n° 08507 | Fiche technique | 33319 caractères | 33319 5822 Temps de lecture estimé : 24 mn |
21/01/05 |
Résumé: Après avoir fait la connaissance intime du pouvoir vaudou, il faut remonter aux racines de la magie des îles pour retrouver l'amour. | ||||
Critères: #fantastique fh ff fbi jeunes vacances forêt voyage amour revede lingerie intermast cunnilingu anulingus 69 fgode | ||||
Auteur : Incubus |
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Le lendemain matin, Marie fut réveillée par le cri du coq, et trouva Sarah assise à côté d’elle, vêtue d’un peignoir gris. Elle portait un petit pot d’onguent qu’elle ouvrit délicatement. Elles se regardèrent et se sourirent.
« Papa Legba t’a fait un grand honneur, cette nuit. Il est rare qu’il vienne chevaucher une femme qui n’est pas de notre communauté. »
Marie rougit un peu.
« Euh…Je ne crois pas qu’il m’ait fait l’amour, je crois plutôt que je me suis…amusée toute seule, tu vois ce que je veux dire ? »
Sarah posa ses doigts couverts d’une gelée ocre sur les cuisses de Marie et longea les blessures.
« C’est un remède contre ce genre de griffures. Cela arrive, lorsque Legba procure autant de plaisir à une femme. Si tu crois que le désir que tu as eu de toi-même était uniquement lié au hasard, tu te trompes, mais je ne pourrais jamais te le prouver. »
Elle passa ses doigts frais sur les seins de Marie, imprégnant les blessures de son onguent aux senteurs de terre fraîche.
« Tu dis que, hier soir, je me suis caressée…parce que Legba voulait faire l’amour avec moi ? »
Sarah sourit et continua d’étaler la gelée.
« C’est plus compliqué que cela, mais…on peut voir ça comme ça. »
Repensant aux cris de jouissance du soir, Marie leva un sourcil interrogateur.
« Et il a voulu faire l’amour avec toi aussi ? »
Sarah tressaillit et rangea le pot d’onguent. Sans rien dire, elle sortit de la chambre, lâchant juste les habits de Marie près du lit. La blonde se mordit la lèvre et s’en voulut de l’avoir vexée, sans pour autant trouver la cause de ce mouvement d’humeur de la part d’une fille aussi calme que Sarah. Marie sauta du lit et s’habilla très vite de ses sous-vêtements, le reste attendrait. Elle trouva Sarah dans la cuisine.
« Je suis désolée, Sarah… Je n’aurais pas dû te demander une chose aussi…personnelle. »
Sarah la serra contre elle.
« Tu as raison, c’était personnelle, mais c’est moi qui suis bête de me braquer ainsi. Allez, va finir de t’habiller, le petit-déjeuner est servi. »
Marie retourna dans sa chambre, reboutonna son chemisier et renfila sa jupe, et rejoignit Sarah devant un thé bien chaud.
« Papa Legba m’a parlé, hier soir, et je sais ce que tu dois faire, ce que nous allons faire. Nous allons devoir aller trouver Papa Doc, un des plus puissants loas, qui vit dans la jungle. C’est un long voyage, mais j’ai une jeep qui devrait faire l’affaire. »
Marie posa sa tasse.
« Mais, tu n’es pas obligée de venir : il suffirait que tu m’indiques… »
« Je vais venir, car je connais l’endroit, et parce qu’il faut que je veille sur toi. Je ne veux pas qu’il t’arrive malheur. »
Sarah posa une main douce sur sa joue.
« Maintenant, va lui dire au revoir et prend tes affaires. On aura sûrement à marcher, alors prend de bonnes chaussures, des vêtements légers, et évite les soutien-gorges et les strings. »
Marie se leva.
« Comment tu sais que j’adore ça ? »
« Si tu n’en mettais pas, je dirais que ce serait dommage. »
Sarah raccompagna Marie à la sortie.
Marie entra dans sa chambre et trouva encore Cathy enveloppée dans les draps. Elle lui déposa un baiser sur la joue, puis remarqua Marco, assis dans un fauteuil.
« Marco ? Qu’est-ce que tu fais là ? »
Marco se leva lentement.
« Je veille sur elle. Je n’aimerais pas qu’il lui arrive quelque chose, ça te rendrait très triste. »
Marie le prit dans ses bras et lui embrassa l’oreille. Elle sentit aussitôt l’odeur de Cathy sur sa peau et comprit qu’il avait dormi avec elle, à défaut de pouvoir coucher avec elle. Elle sourit intérieurement et le prit entre quatre yeux.
« Tu la désires, n’est-ce pas ? Tu aimerais coucher avec elle, hein ? »
Marco tenta de se disculper, mais il rougissait tellement que Marie sourit.
« Marco, ça ne fait pas de toi un criminel ! J’en suis même heureuse. Mais, ne la touche pas tant que je n’ai pas trouvé de solution, d’accord ? Tu peux t’exciter sur ses petites culottes, mais tu la laisses tranquille. Et veille sur elle. Si tu venais à lui faire du mal, je te prie de croire que je saurais te faire très, très mal. »
Marco hocha la tête et la regarda emballer ses affaires.
« Je pars, avec ta cousine, pour trouver une solution. Veille sur elle et, si, avant deux semaines, tu ne me vois pas revenir… Dis-lui que je l’aime. »
Marie mit son sac sur son dos et sortit en coup de vent. C’était trop dur de rester plus longtemps. Elle courut presque jusque chez Sarah et la trouva prête, à côté d’une jeep au coffre empli d’un sac à dos et d’une toile de tente. Marie posa son sac à l’arrière et monta à côté de Sarah.
« En route, vers Papa Doc. »
Elles roulèrent déjà une heure, puis pénétrèrent dans la jungle. Elles parcoururent de nombreux kilomètres sur des chemins de terre. Elles discutaient peu, mais Marie en apprit un peu plus sur le vaudou et sur le rôle qu’avaient Sarah et les loas. Elles ne s’arrêtèrent qu’en fin d’après-midi, près d’une petite étendue d’eau. Elles commencèrent par s’étirer, puis montèrent la tente. On aurait facilement pu y mettre trois personnes, mais Sarah insista pour qu’elles collent leurs duvets. Les nuits étaient fraîches par ici, plus qu’en ville. De plus, la nuit tomba assez vite. Sarah cala les roues de la voiture, puis les filles se glissèrent dans la tente. Sarah ouvrit une boite de fruits, de barres énergétiques et de bouteilles d’eau. Elles s’amusèrent à évoquer Marco, puis il fut temps de se coucher. Une certaine gêne s’instaura entre elles lorsqu’elles commencèrent à se déshabiller. C’était étrange, puisqu’elles s’étaient vues nues, ou presque, le jour d’avant. Quoi qu’il en soit, dès qu’elles furent en slip, elles se ruèrent dans leurs duvets et éteignirent la lumière.
Marie ne parvenait pas à dormir, et visiblement, Sarah non plus. Ce fut elle qui brisa le silence.
« J’aurais dû te dire, ce matin, ce n’est pas Legba qui m’a chevauchée la nuit dernière. »
Marie se tourna et trouva Sarah face à elle.
« Tu n’es pas obligé de me dire, si c’est personnel. »
Sarah sourit dans la nuit.
« C’est personnel, mais ça te concerne aussi. C’est lorsque j’ai entendu tes cris de jouissance… D’habitude, je résiste, mais là, j’en avais tellement envie, que je n’ai pu m’empêcher de me caresser. Je t’ai imaginée dans toutes les positions, les mains entre les cuisses, et j’ai joui très fort. »
Marie ne répondit rien. Elle était comme abasourdie.
« Je devrais avoir honte de t’avouer que j’ai trouvé du plaisir à te regarder jouir et à t’imaginer entre mes bras, mais… »
Un doigt posé sur ses lèvres l’empêcha de continuer. Marie la força à la regarder.
« Dis-le moi, et nous le ferons. »
Sarah hésita un long moment, puis murmura :
« J’ai envie de faire l’amour avec toi, Marie. »
Marie sortit de son duvet et entendit Sarah ouvrir le sien. Son corps bronzé apparut sous la lumière blafarde, mais cette faible luminosité suffisait à Marie pour trouver son amante. Elle se glissa contre le corps de Sarah et leurs bassins commencèrent à danser. Leurs langues se cherchèrent dans le noir et se trouvèrent avec désir, visitant la bouche de l’une ou de l’autre. Leurs seins dressés s’entrechoquaient violemment. Elles se mordillèrent avec force et tentèrent de se fondre l’une dans l’autre. Sarah s’agrippa à Marie et lui mordilla l’oreille.
« Je n’ai jamais autant mouillé ma petite culotte. »
Cela mit le feu aux poudres chez Marie, qui glissa aussitôt une main dans le slip de Sarah « pour vérifier ». Sarah sursauta et gémit de plaisir, et Marie trouva réellement une forte humidité. Elle fit entrer sans difficulté un doigt dans la fente de Sarah et donna de violents coups de bassin pour appuyer sa pénétration. Sarah prenait un plaisir incroyable, mais fut assez consciente pour glisser une main entre leurs corps et s’immiscer dans le slip de son amante. Ainsi, elles commencèrent à prendre leur plaisir en se masturbant réciproquement. C’était délicieux et intense, et leurs lèvres ne parvenaient à se disjoindre que pour laisser échapper un gémissement, un râle ou un cri. Elles mélangèrent leurs cuisses pour se frotter plus fortement le bassin et leurs seins s’affrontèrent de plus en plus vite. Leurs tétons énervés ferraillèrent jusqu’à ce qu’un premier orgasme les clouent au sol violemment et répande leur plaisir dans leurs slips occupés. Elles retirèrent leurs mains et les léchèrent, avant de les échanger, puis de se lécher le visage mutuellement. À force de contorsions, elles retirèrent leurs slips et les humèrent toutes deux en riant, s’embrassèrent à nouveau, puis Marie rouvrit le duvet, pour se retourner et se positionner en 69. Là, elles se goûtèrent mutuellement, se donnèrent du plaisir en se dévorant le sexe, et lorsqu’elles furent complètement saisies par la jouissance, elles hurlèrent un violent orgasme, qui fit s’envoler les oiseaux de nuit. Tétanisées par le plaisir, elles titubèrent et se lovèrent l’une contre l’autre, refermant le duvet sur leurs corps en sueur.
Marie fut réveillée par une douce humidité sur ses lèvres, puis l’infiltration d’une langue pernicieuse entre les parois fermées de sa bouche. Encore à moitié endormie, elle paressa à répondre à ce baiser et sa langue peina à aller retrouver celle qui venait à sa rencontre. Mais, bien vite, l’instinct reprit le dessus et, toujours sans ouvrir les yeux, elle répondit plus âprement aux baisers. Elle sentit des doigts délicats lisser sa chevelure emmêlée par une nuit d’amour. Enfin, les lèvres se relâchèrent, et Marie ouvrit les yeux.
« Bonjour, Marie. »
« J’adore ta façon de me réveiller, Sarah. »
« Je te devais bien ça, après hier… »
Marie sentit toute la fraîcheur de la peau de Sarah.
« Tu es toute propre, toi ! »
« Oui, et tu devrais aller te baigner aussi. Elle est un peu froide, mais cela fait vraiment du bien. »
Aussitôt dit, aussitôt fait, Marie, complètement nue, sortit de la tente et se rua dans l’étendue d’eau. Elle s’octroya de longues ablutions et profita de l’occasion unique d’un bain nu en pleine nature. Lorsqu’elle ressortit, elle ruisselait et se pencha pour ramasser sa serviette. C’est alors qu’elle remarqua le visage figé de Sarah. Elles se regardèrent, et Sarah ne dit que quelques mots qui minèrent l’ambiance.
« Ce qu’il s’est passé ce soir n’aurait pas du se passer. Cela ne doit pas se reproduire, les loas ont parlé. »
Marie hocha la tête, mais elle savait bien que les esprits n’avaient rien à voir avec la fin de leur relation. Sarah avait du mal à accepter ce qu’elle venait d’éprouver avec une autre femme. Cela arrivait souvent, certaines femmes refusaient leur bisexualité. Le meilleur exemple avait peut-être été Cathy. Elle imagina de nouveau Cathy, allongée dans le lit. Elle se rappelait l’unique fois où elles avaient réellement fait l’amour ensemble, cette tornade de plaisir et de désirs assouvis…Marie ne pouvait s’imaginer recommencer une autre vie sans cela, il fallait qu’elle trouve le moyen de rouvrir le cœur de sa perle aux cheveux d’ombre. Sarah n’était rien entre elles, Marie, malgré ses aventures, restait fidèle à Cathy, comme Cathy, sans le vouloir, lui était resté fidèle bien avant d’accepter son amour pour elle.
Sarah se détourna vivement. Elle aurait voulu que cette nuit de folie disparaisse, mais Marie, elle, était loin de vouloir laisser Sarah renier ses désirs. C’était dans son caractère. Selon Marie, il ne fallait jamais renier ses envies.
Pourtant, Sarah résista. Marie avait mis son short de jean le plus élimé, de sorte que son slip blanc était des plus visibles, et son débardeur le plus court, mais Sarah faisait semblant de ne rien voir. Néanmoins, Marie avait croisé bien des regards sur ses bras nus, sur ses jambes fines, sur sa poitrine moulée, sur son fessier délicieux. Elle-même observait avec passion le corps bronzé de son amie. La jeep cahotait sur le sentier peu entretenu, lorsque soudain, le moteur émit une plainte de mauvais augure. Sarah tenta de l’ignorer, mais la plainte se répéta, et les bruits s’estompèrent peu à peu. Une petite fumée se glissa hors du capot et la jeep refusa bientôt de faire un mètre de plus. Sarah soupira et coupa le contact.
Elles ouvrirent le capot, mais l’ensemble de la machinerie semblait impeccable. Sarah donna un coup de pied dans une roue.
« Et voilà, nous sommes immobilisés en plein milieu de la jungle ! »
Marie lui posa une main sur l’épaule.
« Attends, je connais quelques trucs en mécanique, je vais voir ce que je peux faire. »
Sarah tressaillit à son contact, et Marie crut plus sage de retirer sa main. Elle se pencha sous le capot et observa. Pourtant, rien ne semblait clocher : pas de câble rompu, pas de partie fondue, pas de liquide suspect…Lorsqu’elle voulut voir de plus près, un jet d’huile tiède l’aspergea comme un serpent crachant son venin. Elle poussa un cri de surprise et Sarah accourut. Elle sortit des mouchoirs et essuya rapidement le visage de Marie, puis son débardeur. L’huile était bien accrochée, et Sarah frotta plus fort le débardeur, agressant doucement, sans le vouloir, la poitrine de la blonde, qui retint difficilement un soupir. Sarah leva le regard, un peu étonné, et se figea.
Soudain, sans prévenir, elle plongea ses lèvres sur celles de Marie et lui arracha un baiser passionné. Après des heures de tentative de résistance, elle n’en pouvait plus.
« Excuse-moi, Marie, oublie ce que je t’ai dit ce matin et fais-moi l’amour, très fort. »
Elles titubèrent contre la carcasse de la jeep tout en se dévorant mutuellement, puis oscillèrent vers un grand arbre, contre lequel elles s’embrassèrent longuement. Leurs jambes s’emmêlèrent et leurs bassins commencèrent à se frotter ensemble. Leurs seins durcis de plaisir les brûlaient sous leurs débardeurs. Faisant sauter les boutons du short de Marie, Sarah glissa sa main dans le slip blanc de la blonde et s’empara de son sexe humide. Son antre intime ne présenta aucune résistance au va-et-vient d’un doigt inquisiteur, et Marie se mit à gémir, non sans continuer de lécher le visage de son amante. Comme deux sauvages, elles se caressaient violemment l’une contre l’autre, mais Marie ne parvenait pas à pénétrer le short trop serré de Sarah. Elle se contenta d’en masser l’entrejambe, puis de s’attaquer à son débardeur. Un sein à l’aréole sombre en jaillit, et Marie le saisit entre ses lèvres, assaillant le téton en érection, le mordillant avec délice, le suçant avec passion. Elles n’arrêtèrent de se donner du plaisir que lorsque les gouttes de pluie qui tombaient devinrent trop grosses, lorsque le vent se fit déchirant et que les premiers éclairs déchirèrent le ciel. Par-dessus le vent sifflant, Sarah cria :
« Inutile d’essayer de dresser la tente ! Il nous faut un abri, suis-moi ! »
Elles coururent sous la pluie, sans vraiment savoir où aller. Le sol était trempé, il semblait que le ciel ne s’arrêterait jamais de couler. Elles ruisselaient et devaient sans cesse se passer une main sur le visage pour en chasser l’eau. Enfin, Sarah trouva une sorte de petite grotte, peu large, mais au moins au sec. Elles y entrèrent et soufflèrent toute l’eau qu’elles avaient dans la bouche. Elles se regardèrent, trempées comme des éponges, et grelottèrent. Aussi, instinctivement, elles se serrèrent l’une contre l’autre pour se réchauffer. Sarah finit par gémir :
« J’ai encore envie de toi, Marie. »
« Moi aussi, Sarah, moi aussi. »
Marie s’agenouilla devant son amante et délaça son short, qui glissa le long de ses cuisses, révélant un slip rose humide, non de pluie, mais d’envies. La blonde y déposa un baiser, puis un deuxième, et ne put plus s’arrêter. Sarah gémissait en sentant la pression de ses lèvres sur son sexe. Elle mouillait abondamment, et Marie pouvait déjà boire son plaisir le long de ses cuisses. Le slip de la blonde était tout aussi trempé de désir, et elles s’en débarrassèrent rapidement, pour s’allonger à même le sol. Complètement nues, elles se donnèrent des baisers sur tout le corps et réveillèrent leurs désirs les plus profonds. Sarah ne cessait d’agresser les seins de la blonde, Marie ne retirait plus ses doigts de l’intimité moite de Sarah. Elles se poussèrent vers des orgasmes tonitruants en frottant leurs sexes envieux l’un contre l’autre, en aguichant leurs seins réciproquement et en goûtant le plaisir de l’autre à la source. Enfin, elles s’effondrèrent, ivres de plaisir. Marie, avant de s’endormir, embrassa une dernière fois le sein de Sarah, puis s’abandonna au sommeil entre ses bras.
Elle fut réveillé par un son récurrent de tam-tam. Elle ouvrit à peine les yeux, mais découvrit une lumière dorée vers le fond de la grotte. Marie écarquilla les yeux davantage et dut se rendre à l’évidence : il y avait de la lumière au fond de la grotte. Elle se redressa. À côté d’elle, Sarah dormait toujours, et il aurait été idiot de la réveiller. La pluie tombait toujours. Marie se leva et avança vers le fond de la grotte. Complètement nue, elle se sentait un peu vulnérable, mais était désespérément attirée par la lumière. Soudain, elle se retrouva dans une plus vaste grotte, éclairée par des torches et présentant différents symboles qu’elle avait déjà vu chez Sarah. Au centre se tenait un banc de pierre, vers lequel elle se dirigea sans trop savoir pourquoi. Elle s’assit, puis s’allongea dessus. Une douce torpeur s’emparait d’elle, mais elle ne pouvait se résoudre à s’endormir. Elle ferma les yeux et écouta le tam-tam. Elle se tendit soudain en sentant des mains se poser sur ses cuisses et les écarter avec autorité. Elle rouvrit ses yeux et regarda, entre ses jambes, un homme à la peau mate et au visage couvert de peintures approcher de son sexe. Il la tenait fermement et tendait sa langue vers son intimité. Marie aurait normalement réagi avec violence, aurait replié ses jambes et lui aurait envoyé un bon coup de pied en pleine tête…mais elle resta figée par le regard de l’homme. Elle se perdit dans son regard et y resta accroché alors que la langue glissait sur sa fente, embrassait le cœur de son sexe, suscitait la renaissance du désir. C’était tellement délicieux que Marie aurait voulu mourir sur place, foudroyée par le bonheur. Il saisit avec ses dents les lèvres de son sexe et la fit hurler de plaisir. Il pouvait boire en elle alors qu’elle répandait son bonheur sur ses cuisses fatiguées. Il se releva, sans la quitter des yeux, et s’empara de ses seins de ses mains fermes. Elle sentit alors un membre énorme la pénétrer violemment, sans douceur, mais avec une vigueur qui lui arracha des orgasmes monumentaux. Il tordait ses seins à lui en faire mal, et elle jouissait si fort que sa gorge la brûlait. Elle était prête à lui demander de l’emmener pour toujours avec lui, lorsqu’elle songea à Cathy. Cela coïncida avec un ultime orgasme et à l’éjaculation en elle de l’homme. Celui-ci se retira et contourna le banc de pierre pour lu poser une main sur le front. Il lui chuchota quelque chose à l’oreille et lui ferma les paupières. Elle s’endormit aussitôt.
Une série de doux baisers sur ses cuisses réveilla Marie avec un soupir heureux. La blonde rouvrit les paupières et regarda Sarah gagner de ses lèvres le haut de ses cuisses, puis glisser sur son ventre plat. Ce n’était peut-être pas aussi merveilleux que ce qu’elle avait vécu en rêve la nuit, mais c’était tout de même délicieux. D’ailleurs, était-ce un rêve ? A vrai dire, Marie ne savait pas trop, et elle ne voulait pas embêter Sarah avec ses délires de femme en chaleur. Elle préféra laisser Sarah remonter les courbes de ses seins, lécher la vallée de son cou, mordiller son menton et l’embrasser avec un empressement mal dissimulé.
« Bonjour, Marie. Tu as bien dormi ? »
« Embrasse-moi encore, et je te répondrai. »
Elles s’embrassèrent plus d’une fois avant que Marie accepte de lui répondre qu’elle était bien reposée. Lorsque Sarah se retira, Marie la vit remettre son slip rose, son short et son débardeur.
« Qu’est-ce que tu fais ? »
« Je vais chercher nos affaires. J’espère qu’on trouvera des vêtements secs. »
« Ben, sinon, on continuera toutes nues… »
« Ne me donne pas des idées pareilles ! »
Elles se sourirent et Sarah repartit vers la jeep abandonnée. Marie en profita pour observer la grotte. Elle l’explora un peu et dut se rendre à l’évidence : il n’y avait pas de salle éclairée par des torches, pas de banc de pierre ni d’homme au membre puissant.
« Qu’est-ce que tu fais là ? »
Marie sursauta et se retrouva nez à nez avec Sarah, déjà de retour.
« Oh, rien, je visitais. »
Conscientes de leurs désirs de refaire l’amour, mais de la nécessité d’avancer dans la jungle, elles s’habillèrent chacune de leur côté. Pendant qu’elle enfilait son débardeur vert, Marie voulut s’assurer de quelque chose.
« Dis, Sarah, ça veut dire quoi n’âmm en le lombraj ? »
Sarah vint la retrouver, à peine vêtue de son slip noir et de son débardeur fauve.
« Où as-tu entendu cela ? »
« Je ne sais pas. C’était dans mon rêve hier soir. »
Sarah eut une moue méfiante et commença à enfiler son short.
« Beaucoup de choses passent par les rêves… Enfin, ça veut dire que « ce qui occupe ton âme est lié à ta destinée ». En ce qui te concerne, je pense qu’il faudrait mieux dire « celle qui ». »
Elle finit d’enfiler son short en quelques coups de rein et elles furent prêtes.
Elles repassèrent près de la jeep, mais il n’y avait rien à faire : elle était embourbée et complètement hors service. Quant à la tente, il était inutile de vouloir la prendre, elle était bien trop lourde. Elle dormit ce soir à la belle étoile.
Elles marchèrent toute la journée, sans beaucoup s’arrêter, mais Sarah était sombre. Elle savait qu’elles n’avançaient que trop lentement. Elle n’était pas pressée de rentrer, mais elle ne voulait pas non plus passer un mois dans la jungle. Il leur aurait fallu une autre jeep. Et puis, elles s’arrêtaient trop souvent pour se caresser, glisser une main entre les jambes de l’autre, la masturber jusqu’à la jouissance. En conséquence, elles n’avançaient guère. Enfin, Sarah était un peu peinée, car elle savait que sa liaison avec Marie n’était que temporaire. Ce que Papa Legba avait du dire à Marie durant son sommeil lui était destiné : Marie était faite pour vivre avec Cathy une grande histoire, Sarah n’était qu’une passade. Elle le savait bien avant, mais cela lui faisait un peu mal.
Lorsque la nuit commença à assombrir le ciel, les filles déroulèrent leurs duvets et les attachèrent ensemble, comme si elles l’avaient toujours fait. Puis, elles se déshabillèrent vite, ne gardant que leurs slips, par pure habitude. Sarah glissa vite sa main dans le slip violet de son amante et s’empara de son sexe avec ses doigts fins. Marie sentit ses ongles agresser ses lèvres intimes alors qu’elle-même attaquait comme une sauvage les seins de son amante avec ses dents. Leur étreinte était animale, et elles râlaient comme des lionnes en chaleur. Elles se donnaient du plaisir et se communiquait leur chaleur avec une passion débridée. Soudain, leur étreinte se figea avec le passage d’un vent frais. Ce vent n’avait rien de naturel, et elles le comprirent vite. De la terre se mêla au vent, les arbres se penchèrent et leurs vêtements commencèrent à s’envoler. Terrifiées, elles sortirent du duvet et fuirent droit devant elles, dans la nuit, poursuivies par la tornade. Elles coururent pendant une petite demi-heure, jusqu’à ce que Marie tire le bras de Sarah en lui montrant une lueur au loin. Elles continuèrent leur course et arrivèrent en plein milieu d’un campement. Cinq hommes et une femme les regardaient avec une surprise évidente. Marie mit un certain temps à s’apercevoir qu’elles venaient de débarquer de nulle part en petite culotte. Tous les hommes, presque tous de plus de quarante ans, louchaient sur leurs seins nus et sur leurs slips, heureusement pas encore trop humides malgré leurs caresses. La femme intervint et demanda à chacun de leur apporter des couvertures.
Sarah dut expliquer qu’elles s’étaient faites un safari à deux, et que leur jeep était tombée en panne. Elle fut évasive quant à leur tenue, et cela eut l’air de convaincre le groupe. Ils étaient zoologues et cherchaient des espèces rares dans la jungle. Marie repéra rapidement le regard du plus jeune, qui ne cessait de fixer Sarah. Autour du petit feu, on finit par échanger quelques blagues, puis chacun alla se coucher. La femme entraîna Marie et Sarah vers une tente.
« C’est la tente des filles. Je suis toujours toute seule, mais je vais vous faire de la place. Et demain, je vous passerai quelques fringues. »
Il faisait chaud, cette nuit, et elles ne posèrent sur elles qu’un fin drap couvrant leurs corps. Muriel leur laissa une large place à côté d’elle, et Sarah et Marie purent s’allonger tranquillement. Une serviette de bain roulée en guise d’oreiller, elles se couchèrent, Marie se glissant avec quelques difficultés entre Sarah et Muriel. D’une main curieuse et d’apparence innocente, elle frôla le slip rose de Sarah, et sourit dans l’ombre dans soupçonner l’humidité. Muriel, elle, dormait dans une petite et légère nuisette noire. Lorsqu’elles se turent pour pouvoir s’endormir, Marie se tourna vers Sarah et elles se regardèrent dans l’ombre, sans penser vraiment à leur hôtesse. Néanmoins, elles gardèrent l’oreille aux aguets, jusqu’à entendre une respiration plus lourde et plus lente.
« Tu crois qu’elle dort ? »
Marie n’osa pas se retourner pour vérifier, et son seul geste fut de rapprocher sa bouche des lèvres de son amante. Leurs lèvres se joignirent et leurs mains, jusqu’ici très sages, se lancèrent à la redécouverte de leurs corps. Leurs doigts se croisèrent, leurs paumes se collèrent, leurs sexes appelèrent à se contenter mutuellement. La main de Marie glissa silencieusement entre leurs corps déjà en sueur et s’infiltra sous l’élastique qui scellait le slip de sa compagne. Elle retrouva une atmosphère moite qu’elle avait tant désirée dans la journée, et planta son majeur dans l’antre intime dont elle gardait de si beaux souvenirs. Sarah miaula et, penchant sa tête vers sa poitrine, tendit la langue pour s’emparer d’un des seins de Marie, léchant doucement son téton dressé. Ce fut au tour de Marie de soupirer de plaisir et de sentir la main de Sarah errer sur ses cuisses, lisser sa peau hérissée par la chair de poule, jouer avec les coutures de son slip violet. Sarah tentait de masquer ses petits gémissements dans les lèvres de son amante, se faisant muette en gardant la langue de Marie entre ses lèvres, et il n’en sortait qu’un souffle rauque. Peu à peu, les deux femmes se rapprochaient l’une de l’autre, comme pour faire fusionner leurs corps, dans un espace de plus en plus réduit. La main de Sarah passa outre l’élastique du slip violet et entra, elle aussi, dans l’intimité humide de son amante. Elles commencèrent ainsi à s’offrir des caresses saphiques face à face, les yeux dans les yeux. Sarah était incroyablement douée : Marie la sentait jouer avec perversité avec son bouton d’amour et caresser avec une extraordinaire dextérité son petit trou.
« Hum, tu es délicieuse, j’aime ton doigt dans mon petit cul… »
Elle sentit Sarah se raidir soudain, non sous le coup d’une jouissance imprévue, mais avec un regard stupéfait. Sa langue se retira de la bouche de Marie, et celle-ci comprit tout à coup. Elle retira sa main du slip trempé de sa compagne et ne put retenir un sourire.
« Muriel, il te plaît tant que ça, mon petit cul ? »
Le doigt dans son anus se figea délicieusement et se retira penaud. Marie se retourna, gardant la main de Sarah à l’intérieur de son slip. Elles purent alors croiser le regard de Muriel, qu’elles imaginaient bien rouge de honte dans le noir. Une des bretelles de sa nuisette pendait lamentablement sur son épaule, dévoilant le haut d’un de ses seins. Elle avait retiré ses lunettes pour la nuit et avait un peu relâché ses cheveux roux, ce qui lui ôtait son apparence rigide, et la rendait plus adorable. Assise face aux deux femmes, elle baissa les yeux.
« Je suis désolée…je n’ai pas pu me retenir…je voulais… »
Marie lui saisit le menton et l’attira jusqu’à elle. Leurs langues se croisèrent dans le noir, sous le regard amusé de Sarah. Muriel parut étonnée, au début, puis se laissa faire. Marie la relâcha et lui sourit.
« Eh bien, ça devait te manquer. Cela faisait combien de temps ? »
Muriel se redressa et hésita un peu, puis elle haussa philosophiquement les épaules.
« En fait, près de deux mois. Ma copine m’a lâchée un peu avant le départ, et il n’y a aucune femme dans l’équipe. »
Marie l’observait des pieds jusqu’à la tête, et un mouvement vif du doigt de Sarah qui était en elle lui rappela la présence, dans son dos, de la femme à la peau mate. Elle se tourna juste assez pour l’embrasser doucement, puis revint à Muriel.
« Cela a du être très dur. Je me demande comment tu as pu survivre… »
Muriel sourit dans le noir.
« Certains anciens réflexes ne s’oublient pas, et puis, j’ai eu la précaution d’emporter un « petit ami » avec moi. »
Sarah se figea, un peu surprise, mais Marie passa goulûment sa langue sur sa lèvre supérieure. Cette perspective l’excitait, cette femme l’excitait. Elle tendit sa main à Muriel, qui la prit, et elles s’embrassèrent de nouveau. Marie fit glisser l’autre bretelle de la nuisette, et la petite rousse comprit. Elle se recula et fit passer par-dessus sa tête le vêtement de nuit, ne gardant que son slip noir. Elle avait de petits seins arrogants, dressés fiévreusement, encadrant une petite chaîne. Comprenant la complicité de Muriel dans leurs ébats, Sarah reprit sa masturbation du sexe de Marie, et la blonde accueillit avec un doux gémissement les nouvelles vagues de plaisir. Muriel se mit à quatre pattes et avança jusqu’à offrir ses bouts de seins arrogants à Marie, qui en saisit un avec ses petites dents. La rousse poussa un petit cri, mais il disparut dans la bouche de Sarah, qui l’embrassa furieusement. Cela faisait quelques temps que Marie n’avait pas recommencé ses expériences à plusieurs, et celle-ci lui parut un délice. Marie relâcha le sein qu’elle avait pris en otage entre ses dents et fit glisser ses lèvres sur le ventre de Muriel jusqu’à son slip déjà humide. Sa langue glissa sur le tissu moite, goûtant un plaisir délicieux. Sarah retenait les gémissements de Muriel de ses baisers. C’était étonnant de la voir se donner ainsi à une autre femme, alors qu’elle avait eu tant de mal à se faire à l’idée de désirer Marie.
Elles durent bouger un peu pour mieux s’accorder. Marie se retrouva sur le dos, Sarah posée entre ses jambes et goûtant son sexe au travers de son slip. Muriel monta à califourchon sur le visage de Marie et se laissa aiguillonner par une langue perverse s’infiltrant sous le tissu de son slip. La jeune rousse se mit à caresser fiévreusement ses seins, alors que Marie explorait les profondeurs musquées de son sexe. Sarah retira un instant sa tête de l’entrejambe de Marie pour arracher un baiser à Muriel, puis changea de position. Elle s’agenouilla près du sexe de Marie, deux doigts toujours glisser dans son sexe, et continua à lui octroyer du plaisir tout en s’excitant elle-même sur le genou de Marie. Muriel s’amusa du désir de Sarah et lui saisit un sein pour l’embrasser et le sucer. Sarah miaula et augmenta la cadence de ses doigts, ce qui obligea Marie à accélérer aussi. Muriel jouit la première, déversant son plaisir dans la bouche de la blonde. Marie jouit à son tour, suivie de près par Sarah. La rousse s’écroula, mais ne s’avouait pas vaincue pour autant. Elle tâtonna dans l’ombre et sortit de ses affaires son « petit ami », un gode aux reflets bleutés. Elle le prit entre ses lèvres et l’embrassa avidement, avant que Marie ne le réclame, faisant rouler sa langue sur son bout lisse. Elles s’embrassèrent, puis Marie attira Sarah contre elle pour l’embrasser à son tour. Sarah restait distante vis-à-vis de l’engin. Marie tenta de la rassurer.
« Ne t’en fais pas, c’est juste un bon membre… Nous allons te montrer… »
Marie positionna Muriel à quatre pattes et lui retira son slip. Elle ne s’attendait pas à trouver un sexe aussi humide, mais cela ne la retint pas de lécher avidement le bassin de Muriel du sexe au bout de la raie culière. Elle appuya le gode à l’entrée du sexe de Muriel, et y entra sans la moindre résistance avec un bruit de succion qui fit rougir la petite rousse. Enfin, Marie fit aller et venir l’instrument en elle, et Muriel se mit à gémir bruyamment. Sarah ne resta pas insensible bien longtemps et glissa sa main dans son slip. Marie elle-même trouva les gémissements de la rousse si érotiques qu’elle frotta son bassin contre le talon gauche de Muriel, pour se soulager un peu. Elle sentit le plaisir couler entre ses cuisses et ne put retenir son envie d’enfoncer encore davantage le gode. Muriel jouissait de plus en plus fort, et Sarah posa sa main sur celle de Marie. La blonde abandonna le maniement du sexe au profit de Sarah, et se glissa sous Muriel, en 69. Ainsi, Sarah put lui donner à goûter le gode chaque fois qu’il sortait des entrailles de la rousse. Celle-ci se mit à lécher l’entrejambe de la blonde, alors que Marie glissait ses mains sur le bassin de Sarah, ses doigts cherchant l’entrer de son intimité. Le slip de Marie vola sous les doigts excités de Muriel, Sarah abandonna le sien avec plaisir et s’empala sur les doigts de la blonde. Pénétrées par une langue, des doigts ou un gode, elles finirent par jouir ensemble, définitivement vaincues, et, dans une atmosphère moite, titubèrent pour s’embrasser doucement. Muriel ouvrit les aérations plus largement, avant de s’endormir entre ses deux nouvelles amies.