n° 09622 | Fiche technique | 15767 caractères | 15767Temps de lecture estimé : 10 mn | 29/08/05 |
Résumé: Antoine découvre qu'il peut faire jouir une femme | ||||
Critères: fh jeunes fellation cunnilingu pénétratio init | ||||
Auteur : Zébulon Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : La culotte de Charlotte Chapitre 04 / 08 | Épisode suivant |
Antoine aimait bien Julie. Elle resterait pour toujours sa première fille, celle qui l’avait dépucelé sans le savoir, lui avait apporté bien plus qu’une première expérience sexuelle. Avec Julie il avait découvert qu’il plaisait aux filles. Bien loin des affres de son adolescence où il s’empêtrait dans sa timidité, il avait réussi à la séduire en deux rendez-vous, simplement en se persuadant qu’il pouvait le faire. Et ça lui avait paru si facile !
Sa relation avec Julie dura les quelques jours qui lui restaient à passer en vacances. Ils ne pouvaient pas se voir aussi souvent qu’ils l’auraient voulu, à cause des multiples visites qu’elle devait faire dans sa famille. Mais peu importait à Antoine. Il avait eu Julie, elle lui avait donné confiance en lui, et c’était le plus beau cadeau qu’elle pouvait lui faire.
Antoine avait maintenant soif de nouvelles conquêtes. Il voulait éprouver son pouvoir tout neuf. Et surtout il voulait découvrir d’autres sexes ! Il avait soif de chattes ! Après sa longue période de plaisirs solitaires, il était pris d’une frénésie de consommation de sexes de femme. Il rêvait toujours de la culotte de Charlotte mais, maintenant, il la lui retirait et lui faisait l’amour.
Ou plutôt, il la baisait. En effet, à ce stade de son évolution sexuelle, il en était à vouloir se satisfaire. Il voulait toucher, pénétrer et jouir dans une chatte pour son propre plaisir. Dans ses pensées érotiques il n’imaginait jamais le visage de la femme avec qui il faisait l’amour. Il voyait dans les moindres détails son sexe, ses fesses et ses seins. Mais point de visage, de personnalité ni de discussion. Juste l’acte sexuel.
Il ne souhaitait d’ailleurs pas entamer une relation durable : vivre à deux lui apparaissait comme une privation de sa liberté. Il ne voulait pas qu’on lui retire son nouveau jouet !
Avant de partir, Julie lui avait présenté Catherine, son amie de quand elle venait en vacances étant petite. Elles étaient restées en contact les années passant. Mais chacune ayant évolué différemment, les relations étaient plus lointaines. Elles n’avaient plus grand-chose à se dire. Néanmoins quand Julie revenait, elles passaient toujours une soirée ensemble, histoire d’échanger les dernières nouvelles.
C’était donc à leur soirée de retrouvailles qu’Antoine avait été convié. Cela évitait à Julie d’avoir à faire seule la conversation. Il avait accepté l’invitation avec plaisir. Il savait que Julie allait partir et il était en quête d’une nouvelle proie. Il s’était dit que, peut-être, Catherine pourrait être celle-là. Mais il s’était bien gardé de s’ouvrir de ses intentions à son amie, même s’il avait toujours été clair entre eux que leur relation s’arrêterait à son départ.
Catherine n’avait pas un physique de mannequin mais elle plut à Antoine. Elle était moins pétillante que Julie mais beaucoup plus bavarde. À vrai dire, c’est elle qui fit la conversation presque toute seule ! Elle révéla qu’elle était célibataire depuis plusieurs mois et que cette situation commençait à lui peser.
Elle était très différente de Julie sur bien des points, et notamment son apparence. Elle était blonde et elle avait de petits seins. Très petits même. D’ailleurs elle raconta qu’une fois, regardant dans son corsage et y découvrant un bouton, une de ses amies lui répondit « ça s’appelle un sein ! ». Ce à quoi elles avaient beaucoup ri toutes les deux.
La soirée se déroula de façon agréable, Antoine s’appliquant à rire à chacune des plaisanteries de Catherine. Puis ils se séparèrent sans fixer de nouveau rendez-vous. Antoine prit soin de demander à Julie, avant son départ, où habitait son amie. De cette façon il put facilement trouver dans l’annuaire son numéro de téléphone.
Antoine et Julie se séparèrent sans effusion de larmes. Ils avaient passé de bons moments ensemble mais ils n’étaient pas amoureux l’un de l’autre. Ils convinrent de se donner des nouvelles de temps en temps. Mais Antoine pensait déjà à ses futures nouvelles conquêtes.
Il appela donc sans tarder Catherine. Elle le reconnut tout de suite, ce qu’il interpréta comme un signe encourageant. Elle accepta sans difficulté le rendez-vous qu’il lui fixa. Cela mit Antoine en confiance un peu plus encore.
Le jour dit, ils se retrouvèrent. Le plan se déroula sans accroc et ils eurent vite fait de se retrouver dans la chambre du jeune homme. Il ne ressentait pas pour Catherine la tendresse qu’il avait pour Julie. C’était pour lui uniquement un objet sexuel destiné à accroître son expérience.
Lorsqu’elle se retrouva en culotte, Antoine fut repris de sa vieille vision. Il banda très fort en imaginant le sexe qu’il allait découvrir. Il se régalait par avance de la toison abondante, de la fente luisante et des petites lèvres ouvertes sur un vagin inondé. Il lui retira donc vivement sa culotte.
Quelle ne fut pas sa déception ! Ou plutôt sa surprise, car il découvrait quelque chose qu’il n’attendait pas. C’était la première fois qu’il voyait le sexe d’une blonde. D’une vraie blonde.
A la place de la toison noire abondante sous laquelle aurait dû pudiquement se dissimuler le sillon, il découvrit quelques poils blonds clairsemés qui ne cachaient rien du sexe de la demoiselle. La fente lui apparaissait clairement, nette et lisse. Il eut l’impression de voir le sexe d’une petite fille. Cela lui rappela la « mounette » de la fille de cinq ans des amis de la famille qu’il avait vue étant enfant, lors de vacances chez ses parents.
Pour lui le sexe d’une femme c’était d’abord un triangle noir. Cette image lui venait des illustrations de son livre de sciences naturelles. Ce triangle noir qu’il avait si longuement regardé pendant ses séances de masturbation. Puis les poils noirs dépassant de la culotte de Charlotte, les premiers qu’il voyait, l’avaient conforté dans son imagerie érotique. Celle-ci avait été parachevée par Laure et Julie, toutes deux brunes.
Et voila qu’il avait sous les yeux un sexe qu’on aurait dit imberbe tant les poils se confondaient avec la couleur de la peau ! Un sexe de femme, c’est noir ! S’il n’y a pas de poils, c’est une petite fille ! Et il avait soif de femmes, pas de fillettes ! Il trouva donc une absence totale d’érotisme à ce sexe exposé.
De plus, les petites lèvres portaient bien leur nom. Contrairement à ses deux autres références, celles de Catherine n’étaient pas larges et leurs bords étaient presque droits, pas ondulés. Sa déception n’en fut que plus grande.
Il se tenait donc là, debout entre les jambes de Catherine allongée, perplexe et déçu. Elle écarta les cuisses. Il put voir alors que son sexe était mouillé. Cela raviva son excitation. Elle n’avait pas eu le temps de remarquer son changement d’attitude. Elle s’assit sur le lit et se pencha vers lui.
Il sentit une main se poser sur ses couilles. Cela lui donna un coup de fouet dans la queue, qui se redressa immédiatement. Une autre la saisit à la base. Antoine baissa les yeux et vit la tête de Catherine s’approcher de son sexe tendu vers elle. Il comprit alors qu’il allait recevoir sa première fellation.
Il sentit bientôt une langue sur son gland. C’était chaud, c’était humide et surtout c’était très doux. La langue passa de chaque côté, descendit sur le corps. La main faisait le même mouvement quelques centimètres derrière. Elle releva sa queue. La langue vint lécher ses couilles. Puis elle remonta, pointue, le long de la colonne de chair dressée. Elle arriva enfin sur le frein. Il reçut une nouvelle décharge de plaisir. Que cet endroit était sensible, que c’était bon quand on le touchait !
Catherine ne devait pas en être à sa première fellation. Elle savait comment donner du plaisir à un homme. Elle entreprit donc de titiller avec sa langue ce petit point magique. Antoine sentait le sperme gronder au fond de ses couilles. Puis d’un coup elle mit tout le gland dans sa bouche. Elle commença un va-et-vient, en enfonçant plus profondément la queue à chaque passage.
Antoine découvrait les sensations de la fellation. La bouche de Catherine était aussi douce que le vagin de Julie. La même chaleur, la même humidité, la même douceur. À ceci près que ces lèvres-là lui enserraient la queue plus vigoureusement que celles du bas ventre. Il était aux anges. Sa déception initiale était oubliée. Catherine le pompait vigoureusement de la bouche et de la main. Elle accéléra le mouvement. Il eut juste le temps de crier « attention ! » et il éjacula dans la gorge de sa conquête.
Elle dégagea sa tête, arbora un sourire radieux et dit : « Ouh, ça faisait longtemps ! J’avais oublié le goût ». Antoine fut surpris d’une réaction aussi positive. Il avait eu peur que d’une part cette éjaculation prématurée ne lui déplaise, comme à Laure, et que d’autre part elle en soit dégoûtée. Mais, bien au contraire, elle était ravie.
Elle s’allongea sur le lit à nouveau et écarta largement les cuisses. Son sexe ruisselait littéralement. Manifestement la fellation lui avait produit beaucoup d’effet à elle aussi. Elle regarda Antoine, toujours avec son grand sourire, et lui dit : « à ton tour maintenant ! ».
Antoine était encore dans les limbes de son plaisir. Il comprit ce qu’elle voulait qu’il fasse. Mais il était partagé. Son excitation était retombée, réaction normale après l’orgasme qu’il venait d’avoir, mais l’humidité du sexe de Catherine l’attirait. Il n’avait encore jamais goûté une chatte. Ça ne faisait pas partie de leurs jeux avec Julie. Et ça, il en avait très envie.
C’est donc la queue en berne qu’il enfouit son visage entre les cuisses de la fille. Il nota que l’odeur était différente de celles de Julie et de Laure. Elle était beaucoup moins forte. Plus suave et en même temps plus épicée. C’était différent mais agréable aussi. Il ne savait pas trop comment procéder.
Il sortit sa langue le plus qu’il put et commença à lécher de bas en haut. Au premier contact de la langue sur sa chair Catherine poussa un long soupir. Après quoi elle murmura « ça aussi ça faisait longtemps ! ». Cette réaction encouragea Antoine. Il sentit le goût et la texture de la mouille. Identique à l’odeur, très doux, légèrement salé et comparable à de l’huile en consistance. Cela lui plut bien. Il sentait son érection revenir.
Il passait et repassait sa langue le long de la fente, un peu au hasard. Il sentit les lèvres s’écarter, s’ouvrir pour lui dégager le passage. Il dégagea sa tête pour contempler ce sexe offert. Les petites lèvres étaient maintenant ouvertes comme les pétales d’une fleur sous le soleil du matin. La rosée faisait luire la chair rose. Le vagin se découvrait d’une façon totalement impudique. Et tout en haut de cette rivière merveilleuse l’étroitesse des petites lèvres n’arrivait plus à recouvrir un clitoris turgescent, tendu vers son bienfaiteur.
Catherine lui saisit la tête et la replongea entre ses cuisses. Elle l’amena précisément sur son bouton d’amour. Antoine le lécha, fit des tours avec sa langue dessus, le malmena dans tous les sens. Puis il le prit entre ses lèvres et le pinça violemment. Le corps de Catherine se raidit brusquement. Son bassin se souleva légèrement, ses jambes se serrèrent dans un mouvement réflexe, manquant presque d’étouffer Antoine, surpris par cette violence soudaine. Elle poussa un long cri. Puis son corps retomba inerte.
Antoine se releva et regarda Catherine. L’espace entre ses cuisses était trempé. Les draps sous ses fesses étaient mouillés. Son visage arborait une expression de béatitude, de bien-être absolu. Elle rouvrit les yeux et reprit sa respiration pour dire : « hummm, c’est bon de jouir ! ».
Elle avait joui ! Il avait fait jouir une femme ! Julie n’avait jamais joui lors de leurs ébats. Elle avait eu du plaisir mais pas d’orgasme. Mais il est vrai que leur relation s’était limitée à des pénétrations. Et voilà qu’il venait de donner un orgasme à une femme avec sa langue et ses lèvres ! Il découvrait une nouvelle dimension aux relations sexuelles : le plaisir de donner du plaisir. Il se sentit très fier d’avoir réussi cet exploit. Même s’il n’avait pas vraiment compris comment il y était arrivé !
Catherine avait repris ses esprits. Elle écarta à nouveau largement les jambes et s’adressa à Antoine : « maintenant, remplis-moi ! ». Il était encore dans ses pensées philosophiques, ce qui avait eu pour effet de faire retomber son érection. Mais il ne voulait pas la décevoir. Il s’allongea donc sur elle et prit son sexe en main. Le contact avec la chatte trempée eut tôt fait de redonner à sa queue toute sa vigueur. Il la pénétra avec une facilité déconcertante, sans presque sentir l’entrée du vagin. Celui-ci était complètement inondé. L’effet de frottement en était très diminué mais l’ensemble des sensations qu’il venait de ressentir l’amena promptement à l’orgasme malgré tout.
Catherine était un peu déçue d’une fin si rapide. Mais elle ne lui en tint pas rigueur. Elle était trop heureuse d’avoir fait l’amour après une si longue période d’abstinence.
Ils se revirent plusieurs fois. Ils firent l’amour à chaque fois. À vrai dire, c’était la seule chose pour laquelle ils se voyaient. Il devenait plus évident à chaque rencontre qu’ils n’étaient pas fait l’un pour l’autre. Antoine ne réussit plus jamais à la faire jouir. Pourtant il s’appliquait à lui faire un cunnilingus à chaque fois. Mais la magie, ou plutôt l’envie dévorante de leur première fois, avait disparu. De plus, le sexe blond de Catherine l’excitait de moins en moins. Entre chacune de leur rencontre il imaginait à nouveau son sexe tel que son imagination lui avait représenté pendant si longtemps, noir et touffu. Et quand elle était nue devant lui il retrouvait ce qui lui apparaissait comme un sexe de petite fille. Sa quasi-absence de poitrine accentuait encore cette impression. Une tension grandissait entre eux à chaque échec. Ils finirent par se séparer, presque fâchés.
Antoine était perplexe. Il avait découvert en lui un pouvoir merveilleux. Celui de faire jouir une femme. Mais ce pouvoir qui lui avait été donné semblait lui avoir été repris. Et il ne comprenait pas pourquoi. Dès lors il se lança dans une frénésie de conquête. Mais il se promit de ne plus jamais entreprendre de blondes. Il était de plus en plus à l’aise dans la phase de séduction. Et cela lui réussissait. Il amena ainsi dans son lit Anne-Sophie, Céline et Myriam. À chacune d’entre elles, à peine déshabillées, il prodiguait un festival de langue entre les cuisses. Mais sans succès. Point d’orgasme ! Pas plus par le cunnilingus que par la pénétration.
Il était de plus en plus perdu. Le plaisir féminin était devenu pour lui un mystère insoluble. Jusqu’a ce que Carole fasse irruption dans sa vie…