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Temps de lecture estimé : 24 mn
25/11/05
Résumé:  Laure et JP, après une matinée câline, se rendent chez Clara. Là, JP propose le mariage à Laure. Emotions puis, n'y tenant plus, ils font l'amour dans la chambre de Clara. Laure reprend l'avion, laissant seuls Clara et JP...
Critères:  fh ffh fbi amour intermast facial fellation cunnilingu pénétratio
Auteur : Laure et JP  (Un couple heureux de parler de son histoire)            Envoi mini-message

Série : Le triangle de Laure

Chapitre 09 / 12
Un week-end torride. Dimanche

Jean-Pierre, consultant, en déplacement, tombe amoureux de Laure, étudiante et escort-girl occasionnelle, qu’il a rencontrée comme un « cadeau ». Il la revoit dans une soirée mondaine en compagnie de Clara, son « amie » et collègue.

Clara, bisexuelle, lui apprend que Laure est homo… et attire Jean-Pierre chez elle, en laissant son amie avec son « client », qui va lui faire des ennuis. Il retrouve Laure dans sa chambre d’hôtel. Elle s’y est réfugiée. Ils passent la journée ensemble, et se découvrent l’un l’autre à travers des jeux amoureux inattendus.

Puis Laure s’installe par peur chez Clara, laquelle invite alors Jean-Pierre à les rejoindre… Mais, elle doit partir d’urgence, se faire oublier, et reprend ses études à l’étranger. Confiante, elle laisse Jean-Pierre aux bons soins de Clara…

Il vit avec elle, sans nouvelles de Laure, une relation tendre et ambiguë. À son tour, sa mission terminée, il part et se retrouve seul. En participant à un congrès à l’étranger, il retrouve Laure par hasard. Bloqués sur place par des retards de vols, ils reprennent leurs jeux amoureux, puis décident de rester un peu, avant de devoir se séparer à nouveau.

Laure poursuit sa découverte de l’amour hétéro, mais sa relation avec Clara la perturbe, laissant Jean-Pierre perplexe. Celui-ci revient et se retrouve seul, torturé.

Mais Clara, abandonnant son job, lui apprend qu’elle va se marier et s’invite chez lui. Une vie commune de quelques jours, faite de retenues, mais la chair est faible…

Laure fait la surprise à Jean-Pierre de revenir pour un week-end…

Clara les surprend le lendemain. Le trio se forme dans des jeux amoureux, puis dans une journée à trois, égrillarde. Enfin, pour Laure et JP une soirée très chaude au restaurant, dans le parking, et de retour chez JP…Décidément Laure se dévergonde et le triangle est formé…



Chapitre 9. Un week-end torride. Dimanche



Dimanche matin.


Je me lève, Laure dort encore.

Seul, en slip et en roue libre, je me laisse aller à penser en rangeant ma cuisine.

C’est le moment de la journée où mon esprit divague, fait le point.


Laure repart cet après-midi… et je ne la reverrai que dans trois mois, au mieux…

Nous déjeunons tout à l’heure chez Clara. Ne pas oublier un bouquet…

Elle a passé la nuit avec son futur… j’en souris, l’imaginant avec cet homme qui semble loin de ses aspirations sexuelles… comme quoi !


Je repense à Laure. À moi – j’ai maintenant plus de 32 ans – le temps peut être d’être créatif… Hier, avant de rentrer de chez Clara, j’ai fait un achat spécial, mû par une idée derrière la tête qui germait inconsciemment, et qui se développe fort à présent : nous marier.

Je me félicite de cet achat anticipé.


Laure… Je l’aime, elle m’aime et j’incarne pour elle le compagnon qui lui permet de trouver son équilibre, de maîtriser ses complexes, de vaincre ses inhibitions.

Comme un père ? Je souris à nouveau. Souvent les filles recherchent chez l’élu de leur cœur l’image protectrice de leur géniteur. On le dit.

Alors ? Une idée simple s’impose : l’épouser. C’est décidé.


o-o


M’affairant sur la cafetière, j’éclate de rire. Pourquoi pas ? Je me vois lui en parler, sa surprise, son refus peut-être, mais ça m’étonnerait ; sa joie donc, que sa joie.



Je ne l’ai pas entendue arriver derrière moi.

Surpris, je me retourne.


Laure se tient debout, vêtue de ma chemise d’hier, pieds nus, la tête en bataille, se grattant la tête et baillant aux corneilles.

Chemise non boutonnée, le spectacle qu’elle m’offre est ravissant.

Ses formes pleines, souples, ses seins qui se rient de la pesanteur, leurs bouts délicats et prompts à réagir, ce ventre juste un peu rond à la peau si douce, ce minuscule triangle de sa toison bien taillée où j’adore m’égarer… Ah ! Laure ! Fille d’Eve !


Elle sourit de m’avoir vu l’admirer quelques secondes, et lâche :



Elle m’enlace, m’embrasse, jetant un coup d’oeil sur le café qui passe… D’une main je lui parcours le corps sous la chemise : tout est en place, chaud, accueillant.



Mes doigts cherchent à énerver ses tétons, qui se dressent aussitôt, comme me reconnaissant et saluant ma visite.

Elle me repousse, gentiment, une tape sur la main aventurière.



Et elle éclate de rire, la garce !



Elle s’assoit, prise d’un fou rire en m’observant, et reprend hilare :



L’image du gros bourdon dans la ruche me revient. Et aussi celle de l’étalon qui assure des descendances de champions hippiques… Un peu des deux !



Un haussement d’épaules m’indique qu’elle n’insistera pas.


Nous déjeunons, côte à côte. Je m’amuse à l’agacer, cherchant sous la chemise entrouverte ses bouts de seins. « Mignons ces bouts… c’est marrant, ils se redressent ! »

Bouche pleine, mastiquant, elle se dérobe : « Arrête… mais arrête… »

Puis je glisse ma main à plat entre ses cuisses serrées.


Elle manque s’étouffer, déglutit, me bloque la main.



Je la prends par le cou, l’embrasse aux coins de la bouche, et murmure :



Pour toute réponse, levant les yeux au ciel, elle me prend la tête, soupire, déplace sa chaise, et me pousse à me mettre à genoux entre ses cuisses qu’elle ouvre largement. Ses mains me plaquent à son bijou caché, déjà palpitant, puis bascule son bassin en avant…



Avec bonheur, mes lèvres, ma langue, retrouvent ces saveurs que j’aime tant. Douceurs d’abord un peu humides, puis bientôt frémissantes et pleurant leur plaisir.

Mes lèvres recueillent des liqueurs enivrantes et brûlantes, des frissons subtils.


Laure souffle, se tétanise, le ventre tendu vers la caresse.



Quelques instants plus tard, se cramponnant à la table, renversant nos bols, elle laissera aller sa jouissance dans un râle de gorge…


Elle ne voulut pas me rendre la pareille : « Je te réserve pour tout à l’heure ! Ne t’inquiète pas ! » avait-elle conclu en me relevant et en m’essuyant les lèvres d’un coup de langue.


Je serai toujours ravi de sa gourmandise, de ses élans, de sa disponibilité.


o-o


La matinée passe en flânant au lit, à parler, à chahuter. Par moment nous parlons de son départ, de son retour dans trois mois. Un peu marre de ce cirque.



Je pense bien sûr au mariage, à notre vie après.


Ses yeux se font soucieux. Elle hésite.



Elle frémit, va pour ajouter quelque chose, se ravise et élude :



Nous achetons un gros bouquet de fleurs pour Clara et, frais et pimpants, nous arrivons chez elle. Une pensée à ce moment pour nous trois. Loin d’ici, dans des conditions complètement différentes, chez la même Clara. Que d’événements depuis !


Elle nous accueille, tout sourire, décontractée, en jean et t-shirt.



Nous apprenons qu’il s’appelle Arnaud, est beau, gentil, intéressant, « argenté », bonne famille, bonne situation : bref, une idée de l’homme « idéal ».



Laure éclate de rire.



Je feins de m’irriter, trouvant la plaisanterie un peu limite !



Clara se retient de pouffer.



À mon tour je ris pour détendre une atmosphère qui me semble tendue, tout à coup.



Et nous esclaffons tous les trois… l’air complice.


o-o


L’apéro est servi, nous sommes assis autour de la table basse du salon, et devisons de tout, heureux simplement d’être ensemble.


Je profite d’une pause pour me lever soudain, à la surprise de mes deux femmes.



Je souris, me tiens bien droit, et prends une profonde inspiration.

L’instant est délicat. J’opte pour un ton officiel de sous-préfet.



Et vlan ! Les deux filles sont pétrifiées, et me regardent, incrédules.


Clara bredouille, en articulant difficilement :



Laure se lève, blême.



Clara, qui n’en perd pas une, murmure, mutine et espiègle :



Abasourdie Laure est statufiée.

Clara, amusée, se lève à son tour et pontifie :



Laure, toujours debout, me regarde les yeux embués, se tordant les mains.



Clara, en riant franchement soutient son amie, et reprend :



Clara la secoue et, provocante, déclare dans un sourire:



Laure regarde son amie, la repousse et vient se jeter en pleurs dans mes bras.



Nous nous embrassons, je lui sèche ses larmes, et doucement je la raccompagne pour la rasseoir, la caler dans les coussins du canapé.

Clara est hilare, les larmes aux yeux également.



Et elle s’empresse de l’ouvrir.

Un simple jonc en or avec serti, un petit brillant. « Oh ! Tu es fou ! » s’écrit-elle, « tu me le mets ? » et elle se lève pour m’embrasser, retenant ses larmes.

Radieuse, toute excitée, elle m’invite à venir près d’elle pour m’embrasser cette fois à pleine bouche. Un long, long baiser.


o-o


Après cet événement imprévu nous faisons honneur au repas préparé par Clara.

Celle-ci nous place l’un à côté de l’autre, face à elle. « On ne sépare pas des fiancés » dit-elle en retenant son émotion.

Une ambiance folle règne, où nous parlons de nous, du mariage de Clara et maintenant du nôtre avec Laure.


L’idée survient naturellement.



Mais oui… bien sûr… et l’affaire est entendue ; reste à l’organiser…



Clara me jette un coup d’œil.



Laure se tient tout près de moi, ne me lâche plus la main. Très câline, elle nage dans le bonheur de notre projet. Sa tête se laisse aller sur mon épaule et, souvent, m’applique des petits baisers. Clara nous observe, attendrie.



Dessert et champagne à présent. Nous sommes repus, les joues un peu rouges, les yeux brillants. Clara s’empare de la bouteille. « On va fêter ça… » s’écrit-elle en la débouchant.

Le bouchon saute trop vite et nous sommes largement aspergés, d’autant qu’elle essaie d’arrêter le jet avec la main… Rires. Clara et Laure sont bien douchées, et chacune s’en lèche les lèvres.



Clara, penaude mais riant, dit vouloir aller se changer.

Laure intervient, enjouée :



Et elles se lèvent, l’une enlevant le chemisier ou le t-shirt de l’autre dans un chahut des mains et des bras.

Toutes les deux en soutien-gorge, elles s’essuient à petits coups de langue en rigolant comme des gamines. Je n’en perds rien, les admirant, appréciant ces seins bien fermes contenus dans la lingerie fine… Magnifique ! Le plaisir des yeux, le plaisir des dieux…


Pause. On se rassoit et on déguste le gâteau et ce qui reste de champagne.

Pas un instant aucune n’a songé à se couvrir… et elles sont là à me narguer de leurs trésors, sans aucune gêne.

Laure soupire, place sa tête dans mon cou, me prend le bras pour que je l’enlace. De cette manière ma main est à la hauteur de sa poitrine, tout près.



Elle bouge sa tête, cherche mes lèvres, me prend la main toute proche et me la plaque sur un sein. Le contact de la dentelle et mes doigts qui palpent cette chair ronde et souple m’électrisent et lui déclenchent un petit gémissement.

Clara, juste en face, nous observe, le regard un peu vague. Je remarque que sa poitrine semble gonfler, que ses tétons pointent, excitée de nous voir.



J’entraîne Laure, accrochée à ma taille, dans la chambre de Clara.

Au passage elle jette à Clara : « Juste deux minutes ! On revient… »


o-o


Un long baiser passionné, debout, pendant qu’elle me déshabille, puis à quatre pattes sur le lit, la tête dans un oreiller, retroussant sa robe elle me lance :



La vue de ses fesses offertes sur un fond de fouillis de tissus, ses cuisses gainées de bas, et je suis fou amoureux… Ses doigts m’invitent, me guident, l’un repoussant le string.

Je manque me tromper de chemin, butant sur sa rosette, ainsi offerte, qui semble m’inviter de son œil unique et plissé. Laure le sent, me retient. Une envie folle, soudain, de rentrer par là ! Une pulsion… qu’elle semble partager.



C’est serré, elle crie, se mouille avec son jus, ondule, me cherchant plus fort.

Elle rit, me regarde amusée. Ça tourne au jeu.



Mais rien à faire, comme ça improvisé, ici chez Clara…



Elle est déchaînée, je me cramponne à ses fesses, et elle-même lance ses reins vers moi, dans un mouvement souple, puissant, s’écrasant à chaque fois sur mon ventre dans des flop flops redoublant l’excitation.

Passant une main sous elle, elle me caresse et me masse les testicules.

C’est divin ! Elle gémit à chaque assaut, qu’elle rythme par des « Oui ! oui ! »

Les mains crispées dans les draps maintenant, elle râle sourdement, et soudain elle jouit, en hurlant, et en mordant l’oreiller.


Puis aussitôt elle se retourne, s’assoit à demi, m’attire contre elle.



Presque violemment elle me gobe, encore secouée par son orgasme.

Quelques secondes où sa bouche gourmande me savoure, sa langue s’enroule dans un déluge de salive. Plaisir extrême… je vais bientôt exploser.



Ses mains cramponnées à mes fesses, elle m’interdit tout recul. Le sexe presque dans sa gorge je me déverse brutalement dans un sursaut des reins qu’elle accompagne tout en me maintenant fermement.

Manquant d’air, elle me lâche une seconde, tousse, déglutit, et me reprend sauvagement.



Enfin, vidé, je m’assieds sur ses cuisses, mes mains sur ses épaules.

Laure est rayonnante, les yeux brillants, le souffle court.

D’un revers de main elle s’essuie en soupirant, se lèche les lèvres.



Je lui caresse les joues, d’un doigt, la ligne de ses lèvres entrouvertes. Elle l’embrasse, le mordille, le prend dans sa bouche, le suce comme un bon, les yeux dans les yeux.



Elle rit, m’attirant la tête sur sa poitrine.

J’y suis bien, le nez, la bouche entre ses seins dressés. Ses mains dans mes cheveux, elle me materne, me berce.



Et puis très doucement :



Quelques instants de tendresse, et nous rejoignons Clara.


o-o


Celle-ci est dans son canapé, rhabillée et changée, les joues rouges, feignant de lire une revue. Manifestement « remuée » par nos ébats bruyants, elle nous lance :



Laure va l’embrasser, l’aide à se relever.



Clara se gratte la tête, met les mains sur ses hanches.



Laure part à la salle de bains et lui fait signe de la rejoindre. Elles parlent toutes les deux, pouffent, rient, sur un fond de bruit d’eau qui coule. Quelles pipelettes !


o-o


Le moment redouté arrive : le départ de Laure.

Je suis un peu affligé. Trois mois, j’espère moins… et ce mariage décidé. Celui-ci aura lieu alors qu’elle n’aura pas encore fini ces p… d’études peut-être.

Et après, que ferons-nous ? Beaucoup de questions et de réponses à trouver.


Nous repassons rapidement chez moi prendre ses affaires, et Clara se joint pour la raccompagner à l’aéroport.


La séparation est plus facile que prévu, presque banale, la perspective de son retour dans peu de temps y aidant.

Et puis Laure est maintenant mieux dans sa tête… ce mariage, un avenir écrit.


Nous parvenons à nous isoler avant l’embarquement. Mille baisers, des caresses, pendant que Clara attend patiemment dans un bar.

Enfin, dans un dernier soupir, elle me dit, tremblante :



Une hésitation, puis elle murmure :



Je veux bredouiller quelques mots mais elle me coupe.



Et elle disparaît, se mêlant à la foule des départs…


o-o


Je recherche Clara.

M’apercevant, elle se lève et m’entraîne par le bras.



Je lui prends la main, tout en marchant.



Elle rit, me serre la main.



Je l’entoure d’un bras, fraternel, et l’embrasse sur la joue.



o-o


Le retour en voiture est silencieux. Elle bouge souvent sur son siège, nerveuse, croisant et décroisant ses jambes. J’entrevois la courbe de ses cuisses à travers le tissu de sa jupe longue et ample, tissu qui épouse parfaitement ses formes.

Arrêtés, suite à un petit embouteillage, j’y pose une main qui lui presse doucement le genou.



Sa main se pose sur la mienne, la serre.



Puis doucement elle m’attire plus haut, à mi-cuisses. Je sens que dessous ça glisse, le grain des bas… Ah ! comme j’aime cette sensation !

Elle me regarde, l’air las, mais un éclair dans les yeux, une bouche gonflée qui s’ourle.



Nous redémarrons et ma main l’abandonne. Plus loin un nouvel arrêt, et c’est elle qui me reprend, en emprisonnant ma main entre ses jambes, toujours à travers la jupe.



Clara est plus détendue maintenant, et à chaque arrêt elle me reprend la main.

Des pensées m’assaillent. Laure… Clara… Clara qui de toute évidence est en manque d’amour, de tendresse. Et Laure qui me pousse dans ses bras !

Je l’aime bien Clara, mais bon… Et faire l’amour en copain ça existe ? Il faut croire…


o-o


Voilà, arrivés. Je m’écroule dans son canapé pendant qu’elle range un peu son appart.

Elle me propose un verre, se préoccupe de mon confort.



Plus tard, enjouée, alors que je m’absorbe dans un magazine elle me dit :



Je la regarde en souriant et provocant, pour la dérider :



Elle rit, me menaçant d’un doigt.



Feignant la colère elle me lance :



Se reprenant, plus sérieuse, elle ajoute :



o-o


Elle s’est changée. Une robe longue d’intérieur, soyeuse, boutonnée devant, de l’encolure au bas de l’ourlet. Un décolleté discret qui néanmoins laisse plus que deviner sa belle poitrine.



Nous buvons, et elle se ressert. Elle rosit, ses yeux brillent…



Nous sommes assis l’un à côté de l’autre sur le canapé. En riant je fais mine de regarder entre deux boutons.



En soupirant, elle défait trois boutons à la hauteur de la poitrine et écarte. J’entrevois un soutien-gorge blanc en voile transparent… la chair d’un sein. Sublime, le blanc ressortant sur sa peau de brune.



Sa respiration se fait plus forte, elle s’excite.

Elle défait trois nouveaux boutons, à la hauteur du haut des cuisses, écarte. Cette fois le slip boxer qu’elle acheté hier « pour moi », lui aussi assorti, également en voile blanc.

Je siffle, admiratif.



Et là, c’est le haut de bas blanc que j’aperçois !

La garce ! le catalogue complet, et elle voudrait que je sois sage !


Je me rejette en arrière, troublé.



Clara est ravie, ravie que j’apprécie et que cela m’énerve… Elle sait y faire…



o-o


En tête-à-tête, nous dînons, à la lumière de quelques bougies, comme des amoureux.

Elle est belle… Ah ! Laure, où es-tu ? J’ai peur de craquer ! Je culpabilise alors que je sais que mon aimée m’engage à m’occuper de son amie !


Nous venons à parler d’amour, de choses intimes, à mots choisis. Tellement intimes qu’à un moment Clara me murmure :



Je dois rougir, gêné.



Clara me prend la main.



Elle me regarde, puis fixe sa main qui tient la mienne, puis ajoute :



Encore plus gêné et pris par une érection douloureuse je bredouille :



Elle relève la tête, secoue ses cheveux, griffe ma main, avale son verre d’un coup.



Prise d’un fou rire nerveux, elle semble vivre l’événement !

La boisson, sans doute, pensé-je, la boisson ou la curiosité, ou encore, plus probable, le fait que ce soit envisagé, un jour, avec Laure…


o-o


Il est tard, et je dois rentrer. Clara est soudain triste, dégrisée.

Je suis presque à la porte, prêt à sortir. Elle s’interpose, dos à l’huisserie. Ses bras m’enlacent, ses yeux se font suppliants…



Que faire ? Bon Dieu ! Ces deux filles…



Et demi-tour ! Elle me pousse dans sa chambre…


o-o


Les deux mains sur mes épaules elle me regarde défaire un à un tous les boutons… Progressivement elle m’apparaît demi nue, dans sa lingerie.

« Je reste comme ça ! » souffle-t-elle.

Un modèle de magazine, mais en trois dimensions, avec des rondeurs palpitantes, des senteurs et c’est bien vivant !

Elle gémit, et avec des petits cris me déshabille. Ses yeux et ses mains ignorent ma virilité dressée et elle m’entraîne sur le lit, se cache sous les draps et se serre contre moi.


Je sens ses mains me parcourir mais éviter tout geste définitif…



Mes propres mains la caressent, appréciant ses formes à travers la dentelle, le voile des tissus. Pire que le nu intégral ! Un festival des sens ! Un appel à monter à l’assaut…

Elle frémit, geint, se tend, souffle comme attendant l’estocade, le moment où le point de non-retour sera atteint…

À son tour ses caresses se font plus précises, plus pressantes mais contournent l’essentiel.

Une lutte de nos corps, de nos âmes qui refusent et veulent à la fois, un jeu où aucun ne veut céder… espérant et craignant que l’autre fera le geste, la caresse de trop.



Une bretelle de soutien-gorge qui se défait, un sein qui se libère, un téton qui soudain m’agresse… et puis simultanément une main qui me saisit au point sensible puis me relâche… Mes doigts aussi qui rencontrent une humidité qui s’épanche dans la chaleur de ses cuisses, la couture de son slip qui souligne la zone interdite, une phalange qui se glisse dessous, puis deux, puis la main…


Qui va craquer ? Ce supplice est à son comble ! Moi je n’en peux plus… Clara est une braise qu’il faut éteindre !


Brusquement, en grognant, d’un coup de rein elle se met sur le dos, écarte grand les cuisses, relève ses genoux et ses mains fourragent sous sa culotte.

Alors elle m’attrape par les cheveux, m’attire à elle, sa bouche m’embrasse goulûment, et d’une main elle m’invite à la prendre.



Mais trop tard ! Elle jouit toute seule en se recroquevillant sur elle-même, les mains au ventre, en lâchant un grand râle rauque, puis des soupirs.

À genoux contre elle, ses mains m’empoignent me finissant dans ses doigts.

Je m’oublie alors sur elle, inondant sa poitrine, ses bras, ses cheveux.


En croix, sur le dos, essoufflée, encore frémissante, Clara récupère…

Elle s’est essuyée et étalé le fruit de mon plaisir.

Ainsi, dans sa lingerie chiffonnée, défaite et tâchée, elle offre un tableau que je ne suis pas près d’oublier !

Elle me caresse le visage, passe un doigt sur mes lèvres.



Clara doit le comprendre et se serre contre moi.



Un silence. Nous sommes bien tous les deux, mêlant nos respirations apaisées.



Elle rit, sans bouger.



Elle rit à nouveau et ajoute :



o-o


Le lendemain, au petit déjeuner, elle semble préoccupée.

Elle m’annonce alors qu’elle part pour un mois, au moins, avec son futur mari, l’accompagner dans ses voyages d’affaires et pour continuer de la présenter ici et là à sa famille.



Elle sourit, prend ma main.



Je la rassure, lui dis qu’à son retour on fera une fête, que peut-être Laure sera là, qu’après tout son futur aura fait des progrès…


Plus détendue elle s’exclame :



Elle marque une pause, me jette un regard coquin, et ajoute :



À son ton, à ses yeux, je devine que des « choses » sont engagées… Quel culot !

Je m’esclaffe, révolté :