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Temps de lecture estimé : 16 mn
11/10/06
Résumé:  Sophie et Laure vont prendre un bain de soleil sous les fenêtres du dortoir des pèlerins du chemin de St-Jacques.
Critères:  ff fhh jeunes inconnu religion jardin douche volupté voir exhib massage intermast 69 fdanus journal humour
Auteur : SophieF.            Envoi mini-message

Série : Sophie au Couvent

Chapitre 03 / 05
Les Mousquetaires

Vendredi 23 juin, 18 heures.




Les dadais ont accompagné Liliane dans le village, pour acheter de quoi manger. Qu’elle parade avec eux, grand bien lui fasse ! Virginie les accompagne, naturellement.



Éclate-toi tout à loisir, Virginie. Me voici donc seule avec Laure, qui est restée pour moi la douce fille de la marchande de fleurs. Elle est en veine de confidences : une vie encombrée, un copain qu’elle aime bien, sans plus. Et un amant marié, un type formidable, mais…



C’était pourtant Mathieu qui lui plaisait jadis.



Je vois mal où est l’à propos et je trouve l’idée saugrenue, mais pourquoi pas ? Affoler un peu ces pieux personnages ! Les Normands que j’ai vus tout à l’heure boire des panachés à la terrasse du Bar des Amis. Des Irlandais aussi, peut-être. Ce chemin de Saint-Jacques n’est pas le plus fréquenté, mais il redevient à la mode. Il commence en France au Mont-Saint-Michel et passe par Angers, Poitiers, Saintes, Roncevaux. Roncevaux, Olivier !



Quelques minutes plus tard, il nous suffit de contourner le Couvent, de franchir un autre portail et nous nous trouvons sur une maigre pelouse entourée de murs, au pied d’un bâtiment sévère. Au rez-de-chaussée, un réfectoire avec un coin cuisine, à l’étage, un dortoir, avec une vingtaine de petits lits individuels. Hommes et femmes ne sont pas séparés. Normal, on pèlerine souvent en couple, mais on ne baise pas, ou quand les autres dorment. Ça doit leur arriver, de se tromper…


Assis face à face sur des lits voisins, deux couples bavardent. La quarantaine, un homme un peu plus vieux, aux yeux délavés. Du charme et il le sait. En passant devant eux, nous susurrons un "Bonsoir" des plus sucrés. Les femmes sont en survêtements. Les hommes en jean et chemisettes. Tous ont leurs pauvres pieds dans des charentaises ! Les messieurs ont répondu à notre salutation, les dames se sont contentées d’un léger hochement de tête.


Un peu plus loin, un homme est allongé, son sac tyrolien au pied de son lit. Il semble dormir, une croix sur son thorax. La trentaine. Blond. Beau. Près de la porte qui donne sur les toilettes et les douches, quatre garçons d’une vingtaine d’années qui viennent d’arriver, ils enlèvent leurs chaussures.


Nous retraversons le dortoir, sous le regard de chacun. Je prends une couverture au passage, pendant que Laure me dit, à voix très haute, que c’est une fameuse idée que je viens d’avoir, de prendre un bain de soleil sur la pelouse. Arrivées en bas, un coup d’œil discret en direction des fenêtres du dortoir nous prouve que les quatre garçons nous regardent.



La couverture étendue sur l’herbe, nous nous débarrassons de nos chemisiers. Le bikini de Laure est d’un bleu ciel du plus bel effet. Il fait très convenablement pigeonner ses seins. Je ne les ai jamais touchés mais ça va probablement venir. J’ai dégrafé ma petite jupe, qu’un gracieux mouvement du pied envoie rejoindre la sienne.


Elle se couche sur le ventre. Elle a de très jolies fesses, un peu plus charnues que les miennes. Des hanches étroites, pourtant.



Une peau de brunette qui ne craint pas vraiment les coups de soleil, mais qui ne déteste pas les caresses. Elle n’a pas tendu la main pour que je lui donne le tube. Il est vrai que j’avais dit : un peu de ma crème. Les épaules, le dos. Je ferai sauter tout à l’heure l’attache du soutien-gorge, je descends au creux des reins, je masse les cuisses qui s’écartent légèrement.



Mais voilà une déclaration, ou je n’y connais rien ! Mon cœur bat plus vite, soudain.



Ma voix étranglée. Ma salive difficile à avaler.



Elle se retourne. Couchée sur le dos, elle me livre ses seins, deux globes à peine aplatis, aux bouts légèrement divergents. Si fermes, je le savais bien ! Des tétons immédiatement érigés, qui roulent sous mes doigts. Le ventre qui se creuse. L’intérieur des cuisses ne voit que rarement le soleil mais il est si doux qu’il a bien besoin de ma crème. Et qu’il est agréable de frôler le pubis, comme par inadvertance ! Les genoux sont lisses, les mollets bien dessinés, les chevilles fines. J’adore qu’on me caresse les chevilles. Elle aussi.



Je prendrais bien ses orteils entre mes lèvres mais… Nous ne sommes pas seules, les deux messieurs de tout à l’heure sont descendus et nous regardent, avant d’aller au village, tristement. Bobonne surveille, pas pour vous, les minettes évaporées ! Enfin, minettes… De loin, ça peut encore aller. De près, ils verraient bien que nous avons dix ans de trop. D’ailleurs ça les rassurerait plutôt, ces messieurs sûrement en proie au démon de midi. Comme me rassurent pleinement les soupirs de Laure et l’humidité de son slip de bain, que j’ai l’extrême décence de dissimuler en y appliquant un peu de crème solaire d’un doigt léger. Dissimuler, ou souligner ? En tout cas, il faudra qu’elle me rende la pareille, et vite.



Je jette mon haut de bikini sur nos jupes et m’allonge sur le ventre. Laure s’applique à oindre mes épaules, mes bras.



Devant elle, m’adressant à elle ? Ah, bon ? Oublié ! Ses mains se glissent un instant entre mes seins et la couverture, avant de palper les cuisses, que j’écarte. Puis l’arrière du genou, les chevilles, la plante des pieds.



Le rire très frais de Laure ! Ses doigts qui effleurent mon pubis, qui frôlent les pointes de mes seins, avec quelle intense jubilation…



Je tourne la tête. Cuisses fortes et mollets poilus, nos mousquetaires sont devant nous, en short et chemisette. Propres comme des euros neufs, les cheveux courts encore mouillés. Voilà pourquoi Laure s’amusait tant.



Un blond aux yeux clairs est déjà à genoux, et tend la main. Laure lui donne le tube et se couche sur le ventre à côté de moi, des spasmes de rire secouant son dos divin. Les mains de ces garçons seront moins douces que les tiennes, Laure que je commençais à tant désirer. Tu l’auras voulu. D’ailleurs, je préfère les garçons et je parie que tu ne vas tarder à te retourner en prétendant que toute la crème dont j’avais amoureusement gratifié tes rondeurs aura été bue par la couverture.


Le garçon me masse les tibias, passe aux genoux, puis aux cuisses, que je tiens serrées. Quand même ! Mes paupières entrouvertes me montrent que les trois autres hésitent. L’un d’entre eux, qui a du poil noir sur la poitrine, vient s’agenouiller au niveau de mes épaules.



Ce petit brun a déjà posé sans façon une main sur mon sein droit, qu’il commence à vigoureusement pétrir. Il faudra qu’il apprenne à caresser avec un peu plus de douceur. La douleur, c’est pour plus tard, quand on se connaît plus intimement.



Les mains aériennes de la douce Laure sur mes petits nichons !



Le rire que je vois dans ses yeux ne peut que m’inciter à lui obéir et nous voilà toutes deux couchées sur le ventre. Nos mousquetaires sont dépités, et ne savent que faire. Ils nous traiteraient volontiers de garces, leurs regards en font foi. Mais timides, et nous montrant l’herbe, au-delà de nos têtes folles :



Les voilà aussitôt en slip de bain. Je ne les regarde pas, ou à peine. Bosselés, leurs slips, c’est bien la moindre des choses. Comme ils n’ont pas pris de couverture, ils s’allongent à même l’herbe.



Laure ne répond que par un grognement. La voilà qui sommeille, maintenant ! Un bon mouvement, Sophie ? Quatre corps mâles de vingt ans à palper. Mais ses paupières un instant ouvertes m’interdisent de bouger. Elle vieillit bien, elle a pris de l’autorité, il me plaît de me conformer à ses désirs, quitte à me rattraper plus tard. Il est reposant d’obéir, parfois. Et surtout, je m’amuse.



Je réponds non, elle dit oui. Cela nous fait rire, nous nous redressons légèrement. Quatre regards se fixent sur la naissance de nos seins. Ils viennent de les voir en entier, mais ils en veulent encore.



Appuyées sur nos coudes, cette fois c’est moi qui dis oui pendant que Laure dit non. Notre fou rire fait ballotter nos seins, dont ils peuvent voir les pointes encore érigées par leur frottement sur la couverture rêche. Ils viennent du Mont-Saint-Michel et vont jusqu’à Poitiers. L’année prochaine, ils feront Poitiers-Ronceveaux, carrément. Ils auront beaucoup plus de temps. Et nous ? Eh bien, nous, nous couchons à côté, dans les gîtes communaux, nous fêtons nos dix ans de bac. Pas possible, jeunes comme nous sommes ! N’en faites quand même pas trop, les mecs ! Ils voudraient cependant être tout à fait certains que nous n’avons rien contre les garçons, parce qu’en nous regardant faire, tout à l’heure, du haut de leurs fenêtres…



Ce sont des copains. On l’avait bien subodoré, figurez-vous. Anciens chefs scouts d’Europe, trop de travail pour pouvoir continuer. Ah, les sportifs fachos ! Non, non, faut pas dire ça, simplement les vrais défenseurs des valeurs de l’Occident Chrétien. Cela mérite d’en débattre, il convient donc d’être assises en tailleur, de manière à leur mettre nos nichons sous le nez. Il n’y a pas de filles chez ces scouts. Enfin, il y en a, mais séparées des garçons. Ils ne sont pas Scouts de France, faut pas confondre ! Ce ton de mépris ! Mais enfin, des filles, ils en connaissent quand même, faut pas croire… Le blond expose à mes seins qu’il prépare Navale et Cyr, à Henri IV. Le petit brun dit à ceux de Laure qu’il veut faire l’X.



Ils pouffent. Qu’elle est coquine !



Le sérieux avec lequel il dit ça ! Il s’y croit déjà. Il fait prépa à Louis-le-Grand. Les deux autres font Sciences-Po, mais à Paris, évidemment. Nos seins ont écouté religieusement. De temps à autres, nous ôtons de leur surface un peu de la poussière que la couverture a dû y apposer. Leurs grumeleuses pointes en restent convenablement gonflées, et nos rires d’écervelées leur communiquent une houle qui ne peut que donner envie à nos pèlerins d’y plonger la tête après le regard.


Le solide blond, plutôt beau gosse, ma foi, n’est pas rasé depuis quatre ou cinq jours. À peine plus de vingt ans, des yeux bleus que le renflement de mon pubis sous la toile légère de mon slip de bain intéresse aussi. Sous le sien, une bosse significative, une trique en progression géométrique. Il a saisi mon regard et me dit qu’il fait si chaud qu’il faudra prendre une douche sous peu, qui permettra d’enlever les brins d’herbe et, en ce qui me concerne, la poussière de la couverture.



C’est en effet le dormeur à la croix pectorale qui passe au loin sans trop nous regarder. Les garçons nous demandent nos prénoms et donnent les leurs : Henri-Pierre, Gaétan, Arthur et Sigisbert. Notre sourire difficile à réprimer entraîne le futur polytechnicien à nous dire qu’il n’est pas responsable de ce prénom que certains trouvent en effet ridicule mais qui est de tradition dans sa famille.



Pas si bête, ce petit brun, il veut nous inciter à vérifier si Popaul est solide à la tâche. D’ailleurs il se redresse et le voilà assis en tailleur, comme nous, histoire de montrer qu’il bande tel un cerf, comme on doit dire dans sa famille. La pointe rose du gland nous fait coucou sous l’élastique.



Les autres ne veulent pas être en reste et s’installent face à nous, en tailleur eux aussi, histoire de bien écarter les cuisses pour nous montrer qu’ils sont convenablement couillus et membrés sous leur léger slip de bain. Gaétan, le futur amiral, nous trouve toutes deux très jolies, vraiment. Les autres opinent. San Antonio écrirait cela autrement. J’interroge Laure du regard, irons-nous plus loin avec ces types ? Disent-ils "Doux Jésus" au moment crucial, ces défenseurs de l’Occident Chrétien ? Sigisbert a "énormément envie de moi, tout simplement." Déjà sûr de lui et dominateur, le bientôt bicorné. Cocus, les polytechniciens, pendant qu’ils défilent le 14 juillet ?



Chandelles en tout cas que leurs sexes gonflés. Que dis-je, chandelles, cierges ! Si la plaisanterie continue, ils vont noyer dans la crème le crocodile de leurs slips de bains. Dommage ? Mais la tête des copains si nous rappliquions avec ces quatre pèlerins !


En définitive, le blond préfère Laure et Sigisbert persiste à me désirer. Les deux autres disent qu’ils ne se contenteront pas de tenir la chandelle, mais qu’ils ne veulent pas choisir entre nous deux, également ravissantes. Ils nous laisseront le choix, et même attendront leur tour s’il le faut.



Laure se tord de rire, c’est donc à moi de répondre.



Ils croient que c’est arrivé, ils nous baiseraient bien, là, sur cette pelouse et sous les yeux des rougeauds se branlant aux fenêtres de leur dortoir.



Finalement, ils ne sont pas idiots, et on rigole bien avec eux.



Leur déception ! Atteinte au moral des futures élites de la nation !



Nous sommes debout. Il est contre moi. Je tends la joue droite, puis la gauche, ça lui rappellera quelque chose.



Nous nous rhabillons en vitesse. Cet air innocent quand nous traversons leur dortoir ! Les Vikings se jetteraient bien sur nous, quitte à se confesser plus tard. Il y a du monde dans les douches des messieurs, mais personne dans les cabines des dames. Quelques slips féminins sont accrochés à un séchoir par des pinces à linge de vieux bois. Nous ne jouerons pas avec elles.


Gaétan a tôt fait de débarrasser Laure de son chemisier, de sa jupette et de son bikini, pour entrer avec elle dans la cabine la plus proche. Henri-Pierre les suit. Sigisbert me dépouille de mon peu de vêtements, les mains tremblant de hâte, et me pousse dans la cabine voisine. Sa langue taquine les pointes de mes seins, qu’il se permet de mordiller, mais sans me faire vraiment mal. Il pose son slip de bain sur le haut de la porte, sa main s’aventure dans ma courte toison, en recherche maladroite. Mes seins sont donc à la disposition d’Arthur, qui nous a suivis, et dont les lèvres cherchent les miennes. Mais bientôt ses mains pèsent sur mes épaules.



Je résiste et reste debout, face à eux, une solide bite dans chaque main. En quelques secondes, hop, ça gicle déjà sur mes cuisses, mon ventre et mes seins. Arthur a fermé les yeux. Sigisbert grogne que ça serait tellement mieux si…



Voilà qui part d’un bon sentiment, mais…



Elle étale le sperme sur ses seins, en disant que c’est bon pour la peau.



Comme nous n’avons pas de serviette pour nous essuyer, nous ne faisons pas couler l’eau, mais nous remettons nos bikinis pour retraverser sans scandale excessif le dortoir des pèlerins, nos vêtements à la main.


Repérer les lits de ces garçons, pour y revenir, nues, quand tout sera noir, pour une ronde de nuit précédant une leçon d’anatomie… Sophie, Sophie, prend garde à la folle du logis.


Nous contournons le bâtiment en trottinant et en riant à perdre haleine, bousculant les deux messieurs qui rentrent au bercail et, dans notre couloir, un Thierry aux yeux ronds.



Ma chambre est avant celle de Laure, elle m’y suit. En commençant à sécher, le sperme tire sur la peau de nos seins. Nos bikinis jetés dans le lavabo pour être rincés plus tard, nous allons sous la douche.



Sur mon lit, elle me dit que c’est son amant qui a voulu qu’elle soit épilée, sauf le ticket de métro. C’est son copain qui en a fait, une tête ! Non, bien sûr, il n’est pas au courant, pour l’autre… Ni qu’elle aime tant être attachée, livrée au bon vouloir de cet homme qui pince si délicieusement les sensibles tétons. Elle tord gentiment les miens, comme avec négligence, puis les aspire avec voracité.



Ses petites lèvres sont plus développées que les miennes. Elle aussi ! Je vais en faire un complexe. Son clito est entre mes lèvres et sous ma langue. La sienne est le chaperon rouge de ma forêt pendant que ses mains courent sur mes fesses, un doigt s’approchant doucement et proposant de forcer l’entrée, qui se laisse faire très volontiers. Je ne pense pas à lui rendre la pareille.



Elle reste alanguie quelques minutes, puis repasse sous la douche et va dans sa chambre. Je rince nos bikinis et reprends mes vêtements. Comme je n’ai pas envie de descendre tout de suite, je tape ce récit de notre rencontre avec les pèlerins. Ces vieilles maisons sont sonores, j’ai entendu Liliane et les autres revenir, Damien proclamer qu’il s’occupera du barbecue dans la cour, Virginie promettre de l’aider. Plus tard sont arrivés Christophe, Isabelle et Karine. Des chaussures martèlent le sol carrelé, Laure vient me chercher.