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Temps de lecture estimé : 26 mn
12/12/06
Résumé:  Révélation et passage à l'acte.
Critères:  f ffh collègues volupté photofilm fellation init
Auteur : Nicolas  (Homme de 55 ans romantique)            Envoi mini-message

Série : Nicaline

Chapitre 04 / 07
Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps


La route était relativement courte pour Aline. Dans sa Clio elle écoutait les informations, ce qui lui permettait d’être à peu près au courant de ce qui se passait dans le monde. Arrivée chez elle, elle ouvrit son portail et salua sa voisine qui était dans son jardin.



Aline mit sa voiture au garage, ferma le portail et entra chez elle. Sa femme de ménage était passée comme tous les samedis, et comme d’habitude, elle lui avait préparé un petit repas pour le soir. Une fois qu’elle eut dîné, elle se changea et mit une robe d’intérieur en coton blanc à même la peau puis s’installa au salon. Machinalement elle alluma la télévision. Un rapide zapping lui apprit qu’il n’y avait, ce soir-là, rien qui put la satisfaire. Elle décida donc de mettre un peu de musique et de prendre un livre.

Vers minuit, elle avait fini sa lecture. La Route De La Soie, de Régine Deforges. Elle aimait ce style et l’histoire de cette jeune femme à travers la dernière guerre et les années qui suivirent. Les CD qu’elle avait mis dans le chargeur du lecteur étaient tous passés. De Mozart à Glenn Miller, elle s’était promenée en leur compagnie à travers des siècles de musique. Elle était bien. Machinalement elle ralluma la télévision. Un peu par hasard elle tomba sur Canal +. Le premier samedi du mois, c’est bien connu, après minuit, le programme est un peu moins sérieux que les autres jours. Arrivant au tout début du film, elle fut tentée d’éteindre. Mais comme les actrices étaient belles elle décida de regarder un peu.



Et bien oui elle le savait. Et alors ?


Sur l’écran, une jeune fille apprenait de son copain comment rendre un hommage appuyé à un homme sans lui faire mal avec les dents. Aline regardait ce visage juvénile dont la bouche s’appliquait à satisfaire les fantasmes de l’homme. Cela ne la laissait pas indifférente, deux ou trois fois elle changea de position dans son fauteuil. Le contact de ses fesses, découvertes par ses mouvements, avec le cuir miel du fauteuil lui était agréable. Pour en profiter un maximum elle fit passer le vêtement par-dessus sa tête et se lova entièrement nue sur le cuir. Ses yeux ne quittaient plus l’écran. La jeune fille s’y dépensait sans compter pour son compagnon, et ce qui devait arriver arriva. Elle se fit arroser le visage de longs jets de liqueur opalescente. De la langue, elle ramassa sur ses lèvres ce qu’elle put, puis se mit en devoir de lécher le sexe de son copain.


Aline ne perdait pas une miette du spectacle qui l’excitait de plus en plus. Elle sentait monter en elle quelques bouffées de désir. Sa main droite vint au contact de son sein gauche. Elle en titilla le bout machinalement. Trouvant la sensation agréable elle persista.


Sur l’écran, le copain partit et fut remplacé par une copine. Sous prétexte d’essayer quelques robes, les deux filles partirent en ville dans un magasin tenu par deux autres jeunes femmes. Rapidement les robes, jupes, tee-shirts, volèrent et les quatre protagonistes étaient au mieux encore en slip et soutien-gorge, ou encore complètement nues.


La vision de ces quatre corps bien faits et bronzés intégralement finit d’échauffer Aline. Son autre main partit à la recherche de son sexe, le trouva et commença à le caresser. Elle se cala encore mieux au fond de son fauteuil, et facilita l’accès de son intimité en écartant un peu ses longues jambes. Une douce langueur s’emparait d’elle, elle retrouva d’instinct les gestes qui lui faisaient du bien, caressant doucement les lèvres entrouvertes, titillant le petit bouton qui commençait à poindre en haut de sa fente. Elle retrouvait quelques sensations d’adolescente quand, pensionnaire, elle calmait ses premiers émois de future femme, au fond de son lit, au milieu du grand dortoir.


Sa main retrouvait les gestes naturels des filles solitaires et le résultat qu’elle obtenait était bon. Son majeur se détacha un peu et descendit plus bas sur la fente de son minou. À la limite du périnée, il trouva une zone très sensible et la caressa. Il y eut un début de pénétration qui provoqua comme une décharge électrique. Aline donna alors à son majeur l’ordre de continuer, alors qu’elle déplaçait son autre main en renfort. Avec celle-ci, elle ouvrit ses grandes lèvres, et caressa son clitoris. L’autre était maintenant occupée à fouiller le bord de son intimité, à la recherche de nouvelles sensations. Elle trouva un point particulièrement sensible juste au bord, un petit peu à l’intérieur de son vagin. Un doigt s’y attarda. Plus il s’y attardait plus le plaisir devenait fort. Plus haut l’autre main dansait une folle sarabande autour du bourgeon des plaisirs. Les mouvements de ses deux mains devenaient plus saccadés, comme désordonnés.


Ce désordre apparent répondait exactement aux besoins de son corps. Elle sentait monter en elle la tempête tant attendue. Ses doigts étaient comme doués d’une vie propre, elle ne maîtrisait plus leurs mouvements. Eux, par contre, semblaient parfaitement savoir ce qu’ils devaient faire et ils le faisaient bien. De caresse en pincement, de va-et-vient en petites griffures, elle arrivait au bord de son plaisir. Elle y succomba d’un coup, voluptueusement, et la vague de jouissance qui l’emporta, la laissa sans force. Les cuisses serrées sur les mains elle restait là sur son fauteuil, écoutant son corps se calmer.


Sur l’écran, les quatre filles avaient été rejointes par deux livreurs. Elle remarqua bien les deux hampes dressées que se disputaient quatre bouches avides, mais cela ne l’intéressait plus. Elle dégagea une main humide et prenant la télécommande éteignit la télé. Elle enregistra inconsciemment l’image malgré tout.


Au fond d’elle-même une petite voix lui glissa que, si elle avait eu ne serait-ce qu’un de ces deux membres sous la main, elle l’aurait mis ailleurs que dans sa bouche. Elle frissonna et ramassant son vêtement qui gisait sur le tapis, elle le jeta sur ses épaules et monta se coucher.



Cette nuit-là, pour la première fois depuis bien longtemps, son sommeil fut réparateur. Contrairement à son habitude, elle ne prit pas de somnifère, et n’en eut pas besoin.

Elle fut réveillée par le téléphone vers 10 h.



Aline composa le numéro de la pâtisserie et passa sa commande pour être sûre d’être servie à midi. Elle se leva et passa à la salle de bain. Elle resta longtemps sous la douche, profitant de la grosse éponge douce avec laquelle elle se lavait pour se câliner un peu. Son corps réagissait bien et elle se sentait, pour la première fois depuis bien longtemps, bien dans sa peau.


Les meilleures choses ayant une fin, elle se rinça, ne put s’empêcher au passage de tester le jet de la douche sur ses seins et sur son sexe, ferma les robinets et se sécha.

Reposée, détendue, elle se dirigea vers sa chambre, et se planta nue devant la psyché.



Elle rit de se parler à haute voix.



Elle ouvrit les portes de son armoire, et resta longtemps à chercher ce qu’elle pourrait bien se mettre. Le soleil qui entrait par la fenêtre grande ouverte lui chauffait le dos. Elle se décida donc pour quelque chose de léger. Elle choisit un body à manches longues en mousseline vert d’eau. Il moulait son corps à la perfection, la dispensant de porter un soutien-gorge. Il était juste assez opaque au niveau de ses seins pour qu’elle puisse se passer d’un chemisier, lui permettrait malgré tout de quitter sa veste, si le besoin s’en faisait sentir, sans pour autant qu’elle soit comme nue. Elle pensait bien cependant que ce ne serait pas mettable n’importe où, en tout cas pas pour aller au travail. Elle l’enfila, vérifia dans la glace le résultat, et satisfaite replongea dans sa garde-robe. Elle en sortit un ensemble en lin d’un vert plus sombre qui se mariait bien avec le body. La jupe longue était fendue très haut, mettant en valeur ses longues jambes bronzées. La veste, un court gilet sans manche, finissait de donner une touche jeune à l’ensemble. Elle tourna et pirouetta devant sa glace, remarqua qu’en insistant un peu elle découvrait très haut ses jambes, mais se dit qu’il fallait vraiment le faire exprès. Elle s’assit sur le bord du lit et arriva à la conclusion que même jambes découvertes elle restait décente.

Sortir la voiture et fermer la maison lui prit encore quelques minutes, elle s’arrêta chez le pâtissier, et au douzième coup de midi s’engagea sur la route de chez Mireille.


La maîtresse des lieux l’accueillit dans la cour. Elle venait d’aller chercher le pain, et attendit qu’elle sorte de voiture pour finir d’arriver. Elles s’embrassèrent tendrement mais chastement.



Mireille portait une longue robe dont le bustier mettait en valeur sa fière poitrine. Doublement fendue, elle aussi très haut, elle dégageait les jambes à chacun de ses pas.



Elles éclatèrent de rire, et se prenant par la taille montèrent à l’appartement.



Elles s’assirent sur le canapé, cote à cote.



Aline plongea sa tête dans ses mains. Elle était abasourdie de ce que Mireille venait de lui proposer. Elle pensait d’un autre côté que depuis qu’elle connaissait la pharmacienne sa vie avait bien changé, et qu’elle était en train de retrouver sa joie de vivre, sa joie d’aimer, son équilibre. Mais quand même ! Que tout cela lui faisait peur. C’était si soudain, si inattendu ! Elle ne savait que faire, ni que dire. Elle hésitait entre partir de suite en courant et ne plus revenir, même à l’agence, et rester, se laisser porter par les événements, faire confiance à Mireille. Ce qui, jusque-là, lui avait plutôt bien réussi.

C’est ce dernier point qui fit basculer sa décision. Elle regarda son amie dans les yeux.



Elle se pencha en direction de son amie et l’embrassa tendrement, d’abord sur le front, puis sur les joues. Enfin leurs lèvres se trouvèrent. Aline tremblait un peu, bouleversée par tant d’émotions. La tendresse dont Mireille fit preuve à son égard la rassura et la calma un peu. Deux grosses larmes de bonheur coulèrent le long de ses joues.

Mireille était en train de les sécher avec un kleenex quand Pierre entra dans la pièce. Elles se levèrent toutes les deux pour l’accueillir.



Elle leva son visage vers l’homme qui serait bientôt son amant, lui tendit les joues, et se laissa aller dans ses bras. Pierre reçut le corps chaud et souple de la jeune femme contre lui. Il perçut le long frisson que déclencha chez elle ce premier contact, et la serra doucement contre sa poitrine. Ils restèrent quelques instants comme cela sans bouger. Mireille vint les rejoindre et se glissa aux côtés de son amie dans les bras de son amant. Elle les tenait tous les deux par la taille. La chaleur de leurs corps se mélangeait à celle des deux autres créant autour d’eux comme une zone de défense dans laquelle rien ne pourrait leur arriver.


Ce fut Mireille qui rompit le silence.



Aline approuva de la tête, incapable de prononcer un mot, rendue muette par l’émotion. Elle sentait contre elle la jambe et le bassin de Pierre d’un côté, et les cuisses et la poitrine de Mireille de l’autre. C’était trop fort pour elle, trop brutal, elle ne se sentait pas prête. Elle voulait fuir, mais ne pouvait pas, jambes coupées. Elle se raisonna, et décida de se laisser porter par les événements, sans a priori, sans peur. Elle devait profiter pleinement de cette chance qui s’offrait à elle. Elle était avec des amis, des vrais, rien de mal ne pourrait lui arriver.


Ils se séparèrent et s’installèrent dans le canapé. Aline se retrouva entre eux deux. Pierre ouvrit la bouteille de champagne, Mireille posa sur la table basse quelques coupes de petits gâteaux salés ramenés de la boulangerie. Il donna une première flûte à son invitée, puis s’excusant passa devant elle pour en tendre une à sa maîtresse. Ce faisant, volontairement ou pas, lui seul pourrait le dire, il frôla la poitrine d’Aline. Elle tressaillit, et soupira.



Pierre lança la conversation sur sa cueillette du matin. Il s’était arraché des bras de Mireille très tôt pour aller chercher les morilles. Il en avait trouvé une belle quantité, ce qui l’avait mis de belle humeur.



Aline écoutait et regardait ses amis jouer, elle s’émerveillait de leur complicité.



Aline devint rouge de confusion. Décidément ces deux-là la surprendraient un bon moment encore.


À voir la jeune femme s’empourprer, Pierre se douta bien de ce que lui avait dit sa maîtresse. Il ajouta tout haut :



Ils furent pris d’un fou rire difficile à maîtriser. Trop de tension à évacuer d’un coup les empêchait de se calmer rapidement. Pierre resservit du champagne, les petits gâteaux circulèrent à nouveau. Chaque mouvement devenait pour le couple prétexte à frôler, toucher, caresser celle qui se trouvait entre eux deux. Aline sentait ses dernières réticences fondre comme neige au soleil. Elle commençait à être bien et à apprécier la situation.



Aline se laissa conduire vers la petite table ronde de la salle à manger. Ses hôtes profitèrent encore une fois de la situation pour la frôler, poser leurs mains câlines sur ses épaules, sa taille. Elle se laissait faire, de plus en plus détendue, heureuse d’être l’objet des attentions de ses amis.



Il l’aida à prendre place, installa de la même manière sa compagne, et posa sur la table le plat annoncé.

C’était un vrai poulet, dont l’origine locale ne faisait aucun doute. La chair ferme et fondante à la fois était parfumée et se mariait bien avec les morilles et la sauce à la crème. Le vin jaune du jura qui accompagnait le tout était un vrai nectar. Il régnait autour de la table une douce ambiance, en partie due au vin, mais aussi à la proximité des trois amis. Sous la petite table il était impossible de ne pas entrer en contact avec un genou ou une cuisse. Les robes des deux jeunes femmes dénudaient leurs jambes, et elles sentaient fréquemment le pantalon de toile de leur compagnon les frôler, ou leurs cuisses se contacter.

En prenant sa serviette sur ses genoux, Aline frôla la cuisse de Mireille. Elles échangèrent un sourire complice. La pharmacienne posa sa main sur le bras de son amie et le pressa tendrement.


La conversation portait sur les activités du couple et ses sorties récentes. Le concert de la basilique fut évoqué, et Mireille raconta l’émotion qu’elle avait ressentie à écouter une si belle musique. Pierre rappela à sa compagne que d’autres émotions lui avaient été imposées et mit Aline au courant de la tenue qu’avait adopté son amie ce soir-là.



Celle-ci tressaillit en sentant la douce pression qu’il exerçait. Elle posa sa main sur celle de l’homme et lui rendit sa caresse.



Elle se sentait un peu oppressée. Elle sentait le moment venir où elle ne pourrait plus reculer, où elle serait nue face à Pierre, soumise à son regard, probablement à ses caresses, encore plus probablement à son corps. Elle se sentait excitée et tout à la fois un peu anxieuse.



Aline voyait déjà leurs trois corps nus dans le soleil. Le fait de ne pas connaître celui de Pierre, le lui faisait imaginer comme celui de Bernard. Quelque part cela la rassurait.


Ils finirent le dessert que tout le monde trouva à la hauteur du reste du repas. Le vin qui l’accompagnait avait tenu lui aussi ses promesses. Les esprits et les corps s’échauffaient, le café ne fit qu’accroître le phénomène.

La table fut promptement débarrassée, la cuisine rangée, et quelques minutes plus tard ils étaient prêts à partir. Les deux filles s’installèrent à l’arrière de la Safrane, et Pierre les conduisit rapidement à son domicile.



Il fit faire le tour du propriétaire à Aline pendant que Mireille préparait un plateau de boissons fraîches. Pierre tenait Aline par la taille le bras passé sous le gilet, et cette main posée sur la hanche de la jeune femme la caressait doucement, comme par inadvertance. Elle sentait cette caresse comme si elle avait été nue. La chaleur douce de la main irradiait à travers le fin tissu du body. Elle frissonna.



Tout en parlant, il l’avait fait pivoter face à lui et la tenait aux hanches avec ses deux mains. Il l’attira doucement vers lui, elle se laissa faire. Leurs corps se touchèrent et elle sentit contre son ventre la forme dure et dressée du sexe de Pierre. Elle se jeta à l’eau et, entourant son cou de ses bras, lui tendit ses lèvres. Celles de l’homme en prirent possession, avec tendresse, sans impatience. Il força doucement le passage avec sa langue, l’obligeant à s’offrir encore plus. C’est à ce moment-là que Mireille les surprit. Ne les voyant pas revenir, elle était partie à leur recherche, se doutant un peu de ce qui se passait. Elle se glissa sans bruit derrière Aline qui ne l’avait ni vue ni entendue, et se colla contre son dos en lui embrassant la nuque, l’emprisonnant de ses bras, les mains posées sur ses seins à travers le fin tissu.


La prisonnière sentit ses veines charrier de la lave en fusion. Elle abandonna son corps aux caresses qui lui étaient prodiguées. Pierre abandonna un instant sa bouche, pour celle de sa maîtresse. Aline était toujours serrée entre eux deux, et attendait la suite avec un début d’impatience. Son corps commençait à réclamer.



Toujours liés, les trois amis redescendirent en direction de la véranda. Mireille avait installé les rafraîchissements sur une table basse à côté d’un immense matelas de mousse recouvert de cotonnade aux couleurs pastel.



Tout en parlant, elle fit glisser le gilet d’Aline, le lui enleva et le déposa sur un fauteuil à proximité. Elle s’attaqua ensuite à la jupe qui ne résista pas plus. Pierre un peu à l’écart ne perdait rien de ce spectacle. Aline défit la fermeture à glissière dans le dos du vêtement de son amie, puis glissant les mains dans l’entrebâillement ainsi obtenu, elle la déshabilla. Mireille lui tournant le dos, les mains d’Aline se saisirent des deux seins offerts. Elle regarda Pierre, comme pour lui proposer les deux beaux fruits. Elle les soupesait et les caressait, s’excitant au contact des mamelons qui commençaient à durcir et à poindre.

Pendant ce temps Pierre s’approchait, il se mit face à sa maîtresse et fit lentement glisser le dernier rempart qui la protégeait un peu. Mireille fut bientôt nue.



L’homme, grâce aux soins éclairés des deux jeunes femmes se retrouva vite en slip. Visiblement il appréciait le traitement qui venait de lui être infligé. Son dernier vêtement dissimulait mal une longue excroissance qui prenait racine au bas de son ventre. Aline avait frôlé ce sexe tendu en enlevant le pantalon. Elle en avait le cœur qui battait plus vite. Cachée en partie par son amie, elle ne bougeait plus.



Ce disant, elle s’écarta, laissant Aline face à Pierre, et passa derrière la jeune femme.

Toujours vêtue de son body, Aline hésitait encore. Émue par ce qu’elle devinait sous le slip de l’homme, elle retardait le moment de libérer le pieu de chair.



Aline posa les mains au niveau de la ceinture. Glissa ses doigts entre le coton et la peau. Son cœur battait de plus en plus vite. Elle sentit une main se glisser par derrière elle entre ses cuisses, s’infiltrer entre le tissu de son body et ses fesses et se diriger vers les pressions qui fermaient le vêtement. Instinctivement elle écarta un peu les jambes pour faciliter le travail de son amie. Elle sentit les doigts jouer avec sa chatte, ferma les yeux et ne bougea plus.



Puis elle profita de sa position pour dégager le ventre d’Aline qui était maintenant nue jusqu’à la taille.


Aline se lança et tenta de baisser le slip. Mais il fut retenu par le sexe dressé vers elle. Alors elle prit la colonne palpitante dans sa main, la dégagea, et accompagna le slip jusqu’aux chevilles en s’accroupissant. Devant ses yeux, fier, dressé, le gland à demi décalotté, le sexe de l’homme palpitait doucement. Mue par une envie incontrôlable, elle le prit en main, fit glisser vers le bas la peau du prépuce et déposa sur le gland bien dégagé un baiser. Puis elle se leva, et Mireille la poussa vers Pierre.



Pierre passa les mains sous le fragile tissu et remonta le body le long du thorax. Sa compagne l’aidait et faisait glisser le vêtement sur le dos. Les mains de l’homme rencontrèrent les seins gonflés de désir d’Aline. Elle vibra carrément sous la caresse. Elle fut obligée par son amie de lever les bras, ce qui eut pour effet d’offrir sans défense possible sa poitrine aux caresses de son vis-à-vis. Elles furent très douces ces caresses, doublées par celles de Mireille qui, ayant fini d’ôter le body, venait prêter main forte à son amant.


Elle la poussa doucement mais fermement au contact de Pierre. Aline se colla à l’homme, noua ses bras autour de son cou et tendit à nouveau ses lèvres pour un long baiser. À nouveau prisonnière dans les bras du couple, elle attendait la suite des événements avec une impatience non feinte, mêlée toutefois d’un peu d’appréhension. Elle sentait contre son ventre cogner le sang dans la verge de Pierre. Les caresses du couple se faisaient plus douces encore. La bouche de l’homme avait repris possession de la sienne. Le baiser devenait de plus en plus fort, leurs dents s’entrechoquaient au hasard des mouvements. Elle sentait au bas de ses reins les mains de son amie lui flatter les fesses, les écarter à petit coup, puis les abandonner pour remonter le long de ses flancs vers ses seins.



Il entraîna les deux filles vers le matelas. Ils allongèrent Aline sur le dos. Pierre se mit de côté et commença à lui embrasser les seins.


Mireille pour ne pas être en reste, prit possession de la bouche de sa belle amie. Puis elle descendit au niveau de la poitrine ou elle s’attarda elle aussi sur les seins d’albâtre. Aline haletait de plus en plus vite, elle sentait les deux bouches suivre un chemin parallèle sur son corps. Ses mains partirent en reconnaissance et elles trouvèrent, l’une une cuisse douce, l’autre un sexe d’homme dressé de désir. Ses amants s’étaient allongés en opposition par rapport à elle. En tournant la tête d’un côté ou de l’autre elle pouvait voir le bas de leur ventre à hauteur de son visage.

Celui de la femme, doré et glabre, celui de l’homme, presque brun, comme tanné par le soleil, couvert d’une forêt de poils bouclés, drus mais doux au toucher, noirs. Elle avança la main et saisit le sexe de Pierre entre ses doigts. Celui-ci modifia sa position et rapprocha son bassin du visage de la jeune femme. Elle tenait toujours le vit en main et le massait doucement du bout des doigts. Quelques gouttes de liquide transparent sortaient du méat, elle les étala délicatement à la surface du gland et entreprit de masturber tendrement le membre viril. Mireille quitta sa position et quelques secondes plus tard Aline l’entendit lui murmurer à l’oreille :



Et elle goba délicatement le gland entre ses lèvres. Sa tête se trouvait tout près de celle d’Aline qui lui demanda :



Mireille lui présenta le sexe de son compagnon. Leurs joues se touchaient, et d’un simple mouvement de poignet la hampe passait d’une bouche à l’autre. Pierre grognait de plus en plus fort sous les assauts des deux jeunes femmes. Il n’avait pas encore atteint le sexe tant convoité d’Aline et il sentait qu’elles allaient venir à bout de lui rapidement. Il se laissa aller sur le dos en poussant un grand soupir. Son ventre se contractait, son bassin paraissait doué d’une vie propre, échappant à son contrôle, qui poussait toujours plus son sexe vers les deux visages réunis.



La blonde pharmacienne se lança alors dans une masturbation effrénée. Pierre soufflait de plus en plus bruyamment, il poussait des grognements mêlés de oui, encore, comme ça…

Les lèvres des deux jeunes femmes encadraient le vit gonflé de sève, les mains d’Aline rejoignirent celles de Mireille, et prirent les deux lourds testicules.



Leurs bouches se rejoignirent sur le gland au moment ou le premier jet de sève fusait. Les suivants arrivèrent avec autant de force. Pendant tout le temps ou Pierre se déversa et cria son bonheur d’avoir été ainsi caressé, elles s’appliquèrent à ne rien perdre de sa liqueur.

Les deux jeunes femmes eurent ensemble un même frisson. Elles jouissaient du bonheur de leur amant.

Puis le volcan se calma, elles se redressèrent et s’embrassèrent longuement mélangeant ce qu’elles avaient reçu de l’homme avec leurs salives, leurs corps se frottant, leurs mains s’égarant vers leurs intimités. Le baiser fini elles déglutirent, savourant le liquide douceâtre et légèrement amer.


Pierre se glissa entre elles deux et déposa à chacune un baiser dans le cou.



Joignant le geste à la parole elle empoigna l’objet de son désir. Bien que calmé et apaisé, il gardait quand même une belle taille. Elle lécha, suçota et mordilla le membre viril, qui peu à peu reprenait sa taille antérieure.

Mireille se plaça derrière elle et se mit à la caresser. Le dos, les seins, les fesses d’Aline reçurent la visite des douces mains.

Pierre de son côté ne restait pas inactif, il massait doucement les deux globes en forme de poire, après les avoir repris à sa femme.


Mais Mireille n’était pas satisfaite. Placée comme elle l’était Aline ne lui donnait pas accès à son minou, et elle en avait envie. Elle se rappelait le goût de son amie et aussi ses réactions aux caresses et voulait la faire jouir à nouveau. Elle arracha donc Aline à son activité du moment et malgré ses protestations l’allongea sur le dos.


Pierre et sa femme échangèrent alors un regard d’entente, et il redonna à Aline ce qu’elle venait de perdre, pendant que Mireille prenait possession de son ventre. Tout en se laissant pomper et sucer, l’homme avait repris possession des seins d’Aline. Celle-ci, assaillie de toutes parts commençait à gémir. Elle laissa de côté le sexe de l’homme et s’abandonna aux caresses qui lui étaient prodiguées avec tant de tendresse et de savoir-faire. La langue de son amie lapait entre les lèvres de son sexe, tandis que ses doigts caressaient l’entrée de son vagin, et même son œillet. Elle se sentait ruisseler de désir, elle sentait aussi la langue qui la fouillait recueillir la moindre goutte de sa cyprine.

Aline fit signe à Pierre de s’approcher.



Pierre déposa un baiser sur ses lèvres, et chargé d’une bien agréable mission se dirigea vers sa femme.



Mireille obéit et s’allongea contre son amie. Pierre avait maintenant à portée de bouche et de mains les sexes des deux jeunes femmes. Il goutta d’abord celui de la rousse qu’il ne connaissait pas encore. Il en apprécia le goût sucré-salé, un peu sauvage. Puis il passa à celui de sa compagne. Il avait un goût un peu différent, un peu plus acidulé, presque un goût de violette.

Il fit installer les deux filles l’une sur l’autre, ventre contre ventre. Il n’avait comme cela que quelques centimètres à faire pour passer de l’une à l’autre. Chacune des filles recevait alternativement des caresses. L’une avec la bouche et l’autre avec les mains et alternativement elles étaient sucées, léchées, fouillées d’une langue exigeante.

Un tel traitement ne pouvait rester sans résultat bien longtemps. L’une comme l’autre déjà excitée par la position dans laquelle elles se trouvaient, chacune caressant le visage, le dos, les seins de l’autre, écartelées et fouillées par des mains habiles, elles approchèrent de leurs plaisirs.

Simultanément elles crièrent leur bonheur, et ensemble elles mouillèrent le visage de Pierre de leurs jouissances. Il continua longtemps de leur prodiguer ses caresses, prolongeant leurs plaisirs autant qu’il le put. Puis il s’agenouilla entre les jambes ouvertes, et de son sexe dressé caressa les deux vulves offertes, déclenchant frissons et soupirs.



Lentement le membre bandé pénétra la chatte rousse. Il ne pouvait aller très loin car la position n’était pas des plus favorables. Cependant ses mouvements de va-et-vient produisaient leurs effets. Mireille s’écarta et laissa à son amant le corps de son amie. Puis elle les fit rouler sur le côté jusqu’à ce que la femme chevauche l’homme. Alors elle la redressa, et offrit à la bouche de son amant son propre sexe enfiévré. Elle pouvait embrasser sa tendre amie, lui caresser les seins et lui offrir les siens. Ils prirent le temps d’arriver ensemble au même but.

Pierre et Aline, Pierre et Mireille, Aline et Mireille. Personne ne fut oublié. Personne ne resta en arrière. Ils étaient complices, complémentaires, sachant d’instinct ce qui plairait aux autres, ils s’aimaient.


Le soleil commençait à décliner et leurs trois corps allongés côte à côte, repus et apaisés, récupéraient tranquillement de leur après-midi agitée.

Personne n’avait envie de bouger. Ils gardaient le silence, engrangeant les souvenirs pour mieux les revivre.


Les deux jeunes femmes se tenaient par la main. Pierre les regardait. La soirée commençait. Ils étaient bien.