n° 09943 | Fiche technique | 15028 caractères | 15028Temps de lecture estimé : 9 mn | 02/12/05 |
Résumé: Patrice et Audrey ont été invités au mariage de leurs amis | ||||
Critères: fh extracon fête vengeance fellation cunnilingu pénétratio | ||||
Auteur : Bertrand D (Rêveur solitaire) Envoi mini-message |
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Le mistral souffle fort sur le quai de la gare. Patrice descendu par le TGV attend l’autorail de Mende. Audrey arrive de chez son père, ce vendredi soir pour le mariage de Corinne et André. Ils logeront au mas. Ce sera l’occasion pour les parents de Patrice, absents pendant l’été, de connaître son amie.
Peu de circulation, ils se retrouvent vite au mas. Au bruit de l’automobile, tout le monde sort, papé et mamé qu’Audrey connaît déjà, et les parents. Les aïeux s’avancent vers elle qui se précipite pour les embrasser. Ils ont gardé un excellent souvenir des quelques jours passés cet été. Puis s’avance la maman, le papa. Tous deux l’embrassent aussi.
Et tout le monde, joyeux, rentre se réchauffer.
Patrice s’empresse d’appeler son copain. André lui demande de venir le prendre chez lui à neuf heures préférant ne pas prendre sa voiture, il compte bien arroser cet événement. Et un chauffeur lui sera bien utile pour rentrer.
Tous les mâles célibataires se sont retrouvés chez Annie. Elle tient une espèce de guinguette qui fonctionne surtout l’été. L’hiver, la propriétaire loue sa salle pour les mariages ou des réunions. Mais ce soir, c’est différent, c’est un ami qu’elle reçoit.
Avec ses quarante ans bien sonnés, brune, bien replète et toujours souriante, Annie est une figure du village. Elle vit seule, enfin si l’on ne tient pas compte des compagnons, parfois d’une seule nuit. Elle a mauvaise réputation auprès de bigotes, mais a laissé de très bons souvenirs à pas mal d’hommes. C’est la spécialiste pour déniaiser les jeunes en douceur. C’est elle qui a initié André. Aussi, c’est avec un grand plaisir qu’elle l’accueille pour cette soirée mémorable.
Ils sont venus, ils sont tous là, ce qui fait pas mal de monde. Pas d’inquiétude pour le manger, quelques viandes grillées, toutefois on n’est pas ici pour se nourrir, mais plutôt pour se désaltérer, et pas à l’eau plate ! Pastis, whisky, vin – toutes les spécialités sont représentées – et tout le monde veut goûter à tout. Patrice n’est pas trop porté sur l’alcool et veut rester sobre. Il ramènera pas mal de monde ce soir. Annie est heureuse de le voir se limiter aux jus de fruit.
Naturellement, vers minuit, il commence à convoyer les moins résistants. Après deux ou trois voyages, il revient, ne restent plus que des célibataires qui coucheront sur place, par terre. Mais pas d’André. Soucieux, il le cherche, se dirige vers les appartements. On entend un bruit caractéristique, un couple en pleine action. En effet, André veut prendre une dernière fois la femme qui l’a dépucelé. Annie essaye un peu de lui résister, mais sans trop de conviction, elle a trop bon cœur et surtout elle est trop portée sur la chose.
À plat ventre sur la table de la cuisine, les jambes pendantes, la robe relevée sur son cul énorme, Annie proteste mollement.
Et sans aucune préparation il plante son dard dans le vaste con accueillant d’Annie, qui ne proteste pas, elle en a tellement eu ! Elle participe rapidement et l’encourage de la voix. Complètement ivre, il pistonne à grands coups, se déverse en elle et s’écroule sur une chaise, les pantalons sur les chevilles. Annie se relève, se retourne, voit Patrice dans l’embrasure de la porte, lui sourit amicalement. À tous deux ils remettent de l’ordre dans la tenue d’André. Puis il le prend sur l’épaule, le porte dans sa voiture.
Entrée sur sa lancée, moteur arrêté dans la cour du mas, ne voulant pas réveiller la fiancée. À nouveau il charge son ami sur l’épaule. Il n’a pas à pousser la porte, Corinne est là, la mine tendue.
Il le monte dans la chambre, et tous deux le déshabillent. Le slip est tout taché de sperme. André, dans son ivresse, murmure des paroles inintelligibles mais où surgit parfois le nom d’Annie.
Et sans un mot, se déshabille entièrement, s’allonge à côté d’André et dit :
André est gêné, par les paroles, par les circonstances et surtout la présence de son ami allongé à côté. Pourtant ce corps magnifique lui fait toujours envie, et surtout Corinne est pour lui un souvenir inoubliable. Alors il se dénude, s’allonge, bien contre elle car il y a peu de place. Des larmes de déception et colère coulent sur les joues de Corinne. Doucement, il les lèche, embrasse ce visage si doux. Le contact de son amie réveille son sexe qui se dresse entre les cuisses. Mais chez elle, pas de désir amoureux. Il lui parle doucement, lui explique qu’André est le meilleur des hommes. Si ce soir il a agi ainsi, c’est pour bien couper avec son ancienne vie.
Ces paroles la calment, les larmes ont cessé de couler. Elle tourne la tête vers cette bouche qui murmure à son oreille et ses lèvres viennent la fermer. C’est d’abord un baiser chaste, les lèvres se frottent les unes contre les autres. Les corps, trop proches, s’épousent et bientôt les sens s’éveillent chez elle. Il se place sur elle, son sexe dans son aine.
Il se soulève légèrement et c’est elle qui vient placer la flèche dans la cible. Il s’enfonce profondément, reste immobile. Puis longuement, religieusement presque, ils baisent. C’est presque une cérémonie d’adieu mais qui pourtant se termine en apothéose.
André à côté ronfle toujours, inconscient.
Après cet adieu, ils se relèvent et vont se doucher comme pour effacer toute la saleté de cette soirée. Il est trois heures, Patrice revient au mas. Il pense à la déception d’Audrey lorsqu’elle a appris qu’elle ne participait pas. Il lui expliquera demain cette tradition, du moins, une partie.
En descendant de voiture, le chien vient se frotte contre sa jambe, le faisant trébucher. C’est Audrey qui ouvre la porte et dit :
Afin d’éviter toute discussion, il décide de jouer le jeu, craignant aussi de ne pas être en forme pour l’honorer ce soir.
Dans l’escalier, il prend soin de tituber, s’appuyant sur son épaule. Elle l’amène à la chambre, l’aide à s’allonger, le déshabille. Mais même le contact des mains douces ne peut réveiller la bête qui dort en lui.
Elle quitte sa nuisette, et vient à côté de lui. Les yeux mi-clos, il la regarde opérer. « Pas de risque, j’ai eu mon compte. » Le croyant inconscient, elle le traite comme un objet, prend le gros ver de terre et le frictionne, sans effet ; le décalotte, suce doucement le bout. Heureusement que nous nous sommes douchés pense Patrice. Puis elle glisse l’objet entre ses seins et entreprend de le masser. Voilà un traitement qu’il n’a pas subi depuis longtemps et qui commence à exciter ses pensées, et le reste.
Elle entreprend une fellation, l’entrant au fond de sa gorge, le ressortant, lui lèche les bourses, reprend l’outil. Elle le serre maintenant très fort dans sa bouche et il a presque l’impression qu’elle le baise. Vraiment maintenant il a retrouvé toute sa puissance et va lui faire l’amour. Mais non, il va plutôt voir jusqu’où elle va aller. Sa tête monte et descend alternativement et à ce traitement il sent sa sève monter. Pourtant il ne peut lui saisir la tête, ce serait avouer qu’il est réveillé. Alors tant pis, il éclate dans la bouche, chose qu’elle n’a jamais accepté jusqu’à présent. Mais au lieu de se retirer, elle reste longuement, sans bouger, déglutissant. Après quelques secondes, se relève, nettoie des lèvres soigneusement toute la partie utilisée, la laissant retomber toute molle.
Elle se lève, revient avec un gant humide, le lave soigneusement, puis le recouvre du drap et se couche contre lui.
Les bruits de la maison le réveillent. Audrey, allongée sur un coude le regarde tendrement.
Voulant la tester :
Elle le découvre, s’empare de son sexe déjà dressé, excité par ces paroles. Elle le masturbe doucement, l’embrasse, le lèche, puis l’embouche. De la langue agace le filet, mordille la colonne. Il la laisse faire, voulant voir jusqu’où elle va aller. Mais ce traitement l’amène à son paroxysme. Elle le comprend et l’avale le plus possible. Alors il lui saisit la tête et tente de l’enlever. Elle se cramponne à ses cuisses, le garde en bouche. Alors comme dans la nuit, il explose et, consciencieusement, Audrey exécute le même nettoyage.
Il la saisit et l’embrasse, connaissant ainsi le goût de son sperme.
Et il entreprend de lui rendre la politesse, de la vaincre par là où il a été vaincu. L’amenant au bord du lit, les jambes pendantes, il soulève ses cuisses et les pose sur ses épaules. Ainsi écartées et il a sous le nez un spectacle charmant. Le plaisir qu’elle vient de donner à son amant l’a excitée et déjà la forêt est toute humide. La langue la lisse, puis essuie les lèvres et va jusqu’au bouton. Pendant ce temps, un, deux puis trois doigts s’introduisent dans l’antre moite et commencent à la branler en même temps que Patrice mordille le clitoris. Elle gémit de plus en plus fort, écarte les cuisses l’invitant à une pénétration plus conséquente. Il ajoute le petit doigt aux autres. Le pouce est inoccupé et vient se placer sur la rondelle. C’est un domaine interdit, aucune approche autorisée de cet endroit. Aussi, se contente-t-il de le laisser appuyé. Le manège alternatif des doigts, l’irritation du bouton font bouger le bassin qui monte et descend. Le pouce, très mouillé par le jus qui abonde, appuie de plus en plus fort, puis, doucement pénètre sans élever de protestation. Patrice prend bien soin de donner du plaisir, mais veut tenter l’ultime intromission. Le plaisir de plus en plus grand d’Audrey la pousse à s’agiter de plus en plus. Et dans un dernier sursaut, jouit en criant et s’empale totalement sur le pouce.
Elle reste effondrée de plaisir, les doigts de son amant encore en place, aussi bien devant que derrière.
Il retire ses doigts humides, les lèche. Elle l’attire vers lui et, comme il a connu le goût de son sperme, elle veut savoir celui de sa mouille, lèche les quatre doigts, mais toutefois pas le pouce.
Ils sont descendus dans la cuisine dire bonjour à mamé. Il est tard, ils n’ont pas faim, rejoignent les parents sur la terrasse.
Le mariage est réussi, les nouveaux mariés sont partis en croisière. André a dit merci à Patrice pour l’avoir ramené, Corinne également, pas pour la même raison.
Audrey a charmé les parents de Patrice. Ils sont heureux de le voir avec une fille aussi bien, et dont le père est professeur, comme eux deux.
Les amoureux se sont séparés le dimanche soir, elle rejoignant Mende et lui Paris. Patrice apprécie de plus en plus la compagnie d’Audrey, ce doit être de l’amour. Ils sont heureux, et ne tarderont pas à se retrouver.