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n° 11143Fiche technique20670 caractères20670
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Temps de lecture estimé : 15 mn
29/01/07
Résumé:  La carapace est percée (voir Chapitre 1, mes émois dans la piscine). Mon premier véritable orgasme à 25 ans a bouleversé ma vie. Je deviens très chaude. Brûlante !
Critères:  #journal f fh couple nympho vacances cunnilingu fdanus
Auteur : Karine2x            Envoi mini-message

Série : Mon journal érotique

Chapitre 02 / 17
Métamorphose

En fait je souffrais d’anaphrodisie, c’est-à-dire d’absence de désir sexuel dû aux blocages issus de mon enfance. Dans mon corps, tout était en état de marche, sauf ma tête. Pour bien faire l’amour, il faut pouvoir se donner entièrement. Je n’y arrivais pas.

La fille froide que je pensais être a fait place à une inconnue avide de sexe, capable d’enchaîner des orgasmes… Et quels orgasmes… rien à voir avec ce que je ressentais parfois et que je prenais pour des spasmes de jouissance et qui n’en étaient que les prémices.

Ce n’est plus le même paysage. Plus de nuages, c’est le grand bleu. Un nouveau monde où tout est à découvrir.

Vous allez dire : C’est un roman, c’est invraisemblable.

Si c’est possible !

En fait, le feu couvait sous la glace.


Mesdemoiselles ou Mesdames, si vous ne connaissez pas encore le plaisir suprême, celui qui vous submerge totalement, à la limite de la perte de conscience, ne désespérez pas.

Parfois, nul besoin de psychologue, de sexologue, de marabout africain, d’acupuncture chinoise, de gigolos bodybuildés, de gourou hindou spécialisé dans le kamasoutra, de se nourrir de mouches cantharides, de se crémer la vulve d’onguents aphrodisiaques, de jouer au sado-maso dans un donjon médiéval et autres thérapies désespérées, mais une circonstance, un nouveau partenaire, une position différente, un lieu ou une ambiance inhabituelle provoquent le décollage. L’orgasme arrive sans explication rationnelle.


Une comparaison ? C’est comme apprendre à faire du vélo. Cela semble impossible jusqu’au jour où, sans savoir pourquoi, on y arrive.

Messieurs, il faut le savoir. Ne vous découragez pas. Montrez-vous inventif, votre épouse qui a souvent la migraine est peut-être très chaude. Qui sait ?


Mes orgasmes aquatiques m’ont libérée. Une vraie métamorphose. Finie la corvée du devoir conjugal. Je découvre que j’aime faire l’amour et je réalise quelque chose que vous savez déjà tous : plus on fait l’amour, plus on a envie de le faire.

Je ne pense plus qu’à me faire sauter pour jouir, jouir… jouir… jusqu’à épuisement total.

Vous n’aurez pas mon adresse car, heureusement pour Pierre, mon mari Chéri, je suis une fille sage. Le feu aux fesses, peut-être, mais fidèle. Pas question de me faire enfiler par un autre que lui.

C’est lui qui me fait flipper et qui - grande nouveauté - fait mouiller ma petite culotte.


Dans notre villa de location nous ne sommes plus seuls. Mon amie Maud, enceinte de huit mois, et son compagnon Alex sont arrivés. Adieu le bronzage intégral et les parties de jambes en l’air sur la terrasse ou dans la piscine.

Maud que j’ai mise au courant (je n’ai pas pu m’en empêcher) me jette des regards complices quand nous nous éclipsons pour un prétexte ou un autre afin de nous retrouver seuls.

Pierre est aux anges, tout heureux de profiter enfin à volonté des charmes de sa tendre épouse, de son corps de rêve (c’est lui qui dit). Adieu sa Karine au con gelé (facile, excusez-moi).

Échange standard contre la même avec un volcan entre les jambes.

Ça le change ! Finie la diète.

Nos câlins qui par ma faute étaient tristounets sont devenus joyeux, délirants, sportifs. Profitant de ma souplesse issue de dix ans de danse classique, il me fait prendre des positions incroyables, et même parfois acrobatiques (le poirier et la brouette, vous voyez le topo ?) juste pour le plaisir de profiter enfin de moi à sa guise. Je me laisse faire en riant. Ensuite quand nous sommes un peu calmés, la deuxième mi-temps devient très tendre et câline avec souvent des prolongations jusqu’au milieu de la nuit.

Comme vous le supposez, je ne reste plus passive, je me démène, je me trémousse, j’ondule, je danse du ventre, je me comporte enfin comme une épouse amoureuse avide de profiter du sexe de son mari.

Plus de tabous ! Il a enfin le droit de me faire des minettes (comme préliminaire c’est le top !), il adore ça et a décrété en riant, je cite :



Du coup, je me retrouve soir et matin avec sa tête entre les jambes… Il me broute le gazon tandis que je me caresse les seins ou que je lui tiens la tête… Le nirvana… Il tire de mon clito qui était en hibernation des sensations incroyables. Il le lèche, le titille, l’aspire, l’affole et me conduit à l’orgasme de plus en plus rapidement… sans doute aussi parce qu’il sait de mieux en mieux ce qui me fait grimper au plafond.



Merci chéri de me rappeler ta grosse expérience.


En retour, je m’essaye bien maladroitement à la fellation. Tout un art de prendre sa grosse queue dans ma bouche sans y mettre les dents. Je suis ses conseils et je m’applique.


Vous l’avez vu, j’aime faire l’amour de façon variée et ludique.

Bien sûr, j’ai des positions préférées : classique en missionnaire, d’abord, parce que je le serre dans mes bras et qu’il peut m’embrasser, avec sa variante sportive, quand il me remonte les cuisses entre mes épaules et il me les cale avec ses bras. Quand il me prend ainsi j’ai l’impression qu’il est deux fois plus long, qu’il me pénètre jusqu’au nombril. Sensations fortes garanties !

Le missionnaire, j’adore pour les gros câlins bien tendres, sinon pour jouir… pas terrible pour ma pomme, vous allez savoir pourquoi.

Seconde position préférée, non ce n’est pas la levrette, Messieurs ! Vous avez tout faux !

C’est celle que Pierre appelle « libre service », quand il est allongé sur le dos et que je suis à genoux sur lui, quand je m’empale sur son sexe dressé pour une chevauchée fantastique. J’aime parce que c’est moi qui mène le bal.

Avec un CD de musique au tempo adapté, je bouge, je me balance, je danse sur son sexe, comme une gogo girl en boîte en prenant soin de ne pas le faire jouir trop vite. Je peux même me caresser en même temps.

Car… je suis une clitoridienne 100%.

J’adore sentir mon cher époux en moi, mais le décollage passe obligatoirement par mon petit bouton. Quand ce n’est pas lui qui s’en occupe, c’est moi.

C’est comme ça ! Je m’appelle Clito, comme une majorité de femmes.

Par contre le résultat est maintenant garanti.


Vous, les filles qui peinez à jouir : un conseil (Vous allez voir que je ne suis pas avare de conseils à la noix). Soyez décontractée, laissez parler votre côté animal, et surtout… n’ayez pas peur de vous caresser vous-même tout le temps nécessaire si votre partenaire ne le fait pas. Trouvez une position adéquate pour le faire. Envoyez-vous vous-même au septième ciel, il saura comment faire la prochaine fois.


Nous n’avons loué notre villa qu’une dizaine de jours, finances obligent. Nous décidons de ne pas repartir camper en montagne comme prévu, mais de renter à chez nous dans un Paris désert, juste peuplé de touristes, à nous balader en amoureux entre deux câlins.


Deviendrais-je nympho ?




Septembre. Finies les vacances.

Mais notre fringale sexuelle ne retombe pas.

Comment expliquer qu’après trois ans de vie commune nous puissions vivre une telle passion dévorante ?

C’est simple : pour moi, le sexe est une vraie découverte, pour lui, c’est son rêve qui se réalise. Sa Karine est devenue chaude, brûlante. Nous baisons, c’est le terme exact, n’importe quand, le matin au réveil si nous avons le temps, sinon quand ça nous prend, quand il rentre du bureau, emportés par notre gros baiser baveux, après le dîner (finie la télé à la con), le soir au lit et n’importe où : lit, table, chaise, fauteuil, canapé, par terre sur le tapis, debout contre le mur, nue, habillée, sous la douche, même une fois pendant mes ragnagnas (À ne pas recommencer, ça me coince).


Pour ne rien vous cacher, il m’arrive aussi de me… masturber en pleine nuit ou au petit matin alors que Pierre dort encore.

Me masturber. L’horrible mot. Je préfère dire que je fais l’amour avec moi-même.

Grave, Docteur ?

Cela m’est égal. Je n’ai pas honte. Je suis sûre qu’il n’y a pas de mal à se donner du plaisir. En fait, j’apprends à connaître mon sexe. Avec un ou deux doigts enduits de salive sur mon clito et deux autres pour me pénétrer, je m’envoie en l’air facilement.

Dire qu’il y a des femmes excisées.

Je sais, moi, comment faire. Il suffit d’examiner les petites filles et si elles le sont, on coupe tout à leur papa. Œil pour œil, dent pour dent, sexe pour sexe. Coutume ancestrale éradiquée en moins d’un an.

Tout en méditant de la sorte, je me caresse… ça vient…

Mon chéri, excuse-moi. Je fais l’amour avec moi-même car comme tous les hommes tu ne tiens pas la distance devant une femme qui a le feu aux fesses, c’est mon cas en ce moment… Excuse-moi…

Je me mords la lèvre pour ne pas crier, pour ne pas réveiller mon Chéri épuisé.


En faisant mes courses, je tombe en arrêt devant une publicité affichée dans un kiosque à journaux.



Votre petit ami est-il un bon coup ?



C’est un test à la noix en gros titre sur la couverture d’un magazine pour jeunes filles ados.

Cette question m’interpelle.

Je n’ai aucun point de comparaison, à part mon voileux musclé sans grande expérience que je classe au niveau zéro. Je sais juste que mon cher époux était un tombeur de première quand il était célibataire. Je revois mon (ex) amie Babou qui, pressée de questions lors de son coup de téléphone désastreux (le lendemain de ma rencontre avec Pierre, voir Chp 1), avait fini par cracher :



L’horreur ! La salope ! Ma copine est une de ses ex !

J’avais aussitôt rayé cette superbe créature de la liste de mes amies, mais le mal était fait. J’étais refroidie et pleine de doutes : combien d’autres pétasses ont couché avec lui ? Va-t-il continuer ? Vais-je prendre le risque d’être trompée toute ma vie ?


Aujourd’hui ces craintes sont dissipées. Pourquoi ?

Parce que si les femmes se retiennent avec de l’amour ou du fric (suivant le caractère de ces dames), les hommes se retiennent avec la bouffe et le sexe. Méditez, Mesdames ! Les parties de jambes en l’air réussies, ça cimente un couple.


Donc, pour répondre à la question que je me pose, je craque pour le magazine, j’achète.

Je coche les cases A, B ou C suivant les questions, je compulse la grille qui donne les points. Je totalise.

Résultat : Pierre, qui ne pense qu’à m’enfiler, qui peut me faire l’amour plus de dix minutes sans éjaculer, qui prend son plaisir à me faire jouir, qui est si avide de ma pomme qu’il peut me prendre plusieurs fois de suite, qui est un virtuose de la minette, qui est tendre, affectueux, prévenant, papouilleur et très amoureux, c’est le gros lot, le top du mec plus ultra.

Je referme le magazine ravie et troublée. Mon Mari est l’amant idéal, un sex-symbol, le rêve des minettes délurées, le gagnant possible d’une future Star’ac du sexe.

Je ne l’ai pas choisi pour ça. C’est un plus. Le cadeau Bonux, comme dirait ma mère.

À moi de garder mon champion.

Rester mince, sportive, le faire un peu chier (les mecs aiment les chieuses, mais pas trop), être exigeante avec lui et avec moi, rester féminine et sexy comme il aime, me mettre aux bas et aux porte-jarretelles, ne pas me laisser aller à mes crises de mélancolie cyclothymiques, inviter ses copains de temps en temps, même les plus lourds et les plus nazes, continuer à lui faire des bons petits plats, mais allégés… Vaste programme.


Mon champion doit partir à New York pour son boulot toute la semaine prochaine. Il est au service Achat ou plutôt "Purchasing division" d’une multinationale américaine. C’est pile la veille de mon anniversaire et je le sens préoccupé.



J’éclate de rire.



C’est ça qu’il n’osait pas me demander ? Pas de secret ! Pourquoi le lui cacherais-je ?



Ah ! Voilà ce qui le turlupine. Il s’inquiète parce que sa petite femme est devenue très chaude et qu’il ne sera pas la pour la satisfaire !

Bien sûr que je vais le faire. Pourquoi lui mentir ?



Il m’entraîne devant l’ordinateur, me fait asseoir sur ses genoux et clique sur l’icône Firefox.

Quelques secondes après, nous sommes sur un site de gadgets érotiques.



Je sens une boule m’envahir le ventre, mon sexe devenir moite. Que va-t-il m’offrir ? Je n’y connais rien.

Il clique sur la première rubrique : les godemichés non vibrants.

Il y en a un vaste choix de toutes tailles, de formes plus ou moins réalistes, de toutes couleurs même fluorescents et de différentes matières.

Je suis complètement perplexe quand Pierre me propose :



En revenant, je me mets à genoux, devant l’objet de mes investigations. Comme je le veux raide comme un balai et taille maxi, je le décalotte pour dégager son gland et le prendre dans ma bouche. Petits coups de langues agaçants et efficaces. Quand je le ressors, il ressemble à une grosse tige veinée surmontée d’un champignon violacé, baveux, prêt à éclater comme un fruit trop mur. Impeccable !

Je prends les mesures dans chaque sens : longueur 15,5 cm depuis le pubis, circonférence variant entre 11 et 13 suivant l’endroit, soit diamètre environ 4 cm, calculai-je (Ça sert de faire des études).

Me rasseyant sur ses genoux, je m’empare de la souris pour défiler à l’écran l’offre mirobolante du site web, et je tombe en arrêt devant un dildo superbe, tout rose, légèrement courbé avec un gros gland ressemblant parfaitement a ce que je viens de lécher et terminé à la base par une ventouse.



Bien émoustillée par cette collection de bites en tout genre, je le laisse remonter ma jupe, je l’aide même à faire glisser mon petit boxer slip.



Je me laisse descendre, je suis si humide que son gros gland me pénètre sans aucune difficulté écartant délicieusement les parois de mon vagin.



Compris. Deux doigts de sa main gauche s’emparent de mon clito tandis que je me mets à onduler du popotin. De la droite, il clique sur la souris pour ajouter l’énorme dildo au panier, puis il passe à la rubrique vibromasseurs.



Tout en s’activant de la sorte, il ajoute alors au panier une petite culotte genre string transparent avec au niveau du sexe une espèce de scarabée vibrant télécommandé, un petit vibro ressemblant à un rouge à lèvres et une crème aphrodisiaque.



Devant mes yeux ébahis (je suis une vraie nunuche) défilent des scènes torrides d’accouplement en tout genre. Des mecs bodybuildés enfilent des nanas peroxydées aux seins gonflés comme des ballons et au sexe glabre dont les lèvres intimes sûrement gonflées au collagène ressemblent à celles de babouins. Horrible !

C’est ça qui fait bander les mecs ?

Heureusement, sur un autre lien, des filles plus jolies et plus naturelles exhibent leurs charmes et même se caressent entre elles. Je clique à tout va.

Pierre débarrassé de la souris en a profité pour changer de main, la droite sur mon clito… beaucoup plus efficace… la gauche pour me peloter un sein. Ce traitement me fait un effet terrible… surtout que je clique sur une mini vidéo.


Une brunette toute jeune, grande et mince, un peu mon style mais avec une poitrine de rêve se fait mettre par-devant et par derrière jusqu’à la garde par deux blacks montés comme des ânes.

J’hallucine.

Devant la tête de cette fille qui a l’air de prendre un pied pas possible, sans même m’en rendre compte, mon bassin est entré en transe. Proche de l’orgasme, je me cambre pour mieux sentir le gros sexe de Pierre qui, me sentant venir, fait rouler mon petit clito entre le pouce et l’index tout en me pinçant un téton. Le détonateur. Je crie de plaisir sous la violence du spasme qui me tord le ventre.



Finalement, on ne voit pas grand chose. La Webcam filme en trop gros plan. Par moment on aperçoit que je me mords la lèvre en grimaçant pour finir en criant avec le regard hébété au moment où je décolle. Pas terrible.



Qu’ai-je dit ! Oh, punaise ! Qu’est-ce qu’il me met. Il me tient par les hanches, me besogne à grands coups de reins lents et profonds. Mon sexe émet un bruit de succion et laisse échapper à chaque va-et-vient des gouttes de mouille qui coulent le long de mes cuisses. Par réflexe, ma main se colle à mon clito et mon ventre se met à onduler pour accompagner synchrone chaque intromission.

Alors que je sens la vague revenir, sa main gauche s’empare de mes longs cheveux pour me tirer la tête en arrière tandis que je sens son pouce droit venir titiller mon petit trou en s’insinuant à chaque fois un peu plus.

Une double pénétration ! La vidéo ! Je revois en flash la fille prise dans ses deux orifices par les blacks montés comme des ânes.

Oh Punaise, le fantasme… Punaise, je vais jouir… mon doigt s’active sur mon clito… ça va être dingue…



Son pouce carrément enfoncé au fond de mon petit trou, tirée par les cheveux, cambrée au max, je suis son objet sexuel, sa pute personnelle… et je jouis… je jouis…