Je sortais de la douche un peu calmée et passais une petite robe boutonnée sur le devant. Anne avait préparé un petit en-cas et nous nous sommes installées sur la terrasse. Elle avait une jupe en toile kaki et petit gilet croisé. Elle ne portait pas de chaussures. Après quelques verres la discussion devint un peu plus axée sur nos expériences réciproques et j’avouais à Anne que je la trouvais plus sûre d’elle.
- — Tu trouves ?
- — Franchement, oui, jamais je n’aurai imaginé que tu quittes tes vêtements pour te baigner.
- — Tu étais toute nue toi aussi, je me suis dit qu’après tout ça n’avait rien de gênant que tu me voies nue. En même temps c’était assez agréable comme sensation, d’être nue au milieu de nulle part !
- — C’est vrai, on se sent libre !
- — Libre, pas tout à fait, moi je me sens épiée, j’ai l’impression que quelqu’un me voit.
- — Ah ? (alors que j’avais la même sensation et c’était justement ça qui m’émoustillait) Remarque c’est un peu plus excitant alors ?
- — Peut-être…
- — Tu sais, l’autre jour j’ai pris un bain de soleil derrière les thuyas, et je me suis déshabillée complètement. C’était vraiment génial de sentir le soleil sur sa peau. Tu devrais essayer !
- — Oui, mais toi tu es moins sensible au soleil que moi, j’ai un peu peur de me chopper un coup de soleil carabiné.
- — C’est vrai il faut que tu te protèges. (Et je revoyais Anne étalant de la crème sur sa poitrine) D’ailleurs je te suis redevable !
- — De quoi ?
- — Ton massage de pieds était divin ! Tu veux bien m’apprendre ?
- — Euh pourquoi pas ? Tu as de l’huile de massage ?
- — Non, malheureusement…
- — Ben sinon, on peut prendre de la crème hydratante, le principal c’est que ça glisse !
Et je partis chercher de la crème à la salle de bains. Revenue sur la terrasse, Anne était accroupie et me montra la chaise en face d’elle.
- — Assieds-toi. Et fais bien attention ! Elle délassa mes sandales délicatement et mit une noisette de crème dans ses mains puis commença à me masser.
- — C’est absolument fou comme sensation ! Où as-tu appris ça ? Ses mains glissaient sur mes pieds et mes jambes, tantôt douces, tantôt fermes.
- — C’est Jean, il m’a quand même appris beaucoup de choses.
- — Là, je lui décerne une médaille pour t’avoir appris ça !
- — Allez maintenant à toi ! On change de place.
Je m’accroupis devant elle et Anne s’installa confortablement, j’étais aux anges, je passais mes mains sur ses pieds et elle me guidait, me disant d’appuyer à tel ou tel endroit. Mes grandes mains me permettaient presque d’enserrer totalement ses chevilles délicates et elle semblait apprécier mes caresses. Elle fermait les yeux et se laissait aller. Soudain je repensais à la position qu’elle avait adoptée sur le rocher et essayais de faire de même. Je lui soulevais donc doucement un pied et tentais de voir plus loin. Pour me faciliter la tâche, elle écarta légèrement les jambes comme je l’avais fait plus tôt et je voyais maintenant sa culotte. Ses soupirs me rassuraient, elle avait l’air absent, elle s’abandonnait à mes massages. Je m’arrangeais pour que la pointe de ses orteils frôle mes seins en plaçant ses pieds presque contre mon ventre. Je déposai un baiser sur le dessus de son pied et le reposais pour prendre l’autre jambe et recommencer le même manège. J’aimais tellement lui faire plaisir et je ne doutais plus de son bien-être. Ouvrant les yeux, elle me demanda de reprendre ma place dans le fauteuil et se plaça devant moi.
- — Tu te débrouilles très bien, à moi maintenant ! Et elle me massa doucement les mollets pour remonter vers mes cuisses. Ma robe la gênait.
- — Attends je suis mal installée. Et je soulevais ma robe, m’asseyant sur directement dans le fauteuil. Le contact du bois sur mes fesses était doux et chaud. Je n’avais pas de string mais Anne ne paraissait pas choquée.
- — C’est mieux comme ça, maintenant détends-toi… Laisse-toi faire.
Elle massait mes jambes et mes pieds, le délassement était total. Tant de douceur, de tendresse, je baissais les yeux et la voyait absorbée, concentrée. Parfois le bout de ses doigts arrivait presque au niveau de mon sexe, je ne sais pas si c’était intentionnel mais je mouillais sérieusement. Anne m’écarta doucement les jambes pour se placer entre elles. Elle me massa le ventre, partant de mes pieds ses mouvements étaient d’une lenteur exquise et m’envoyaient loin, loin dans les nuages. Il faisait nuit, nous étions bien et je décidais de lui faciliter la tâche en déboutonnant ma robe. Anne écarta les pans de ma robe découvrant mes seins qui pointaient. Elle repris ses caresses montant jusqu’à ma poitrine, effleurant mes seins du bout des doigts. Je soupirais d’aise. Parfois elle passait son pouce sur mon mont de Vénus avec une infinie douceur. Elle ne pouvait plus ignorer mon état, le visage à quelques centimètres de mon corps. La nuit l’empêchait peut-être de constater que ma chatte était trempée mais je suis sûre qu’elle s’en doutait. Son corps entier touchait le mien je sentais la chaleur de sa poitrine contre mes jambes, mon ventre. Soudain, elle se leva.
- — Ne bouge pas,
- — J’en serai bien incapable ! Une fois redressée, elle défit son gilet croisé révélant ses seins pâles et entrepris de me caresser les jambes avec sa poitrine. Elle embrassa doucement mes jambes, en remontant elle me caressait maintenant avec sa bouche, ses seins et ses mains.
- — C’est bon Anne.
- — Je sais, je le vois. Répondit-elle avec un sourire et elle m’embrassa les seins tendrement avant de se redresser.
Elle me regardait, debout, la poitrine nue en me souriant. Elle me laissait atterrir.
- — Il fait un peu froid, on rentre ?
- — Euh, oui, bien sûr. Je ne savais pas trop comment réagir, étais-ce une proposition ou non ? Mais elle repassa son gilet, ne me laissant pas trop d’espoir sur l’avenir de cette soirée. Devinant ma déception elle me rassura.
- — Tu sais c’était vraiment merveilleux, j’ai beaucoup aimé te caresser et j’ai l’impression que tu as aimé aussi.
- — Oui, tu es tellement tendre.
- — Jean m’a appris pas mal de choses, tu vois finalement je prends le bon côté des choses.
- — C’est lui qui t’a appris tout ça ? Je m’installais dans le canapé et elle vint s’asseoir à côté de moi.
- — Plus ou moins, il m’a surtout appris à me laisser aller et à faire ce qui me plaît.
- — Dis-moi, c’est la première fois que tu caresses une femme ?
- — Oui, je n’avais pensé à ça avant, mais je crois que j’aime donner du plaisir, même si ce n’est pas sexuel.
- — C’est réussi, jamais je n’ai passé un tel moment. Tu as vraiment change, jamais je n’aurais imaginé que tu poserai un baiser sur mes seins… aussi … naturellement.
- — Je ne me reconnais pas moi-même, c’est pour ça que je ne veux pas brusquer les choses.
Nous discutâmes encore un bon moment puis Anne me dit qu’elle avait besoin de se reposer, nous nous levâmes. J’étais devant elle, la robe déboutonnée laissant voir mon corps, elle s’avança vers moi et déposa un doux baiser sur mes lèvres avant de monter. Et de rentrer dans sa chambre.
Je montais moi aussi totalement détendue et ne tardais pas à m’endormir. Je me réveillais tôt le matin, j’avais rêvé de Marjorie, j’étais debout, nue, au milieu de son magasin, elle était en face sur moi et fixait des pinces sur mes tétons, ça faisait un mal de chien, elle les vissait toujours plus, je la suppliais d’arrêter, tombant à genou devant elle. La douleur me réveilla en sursaut, la main sur un sein. J’avais du me pincer durant mon rêve, je n’osais pas regarder sur la table de nuit où Anne avait laissé la pince qu’elle avait trouvée parterre. Je savais pertinemment que je ne pourrai résister. Je descendis aux toilettes, puis passais mon visage sous l’eau froide. En remontant je pris mon téléphone, des messages avaient été laissés.
Des photos plus exactement… Mes seins, ma bouche, mon sexe, mon anus, mes doigts. J’étais mal à l’aise… et en même temps excitée. Je prenais une des pinces et la plaçait sans serrer sur mon clitoris. Je pris une photo que j’envoyais à Marjorie.
Le téléphone ne tarda pas à sonner.
- — Alors on s’amuse avec ses jouets ?
- — Anne est endormie ?
- — Je pense. Mais je ne peux pas parler trop fort… je ne veux pas la réveiller.
- — Alors sors, trouve un endroit ou nous pourrons parler.
- — D’accord
- — Et n’enlève pas ton bijou !
- — Oui. Et je sortis, il faisait frais, presque froid et je gagnais rapidement l’appentis.
- — Alors raconte moi tout. Je veux savoir comment elle est, si elle embrasse bien, je veux tous les détails.
- — Non ce n’est pas ça…
- — Ne me mens pas !
- — Tu es jalouse ?
- — Non curieuse et excitée. Et caresse-toi en même temps.
Je m’exécutais, lui racontant ma journée d’hier avec Anne, tous les détails sur son corps et ce faisant, je rattrapais le temps perdu et mes jouissances manquées d’hier. Marjorie m’excitait, en me faisant imaginer qu’Anne me possédait.
- — Et tu l’imagines en train de lécher ses seins ? Peut-être qu’elle est vicieuse aussi ? Peut-être même encore plus que toi ?
- — Non, laisse là en dehors de ça.
- — On verra mais il faudra être sage.
- — Oui, je te le promets.
- — Alors voilà mes consignes : jamais de culotte ou alors la culotte fendue, pas de pantalon ou de short, je veux que tu portes les bijoux que je t’ai offert, à toi de voir où et ce pendant 15 minutes, même en la présence de ton amie.
- — Oui
- — Oui ?
- — Oui je te le promets.
- — C’est bien, et maintenant je veux que tu jouisses en me racontant ce que tu fais.
- — Je me pince les seins, je tourne les tétons entre les doigts.
- — Ça fait mal ?
- — Un peu
- — Alors tourne les plus fort !
- — Attends, j’ai une idée. Et je pris les pinces à linge qui m’avaient bien servi hier et en plaçait une sur chaque téton puis envoyais la photo à Marjorie
- — Tu es vraiment salope, continue
- — Je me doigte,
- — Combien ?
- — Combien quoi ?
- — De doigts.
- — Un
- — Mets-en plus
- — Oui
- — Deux…. Trois maintenant ! Et je lui envoyais une photo.
- — Ton cul maintenant, mets-toi à quatre pattes !
- — Voilà, je mets un doigt, je le lèche
- — Tu es excitée
- — Oui, c’est bon
- — Tourne la pince sur ton clito
- — Aaaaaaah, je jouiiiiiiis ! La douleur avait agi comme un détonateur, je ruisselais,
- — Maintenant va rejoindre Anne dans sa chambre
- — Mais je ne peux pas
- — Va simplement la réveiller, tu as le droit d’ôter tes bijoux cette fois. Je te laisse mais je sais que je peux te faire confiance.
Elle avait raccroché, je remontais après avoir enlevé les pinces et trouvais Anne sur le pas de la porte de ma chambre. Elle était vêtue d’une courte nuisette et me sourit :
Et nous nous blottîmes l’une contre l’autre