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Temps de lecture estimé : 27 mn
19/01/06
Résumé:  Mais qui aura les fesses de la duchesse ? Personne, à en croire les dernières tentatives. Mais en ces temps lointains, l'honneur fait force de loi...
Critères:  fh fsoumise fdomine soubrette vengeance fsodo
Auteur : Laemyr            Envoi mini-message

Série : Une duchesse qui attirait le regard... uniquement le regard?

Chapitre 03 / 04
Une question d'honneur



Le comte de Dranguard n’avait pas besoin de son assentiment pour continuer ses assauts. Il l’avait fait venir dans sa chambre pour ça, elle n’en partirait pas avant qu’il en ait fini avec elle.


À nouveau, il posa ses yeux sur elle. Jolie, elle l’était incontestablement. De sa position, il ne voyait guère que son dos cambré, ses seins se balançant au gré de ses coups de reins, sa chevelure d’or tombant le long de ses épaules. Cela faisait plusieurs minutes qu’il la besognait en levrette, à rythme égal, sans grandes émotions, tel un mari effectuant consciencieusement son devoir. Elle n’en gémissait pas moins régulièrement, en bonne gueuse comblée par le privilège de servir son seigneur. Il y décelait même une pointe d’exagération, sans doute. Elles étaient toutes comme ça, ces femmes du peuple : quelques jolis sourires, une ou deux répliques de grand prince, un vin du meilleur cru. Après ça, elles croyaient, ou plutôt feignaient croire qu’elles avaient conquis le coeur de leur prince charmant. En réalité, toutes étaient fières d’avoir partagé la couche du comte de Dranguard ne serait-ce qu’une nuit, et, à part les plus idiotes, elles n’étaient pas dupes. Il était marié et, si jamais il lui prenait l’envie de faire la cour à une de ces femmes, c’était uniquement pour son entrecuisse et ses nichons. C’était déjà pas mal qu’il s’intéresse à elles.


Une nouvelle fois, il referma les yeux. Et s’imagina la grâce en lieu et place de celle-ci.


Certes, ses seins n’étaient pas aussi volumineux que ceux-là, lourds, tombants tels des pis de vache. Menus ils étaient, mais aussi délicats et sensibles au toucher. Sa voix, incomparable à celle qui criait ici d’une manière rustre. Glaciale et ferme souvent. Pleine de malice, croquante à souhait, parfois. Et, plus excitant encore, ses petits gémissements plaintifs, qu’il avait eu le plaisir d’entendre… Ses jambes longues et fines, dont la seule vue provoquait une irrésistible envie de les écarter pour cueillir ce qui se cachait entre elles. Son expérience, sa fougue une fois mise au lit. La louve glaciale cédant la place à la chaleur de l’aimante. Son regard espiègle, coquin, qui semblait toujours vouloir vous défier.


Et surtout…


Cette paire de fesses, au cœur de ses pensées depuis si longtemps. La comparaison avec celles sur lesquelles ses mains étaient fixées était hors de propos. Nul ne pouvait en disconvenir, le plus beau cul du royaume était celui de la duchesse de Kern. Une paire de fesses qui alimentait bien des conversations à la cour, et plus encore, des pensées. Le comte ne faisait pas exception à la règle, et bien mieux : lui avait été si proche de se les faire, ces fesses. Mais avant qu’il n’ait pu mettre ses désirs à exécution, elle s’était dérobée. De ses fesses, il n’avait guère plus que les toucher, après avoir été sucé puis chevauché tel un puceau inexpérimenté. Il avait encore du mal à accepter cette défaite humiliante pour un homme de son rang et de sa réputation. Quand il s’était figuré qu’à la prochaine tentative il corrigerait le tir, il s’est vite alors vite rendu compte que la prochaine n’était pas près d’arriver. Là où il croyait s’être définitivement acheté sa soumission par ses manœuvres et son jeu de séduction, elle n’était pas disposée à lui offrir plus qu’il n’en avait déjà eu. Sous ses aspects hautains, fiers et nobles se cachaient une experte des jeux de séduction et une garce une fois au lit. Il était bien placé pour le savoir. Et il s’était fait avoir, quoiqu’il ait gardé un souvenir impérissable de son sperme coulant sur ses lèvres et de son petit cul qu’il avait caressé à loisir pendant qu’elle le montait.


Mais quand il rouvrit les yeux, la réalité lui revient. Sa vigueur avait baissé d’intensité, au point que la gueuse lui demanda si quelque chose n’allait pas. Il n’allait pas pousser le vice jusqu’à lui expliquer qu’en ce moment il n’avait nul meilleur désir que de baiser la duchesse de Kern, en lieu et place d’une quelconque femme du peuple. Aussi feignit-il de ne pas avoir entendu la remarque. Après tout, celle-là n’était pas mal du tout, il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin. Le temps de la duchesse viendra se promit-il intérieurement, en attendant il fallait en finir avec celle-là.


En jetant un regard vers ces fesses larges qui claquaient au contact de son bassin, il songea un moment à changer d’orifice. Au moins les gueuses ne faisaient-elles pas d’histoires avec ça. Une grande dame vous faisait les cent manières, jouait son rôle d’offusquée, même si au fond d’elle c’était son plus cher désir. Les gueuses, elles n’étaient pas aussi farouches, d’autant plus qu’en général ce n’était pas une nouveauté pour elles. Entre les viols, les maris robustes et sans manières, et les jeunes chevaliers désireux de satisfaire leurs fantasmes sur une femme du peuple, rares étaient celles qui avaient échappé à un dépucelage du cul.


Mais non, c’était hors de question. Il s’agissait d’une question d’honneur. Il s’était juré, il lui avait juré, que le prochain cul qu’il se taperait serait celui de la duchesse de Kern. Qu’il réaliserait, lui, le fantasme de toute la cour. Cela faisait six mois certes. Six mois de privations, à attendre une nouvelle occasion qui n’était jamais venue, malgré bien des faux espoirs, de fausses invitations. Alors il reconcentra son attention sur cette paire de fesses qui claquait sans relâche, sur cette gueuse qu’il fallait sauter. Au vu du sourire qui ornait ses lèvres et de ses soupirs incessants, celle-ci semblait apprécier le traitement. Une de ses mains alla se saisir d’un de ces seins, tandis que l’autre restait fixée sur ces hanches, donnant parfois de légères tapes sur les fesses nues.



Ce qui était aussi appréciable avec les femmes du peuple, c’est qu’il n’avait pas besoin de peser ses mots. Et en l’occurrence, des niaiseries de contes de fées étaient bien la dernière chose qu’il avait envie de lui dire à cet instant.



Le comte ne put s’empêcher de sourire. Celle-ci décidément, jouerait jusqu’au bout son rôle naturel de femme soumise. Tant mieux, il n’avait pas envie de jouer aux petits jeux coutumiers. L’envie montait en lui, même s’il lui revenait de temps à autre l’image de la duchesse. Ses assauts devenaient maintenant plus brutaux et rapides. Les seins lourds ballottaient d’autant plus, ce qui l’excitait davantage encore. Il avait toujours aimé les gros seins de paysannes qui gesticulaient ainsi sous ses assauts. Et plus vite qu’il ne l’aurait cru, il sentit la jouissance arriver.



La gueuse ne se fit pas prier. D’un mouvement, rapide, elle se retournait et empoignait son sexe. Il ne lui fallut que quelques secondes de va-et-vient avec ses mains pour que les premières giclées arrivent. D’une main puissante, le comte approcha la tête de la gueuse vers son sexe, jusqu’à ce qu’elle l’avale entièrement.



Et elle n’en réclama pas moins. C’est sans réticences ni protestations qu’elle avala les giclées qui se déversaient dans son palais. Jusqu’aux dernières gouttes qu’elle avala, rien n’avait été perdu. Nue et dérisoire, la gorge pleine de sperme, la gueuse se sentait stupide. Et désormais inutile.



Ce qu’elle fit sans sourciller ni poser de question. Les pensées du comte de Dranguard étaient déjà revenues à son inaccessible duchesse…



Tour à tour, chacun des conseillers du roi fit son apparition. Dans la grande salle des réceptions privées résonnaient leurs pas, alors que chacun venait prendre place autour de l’imposante table en chêne. Le comte de Dranguard, confortablement assis dans son fauteuil, laissa son regard se promener sur le défilé des nouveaux arrivants. Le capitaine de la garde, le chambellan, le connétable, le grand-duc des Eyriés…


Puis elle.


Toujours aussi fidèle à elle-même, sa désormais traditionnelle robe blanche provocante qui lui moulait si admirablement ses jambes et son cul. Déplacé, au sein même du conseil royal, mais trop apprécié pour que quelqu’un daigne lui faire la remarque.


Elle le gratifia d’un immense sourire en l’apercevant, un de ceux qui la caractérisaient tant, hautain et sensuel, froid et provocant. Le duc ne se laissa pas décontenancer pour autant, en lui répondant d’un sourire aussi assuré et confiant qu’il lui était possible.



Et le 16ème conseil royal débuta. L’attention du comte de Dranguard pourtant, était peu portée vers le sujet qui les avait amenés ici. Et à en juger par le regard que pouvaient avoir le capitaine de la garde ou le duc des Eyriés, il n’était pas le seul. Un manque d’attention qu’était loin de partager la principale concernée. Attentive, tout sourire et rayonnante de charisme et de noblesse, la duchesse de Kern prenait une part active aux débats. Depuis les derniers Conseils, elle n’avait cessé de se faire plus présente, à mesure que son influence était de plus en plus forte. Sa proximité de plus en plus marquée avec le fils cadet du roi n’était pas pour rien dans cette haute estime, aux côtés de ses non moins inestimables qualités de duchesse. Quelques rumeurs n’avaient d’ailleurs pas manqué de se propager sur la nature de cette relation, mais nul n’était assez fou pour mettre publiquement en doute l’intégrité de la duchesse, et surtout du royal prince. Il n’empêche, l’idée que le prince cadet puisse se taper la duchesse, provoquait en lui un soupçon de jalousie.


Mais c’est une phrase de cette même duchesse qui le tira de ses réflexions.



La garce ! Au sourire hypocrite et moqueur qu’elle lui offrit, il ne put guère répondre, tant il était décontenancé et surpris par cette attaque imprévue. Après l’avoir sauvée d’un désastre certain, voilà que cette fichue putain, non contente de ne pas lui offrir son cul, voulait lui spolier ses terres sous le prétexte d’une affaire dérisoire ! Désormais, tous les regards étaient tournés vers lui, jusqu’au chambellan, guettant sa réaction. Le comte dut faire bien des efforts pour sortir de sa torpeur, prendre la parole et afficher une mine sereine et ferme. Mais les mots qui sortirent furent peu convaincants, ni même très assurés. Quand le chambellan clôtura la séance, il sentit dans l’air ambiant que cette question était déjà réglée. Le sourire radieux de la duchesse confirmait cette triste impression. Elle avait frappé quand il ne s’y attendait pas et était déjà en passe de gagner. Le prochain conseil trancherait en sa faveur, et, ensuite, il suffirait probablement d’une petite manœuvre supplémentaire, pour que la spoliation temporaire ne devienne définitive…


Il fallait réagir, d’une façon ou d’une autre. Mais il n’y avait rien à faire sur l’heure, sinon masquer les apparences face à cette cour dépourvue de la moindre compassion. Seul un rendez-vous en tête-à-tête avec la principale concernée pourrait retourner la situation.



Avec un regard qui exprimait nettement l’autosatisfaction, la duchesse de Kern se contemplait à travers son miroir. Après trois essais de tenues différentes, elle en était revenue à la plus traditionnelle, son éternelle robe blanche qui lui moulait si admirablement les hanches et les fesses. Finalement, pourquoi se donner la peine de chercher la perfection, quand on a déjà sous la main une tenue qui a amplement fait ses preuves. Elle s’attarda quelque peu, et non sans satisfaction, sur l’image que lui renvoyait son miroir : celle d’une jeune femme dans toute sa splendeur, noble de titre comme de corps. Une duchesse sûre d’elle, sûre de sa beauté, sûre de ses pouvoirs de séduction. Le sourire qui éclairait son visage transpirait la fierté, la confiance en soi, l’orgueil. Satisfaite de l’image dégagée, elle estima qu’il était temps pour elle d’agir. Son rendez-vous avec le comte de Dranguard aurait lieu d’ici plusieurs heures exactement. Amplement suffisant pour mener à bien l’affaire qu’elle devait préalablement régler. Il était nécessaire de se préparer.



Quelques secondes plus tard, la duchesse entendit derrière elle la porte s’ouvrir, et, par l’intermédiaire de son miroir, aperçut l’arrivée de son serviteur Verkran. Relativement grand et de corpulence moyenne, le jeune homme aurait probablement pu être chevalier, si ses parents n’avaient pas été de simples domestiques ; tout dévoué à sa maîtresse, il ne péchait dans ses tâches que par un léger manque d’assurance et une certaine maladresse. Comme à ses habitudes, il s’était précipité à l’appel de sa maîtresse, avec une expression qui semblait partagée entre le désir de servir et la crainte d’être réprimandé. En vérité, Jaessa n’avait pas à se plaindre de son serviteur, qui déployait un zèle admirable à la tâche et excellait dans toutes ses fonctions. Mais elle avait toujours tenu à se montrer distante, hautaine et autoritaire avec celui-ci. C’était à ce prix qu’elle avait pu en faire un modèle d’efficacité, d’humilité et de discrétion.



Jaessa constatait avec amusement les efforts qu’il déployait pour maintenir son visage bien bas, fixant solidement le sol, dans l’attente de ses instructions. À deux reprises toutefois, devant le silence intimidant de sa maîtresse, il pécha en haussant furtivement les yeux sur les courbes harmonieusement mises en avant par sa tenue.



Elle avait durci le ton dans son interrogation. Il n’était pas question de faire preuve de la moindre complaisance, dans ses rapports avec son serviteur. Et particulièrement en ce moment crucial. Il avait beau être d’un naturel serviable et discret, un échec pourrait avoir de fâcheuses conséquences.



Le zélé serviteur marqua aussitôt quelques pas, avec un regard partagé entre la surprise et la crainte.



Dans le miroir, la duchesse avait vu virer au rouge le visage de son interlocuteur. Dans ses yeux, se lisaient désormais la gêne, mais aussi la crainte.



La duchesse le regardait faire, fixant sévèrement ses yeux à travers le miroir. Voir la mine déconfite de son serviteur était un spectacle pour le moins amusant. Il semblait totalement pris au dépourvu, saisi d’une gêne terrible, et s’attendant probablement à de funestes conséquences. Elle mit toutefois un terme à cette observation, en interrompant ses timides tentatives de justifications.



Immédiatement se lut dans les yeux de son serviteur un immense soulagement.



La gêne et la honte de Verkran devenaient plus marquées chaque seconde qui passait. Ses yeux, plus que jamais, étaient honteusement fixés vers le sol. Mais elle ne lui laissa pas le temps d’articuler quelque réponse que ce soit, à ce qui était une affirmation.



Passé sa surprise, Verkran ne fit guère de difficultés pour obéir à cet ordre inattendu. Ses yeux désormais, dévoraient avec avidité les courbes de sa maîtresse. Le spectacle devait probablement être plus agréable que la vue des modestes tapis de la maisonnée.



La mine déconfite de Verkran montrait toute l’étendue de sa surprise. Il eut la grâce de ne pas la faire répéter, ayant parfaitement entendu – aussi inattendue soit-elle – la requête de sa maîtresse. Aussi attarda-t-il avec plus d’insistance son regard sur le corps qui lui faisait face. Des jambes aux fesses, c’est irrémédiablement vers le bas que ses yeux étaient fixés. Décidément, qu’ils soient de sang noble ou plus modeste, les hommes étaient tous aussi comme obnubilés par les grâces de son postérieur. Il réussit toutefois, après quelques secondes d’observations minutieuses, à articuler quelques mots.



Une nouvelle fois, une pause de quelques secondes précéda la réponse de Verkran. À en juger ses hésitations, celui-ci semblait se demander si cette surprenante conversation ne cachait pas une quelconque comédie visant à le tourner en ridicule ou le pousser à la faute. Toutefois, prenant profondément sa respiration, il finit par trouver le courage d’exprimer ce qui devait être le fond de sa pensée.



Devant le silence et le regard toujours rigide de sa maîtresse, il ajouta :



Quoiqu’un peu romancée, cette description correspondait strictement à la réalité. Elle avait suffisamment entendu les rumeurs qui circulaient à son égard, ces sourires et aimables paroles qui cachaient des envies si crues. Le comte de Dranguard n’était guère que celui qui avait le plus explicitement avoué ses désirs – et le plus proche d’y parvenir d’ailleurs – mais la vérité était que, du plus humble des écuyers au roi en personne, tous rêvaient d’être le premier à se faire les fesses de la duchesse. Perdue dans ses pensées, elle finit par reporter son attention sur son serviteur, qui attendait toujours là, derrière elle, les yeux trop occupés à détailler sa silhouette ; tout excité et surpris par ces confidences qui dépassaient de loin ses plus folles espérances.



La duchesse avait marqué un long silence à la suite de cette révélation, fixant intensément les réactions de son serviteur. Un regard qui n’avait pas manqué de lui révéler l’érection de son serviteur, difficilement contenue.



Une nouvelle fois, c’est un silence prolongé, puissant et brutal, qui s’imposa. Verkran, muet, restait immobile, comme sidéré et pétrifié par une telle demande.



Ce faisant, elle avait abandonné sa posture devant le miroir, pour venir s’installer sur le fauteuil dressé au milieu de la pièce. Verkran l’avait suivi du regard, n’osant croire ce ni qu’il avait entendu, ni ce qu’il voyait. Dans un silence prolongé, et d’une façon digne et théâtrale, elle s’était agenouillée sur le fauteuil, laissant reposer sa tête sur le dossier. D’un geste bref et rapide, elle avait relevé sa robe blanche, jusqu’à ce que la nudité couvre ses jambes et ses fesses. Elle attendit quelques secondes dans cette position, les fesses ainsi dressées en une explicite invitation.


Un moment elle crut que celle-ci allait être déclinée. Sûrement pas par manque d’envie, non. Mais la froide et impérieuse – mais nécessaire - mise en scène aurait pu paralyser de peur son serviteur. Elle ne détourna pas son regard du sol, mais bientôt des bruits explicites lui révélèrent que Verkran était sorti de sa torpeur – et bien décidé à saisir l’incroyable occasion qui lui était offerte -. Aucun mot n’avait été prononcé, le bruit de ses pas se rapprochant. La duchesse regardait fixement le sol, quand elle sentit le contact de mains hésitantes, mais affamées sur ses fesses.



Il avait accompagné sa déclaration par l’introduction timide – mais réelle – d’un doigt en elle. La sensation n’était pas totalement désagréable, ce préambule était même plutôt excitant. Elle sentit alors l’autre main de Verkran s’aventurer sous sa robe, à la recherche de ses seins. Si ce contact n’était pas forcément inintéressant, elle y mit brutalement un terme par des paroles sèches et sans appel. Elle devait rester maître de la situation.



Pour la première fois de sa vie, Jaessa s’apprêtait à accueillir un sexe entre ses fesses. Après tant d’années de privation, de désirs refoulés par la bonne morale, elle était décidée à donner libre cours à ses envies. Des centaines de rapports et autres joutes sexuelles – que ce soit avec son timide mari ou l’impétueux comte de Dranguard - n’avaient pas réussi à réveiller le plaisir enfoui en elle. C’était la seule manière pour elle de redécouvrir – peut-être – le plaisir. Et la seule manière digne.



Alors, lentement, tout en fermant les yeux, elle sentit le sexe entrer en elle, par là où jamais un seul n’était passé. C’est une sensation de douleur qui accompagnait cette lente introduction. Mais une douleur qui masquait un puissant plaisir, encore profondément enfoui, mais qui ne demandait qu’à s’amplifier. Désormais complètement en elle, le sexe de Verkran ne bougeait plus, comme pour s’habituer à exiguïté des lieux.



La consigne fut suivie avec grâce. Le sexe s’enfonçait puis se retirait lentement. Les mains de Verkran avaient perdu de leur timidité désormais, et maintenaient ses fesses écartées, facilitant la pénétration anale. La douleur était encore vive, mais semblait désormais s’amenuiser.



Le va-et-vient commença alors à devenir plus régulier, le sexe entrant et sortant avec plus de facilité. Chaque poussée arrachait à Jaessa des grimaces de douleur. Mais ce sexe qui entrait et sortait si aisément entre ses fesses, semblait comme réveiller des sensations profondément enfouies. Chaque fois qu’il entrait profondément en elle, elle sentait un peu plus une puissante chaleur l’envahir. Malgré la douleur, elle désirait désormais que le sexe la pénètre plus profondément et plus intensément. Il fallait réveiller ce plaisir caché, qui ne demandait qu’à s’exprimer.


La curiosité la poussa alors à tourner légèrement la tête, pour observer la réaction de ce serviteur qui la sodomisait. Celui-ci, les yeux fermés, tout en continuant méthodiquement ses poussées, semblait comme aux anges. Un sourire comme jamais elle n’avait vu éclairait son visage, accompagné par d’incessantes respirations de plaisir, à chaque fois que son sexe poussait entre ses fesses. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il prenait son pied comme jamais il n’avait osé en rêver. Et elle non plus, n’était pas en reste.



Et pour rien au monde semble-t-il, Verkran aurait désobéi à sa maîtresse. Pour dire les choses crûment, elle commençait à s’en prendre plein le cul, toujours plus vite, toujours plus poussé. Mais la douleur, désormais, était presque négligeable. Car c’était des respirations de plaisir, qui accompagnaient désormais chacune de ses grimaces. Ce plaisir qui montait progressivement, jusqu’à masquer totalement cette douleur sans importance. Se faire enculer était socialement honteux, éthiquement misérable. Mais c’était tellement bon.



Et Verkran se montrait à la hauteur de toutes ses espérances. Quelle idée de se faire courtiser par les comtes et les marquis, alors que la solution était là, à ses côtés depuis plusieurs années. Pleinement apte à la besogne, docile et finalement pas si gauche que ça. Et qui n’irait pas se vanter de ses exploits aux quatre coins du royaume. Un instant elle se surprit même à éprouver une petite pointe de jalousie vis à vis à la fille du meunier, qui elle aussi avait dû subir ce traitement. À en juger par les cris rauques que commençait à pousser son serviteur, son cul et le sien n’étaient toutefois pas du même calibre.



Elle ne pensait plus à rien désormais. Elle n’avait plus qu’une envie, toujours plus profond, toujours plus vite. Elle ne prêta cette fois-ci aucune attention à la main de Verkran qui s’était aventurée une nouvelle fois sous sa robe, cherchant ses seins, puis les empoignant avec brutalité, pendant qu’inéluctablement, son sexe s’enfonçait entre ses fesses. En cet instant, elle n’avait ni la force ni l’envie de lui opposer la moindre résistance. Et celui-ci, visiblement, était au contraire décidé à profiter de l’impunité que semblait lui accorder ce traitement de faveur. Tandis que l’une de ses mains continuait à caresser sa poitrine, l’autre s’en alla tirer sa natte, la forçant par là même à relever la tête. Le plaisir était trop puissant désormais pour faire la moindre remarque, se permettre la moindre contrariété. Seul comptait le plaisir, l’envie d’être prise, d’être sodomisée avec fougue. Pour la première fois depuis longtemps, les cris qu’elle commençait à pousser régulièrement étaient sincères, à mesure que les assauts devenaient toujours plus violents. Leurs cris se mêlaient dans un ensemble furieux de plaisir, de passion sexuelle.



Et la cadence à laquelle ce sexe entrait et sortait entre ses fesses était désormais presque insoutenable. Les cris que la pénétration anale lui arrachait étaient du même acabit que ceux que poussait Verkran dans ses furieux assauts. Elle était proche du hurlement, quand elle sentit venir la jouissance de son serviteur. Par réflexe, elle réussit à reprendre esprits pour lui ordonner de se décharger en dehors. Et aussitôt, le sexe de Verkran s’en alla de son délicieux orifice, pour décharger quelques secondes plus tard son sperme sur le dos de Jaessa, qui sentit le liquide couler le long de son dos.


Ainsi se terminait sa première sodomie de la duchesse Jaessa. C’était un simple page de bas étage qui s’était fait le premier les « fesses de la duchesse », comme le répétaient ces messieurs de la Cour. Et pourtant, cela faisait longtemps que Jaessa n’avait éprouvé un tel plaisir. Ce cul, si prisé et si utile pour séduire, était aussi là pour lui donner du plaisir, et elle aurait tort de s’en priver.


Elle, agenouillée sur le fauteuil, la robe relevée, lui debout derrière elle, ils restèrent ainsi de longues minutes sans dire un mot. Puis ce fut la duchesse qui rompit cet embarrassant silence. Cet intermède ne devait en rien changer l’ordre naturel des choses.



Elle était en effet, désormais prête à accueillir son invité. Il n’obtiendrait rien. Rien si ce n’est, ce qu’elle aura envie de donner. Elle ne devait pas faillir.



Le comte de Dranguard attendait patiemment dans la grande salle de réception du château de Winterfell, quand elle entra avec sa grâce et sa dignité habituelle. D’ordinaire, c’était son serviteur, un espèce de jeune idiot, qui venait le chercher et l’introduisait dans les appartements de sa maîtresse. La venue de la duchesse en personne, cette fois-ci, ne pouvait qu’augurer un bon déroulement pour la suite.



Toujours ce même ton assuré et enjoué, et chargé d’une bonne dose d’hypocrisie. Et, bien sûr, pour le reste, toujours aussi appétissante et désirable. Etre reçu chez elle lui rappelait leur dernière escapade, il y a plusieurs mois déjà : il voulait son cul, et avait finalement dû se contenter de quelques brèves galipettes. Il n’était toutefois pas ici pour la même chose cette fois, et la partie était loin d’être gagnée. Aussi adopta-t-il un ton qui se voulait un brin presque cassant et incisif.



Le comte jugea bon de ne rien répliquer à cet étalage d’hypocrisie et de mauvaise foi. La garce pouvait bien jouer son numéro, il ne la connaissait que trop bien désormais. Après l’avoir dépossédé et humilié devant la moitié de la cour, elle affectait encore d’avoir de la compassion et de la désolation à son égard. Il pouvait bien lui laisser mener le jeu jusqu’ici, elle ne perdrait rien pour attendre.



Et de bonne grâce, il la suivit, à travers le long dédale de couloirs qui les amenait dans ses appartements privés. Ce faisant, il profita de la situation pour mater cette paire de fesses qui se trimbalait au gré des pas de la duchesse, plus que jamais appétissante. S’il n’était pas initialement là pour ça, il aurait été dommage de se priver de ce spectacle visuel toujours aussi agréable. Les lieux n’avaient guère changé depuis la dernière fois. La pièce était toujours aussi bien entretenue, et si propice à des échanges… intimes. Mais il n’était pas là pour ça, cette fois-ci. Il avait préparé un soigneux argumentaire, songé à des moyens de pression divers. Tout un ensemble de mesures qui devraient aboutir à sa capitulation.


À son invitation il s’assit sur la table, lui faisant face dans cet attendu tête-à-tête.



Ses yeux pétillaient de fierté, d’arrogance. C’était une déclaration de triomphe, son instant de gloire. Le comte lut dans son regard que déjà, la partie pour lui était perdue. Toute son argumentation perdait subitement tout de son importance, de son intérêt. Elle avait tout planifié, et avait réponse à tout. La lutte était vaine.


Tout en se levant de sa chaise, le comte finit par rompre le silence tendu qui s’était installé.



Puis, comme pour l’accompagner, la duchesse se leva également…


… et c’est avec brusquerie qu’il l’attrapa et la renversa sur la table. Avant qu’elle n’ait pu sortir de sa surprise, il s’était penché sur elle, l’écrasant de tout son poids. Ses mains avaient rencontré les siennes pour la maintenir fixement dans cette position, le dos plaqué contre la table de bois. Et, avant qu’elle n’ait pu protester ou se débattre de son emprise, sa bouche avait cherché la sienne. Il l’embrassa avec fougue, et elle répondit à son baiser avec la même énergie, quoique limitée par sa délicate position.


Jamais le comte n’avait été possédé d’une telle envie. Un an de privation, de fantasmes non réalisés avec cette femme qui le narguait et l’humiliait constamment, avait fait ressortir une énergie bestiale en lui. En cet instant, il avait oublié tout ce qu’il avait préparé, ce pour quoi il était venu. La seule chose qui l’importait désormais, était de faire son affaire à cette garce qui l’avait si joliment entourloupé.


Quand il éloigna sa bouche de la sienne, il vit la duchesse ouvrir les yeux, le fixant d’un regard froid et hautain :



Et d’un geste tout aussi brusque, mais soigneusement dosé et mesuré, il la retourna sur la table. Celle-ci fit bien mine de se débattre, de tenter de s’échapper à son emprise, mais la tentative était bien trop timide pour être sincère. Elle avait tout autant envie que lui, et, à défaut de retrouver quoi que ce soit d’autre, il allait lui donner ce qu’elle voulait et plus encore. Il sentait ce petit cul au contact de son bassin, et l’envie de se le faire avait atteint son paroxysme.



Il ne lui fallut quelques secondes pour déchirer une partie de la robe – décidément extrêmement fragile, à croire qu’elle était faite pour ça –, révélant les fesses et les cuisses de la duchesse. Une main ferme allait immédiatement caresser furtivement son entrecuisse, avant d’empoigner tour à tour chacune de ses fesses si fermes et si appétissantes. La nouvelle tentative de Jaessa de se libérer de cette emprise était aussi vaine que simulée. Elle ne devait probablement pas détester sentir des mains fermes et décidées empoigner ses fesses.



Elle avait beau tenter de faire la maligne, il était bien décidé, pourtant, à agir. Le contact de ses fesses était tellement délicieux qu’il aurait pu encore poursuivre de longues minutes ses caresses. Mais son plus fort désir était bien d’y fourrer son sexe, et de faire taire cette garce en lui faisant son affaire. Celle-ci semblait alors comme résignée – si ce n’est excitée ? -, ses timides tentatives pour se débattre ayant cessées.


Alors, ses mains cessèrent leurs explorations pour empoigner vivement les fesses de la garce, et les écarter de chaque côté. Le trou ainsi mis en évidence semblait comme dans l’attente de son sauveur. Il voulait l’enculer là, tout de suite, d’un seul coup, sans préparation. Un cul comme ça, c’est dans sa nature profonde d’être sodomisé.


Et il le fit sans plus de préparation. Son sexe était entré aisément, comme si la nature avait forgé ce cul pour l’accueillir. Quand il fut entièrement en elle, le comte savoura pleinement la sensation. Jamais il ne s’était senti aussi bien, aussi à l’aise que maintenant. Jamais un cul n’avait été aussi confortable, aussi avenant. Mais il ne chôma pas pour autant. Une fois habitué à la relative étroitesse des lieux, il commença de puissants va-et-vient, décidé à exploiter jusqu’au bout ce cul qui s’était si longuement fait désirer.



Il jugea bon de ne pas répliquer autrement qu’en poussant de furieux coups de reins. La garce ne tarderait pas à changer de discours et hurler son plaisir. Une partie de lui-même peinait encore à réaliser qu’il était bien en train de sodomiser la duchesse de Kern, là, debout, et sur sa propre table.



En cet instant, elle faisait moins la fière. Elle avait perdu toute envie de se débattre, et son cul accueillait chaque seconde une nouvelle poussée, violente et profonde. Ses répliques étaient désormais ponctuées de profondes respirations, chaque fois que le sexe poussait entre ses fesses.



Mais ses profondes respirations et sa totale soumission la trahissaient. La garce prenait plaisir, et sacrément plaisir. La première fois qu’il l’avait vu, il avait deviné que sous ses grandes manières, c’était le genre de femme à ne prendre pleinement son pied qu’une queue entre les fesses. Et ça tombait bien, c’était justement ce qu’il avait toujours rêvé de lui faire.



C’était un délice que d’entendre ce petit cri plaintif, échappé. Elle avait bien tenté de le masquer et d’en atténuer la puissance, mais il n’avait pas échappé à l’attention du comte. Au plaisir même de l’acte, se mêlait une immense sensation d’orgueil et de puissance. Néanmoins, alors même que Jaessa semblait apprécier d’autant plus la situation, allant jusqu’à accompagner de ses hanches les mouvements de son cavalier, il se retira d’elle. Son sexe, toujours aussi fièrement dressé, semblait comme en quête d’une nouvelle cible. La duchesse, avec un regard qui transpirait la frustration et l’interrogation, tourna légèrement la tête vers lui.



Et cette fois-ci, elle ne fit pas mine de contester, et encore moins de se débattre. Docilement, elle commença par s’agenouiller sur le sol, avant de présenter ses fesses à son fougueux cavalier. Fougueux cavalier qui, quelques secondes plus tard, était déjà sur elle, l’envie plus que jamais décuplée. Il ne daigna pas s’agenouiller, décidé à continuer de la sauter de cette façon. Alors qu’il introduisant une nouvelle fois son sexe à l’orifice anal de la duchesse, il poussa le vice à marquer une pause, comme s’il était hésitant.



La duchesse se garda de répondre à la provocation. Puis, devant l’inactivité manifeste de son cavalier, elle finit par dire :



Cet appel si sincère et dénué d’hypocrisie, le comte mit toute son énergie pour le satisfaire. Il fallait coûte que coûte profiter de ce petit cul, mais aussi tenir et faire durer. La garce devait crier tout son plaisir avant qu’il en ait fini avec elle. Toute autre façon de procéder n’aurait été ni convenable, ni glorieux.


Alors il multiplia comme jamais ses assauts, avec une fougue qu’il ne se connaissait pas. La duchesse avait beau s’en prendre plein les fesses et commencer à multiplier les gémissements de plaisirs, il en fallait toujours plus pour l’amener à la jouissance. Un cul de duchesse était un délice, mais demandait aussi plus d’investissements. Les barrières morales s’étaient totalement envolées ; c’était l’envie à son état pur qui s’exprimait, l’instinct bestial de l’homme victorieux. Il se mit à l’accabler d’obscénités et d’injures toutes plus grossières les unes que les autres, tout en redoublant d’efforts dans ses coups de reins. La duchesse ne répondait plus aux provocations, trop affairée à pousser à des plaintes régulières, comme transportée par une immense vague de plaisir.


La sueur commençait à se répandre, ses gémissements s’étaient mués en cris. Et quand les cris cédèrent la place à un hurlement strident, à la limite de l’hystérie, le comte compris que la duchesse avait enfin atteint le stade de la jouissance. Alors, il se laissa pleinement aller à son propre plaisir. Il concentra toute son attention sur ce petit trou du cul de duchesse, à la fois si unique et si semblable aux autres. À son tour vint l’instant de plaisir suprême, qu’il ne put contenir autrement qu’en poussant de cris rauques. Il ne persista pas moins dans ses derniers assauts, le liquide blanchâtre se déversant dans le cul de Jaessa, puis dégoulinant à travers ses cuisses.


La duchesse demeurait muette désormais, immobile. Il ne sut dire si c’était la honte, la fatigue, probablement des deux. Elle resta immobile pour prononcer ces derniers mots.



Tout esprit de soumission avait disparu de sa voix. Elle avait retrouvé ce ton froid et hautain qui la caractérisait d’ordinaire.


Alors il se leva, se rhabilla sommairement, en silence.



Et s’en alla sur ces paroles, laissant la plus gracieuse et la plus délicieuse de ses conquêtes à ces réflexions. Cet honneur valait bien la perte de tout le reste.