beau temps et des perspectives de balade. Le trajet était assez long et il faisait vraiment lourd, la chaleur était étouffante, et bien sûr je n’avais pas la clim. J’avais chaud et j’imaginais qu’Anne, en tailleur devait être en train de cuire. Elle avait retiré sa veste, et son chemisier collait à sa peau.



Arrivée au chalet, effectivement la douche était arrivée, il pleuvait à seaux et nous nous retrouvions coincées dans la voiture, ne sachant quoi faire pour éviter de se faire tremper. Je proposais à Anne de tout laisser dans la voiture et de courir vers la terrasse couverte qui n’était finalement pas si loin.



En attendant, je décidais de faire chauffer de l’eau pour un café. Mes pieds étaient encore plein de boue et je sortis pour les rincer sous la gouttière de la terrasse. L’eau était froide mais c’était agréable, il pleuvait tellement fort que même à l’abri je recevais des projections d’eau. Trouvant cela amusant je me mis sous l’averse, laissant l’eau glacée me doucher et couler le long de mon corps. Mais le froid m’a vite ramenée à l’intérieur et pour ne pas tremper le plancher, j’ai ôté ma robe à l’entrée et je l’ai accrochée à une patère. Puis je me suis dirigée vers le placard jouxtant la salle pour chercher des serviettes, une pour moi et une pour Anne. J’étais à mi-chemin lorsqu’elle sortit de la salle de bain encore toute habillée. Moi qui croyais qu’elle était sous la douche, elle m’avait peut-être vue dehors. Mais à en juger par ses joues, elle était surprise de me voir entièrement nue au milieu de la pièce et bafouilla



Et elle rentra à nouveau dans la salle de bains me cria un « OK j’ai trouvé ! » et j’entendis le bruit du chauffe-eau qui se met en route. Le vacarme de la pluie sur le toit était assourdissant et je me disais que le plus simple était de chercher les affaires dans la voiture avant de prendre ma douche. Je me reglissais donc dans ma robe trempée et allais chercher les provisions et les affaires d’Anne. L’eau ruisselait sur mon corps et j’avais l’impression de sentir l’impact de chaque goutte. Après trois aller-retours, j’avais vidé le coffre, fermé la voiture et je pouvais m’apprêter à passer la fin de la journée au chaud sans avoir besoin de sortir sous l’orage. Je quittais à nouveau ma robe pour traverser la maison et chercher des serviettes. M’enveloppant dans un grand carré de bain, je toquais à la porte de la salle de bains.



Je toquais plus fort mais Anne de donnait pas de réponse, j’entrouvris donc la porte doucement pour déposer la serviette sur une chaise. Anne était couverte de mousse et se faisait un shampoing, elle avait les yeux fermés et ne pouvait donc pas me voir. Quant au vacarme de la pluie sur le toit et de la douche réunis, il l’empêchaient de m’entendre. Je crois que c’est la première fois que je la voyais nue et franchement elle était belle, sa peau était très blanche, et contrastait avec ses cheveux très noirs. Sa poitrine était peut-être un peu plus importante que la mienne qui, j’en conviens n’est pas généreuse. Ses seins en forme de poire avaient l’air ferme et ses aréoles sombres étaient larges. Ses fesses étaient superbes, elle avait un petit cul rebondi qui devait tourner la tête des mecs. Je me disais que ce n’était pas le moment de flasher sur ma copine et je sortis de la salle de bains sans un bruit. Après quelques instants elle en sortit aussi, emmitouflée dans une serviette éponge nouée au-dessus de la poitrine. Ses épaules nues étaient recouvertes de gouttelettes et elle était vraiment craquante.



Et je rejoignais la salle de bains. Elle avait laissé ses affaires trempées et je les ramassais pour les laver plus tard. Curieuse je fouillais pour trouver ses sous-vêtements. Elle avait des dessous blancs assez mignons mais par contre sa culotte était un peu trop large à mon goût, elle masquait les fesses au lieu de les mettre en valeur. Quel dommage ! Machinalement je portais sa culotte à mon nez et respirais cette odeur particulière, différente de celle de Marjorie ou de la mienne. La tête me tournait et je sautais sous la douche pour me calmer un peu. Après une bonne douche, je me sentais revigorée et après avoir revêtu une robe et un petit pull, je préparais le repas. Anne était descendue, elle était vêtue d’un jean et d’un sweat informe, tenue dans laquelle je la reconnaissais. Elle sirotait son café en regardant la pluie tomber.



Et je préparais un petit repas aux chandelles digne d’une soirée de retrouvailles. Une fois la table mise, nous avons ouvert une bouteille de champagne et trinqué à nos vacances. Anne était visiblement heureuse d’être là et nous passâmes une excellente soirée à bavarder, et essentiellement dire du mal de Jean, ça fait tellement de bien de dire du mal. Un peu plus tard assises dans l’unique canapé Anne me dit :



Je sentais que la discussion commençait à la gêner un peu et je tentais de repartir sur un autre sujet de conversation.



Je n’allais quand même pas lui raconter mes dernières journées. J’essayais de trouver une explication plausible mais je crois que je m’enfonçais davantage. Soudain le téléphone sonna, il était plus de 23 heures et je me demandais qui pouvait appeler.



Anne semblait être curieuse au sujet de cet appel et me demanda si elle connaissait la personne qui m’appelait. Je lui mentis en prétextant qu’il s’agissait d’une ancienne copine de Lyon, et que je pensais que nous nous étions déjà vues toutes les trois. Un peu fatiguée, Anne me dit qu’elle allait monter pour faire un tour de cadran.



Je débarrassais la table et montais dans ma chambre en fermant bien la porte. Ensuite je me déshabillais entièrement et pris mon appareil photo, il n’y avait pas beaucoup de lumière aussi décidais-je de descendre chercher une autre lampe. Toujours nue, je descendis l’escalier et pris un spot halogène qui devait faire l’affaire. De retour dans ma chambre, je branchais le spot, je commençais à mouiller. Je pris une photo en tendant le bras au maximum et l’envoyais à Marjorie. Quelques instants plus tard un bip m’avertit de l’arrivée d’une photo. C’était Marjorie, elle était nue, allongée sur une surface blanche, un autre cliché arrivait, on voyait ses seins munis d’une chaînette rejoignant les deux tétons. Je lui envoyais un cliché de mon sexe en gros plan.


Le téléphone sonna



Je descendis nue, chercher le paquet, et je pris une photo de moi nue dehors et l’envoyais à Marjorie.



J’étais hypnotisée par ces petits bout de métal froid, je savais que la douleur serait importante, mais Marjorie m’avait tellement excitée, je ne pouvais pas reculer et saisissant la pointe de mes seins, je plaçais les pinces dessus. La douleur était immédiate, la sensation de chaleur aussi, je pris un cliché de mes tétons meurtris et l’envoyais à Marjorie.



Je descendis, chaque pas faisait tressauter mes pinces et je devais me retenir pour ne pas crier. Je ne savais plus où étaient mes chaussures,



Je pris une photo de moi avec la culotte dans la bouche, sentir ce parfum m’enivrait, je devenais folle.



Je lui envoyais plusieurs photos, avec les talons des chaussures d’Anne dans le sexe, l’anus et même les deux talons dans le sexe, écartant mes lèvres à m’en faire mal. Je jouis comme une folle ne pensant même plus à Anne qui dormait juste au-dessus. Marjorie me tenait, elle avait découvert mes fantasmes et j’étais comme un jouet entre ses mains. Elle m’ordonna de nettoyer les chaussures avec la langue et je lui envoyais une dernière photo avant qu’elle ne me souhaite une bonne nuit, me promettant de me donner bientôt de ses nouvelles.


Je rangeais les chaussures d’Anne et sa culotte, enlevait mes pinces puis je montais. Je me demandais si je ne l’avais pas réveillée mais elle semblait dormir. Tombant de sommeil je me suis écroulée pour me réveiller alors que le soleil était haut.


Anne était déjà levée et m’avait préparé le petit-déjeuner. Une belle journée se profilait devant nous.