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n° 10914Fiche technique21560 caractères21560
Temps de lecture estimé : 13 mn
23/10/06
Résumé:  Comment se déshabiller, si on le veut bien, en pratiquant tout simplement le jeu de l'oie.
Critères:  grp extracon cocus copains campagne jardin fête anniversai volupté voir exhib strip lingerie nopéné jeu humour
Auteur : SophieF.            Envoi mini-message

Série : Sophie au Couvent

Chapitre 04 / 05
Le jeu de l'oie

Nous étions six filles et six garçons à fêter notre réussite au bac, et nous avions décidé de nous retrouver dix ans après. Le moment venu, Liliane a organisé cette réunion dans un gîte communal, une ancienne école privée que l’on nomme encore Le Couvent. Des pèlerins du chemin de Saint-Jacques se reposent dans la maison voisine. Olivier a vainement tenté de s’opposer à mon départ. Je le retrouverai bientôt, fille prodigue.




oooOOOooo



Vendredi soir, le repas se termine dans les rires grâce au rosé de Loire dont les garçons ont affirmé, un peu lourdement, qu’il avait une robe transparente, du corps et de la cuisse. Laure, gracieusement mutine et débarrassée pour quelque temps de son copain trop terne et de son amant trop marié, remonte sa jupe blanche.



Il regarde et me sourit, les yeux gris et doux. Je sais que Laure veut faire durer le plaisir quand elle enlèvera ses vêtements, à l’occasion de l’inévitable strip-poker, dix ans après notre soirée chez Virginie. Mais Liliane nous propose autre chose, le jeu de l’oie.



Pendant son absence, Christophe nous dit que l’idée lui paraît saugrenue. Je ne suis pas loin de partager cet avis. Liliane revient, pose un jeu sur chaque table et nous rassure en affirmant qu’à la fin du premier tour, ça pourrait commencer à devenir intéressant.



Je suis entre Christophe et Frédéric. Thierry est en face de moi, entre Karine et Laure. Le premier tour joué, l’oie bleue de Karine est déjà sur la case 26, car elle a obtenu la combinaison 6-3. Elle est donc largement en tête. Thierry est le dernier, sur la cinquième case. J’ai fait 7, mon oie rouge est sur une case montrant une femme vue de dos. Très habillée.



Trois petits poils follets ornent le maigre poitrail de ce garçon un peu pataud qui a expliqué pendant le dîner qu’il fallait désormais l’appeler Thomas, son deuxième prénom, parce que l’autre, Germain, ça faisait tellement débile…


Ici, c’est vers moi que se porte le regard de Thierry.



Ma chérie ! De quel droit ? Parce que nous avons vécu ensemble, il y a sept ou huit ans ? Foutaise !



Il n’ose plus le "ma chérie", il a vu mon froncement de sourcils. Mais je suis bien obligée de penser à l’arrière-salle de l’Hyper Bar, quand j’y posais pour des photos "un peu spéciales" en effet. J’étais la reine de cœur et c’est avec Éric, le roi au si rigide sceptre de chair, que j’ai passé la nuit qui suivit, et quelques autres. Et quelques autres hommes aussi, car ce roi d’une extrême bienveillance prêtait volontiers la reine à ses mauvais sujets, prétendant benoîtement qu’il ne souhaitait qu’une chose, la voir satisfaite. La reine se prêtait à ces jeux, elle était jeune. Et Thierry, excité comme un pou, cocu finalement content, méprisable me traitant de chienne mais sollicitant des détails, chassé de ma chambre de la rue Sainte-Opportune n’y a plus jamais remis les pieds, ni le reste.


Ces doigts qui m’ont caressée, qui se sont glissés en moi, qui chaque nuit cherchaient à tâtons mon corps sous les draps ou qui voulaient au moins agripper un pan de ma nuisette ou de mon pyjama déboutonnent en tremblant un peu mon léger vêtement. Non, Thierry, tu ne risques pas d’avoir déjà vu ce soutien-gorge de dentelle, et les seins qu’il enchâsse sont désormais caressés par d’autres mains que les tiennes, leurs tétons aspirés par d’autres lèvres. Te ferai-je l’aumône de te les abandonner un instant, tout à l’heure ? Pas sûr ; d’autres que toi sont sur les rangs, qui avalent leur salive en silence.


Karine, sans même se lever, enlève une de ses chaussures.



Liliane répond que les deux chaussures comptent pour un vêtement, et encore on y ajoute les chaussettes parce qu’un mec en chaussettes, c’est d’un ridicule…



Ce sera vite tranché, à mon avis ! Et la chaînette d’or de ma cheville droite, comptera-t-elle pour un vêtement ? Quoi qu’il en soit, je refuserai absolument de l’enlever. Olivier, tu ne pourras qu’apprécier cette marque de fidélité.


Au tour suivant, c’est moi la dernière. Frédéric ! Ah, me jeter contre son torse que je viens de dénuder ! Du bout des doigts, je frôle ses minuscules tétons. Son regard se trouble.


Karine nous tourne le dos pour déboutonner son corsage, le laisse tomber sur le sol et se retourne enfin, les mains d’abord en coquilles sur les seins puis en offrande faussement innocente. Elle n’avait pas de soutien-gorge. Ses seins ne sont pas plus gros que les miens, ce sont deux petites pommes. Frédéric, ne les regarde pas ainsi !


Laure enlève le tee-shirt de Thierry, qui rentre le ventre. C’est pourtant vrai qu’il commence à grossir !


La combinaison 4 et 5 me projette à la case 53, je vais avoir à me déshabiller un peu plus, et c’est maintenant Christophe qui est à la traîne.



Va-t-il faire disparaître mon soutien-gorge, ou ma jupe ? De toute façon, comme je dois aussitôt après enlever autre chose… Il tombe à genoux, enlace mes hanches, cherche derrière moi le double crochet. Sa position lui permet d’appuyer ses lèvres contre mon pubis, qui reçoit ainsi son haleine chaude. Quel heureux chatouillis au niveau de mon bas-ventre !


Ma jupe est en corolle sur le sol, je vais envoyer mon soutien-gorge la rejoindre. Et tes escarpins, Sophie ? Je les garde, ne vous déplaise. Il appartiendra à un autre de mes les enlever. Je serai assise, nue. Il ne regardera pas mes pieds.


À la table voisine, Damien est déjà en slip. Il a conservé ses espadrilles. Virginie le couve du regard. Ils se sont affairés devant le barbecue, tout à l’heure. Il avait enlevé sa chemisette, histoire d’exhiber son torse puissant et ses belles épaules. Elle, qui avait largement déboutonné son chemisier, montrait les pointes roses de ses seins quand elle se penchait, et elle se penchait souvent.


Mes seins vont donc être exposés aux regards de chacun. Il convient donc qu’en catimini j’en frôle les tétons afin qu’ils soient convenablement érigés. Mais ils l’étaient, Sophie, tu ne pouvais pas l’ignorer ! Non, certes, mais quand même… En pincez-vous pour mes petits nichons, camarades ?


Au tour suivant, Frédéric semble content que mon score me fasse recommencer au début, car je suis tombée sur la case 58, les oubliettes. Tu ne voulais donc pas que je sois la seule à être nue devant tous, Frédéric ?


Maintenant c’est Laure qui est en tête, elle enlève son corsage. Les pointes roses de ses seins tentent de se glisser à travers les mailles de dentelle de son soutien-gorge rouge. Le slip est sûrement du même acabit (tiens, si je mettais ce mot au féminin ?) et si elle avait porté ce genre de sous-vêtements quand nous avons rendu visite aux pèlerins, ils se seraient damnés encore plus vite.


La chemisette de Christophe est ouverte, il ne sera pas ridicule en la gardant, et j’ai envie de voir ce qu’il y a sous son short. Tu bandes, Christophe ! Il est vrai que tu vends du viagra. Allons, Sophie, pas trop de modestie, c’est peut-être bien toi, vêtue de ton seul petit slip, qui es à l’origine de cette belle bosse sous le boxer blanc.


L’oie de Laure a été doublée par celle de Thierry. Il enlève ses tennis. Il n’a pas de chaussettes.


Me voici dernière pour quelque temps. La règle ne précisant pas que je doive m’intéresser uniquement aux garçons, il me plaît à l’issue du tour suivant d’exposer les seins de Laure. Je voulais délivrer ces petits tétons que j’ai eu tant de plaisir à sucer voici deux ou trois heures. Je laisserai cependant à l’un ces messieurs le soin de dévoiler le si joli minou glabre surmonté du ticket de métro.


Christophe est devant tout le monde, sa chemisette s’envole. Comme prévu, je suis encore la dernière. Frédéric a triché, il est déjà pieds nus. Quelle hâte ! Ou bien la peur du ridicule de n’avoir tout à l’heure que des charentaises pour tout vêtement ! J’exagère, il avait des mules de cuir noir, très faciles à abandonner. Pour le punir, c’est devant Christophe que je tombe à genoux pour confisquer ses mocassins. Il a le pied égyptien, le gros orteil étant plus court que le second. Pas pratique pour caresser un clitoris. De toute façon, je ne tolère cela que dans des conditions bien particulières, hammam très brumeux ou banquet républicain très ennuyeux, avec en face de moi quelqu’un qui me plaise. Cela dit, tu ne me déplais pas, frôle mon sein si tu le veux, et si tu te contentes de peu. Il m’est arrivé un soir de neige, dans une auberge du plateau ardéchois, de réchauffer contre ma poitrine les pieds glacés d’un jeune homme blond…


Thierry a failli gagner, mais il a dépassé le 63 et reculé au 59. Il ôte son short. Quel slip minuscule, qui contient à grand peine… ce qui a fait mes délices ? N’exagérons rien ! Enfin, si, quand même ! Thierry, je t’aimais, voilà tout. L’imparfait, ça tombe bien.


Il vient de sortir un 7 qui le ramène au 58, donc à la première case, derrière moi qui suis tombée sur un pêcheur à la ligne, au 25. Frédéric caracole en tête, il enlève son pantalon de toile beige. Dessous, un caleçon de coton bleu ! Sous le caleçon, une bosse, mais une bosse ! Et c’est moi qu’il regarde !



Je suis debout devant Thierry, qui fait glisser mon slip, en prenant son temps. Et son pied, Sophie ? Et son pied, probable ! Osera-t-il avancer les lèvres ? Il n’ose pas. Frédéric me paraît triste. Frédéric, je me sens capable de t’aimer, cette nuit. Et même la nuit prochaine, peut-être. Vois, je suis assise, les fesses nues sur le plastique beige du fauteuil de camping du gîte communal, et je t’attends.


Tour suivant. Frédéric est encore le premier, il lui appartient d’enlever son caleçon. Il le fait tout simplement, la paume de sa main gauche collant le sommet de sa verge sur son nombril, et c’est en me regardant qu’il ôte sa main, faraud comme le satyre du vase étrusque que tante Jeanne m’a montré le jour de mes dix-huit ans.


Avec un mauvais sourire, Thierry fait longuement descendre les bas de Laure en les roulants sur ses cuisses si douces. Il nous a vues revenir de chez les pèlerins, en bikini, il a subodoré une turpitude. Bien vu, Thierry.


À la table voisine, Virginie est nue. Des seins plus gros que les miens, mais elle n’a pas de peine. Des fesses peut-être un peu tombantes, de hanches larges de matrone, un pubis de forêt noire. Pas vierge, ça non, et depuis longtemps ! Mais je l’aime bien. Enfin, je l’aimerais plus si elle n’avait pas tenté, mais il y a si longtemps, de me piquer mon cousin David.


Frédéric va jeter les dés. J’aimerais qu’il ne soit plus en tête, qu’il se réserve pour moi. Il me plaît. Décidément, je vais m’abonner à ce prénom ! À table, tout à l’heure, il m’a dit que j’étais encore plus jolie qu’il y a dix ans, chez les parents de Virginie.



Il n’est peut-être pas vraiment trop tard.



Ça, je viens de l’inventer. Il rit et m’obéit. Il ne se passe rien, tout d’abord. Allons, Frédéric, ne tergiverse pas, j’attends ! Deux mains viennent enfin empoigner mes genoux, pour les écarter un peu plus, des cheveux chatouillent l’intérieur de mes cuisses. Deux lèvres aspirent mon clitoris gorgé de désir, qu’une langue très active fait ensuite longuement vibrer.



A-t-elle dit "tu jouerais" ou "tu jouirais" ? Je crois bien que c’est la première fois que j’éclate de rire dans une telle circonstance. Il m’est arrivé d’en avoir envie mais je me suis toujours abstenue, de peur de vexer mon partenaire.


L’œil sombre, Thierry est tombé sur la case 19, l’hôtel. Il doit passer un tour sans jouer. Va-t-il prétendre ramper sous la table, lui aussi ?



Karine est à la traîne, elle voudrait bien enlever le caleçon de Frédéric.



Elle a soupiré. Il ne fait rien pour lui faciliter la tache. Sa verge en majesté fait obstacle à la descente du boxer. Il faut que Karine y mette la main.


Laure a dépassé les deux oies du 63 et a reculé au 59. Très calme, comme si elle était seule dans sa chambre, elle enlève son slip sans minauder. Son abricot imberbe vous fait saliver, les copains ! Si vous saviez comme il a bon goût ! Mais l’un de vous le saura bientôt.


Karine a obtenu la combinaison 4 et 5, elle se propulse à la case 53. Je végète sur la 44, qui représente un gendarme vu de dos. Que me feras-tu avouer sous la torture, gendarme ? Je suis déjà nue, non, j’ai mes chaussures. Gendarme je suis disposée à tout subir, fouet, pinces, martinet, bougies…


Chez les voisins, Thomas est totalement nu, son boxer étant dans les mains d’Isabelle dont les seins palpitent. Liliane enlève son slip, d’un tendre rose avec de la dentelle autour des cuisses, et un papillon bleu sur le mont de Vénus. Ses seins sont plus lourds qu’autrefois. Le ventre ne serait-il pas un peu bombé ? Enceinte, Liliane qui a dit pendant le repas qu’elle vivait seule depuis six mois ? Les garçons se sont naturellement montrés très intéressés, pensez donc, une fille qui n’a fait l’amour depuis si longtemps ! Ou alors toute seule, bien sûr, mais… Maintenant, messieurs, considérez sa toison taillée comme la pelouse du château de Versailles, et dites-vous bien qu’elle mentait. Et Isabelle qui a renchéri, se prétendant frigide, depuis une aventure sordide ! Ah, belle trouvaille également, pour que vous vous acharniez à lui prouver le contraire. Moi, j’ai la tête de Frédéric entre les cuisses, et j’adore.


Le dernier est maintenant Thierry.



Karine avait encore sa jupette rouge. Thierry la déboutonne sans abandonner son air buté. Regarde, Thierry, le mignon petit string de la jolie Karine, et console-toi. Sophie n’est plus pour toi, il faut te faire une raison.


Laure vient faire deux fois deux, elle a gagné.



Liliane nous a écoutées.



Il y a huit chambres et nous sommes douze. Je me doutais bien que d’une manière ou d’une autre, les filles inviteraient les garçons à partager leur lit. Mais de là à laisser le hasard décider ! En tout cas, voilà qui change tout. Seulement une chance sur trois d’être avec celui que l’on préfère. À moins de refuser cette règle idiote.


Frédéric réapparaît, les lèvres humides. Il aurait dû rejouer plus tôt, je me suis bien gardée de le rappeler à l’ordre. Je referme le compas de mes cuisses. Pour qui s’ouvrira-t-il, cette nuit ?


Une question se pose bientôt, que faire quand le premier et le dernier sont déjà nus ? Liliane dit qu’on passe aux autres. Bon, et quand tout le monde est nu ? Eh bien, on se couvre, mais de baisers. Thierry s’estime donc en droit de me sucer longuement les seins. Mais oui, Thierry, ce n’est pas foncièrement désagréable. Pauvre Thierry, comme j’ai été méchante avec toi !


Frédéric vient de gagner.



Et ils s’en vont, main dans la main. Raté pour moi, Frédéric. Une chance sur deux de me payer un remake de Thierry. Comment dit-on en bon français, une resucée, je crois. Que j’aime la langue française !


J’ai dépassé le 63, reculé sur le 59 et le coup suivant mon oie est en prison. Le précédent a été créé, je dois passer sous la table. Le minou de Karine a-t-il déjà connu une langue de femme ? Allons, écarte les cuisses, Karine ! Non ? Eh bien, tant pis pour toi. Ah, vous, les garçons, il est inutile de vous en prier, vos cuisses sont béantes. Assise sur l’herbe qui me chatouille, ma main droite palpe les génitoires de Thierry et ma gauche ceux de Christophe. Pas de jaloux ! Je gratte un peu, je soupèse, je presse sans écraser, en espérant que ne rôdent dans l’herbe ni couleuvre, lézard ou scolopendre. Entrées interdites, mes amies les bêtes !


D’une voix un peu rauque, Thierry dit qu’il a gagné. Eh bien, qu’il attende ! Tiens, Karine semble s’être ravisée, ses cuisses s’ouvrent peu à peu. J’abandonne les hommes, me mets à genoux par prudence et hop, un petit coup de langue dans une vallée que cache mal une herbe courte car tondue de près. C’est Thierry qui lui a enlevé son string, il y a quelques minutes. De la main il a dégagé la ficelle au lieu de descendre bêtement le léger tissu, puis il a glissé un doigt là où je viens de mettre la langue. Le clitoris de Karine en est encore ému.


Je reprends ma place. Karine triche, son oie aurait dû s’arrêter au 62, un semeur au geste auguste, mais elle a poursuivi son chemin pour se poser sur la case victorieuse.



Il la prend dans ses bras. Elle roucoule. Elle a des fesses mignonnes comme tout, que palpe la main gauche de Thierry pendant que la droite se faufile entre leurs ventres.