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Temps de lecture estimé : 8 mn
03/06/06
Résumé:  Dans leur chambre d'hôtel, Laura et le peintre sans nom ! Strip-tease et rêve érotique !
Critères:  fh hotel strip massage
Auteur : Mario  (Espagne et ambiance bi.)            Envoi mini-message

Série : Délire andalou

Chapitre 02
Délire andalou (2)

Je suis troublé par ce qui m’arrive. Laura est belle, disponible, souriante, ironique, marrante, cultivée et je n’ai pas mis une éternité à tomber sous le charme. Le charme, le croisement des chemins entre la féminité, la beauté et le bruit des mots ! Et au moment où je commence à bâtir un rêve, un fantasme, un prince andalou, blond de surcroît, déguisé en larbin, vient souffler l’édifice en cours de construction en stimulant d’autres penchants.


Que faire ?

Réponse : Tais-toi et dors !


Il fait une chaleur d’enfer dans cette chambre ! La clim. C’est vraiment le seul truc des 4 étoiles qui me manque ! Le reste je le leur laisse… mais la clim, nom de Dieu !



C’est pas vraiment une question. Et Laura le prend bien comme tel. Elle est en train de défaire son sac et de ranger à l’équerre ses affaires dans l’armoire ! J’ai intérêt à me surveiller, moi et ma désorganisation chronique….



On rit ensemble.



Avant de draguer Morphée pour de bon, j’ai le temps de la voir quitter son tee-shirt et laisser apparaître deux seins bronzés et harmonieux ! Son regard chargé d’humour devine que mes pupilles ne sont pas tout à fait fermées. Elle jette le tee-shirt façon strip-tease derrière elle, une main sur la hanche, puis continue avec le pantalon en chantonnant « I wanna be loved by you, just by you, and no one else… » Et envoie négligemment l’habit à l’autre bout de la chambre… Reste la petite culotte… Tout en se retournant pour me regarder et en continuant sa douce mélopée, elle me montre son cul en se tortillant un coup à gauche puis un coup à droite… Elle se saisit délicatement de la partie gauche de la culotte de satin noir et la fait glisser dans la raie, me laissant découvrir la nudité de sa fesse… Dieu que cette fille a des courbes gracieuses… Puis fait de même avec la partie droite du slip, lequel est devenu string.


Elle repère le perroquet à l’angle de la chambre, sur lequel est resté suspendu mon jean…. Elle s’en saisit avec un regard coquin… La mélodie a changé ; pas la chanteuse ! « Happy Birthday Mr President…. » Elle respire l’entrejambe de mon pantalon comme si c’était du Chanel N°5… Et vient tourner autour du montant vertical du perroquet, comme si elle officiait dans un sex-club, en frottant ostensiblement son sexe contre le tube. « Happy Birthday tooooo yooouuuuuu…. » La petite culotte a été quittée avec grâce et je viens de la recevoir devant le nez ! J’applaudis… alors qu’elle se dirige en se déhanchant vers la salle de bains dont elle ferme ostensiblement la porte, après une dernière mimique suggestive. Trente secondes plus tard, je dors !


Sommeil réparateur ! Etat douillet et comateux ! Nuages blancs et roses où tu es nue, Laura, et joues à cache-cache avec moi en tenant ta petite culotte à la main…. J’emporte la culotte dans le vide sidéral de l’inconscient. Lorsque j’en émerge à nouveau, tu es nue allongée sur ce lit, dans cette chambre, et ma langue te lèche lentement du haut de ta raie du cul jusqu’à ta nuque. Allant et venant ! Remontant et descendant ! Décrivant des cercles autour de ton opulente poitrine. Ma tête est perdue dans les étoiles. Je dévore du regard tes yeux clos et écoute ton souffle qui s’accélère petit à petit ! Ma langue décrit de lentes spirales autour de ton sein droit, mon préféré, pour finir sur ton téton… Au début tu es surprise… et puis tu comprends vite les sensations toutes nouvelles que te procure cette caresse ! Ma langue passe d’un sein à l’autre… Les minutes passent, ta respiration est de plus en plus accélérée… mais tu es hypnotisée par ce nouveau plaisir. Parfois je mordille tendrement le bout de ton téton. Habituellement tu n’aimes pas ça, mais une nouvelle frontière dans tes réserves d’excitation a été franchie, et chaque petit coup de dent te donne un frisson rempli de plaisir…

Peux-t-on avoir un orgasme seulement par les seins ? Tu vas le savoir bientôt.


Tu aimes aussi lorsque je m’assois sur toi qui es désormais à plat dos, et que mes mains entreprennent de te masser les seins comme s’ils étaient une pâte de boulanger que l’on pétrit. Je ne me lasse pas de te les masser. Je ne me lasse pas de t’entendre gémir. De t’entendre m’implorer en pensée que mon sexe en érection dont tu sens la cambrure contre ton ventre, te pénètre immédiatement, au moins une ou deux fois, juste pour éteindre partiellement le feu qui est en toi. Non ! Tu vas souffrir ! Tu attendras longtemps, très longtemps. Tu devras me supplier, m’implorer, me haïr… Et pour toute réponse tu n’auras que mon sourire et de nouvelles caresses qui transformeront ton plaisir simple en agonie… Lorsque je sens que ton corps va exulter, j’arrête de te caresser… D’un côté, tu comprends que je recherche à te faire passer derrière la vitre du plaisir simple et tu veux voir ce qu’il y a derrière… De l’autre, tu n’as pas l’habitude qu’on t’inflige une telle torture… Car c’est une torture que celle de languir, de mendier que le glaive se porte en toi et que surgisse enfin la lumière. Tu aimes et tu détestes la torture.


À un moment tu te mets à pleurer. Ton corps est agité de tremblements. Tu m’insultes avec tendresse. Tu me frappes et tu me griffes et j’aime ça ! Cela fait partie de notre guerre du plaisir suprême… qui est surtout ton plaisir ! Je te dis des mots orduriers qui te heurtent et t’enchantent en même temps. Ta respiration est très saccadée ! Tu gémis et tu cries. Tu transpires aussi et je viens régulièrement boire tes gouttes de sueur. Tes seins sont vraiment très fermes maintenant, tellement qu’ils te feraient mal, si tu n’avais pas dépassé le stade de la douleur. Je me retourne soudainement sur toi et ce sont mes fesses que je fais onduler à droite et à gauche et qui viennent balayer tes tétons que je sens très forts sur moi. Tu me dis que tu vas venir, que tu me supplies de venir en toi. Je te souris et colle un petit baiser sur ton nez. Ma langue vient te lécher le derrière des oreilles, l’une après l’autre, et cela te chatouille un peu et fait sourire… tu te détends un peu, beaucoup… la pression tombe un peu et tu me dis que tu me hais tendrement !


Je t’ordonne de fermer les yeux. Tu le fais. Mon corps s’éloigne de toi. Et lorsqu’il revient en contact avec le tien, c’est à travers ma langue, le bout de ma langue qui vient tourner autour de ta chatte céleste. La langue parcourt l’intérieur de tes jambes, remonte, tourne autour de ton mont de vénus, ne s’y arrête que fort peu… et à chaque passage tu gémis franchement…. Je vois bien que tu ne pourras plus te retenir longtemps. J’arrête ma caresse. Tu me montres ta profonde déception…. Je te souris et me lève pour te montrer mon sexe brandi. Je l’approche de ton visage. Le gland est depuis longtemps sorti de son fourreau. Ton élixir préféré a abondement coulé et le gland luit comme un phare dans la semi-pénombre de la chambre. Cette lumière t’obsède ! Tu ne vois plus qu’elle ! Tu te relèves… ton visage se rapproche pour mieux voir…

Je reste totalement immobile et silencieux ! Tes lèvres se rapprochent encore plus ! À ton tour de me faire souffrir belle Laura ! Ta langue sort de son écrin. Tu donnes un petit coup de langue qui provoque une nouvelle contraction de mon sexe, qui te dit oui en quelque sorte ! Et toi tu avales ta salive pour goutter le goût que ça a ! Ça te plaît et tu recommences, encore et encore !


Pour l’instant, mon sexe ne connaît que ta langue ! Tu es comme une vipère !J’aime trop lorsqu’enfin tes lèvres viennent s’enrouler autour de mon gland ! Une nouvelle chaleur m’envahit ! Tu me dis que je suis bon à manger ! Un jet de sperme que je ne peux contenir vient inonder ta bouche… Je dois faire un immense effort de concentration pour ne pas venir totalement… Tu t’en es rendu compte et c’est à ton tour de me faire une ironique mimique ! Ça t’a permis de goûter mon sperme… Après l’élixir, le sperme ! Tu as eu les amuse-gueules et l’entrée… tu finiras bien par avoir le dessert !


Afin de reprendre mes esprits et calmer le jeu, mon visage va à la rencontre de ton vagin et ma bouche vient nettoyer par coups de langue précis et coquins les tonnes de cyprine qui s’y trouvent. C’est de nouveau ton tour de gémir… Ma langue s’arrête longuement sur ton clitoris qui n’en pouvait plus d’attendre. Cette fois, tu es tellement excitée, que tes mains viennent vigoureusement prendre mes cheveux et tentent d’emprisonner ma tête. Tu ne partiras plus… disent tes mains. Ta respiration est haletante… tu gémis de plus en plus fort…. Tu cries presque…


Que vont dire les voisins indiscrets qui écoutent, l’oreille collée à la cloison depuis plus d’une heure maintenant… Peut-être sont-ils ravis et en train d’exulter ! Tu t’en fous bien des voisins ! J’échappe à tes crochets…. Tu me hais encore davantage. Je te redonne mon sexe à manger et tu l’avales goulûment…. Oh mon Dieu la chaleur de ta bouche… Je sens ta langue qui s’agite en tous sens sur mon sexe… Ah que tu connais bien les points sensibles de mon anatomie… Tes mains enferment mes fesses… Et cette fois tu ne me laisseras pas partir… Et cette fois je crois que je ne pourrais plus partir… Ta bouche va-et-vient sur mon sexe… Comment fais-tu… je ne sens pas du tout tes dents… J’ai l’impression d’être dans un grand sexe profond… Tu produis beaucoup de salive et j’aime ça…


Tu gémis autant que moi, car mon doigt est venu pénétrer ton vagin et décrit des cercles magiques qui te rendent totalement folle… Si mon sexe n’était pas dans ta bouche, tu ne crierais pas, tu hurlerais… D’ailleurs, tu hurles… Tu as un violent orgasme, et je vois les larmes de joie insensée qui coulent de tes yeux… Je ne peux plus me retenir non plus… J’explose dans ta bouche… De longs jets de sperme viennent envahir ta bouche… Une fois, deux fois, trois fois… Tu hurles toujours autant et tente de te débattre pour que mon doigt te quitte… Mais toi non plus ne veux pas me laisser partir… Je te sens aspirer mon sexe pour en extraire les dernières gouttes… Je hurle à mon tour… Je tente de m’échapper… Tu es la plus forte… Je dois rester… Je n’en peux plus… Je m’échappe violemment et viens me projeter au fond du lit… Et chacun de notre côté, telles deux bêtes blessées, nous continuons à gémir et à tenter de retrouver une respiration plus normale en nous observant comme deux gladiateurs qui se sont livré un combat à mort dans lequel il n’y a pas encore eu de vainqueur !


Je ferme les yeux, une fois ! Lorsque je les ouvre à nouveau, tu as disparu !

Je ferme les yeux, deux fois ! Le vide m’aspire à nouveau… J’entends les angelots qui rigolent… puis leur rire décroît… et je m’apaise enfin !


Simon