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Temps de lecture estimé : 15 mn
25/07/05
Résumé:  Portraits de femmes et d'hommes pour qui, sous prétexte que c'est l'été et qu'ils sont en vacances, tout semble être permis...
Critères:  fh vacances magasin travail collection odeurs init
Auteur : Jeff            Envoi mini-message

Série : Petits portraits entre amis...

Chapitre 10 / 11
La part des Anges...

Série estivale, de portraits, de cartes postales, piqués sur les plages de France et quelques lieux de villégiature estivale. Portraits de femmes et d’hommes à qui, sous prétexte que c’est l’été et qu’ils sont en vacances, tout semble être permis…


L’été, propice à toutes les rencontres, toutes les opportunités, toutes les excentricités ? Bon nombre d’entre nous en ont entendu parler, mais très peu les vivent. Jamais là au bon moment, au bon endroit ! Et vous découvrez, souvent après coup, que vous êtes passés à côté de ce qu’il fallait voir, car vous n’en étiez pas loin… Et cela pourrait presque venir gâcher vos vacances ! Enfin… leurs souvenirs.


Alors, pour vous éviter de rentrer moroses, je vous propose quelques portraits, piqués sur le vif, sur les plages, dans quelques stations balnéaires de nos côtes ou dans quelques lieux touristiques que vous avez peut-être fréquentés… Adaptez-les à vos souvenirs et faites-les vôtres… Ils sont à vous.



La part des Anges…



« Boire sans soif et faire l’amour en tout temps, Madame, il n’y a que cela qui nous distingue des autres bêtes.» disait Beaumarchais et c’est avec cette belle et magnifique phrase de ce libertin qu’après quelques heures de route, j’arrive en Arbois, en Franche-Comté, pays du vin Jaune. C’est un vin blanc très particulier qui doit longtemps vieillir pour être apprécié par les amateurs de bonnes chairs. Moi-même, amateur de toutes ces bonnes choses que notre terroir de France nous réserve, j’avais très envie de mieux connaître ce vin et la cuisine qui l’accompagne.


Ici, en Arbois, des « caveaux » et des châteaux à visiter et où l’on peut déguster, ce n’est pas ce qui manque et le touriste est tellement sollicité qu’il ne sait où et à qui s’adresser ! Alors, à l’aveuglette, au feeling, j’entre dans le premier qui me semble sympathique.


C’est une longue cave voûtée, fraîche qui sent le renfermé, la poussière et l’alcool. Au fond, penchée sur un tonneau, une longue pipette à la main, « un petit bout de femme », qui ne doit pas mesurer plus d’un mètre soixante. Tonique, elle promène en avant une paire de seins à faire pâlir la moindre des vaches du Jura. À mon approche, elle laisse échapper un filet de vin de sa pipette qui se répand sur le foudre et la fait jurer, tel un charretier, avant de me distiller un grand sourire, de s’excuser et me souhaiter la bienvenue.


Je reste subjugué par ses deux grands yeux bleus-myosotis et la coiffure en « casque » qui fait briller des reflets bleutés dans sa chevelure noir corbeau.


Bien entendu, elle me fait l’article sur le vin Jaune et de sa production en particulier. Elle m’explique le système de fabrication, me montre le tonneau de fermentation-vieillissement témoin et commence à me faire goûter sa production, accumulant au fur et à mesure, un langage fleuri et si particulier aux amateurs de vin.


Elle me saoule de paroles et d’échantillonnages. Au point qu’au bout d’une heure, ma langue est pâteuse et ma tête bourdonne.


Dynamique, le verbe haut et gras, Charlotte, est une fille de la terre qui exerce un métier d’homme dans un monde d’hommes. Son goût, avoue-t-elle en toute modestie, est sûr, grâce à la qualité de son palais qu’elle exerce tous les jours et ses assemblages utilisent sa mémoire olfactive et gustative qui renferme des centaines et des centaines d’odeurs et de goûts.


Bref, un vrai numéro.


En plus, elle est toujours souriante et enjouée, ce qui ne gâche rien au plaisir de la rencontre. Au bout de ce laps de temps passé à tester, elle à recracher et moi à avaler, des vins et des vins et encore des vins, elle passe au tutoiement :



J’avoue ne plus savoir si je suis en état de différencier encore un chef d’œuvre d’un vin moyen ou supérieur, mais il me semble surtout difficile de lui résister. Ses yeux pétillent de malice et ses joues sont éternellement creusées par deux fossettes qui vous feraient faire toutes les bêtises du monde… Bref, elle m’entraîne plus loin, au fin fond de la cave : un endroit réservé aux connaisseurs, aux fins palais… À l’entendre seulement en parler, on se délecte d’avance.


Elle tire une nouvelle grande pipette de verre, ouvre la bonde, plonge le tube de verre, bouche l’orifice du sommet avec son pouce et avec dextérité, fait couler quelques centilitres de son nectar dans deux verres ad hoc. Puis elle reverse le reste de la pipette dans le foudre, le referme prestement et le pied du verre dans la main droite, coincé entre le pouce et l’index elle entame le premier rite de la dégustation. Elle impulse au verre une légère giration. Le liquide doré tourne dans le fond du verre, remonte légèrement sur les bords et laisse la trace de son sucre sur les flancs. Ensuite, elle monte le bras à hauteur de ses yeux et mire la couleur à la lueur d’une ampoule forte sur laquelle plusieurs araignées ont accroché leurs toiles.



Le vin ainsi admiré, elle peut démarrer alors le second rite. Elle porte l’ouverture étroite du verre à son nez et doucement le plonge dedans. Durant quelques secondes, elle reste là, les yeux fermés, humant le vin. Sortant son nez du col du verre, elle prononce, sentencieuse :



Puis elle redonne deux ou trois nouvelles petites oscillations, porte le verre à ses lèvres. Penche la tête en arrière et avale une gorgée du liquide. Et démarre le troisième et dernier rituel de la dégustation, le plus attendu par les soiffards et le plus ragoûtant pour les délicats. La bouche tirée en avant, les lèvres presque closes, elle aspire - à grands bruits incongrus - de l’air et fait virevolter la gorgée de vin entre ses joues comme si elle mastiquait le liquide avant de tourner la tête et, d’un jet précis, cracher le vin dans un récipient adéquat.


Alors, et seulement alors, Charlotte commente son vin, son chef d’œuvre, son bébé…



Bien qu’amateur, un peu éclairé et initié aux rituels des dégustations, je ne peux me résoudre (et c’est aussi ce qui me perd) à cracher ces vins que l’on vous offre à déguster à doses pourtant homéopathiques…


Ainsi, avions-nous dégusté, peut-être devrais-je dire éclusé, durant près de deux heures avant que je n’invite Charlotte à partager un repas dans un restaurant de son choix. Du haut de son mètre soixante, elle me considère puis opine du chef et rapidement nous nous retrouvons attablés. (À la fin de ce texte, et parce que c’est vous, je vous ai copié la recette du poulet de Bresse au vin Jaune et aux morilles, que nous avons dégusté en tête-à-tête).


Durant toute cette charmante soirée, je n’arrive pas à détacher mes yeux des siens. À plusieurs reprises nos pieds, nos jambes, nos mains se frôlent pour déclencher chaque fois chez moi, une bouffée de désirs. Bien entendu, notre conversation concerne surtout les vins, l’art de les déguster et le vocabulaire utilisé. Commencée sérieusement, nous glissons peu à peu vers l’érotisme en faisant un comparatif entre le vocabulaire érotique et celui du vin et de sa dégustation.


Voilà comment, vers la fin du repas, Charlotte est aussi émoustillée que moi. Aussi est-ce presque naturellement qu’elle me propose de repartir dans sa cave pour terminer notre dégustation, tranquillement et sans être dérangés.


Avec un certain empressement, je la suis. Elle m’entraîne vers une nouvelle cave. Plus petite, peut être aussi plus sombre, mais durant tout notre trajet, j’ai réellement tenté de respirer à fond de l’air frais pour libérer mon corps des lourdeurs des alcools et c’est quand même la tête légère, les yeux fixés sur les fesses avantageuses de Charlotte que j’entre dans ces lieux propices à toutes les bacchanales ! D’ailleurs, à peine y mettons les pieds que Charlotte se retourne et se colle à moi en me murmurant :



Et sans attendre ma réponse, elle me colle ses lèvres sur les miennes, force ma bouche de sa langue pointue et part me fouiller. Surpris par cette approche, pour le moins soudaine et inattendue (espérée, mais inattendue tout de même), je ne peux que répondre. Je l’enveloppe de mes bras et réponds, autant que faire se peut, à son profond et passionné baiser.


Bien entendu, la scène doit vous paraître cocasse. Je la dépasse d’au moins trois têtes et je suis presque cassé en deux pour l’embrasser. C’est peut-être pour ça qu’en l’embrassant, je me noie dans ses yeux bleus-myosotis.


Mes mains commencent un va-et-vient sur son corps.


Certes, Charlotte n’est pas grande, mais elle a un corps nerveux, potelé aux fesses – juste comme il faut - un petit ventre rondelet et des seins… ! Hum… Il ne me semble guère avoir déjà vu pareille poitrine. Contre moi, je les sens fermes, en train de durcir.


Assez rapidement, nous nous retrouvons nus.


Je peux contempler et admirer à loisir, sous toutes les coutures, son opulente poitrine. Nue, son poids fait retomber les seins sur le ventre, mais ils conservent tout leur volume. Sous la lumière du plafond, la fine peau blanche brille. Les aréoles sont proportionnelles à la grosseur. Larges, rose brun, elles tranchent avec la blancheur diaphane de la peau. Près des tétons, déjà hérissés, cylindriques et marqués d’une profonde étoile qui en rabat la peau brune et plissée vers l’intérieur, quelques picots de chair ornent les côtés, de façon symétrique,


Son ventre, légèrement en avant est marqué d’un profond nombril et entre les cuisses, une toison pubienne, naturelle, folâtre et buissonnante. Mais elle ne peut cacher une intimité qui remonte haut sur le mont de Vénus, deux lèvres épaisses et rougeaudes qui baillent et luisent.


Il me semble ne pas avoir assez de mes deux mains et de ma bouche pour rendre hommage à ce corps chaud et élastique, à la peau satinée et tellement érotisante qui termine de me griser et me fait tourner la tête.


Charlotte se laisse caresser, explorer. Pour mieux apprécier, elle se tourne, colle ses fesses contre mon sexe qui est raide, le cale entre le haut de ses fesses et ses reins, étire ses bras autour de mon cou et se livre totalement à la concupiscence de mes mains.


En toute liberté je peux effleurer ce corps qui m’est offert et j’en profite. J’ai même quelques difficultés à masser les seins et me concentre sur leurs bouts. En attrapant les tétons entre mes doigts, j’obtiens une oscillation du bassin qui me masse le sexe et renforce son excitation. Puis, je plonge mes bras en avant à la recherche de son clitoris et arrive à le faire surgir de son repli de chair. C’est une longue tigette dure et luisante que je caresse comme un pénis de garçonnet, ce qui a pour conséquence d’accélérer le balancer du bassin de Charlotte.


Elle entame contre mes cuisses une sorte de danse du ventre qui accélère au rythme de la montée de sa jouissance et lorsqu’elle jouit sous mes doigts, elle se casse presque en deux, m’emprisonnant la main et l’avant-bras.


Elle reste prostrée durant quelques minutes, m’offrant une large vue sur ses fesses, entre lesquelles j’avance ma main libre. Du bout des doigts, j’entre dans son humidité brûlante et trempée et, à mon contact, elle se dérobe, se retourne et me supplie de lui laisser reprendre son souffle.


En même temps, elle approche sa tête de mon ventre et en l’inclinant légèrement, pose ses lèvres sur le bout de mon sexe, ouvre sa bouche et m’aspire.


Et là, ami lecteur, je dois bien vous avouer que c’est la première fois qu’une œnologue, spécialiste de la dégustation des vins, s’occupe ainsi de moi.


Elle entame une dégustation… spéciale !


Elle se comporte avec mon sexe comme je venais de la voir pratiquer avec les vins que nous avons dégusté quelques heures auparavant. Elle m’aspire avec grands bruits, m’enrobe le bout du sexe avec une langue habile et experte à faire tourner des liquides dans la bouche. Elle m’avale presque jusqu’au bout pour mieux me reprendre ensuite entre ses lèvres, puis contre son palais et contre sa langue. Cette langue qui s’enroule, m’entoure, m’échauffe, m’excite, me fait durcir de plus en plus et sous laquelle je sens monter de plus en plus rapidement mon excitation. Du bout des doigts, Charlotte taquine mes bourses, en les triturant, en leur utilisant ce petit coup de poignet qui les mettent presque en rotation, tout en les frictionnant l’une contre l’autre… À ce régime-là, je ne résiste pas très longtemps… et je laisse aller mon plaisir, sans pouvoir le contrôler pour prolonger cet exercice.


Avec application, Charlotte reste la bouche collée à mon pénis jusqu’à la dernière goutte. Puis, doucement, en s’aidant d’une main, elle me retire et finit son exercice de dégustation. Sous mon regard étonné, je vois sa bouche se contracter, ses lèvres former une légère ouverture. Je la contemple en train d’aspirer de l’air et entamer dans sa bouche cette sorte de tourbillon habituel des dégustateurs, avec mon sperme. Le manège dure pendant quelques minutes… Quelques minutes durant lesquelles le bruit de succion de l’air, du mélange qui tourne dans la bouche emplit les lieux avant qu’elle n’avale par petites gorgées, en se délectant de mon propre nectar.


Les lèvres brillantes, l’œil étincelant, elle remonte vers moi et me susurre :



Puis, les yeux levés toujours rivés dans les miens, avec beaucoup de sérieux, elle ajoute :



Et elle me sourit largement…



Durant cette « analyse sensorielle » de mon sperme, je restais stupidement les bras ballants, planté là, nu devant ce petit bout de bonne femme qui s’appliquait à mâchouiller sa bouchée de sperme, comme avec un grand cru. Non que je ne sois fier de ma semence, mais avouez tout de même qu’il y a là de quoi vous défriser… et c’est bien entendu ce qui est arrivé !


Et tout le travail d’excitation était à recommencer. Mais cette fois, c’est moi qui me suis ingénié à lui redonner du plaisir, avec ma bouche et mes doigts. Charlotte, pour plus de commodité s’installe à califourchon sur une grosse barrique, pas très haute. Ainsi, jambes naturellement écartées, j’accède sans encombre à son intimité qu’elle me présente sans honte, y plonge le nez et la langue et, tel un jeune chien fou, me repaître de ses odeurs, de son goût, lèche, suçote, aspire, mordille, lape, boit son plaisir, son désir et lui arrache soupirs, gémissements et cris de jouissance.


J’en profite pour aller lui titiller son petit trou, serré et odorant ce qui semble augmenter le plaisir de la jeune femme et dans un dernier élan de jouissance, elle se renverse sur le dos, referme fortement ses cuisses autour de ma tête et il faut mobiliser toute mon énergie et ma force pour l’empêcher de choir du sommet de la barrique.


Hors d’haleine, le souffle court, les cuisses trempées, le ventre creusé par le plaisir, les seins alourdis de jouissance, Charlotte se laisse ainsi pénétrer, étalée sur le bois de chêne, en position précaire. J’entre dans un univers chaud et doux, humide et serré d’excitation. Sa position surélevée me facilite le travail et le ballottement des seins stimule ma vue et mon imaginaire… Mais c’est elle qui nous incite à changer de position.


Charlotte descend et appuie son ventre sur la barrique, rejette son buste sur le haut et décolle des pieds. Encore en position instable, lorsque je me présente à l’entrée de son intimité, j’ai la sensation d’avoir à faire à un culbuto… ce qui facilite une fois encore et grandement mes allers-retours et nous conduit à l’extase finale que nous atteignons en même temps, elle agrippée au bouchon de liège de la bonde, moi à ses seins dont je maltraite les bouts durs et dressés.


Nos soupirs, notre remue-ménage, ont déclenché une vaste agitation sous forme d’une fine poussière qui danse autour de nous, entre dans le nez, la bouche, noircit les mains, les plantes des pieds et nos corps nus et suants d’efforts.


C’est vrai, que, cet après-midi, je n’avais pas réellement fait attention à cette pellicule de poussière qui recouvre toute la cave, des murs aux plafonds. Mais maintenant que par nos ébats nous l’avons mise en suspension, j’en prends conscience. Et tandis que je cherche à la chasser de devant ma figure, à grands coups de main, comme pour chasser une mouche d’été enquiquinante et collante, Charlotte en reprenant son souffle, s’excuse de cet état de fait.



Toutes les belles histoires ont malheureusement une fin, y compris celles qui peuvent déranger la part des anges. C’est pas que je ne l’aurais pas remise en suspension, cette part des anges, mais comme tout un chacun j’ai - moi aussi - besoin de repos.


Et un repos bien mérité.


Nous nous quittons sur le seuil du caveau dont nous sortons, presque sur la pointe des pieds, pour ne plus déranger la part des anges. Des anges qui, cette nuit-là, viennent certainement d’assister à un spectacle pour le moins incongru et pas très catholique ! A l’évocation des anges du ciel, se rassemblant tous, s’interpellant pour venir au balcon voir le film érotique que nous leur venons de leur offrir, je pars d’un immense éclat de rire, qui résonne dans la nuit étoilée. Charlotte, qui s’ingénie à trouver le trou de la serrure, suspend son geste et se tourne vers moi :



C’est sur cette remarque et avant d’entamer une discussion hautement philosophique et oiseuse, que nous nous séparons. Elle m’embrasse longuement à pleine bouche et me fait promettre de revenir.



Je promets de revenir (et ce n’est pas une promesse d’ivrogne) car elle m’invite à venir suivre un stage de dégustation pour m’apprendre à analyser les caractéristiques gustatives et olfactives de la cyprine…


Ce soir, je m’endors avec la vision des anges penchés au-dessus de mon lit. Ils tiennent des verres de dégustation entre leurs mains et boivent à petits coups un liquide blanchâtre, font claquer leur langue, remues les joues, font de grands bruits d’aspirations et sentencieusement ils claironnent « Ç’a de la cuisse ! », « C’est rond en bouche » dit un second, « Tu rigoles, c’est âpre ! » s’interpose un troisième alors qu’un nouvel arrivant tend un nouveau verre… « C’est quoi ? » demande l’un des anges. « Goûte, tu verras… ». Le premier ange s’empare du verre tendu, le mire, le remue, le regarde encore, le porte à son nez, affiche un air réjouit, en boit une gorgée sous l’œil attentif des trois autres « Alors, c’est quoi ? » demandent-ils avec impatience… tandis qu’à grands bruits de succion il fait aller et venir la goulée dans sa bouche aux joues gonflées, l’avale et dit « Mes amis, c’est le meilleur des assemblages… un peu de sperme un peu de cyprine… cela devrait donner dans neuf mois un très bon cru ! » … La suite, désolé, mais je n’arrive pas à m’en souvenir !


Mais ce que je sais, c’est que demain, un train doit me faire descendre dans le sud de la France où d’autres aventures m’attendent que je pourrais vous narrer.





Quelques explications…


(1) aimable : agréable à boire - (2) bourru : vin à peine tiré du tonneau qui doit être bu jeune - (3) loyal : qui exprime ses qualités annoncées - (4) rond : vin (rouge) souple et légèrement velouté - (5) séveux : puissant qui a du charme et de l’élégance - (6) harmonieux : équilibré dans toutes ses qualités - (7) canaille : jeune et désaltérant (primeur) - (8) élégant : vin distingué qui a du panache - (9) distingué : synonyme d’élégant - (10) friand : agréable, désaltérant - (11) généreux : tonifiant.





Poulet de Bresse au vin Jaune et aux morilles (Recette Château-Chalon)


Ingrédients (4 personnes)


1 poulet de Bresse de 1,3 à 1,4 kg, 400 grammes de morilles fraîches ou 200 grammes de morilles séchées, 25 cl de Vin Jaune de Château-Chalon (ou d’autres vignobles), 1/2 litre de crème fraîche, 200 grammes de beurre, sel fin et poivre.



Recette


Choisir un poulet de Bresse bien en chair, le découper en quatre. Assaisonner les morceaux de sel fin et de poivre, les mettre dans un sautoir et les faire colorer. Une fois que les morceaux sont un peu colorés, dégraisser, ajouter les morilles, faire suer avec le poulet, déglacer avec le Vin Jaune de Château-Chalon. Laissez cuire avec le couvercle quelques minutes, mettre sur les morceaux la crème fraîche et laisser cuire 30 à 40 minutes. Rectifiez l’assaisonnement, une fois cuit, retirez les morceaux et laissez réduire au coin du feu. Afin de terminer la cuisson, ne pas couvrir. Servir en timbale ou sur plat. Mettre une goutte de Vin Jaune de Château-Chalon sur les morceaux de poulet au moment de servir.