n° 11290 | Fiche technique | 74837 caractères | 74837 13131 Temps de lecture estimé : 53 mn |
09/04/07 |
Résumé: Les choses s'accélèrent et prennent parfois un tournant surprenant. | ||||
Critères: fh extracon ascendant freresoeur enceinte amour vengeance exhib noculotte photofilm fellation cunnilingu anulingus fgode pénétratio fdanus fsodo gifle orties | ||||
Auteur : Bernard Nadette Envoi mini-message |
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Après un sommeil du juste, nous émergeons peu avant l’arrivée. Je lui demande comment se porte son petit trou. Un peu sensible, mais sans plus. Les filles nous attendent à la descente du train. Anne et Gwendoline partent de leur côté en emmenant les bagages. Avec Dominique, nous filons vers la bibliothèque. Ce début de semaine m’a un peu flapi. Heureusement qu’il y a le travail pour se reposer. Le soir, Anne nous rejoint dans mon antre pour le dîner.
Comme à l’habitude, le repas n’est pas triste. C’est à la suite d’une série de devinettes – dont le niveau laisse parfois à désirer – que les choses vont s’accélérer. Quand j’ai demandé :
Personne n’a été capable de répondre qu’elles ont toutes deux eu affaire à un nœud coulant. Mais Anne rebondit :
Je ne saisis pas la plaisanterie vaseuse derrière cette phrase sibylline. Des fois, je n’ai pas l’esprit vif. Anne se rend compte que je ne percute pas, aussi précise-t-elle :
Cette fois-ci j’ai compris. Avant que je puisse dire un mot, Gwendoline s’écrie :
Je reste un instant tétanisé par cette double nouvelle. Cela me replonge des années en arrière, quand Ariane m’avait annoncé la même chose. Ce souvenir pare d’un voile de chagrin ce moment de joie. Ce sont des larmes à la fois de tristesse et de joie qui s’échappent de mes yeux quand je les serre dans mes bras. Anne me tempère :
Dominique intervient :
Je pense que c’est pour elle que ces deux jours ont été le moins « extraordinaire ». Apprendre que le garçon que l’on aime a couché avec sa mère et sa sœur, ça doit vous en mettre un sacré coup, même si on lui trouve des circonstances atténuantes. J’aurais préféré que ces deux jours n’aient jamais existé. Non pas à cause des enfants qui me remplissent de joie, mais à cause de Dominique. Même si je les aime toutes les trois, elle tient dans mon cœur une place à part. Et ce qui m’afflige le plus, c’est que je ne pense pas pouvoir partager cela avec elle.
Des réalités plus immédiates retiennent mon attention :
Je m’inquiète, un peu tard, diront d’aucuns :
Voyant mon inquiétude, elle reprend avant que je puisse parler :
Dominique intervient :
Dominique après être resté quelques secondes songeuses :
Bien qu’ayant encore quelques inquiétudes à exprimer, je préfère suivre son conseil et m’abstenir de continuer dans cette voie. Je vois Gwendoline un peu songeuse. Je m’inquiète. Je lui caresse la joue :
Son visage s’illumine. Elle me saute au cou et m’embrasse sauvagement. Elle reste serrée contre moi :
Ce cri du cœur me touche au… cœur. Je me rends compte que je n’avais pas réalisé de la puissance des sentiments de Gwendoline. Son côté un peu feu follet, sa curiosité parfois un peu trop… curieuse, me l’avaient partiellement voilée. Je la serre un peu plus fort, mais ne peux m’empêcher de la taquiner :
Anne nous tempère un peu nous conseillant d’attendre le verdict de l’homme de l’art. Tandis qu’elle retourne chez elle, je m’effondre sur mon lit et m’endors. Ces derniers jours m’ont complètement épuisé.
Je me réveille, Gwendoline à mes côtés. Je n’ai même pas senti quand elle s’est couchée. Dès notre arrivée à la bibliothèque, le téléphone sonne. C’est Anne. Son mari est revenu de façon impromptue la veille. Il était à la maison à son retour. Il a fait un scandale en sachant que les filles découchaient. D’autant que la bonne qui est une langue de vipère a dû lui faire un compte-rendu de ce qu’elle a vu. Anne s’en veut d’avoir oublié de nous prévenir de sa venue et d’être prudent. Il est surtout furieux, car il a toujours en tête le mariage avec le fils d’industriel dont Dominique m’avait parlé. Je lui demande comment cela s’est passé pour elle.
Rien qu’à son ton, il ne m’est pas besoin d’être grand clerc pour me rendre compte que c’est un euphémisme. Après qu’Anne ait raccroché, Dominique et moi discutons de l’événement, quand le public nous le permet. Elle n’a pas l’intention de se laisser impressionner. Pour commencer, elle reviendra coucher chez moi ce soir. Je suggère que s’expliquer avant une épreuve de force serait peut-être judicieux. Un « avec Papa, il n’y a pas de discussion possible » clôt le débat. Il n’y a pas là non plus de discussion possible.
À la maison nous retrouvons Gwendoline que sa mère est venue avertir. Elle adopte la même ligne de conduite que sa sœur. Ces demoiselles se montent la tête l’une l’autre. Il me paraît peu judicieux de les affronter bille en tête pour les inciter à plus de modération. D’autant plus que c’est pour moi qu’elles sortent les griffes. J’aperçois les pochettes de photos que Gwendoline a dû aller chercher dans la journée. Cela me permet, fort à propos, de dévier la conversation vers des sujets moins chauds. Enfin ! Quand je dis moins chauds… C’est manière de parler, car ce que nous regardons est aussi très chaud, pas dans le même registre. En voyant leur prestation avec leur amie Gaëlle, mes deux chéries gloussent abondamment. Il faudra penser à avertir la copine de l’arrivée des photos.
La soirée finit mieux qu’elle n’a commencé. Je profite que l’atmosphère se détende pour mettre en œuvre quelque chose qui me trottait par la tête. Je trouve souhaitable d’avoir avec chacune des moments d’intimité, d’échange, autres que dans une chambre. Avec Dominique, tant que nous sommes collègues, cela se fait à la bibliothèque ou durant les transports. Avec Gwendoline et Anne, c’est différent. Pour cette dernière, l’escapade lyonnaise était une exception. Aussi je propose à Gwendoline une petite sortie tous les deux demain soir. Dominique ne s’en offusque pas, comprenant mes raisons. Tout cela nous a emmené assez tard. Tous, nous nous sentons assez fatigués et allons sagement nous coucher. Dominique s’endort la tête sur mon épaule.
Au travail, je téléphone à Anne, pour avoir des nouvelles de l’évolution de la situation avec son mari. Elle me répond qu’il s’est calmé et en a peu reparlé. Cela soulage Dominique.
Gwendoline passe me chercher à la sortie du travail. Tandis que Dominique rentre à la maison, nous partons à l’aventure. Une fois lestés d’un peu diététique sandwich, nous décidons de profiter de la longue soirée octroyée par l’heure d’été pour aller chercher un peu de fraîcheur dans le Bois de Vincennes. Les promeneurs y sont rares, malgré le temps qui s’y prête.
Brusquement deux motocyclettes nous dépassent et s’arrêtent. Chacune est montée par deux individus. En m’apercevant que l’un d’eux est une fille, je suis un peu rasséréné. J’ai tort. Si elle reste en arrière, elle encourage ses acolytes à nous attaquer. Je dis à Gwendoline de partir au galop. Elle hésite. Je lui dis de foutre le camp, qu’elle me gênerait plutôt qu’autre chose. Elle obtempère enfin. La harpie lance quelques vitupérations auxquelles je prête peu attention, concentré sur les trois gars. Ils prennent leur temps, sûrs de leur force. Je recule affolé, proposant de l’argent. L’un d’entre eux s’avance un peu plus vite pour prendre les billets que j’ai sortis de ma poche. Il n’a pas lu Horace et le combat contre les Curiaces. Je vais savoir si mon entraînement sur le tatami depuis plusieurs années n’est pas inutile. Je fais deux pas rapides, lance mon pied et l’atteins entre les jambes. Il se plie en deux. Je poursuis en lui envoyant mon genou dans le nez. Il part à reculons et va s’étaler un peu plus loin. L’un de ses amis rompt le combat pour aller le relever, sous les invectives de la fille. Le troisième larron sort son couteau et part à l’assaut. Il attaque par des bottes latérales que je peux esquiver sans trop de mal. Il commet l’erreur de porter presque toujours la même attaque. Cela me permet de fignoler ma riposte. D’un solide coup de pied, je cueille son poignet. Il lâche son arme qui atterrit un peu plus loin. Deux pas chassés et un roulé-boulé me permettent de m’en emparer. Mon adversaire a abandonné. Il enfourche déjà son engin, tandis que ses deux amis sont en train de démarrer. La fille est presque en selle derrière lui. Inutile de me précipiter, ils sont trop loin.
C’est alors que Gwendoline jaillit, attrape la fille et fait un placage digne d’un rugbyman. Je me rue. Après une brève hésitation le gars démarre, laissant sa complice se débrouiller. Elle se défend bec et ongles. Surtout ongles. J’ai droit à une belle griffure avant de l’immobiliser d’une clef au bras. Je demande à Gwendoline de me donner sa ceinture pour lui lier les poignets. Ceci fait, je me prépare à rejoindre la ville en quête d’un agent. Ma chérie se campe devant notre prisonnière et lui demande pourquoi on m’a attaqué. Je réponds que c’est certainement pour l’argent et que de toute façon nous allons refiler le bébé à la police. Gwendoline me réplique que lorsque la fille excitait ses petits copains, elle a compris que c’était moi qui était visé. À dire vrai, dans le feu de l’action j’avais peu prêté attention aux vociférations de la donzelle. Je suis perplexe, mais Gwendoline est affirmative. Elle pose la question. La fille lui répond :
Ma chérie blêmit et lui assène une claque qui fait presque faire un demi-tour à sa tête, reculer de trois pas et chanceler. Je tempère Gwendoline qui se préparait à asséner une seconde gifle et l’éloigne. Je fouille les poches de notre prisonnière et ai la surprise de trouver un portefeuille avec une carte d’identité. Elle s’appelle Véronique Turreau et a dix-huit ans et demi. Je pense toujours au commissariat, mais Gwendoline persiste à vouloir l’interroger. La fille, la surprise passée, reprend du poil de la bête. Aux questions, elle répond par des invectives. Je dis en aparté à ma chérie que nous n’en tirerons rien, que le commissariat nous délivrera de ce colis encombrant. Elle demande de lui laisser un peu de temps pour la convaincre de parler. Je lui accorde un quart d’heure.
Gwendoline lui promet que si elle vide son sac, on ne la livrera pas aux flics. Rien n’y fait. Elle renverse la fille, avec une vigueur qui ne me surprend plus après son placage de tout à l’heure. Elle lui retire son slip. L’autre a été tellement surprise par la rapidité de l’action qu’elle n’a pas réagi. Gwendoline, assise sur le ventre de la récalcitrante, fait une boule du slip et d’un mouchoir que j’ai trouvé dans ses poches avec le portefeuille, et l’enfonce dans la bouche qui s’ouvrait pour lancer quelque gracieuseté. Elle ouvre le corsage et découpe le soutien-gorge de sa « victime » avec le couteau que j’ai récupéré, dévoilant une poitrine de belle tenue. Elle s’empare des seins ainsi exposés, pince les bouts et les tord. La fille se raidit, des larmes jaillissent de ses yeux, elle essaie de se dégager, mais Gwendoline tient bon. Je suis sur le point d’intervenir. La méthode me gêne, même si je me rends compte que ce qui motive Gwendoline c’est que l’on s’en prenne à moi. Elle est comme une tigresse défendant ses petits, et à mon avis aussi dangereuse. Mais elle relâche sa prise pour reposer ses questions, l’autre en profite pour essayer de se dégager. En vain. Ma blonde amie se raccroche à ce qu’elle vient de lâcher, tord, étire, retord. La fille ne se débat plus. Elle est comme tétanisée. Gwendoline desserre un peu ses doigts, et dit d’une voix douce :
Avant même qu’elle ne recommence, l’autre agite frénétiquement la tête. Elle a dû réaliser que sous ses dehors de petite fille sage, Gwendoline est prête à lui rendre les prochaines minutes particulièrement pénibles. Elle ne devait pas s’attendre à ce genre de traitement de sa part. Une fois le bâillon retiré, elle se montre très coopérative. Nous apprenons que c’est sa sœur, ou plutôt sa demi-sœur aînée, qui lui a demandé de me faire flanquer une raclée par ses copains, moyennant une honnête récompense. Elle ne sait pas pourquoi, elle pense que c’est parce que j’ai dû la larguer et qu’elle voulait se venger. Hors, le nom de ladite sœur, Carole Carrier, m’est absolument inconnu. De plus, depuis la mort d’Ariane je n’ai – ou plutôt n’avais – pas lié de relations avec une représentante de la gent féminine. J’avoue que je ne comprends pas, d’autant que la sœur lui a montrée une photo de moi.
Pour éclaircir ce mystère, nous décidons avec Gwendoline d’un plan d’action : nous allons faire téléphoner notre prisonnière à sa sœur afin de l’attirer ici (elle a une voiture). Nous nous rendons jusqu’à une cabine téléphonique. Véronique, que toute velléité de révolte a abandonné, remplit parfaitement sa mission. Il ne reste plus qu’à attendre.
Je fais parler notre agresseur, pour qu’elle pense à autre chose qu’à se révolter et concocter un plan pour l’arrivée de sa sœur. Son masque de dure est tombé. C’est plutôt une fille un peu paumée. On finit par apprendre que sa mère a été mariée avec M. Carrier, un cadre supérieur, avec qui elle a eu Carole, qui a vingt-huit ans, et Charles qui en a vingt-six. Elle a quitté son mari pour suivre un homme qui, lorsqu’elle a été enceinte, l’a abandonnée. Entre-temps son mari avait obtenu le divorce et la garde des enfants, qui ont vécu avec lui vers Saint-Sulpice dans le VIème arrondissement, tandis qu’elle et sa mère vivaient dans un HLM de Saint-Denis. M. Carrier, qui est plutôt un brave type, tenait à ce que Charles et Carole connaissent leur sœur. Il prêtait une maison de campagne pour que sa mère puisse avoir ses trois enfants durant une partie des vacances. D’autres fois il l’invitait, elle, quelques jours ou même deux ou trois semaines avec ses frère et sœur. Elle vit de petits boulots et habite dans une chambre de bonne, le nouveau compagnon de sa mère étant un peu trop… attentionné.
L’heure de vérité sonne. Nous avons dû détacher Véronique. J’ai essayé de changer mon allure en retirant mes lunettes, en ébouriffant mes cheveux et en nouant un mouchoir autour de mon front. De plus nous restons dans une zone pas trop près des réverbères. Une voiture approche et s’arrête à notre niveau. Une jeune femme en descend, très classe. Elle demande :
Je réponds en tendant la main. Elle est du genre méfiante :
J’ai une idée lumineuse. Je plonge la main dans ma poche et lui tends mon portefeuille en ricanant.
Elle avance la main pour le prendre. Je m’en saisis, lui fais une clé au bras qui l’immobilise. Gwendoline m’aide à lui attacher les mains dans le dos avec la ceinture. Nous ne pouvons rester sur le bord de la route. Nous avons déjà eu de la chance de ne pas être surpris pendant l’interrogatoire de Véronique. Je récupère les clés de voiture de notre nouvelle « invitée », ouvre le coffre, l’y pousse et l’y enferme. Véronique n’a pas moufté. Après lui avoir fait rédiger une petite déclaration relatant les faits, je la dépose au métro, avant de repartir avec Gwendoline vers une banlieue plus lointaine et moins passante.
Nous trouvons un endroit discret vers Tournan-en-Brie. Je sors le colis du coffre. Je lui explique que je veux savoir le pourquoi du traquenard à mon encontre. Un coup de pied que j’évite de justesse m’empêche de poursuivre. Une voiture qui passe au même moment a ses phares qui se reflètent sur notre véhicule. Gwendoline me suggère de chercher de quoi lui lier les chevilles, pour éviter de nouvelles ruades, et d’aller garer la voiture un peu plus loin. Je trouve des cordes dans le coffre et attache les jambes de notre prisonnière. Je déplace ensuite la voiture de deux, trois cents mètres. Je trouve une lampe dans la boîte à gants et m’en saisis, mais je ne l’allume pas, la nuit est claire.
Quant je rejoins les deux filles, je constate que Gwendoline a pris quelques initiatives. Carole n’est plus vêtue que de son chemisier déboutonné. Elle n’a dû le conserver que parce que pour le retirer il aurait fallu lui délier les mains. Ses chevilles sont attachées non plus ensemble, mais chacune à un arbre. Ainsi offre-t-elle à mon regard son intimité, sans pourvoir la dérober. Arriver à ce résultat n’a pas dû être de tout repos. Ma chérie est légèrement échevelée. Je lui fais reproche de mettre la charrue avant les bœufs. Il aurait mieux valu essayer de discuter avant. Je lui murmure qu’en plus elle risquait un mauvais coup au ventre. Sur ce dernier point elle veut bien admettre que je n’ai pas tort.
Je ramasse la jupe de la fille et couvre son entrejambe. Je réitère mes questions et lui ôte le bâillon afin qu’elle puisse parler. Elle répond qu’elle ne sait pas de quoi je parle. Que nous sommes des fous. Qu’il faut la relâcher. Qu’elle va porter plainte. J’ai beau lui lire les déclarations de sa sœur. Rien n’y fait. Elle répond que sa sœur est mythomane, qu’elle a trouvé ce moyen pour se dédouaner. N’aurait été son attitude quand elle est arrivée, j’aurais presque pu la croire. Comme une nouvelle voiture passe sur la route, elle se met à hurler. Gwendoline se précipite, me bouscule sans ménagement et lui ré-enfourne son bâillon. Je m’en retrouve, au sens propre comme au figuré, sur le cul. Elle s’assoit à califourchon sur la récalcitrante, empoigne ses seins et leur fait subir le même traitement qu’à sa frangine. L’autre essaye de se dégager et réussit presque à désarçonner son bourreau. Celui-ci se remet en selle et lui assène deux claques qui lui font dodeliner de la tête et voir au moins trente-six chandelles. Ma chérie y a mis tout son cœur. J’arrête une troisième gifle qui était sur le départ, la fait se lever malgré sa résistance et m’installe à sa place. Ce n’est pas que j’y tienne férocement, mais au moins je contrôlerai la situation. Je prends un air féroce, pose mes mains sur sa poitrine, commence à serrer et murmure :
Dieu merci, elle ne persiste pas. Je ne me sentais pas de lui martyriser les seins. Les seins, je préfère m’en occuper comme ceux d’Anne dans le train. Je lui retire son bâillon. Elle avoue. Oui, elle a appelé sa sœur pour me faire flanquer une raclée.
J’en reste comme deux ronds de flan. Gwendoline prend le relais :
J’interromps l’échange :
Je lui délie les mains et lui tends de quoi écrire. Vaincue, elle s’exécute sans tenter d’éluder. Quand elle a fini, Gwendoline reprend :
Elle se jette sur Gwendoline qui s’était trop rapprochée. Je les sépare et rattache les mains dans le dos de notre trop vindicative assistante de direction. Elle y est allé de bon cœur, ma chérie porte de belles traces de griffures sur les bras. Gwendoline lance :
J’abrège :
A mon retour je découvre ma chérie penchée sur l’assistante de direction (très) personnelle de son père. Je descends en vitesse. Elle se relève et s’éloigne. L’autre est de nouveau bâillonnée.
Gwendoline ne répond pas. J’enlève le bâillon. D’une voix hachée l’autre se montre plus loquace :
C’est pas vrai !
Pas rancunière, la donzelle. Je vais la chercher. J’imbibe un mouchoir et le passe sur les bras de Gwendoline qui grimace quelque peu. Tandis que je vais ramasser la lampe électrique, j’entends Carole glapir. Je me retourne pour voir Gwendoline lui frotter l’entrejambe avec le mouchoir trempé d’eau de Cologne. Je l’arrête.
Je ne sais pas ce qu’il faut croire. L’a-t-elle fait pour aider, sans se rendre compte que l’effet serait inverse, ou l’a-t-elle fait sciemment ? Nous en recauserons plus tard. Je détache Carole et lui rend ses vêtements. Elle enfile sa jupe. Soutien-gorge et slip, que ma chérie a découpés au couteau, sont fichus.
Sur le chemin du retour, Carole reste rencognée, les mâchoires serrées. Ça doit sérieusement la chauffer où je pense, sans compter ses seins. Ma tigresse et moi nous abstenons de toute conversation devant ce témoin. Je m’arrête à la pharmacie et y envoie Gwendoline. Au moins cela évitera les échauffourées. Arrivé dans ma rue, je me gare quand je trouve une place, et rend les clefs de la voiture à sa légitime propriétaire. Gwendoline et moi nous dirigeons vers la maison qui est à une centaine de mètres. Arrivés à la porte, je m’étonne de ne pas avoir vu la voiture nous dépasser, la rue est en sens unique. Je m’inquiète malgré moi. Je ne peux m’empêcher de retourner voir ce qui se passe nonobstant les remontrances de ma chérie. J’arrive à la voiture qui n’a pas bougé. Son occupante est effondrée en larmes. Je ne la vois pas conduire dans cet état. Je reprends le volant, m’arrête devant Gwendoline, pour lui dire que je reconduis Carole qui en est incapable. Elle se prépare à protester, mais en voyant la pauvre chose sanglotante à côté de moi, elle accepte.
Carole est incapable de parler. Je fouille dans ses affaires et trouve son adresse. Ce n’est pas à côté, mais ce n’est pas trop loin. Je tente de la consoler un peu en lui disant qu’avec la crème cela va aller mieux. Je n’ai pas l’impression qu’elle m’entend, mais je continue quand même à causer. Brusquement elle lance :
Je n’ai pas besoin de demander qui.
En résumé, il lui a beurré le moule, pour pouvoir lui bourrer la moule.
« Brûle ce que tu as adoré ». Mais laissons de côté la Bible, ce n’est pas le moment. Les larmes sont reparties. Heureusement nous arrivons. Je me gare. Je suis obligé de la soutenir pour la faire avancer. Elle habite au cinquième, Dieu merci avec ascenseur. Je la fais rentrer chez elle. Elle m’inquiète un peu. Elle est en pleine crise de désespoir. Il faut la calmer. Lui parler ne serait pas d’une grande utilité visiblement, lui coller une paire de claques ne me paraît pas non plus une bonne idée (Gwendoline a déjà donné), donc je la traîne dans la salle de bains. Après lui avoir retiré le peu de vêtements qu’elle porte encore, je la flanque sous la douche… froide. Je peux en témoigner, car je suis abondamment aspergé. Avec la chaleur ambiante, le contraste est saisissant. Elle est tétanisée. Je l’enveloppe dans son peignoir et la ramène dans sa chambre. Elle s’écroule sur son lit, l’air absent. Ce qu’elle a appris de son patron si « extraordinaire » et le traitement de Gwendoline l’ont brisée.
Je vais me sécher dans la salle de bains, et quand je reviens elle dort. C’est ce qu’elle a de mieux à faire. En voyant son bas-ventre, le haut de ses cuisses et tout son entrejambe, rouge avec des cloques, je pense qu’il faudrait qu’elle se mette de la crème. J’hésite à la réveiller. Je la secoue un peu, sans effet. Bon, je vais le faire moi-même. Je prends le tube et lui écarte les jambes. Pfiou, elle n’a pas fait semblant ma vindicative amie. Je tartine toute la zone avec la pommade, y compris entre ses lèvres. Cela ne la réveille même pas. Dans les jours à venir je crois que faire ses petits besoins sera une opération délicate. D’ailleurs les jours à venir vont lui être assez pénibles, et pas que pour ça. Je la couvre du drap, je vais enfin pouvoir rentrer. Merde l’heure du dernier métro est passée. Je ne me sens pas le courage de rentrer à pied, ni de courir après un taxi. J’emprunterai donc la voiture de la dormeuse. Je lui laisse un petit mot et repars vers chez moi.
Sur le chemin, je pense que j’ai de la chance d’être tombé sur de faux durs et d’avoir pu m’en débarrasser sans trop de mal. De la chance que Gwendoline ait pu retenir la fille et compris que l’agression était ciblée. De la chance encore que les demi-sœurs aient vidé leur sac. Enfin, dans ce dernier cas, les arguments énergiques de ma tigresse préférée ont été déterminants. Ce qui m’estomaque, c’est l’attitude de Pierre Saint Lescure. Je reconnais que la situation n’est pas classique. Mais primo, il ignore tout en ce qui concerne Anne et secundo, question gaudriole, il est plutôt mal placé pour donner des leçons de morale aux autres.
Quand j’arrive à la maison, ces demoiselles sont sur le pont, fumantes d’indignation. Je leur fais remarquer qu’il est un peu tard pour les grandes discussions et décisions. Elles veulent bien en convenir. Je m’endors comme une masse, Gwendoline à mes côtés. Pour la sortie romantique à deux c’est raté. J’espère que la prochaine sera plus calme.
Inutile de dire quel est le sujet de conversation du petit déjeuner. Le plus drôle est que c’est moi qui joue les modérateurs.
Tandis que Gwendoline part chez elle – mais est-ce encore chez elle ? – pour voir sa mère, Dominique et moi partons pour le travail. Nous prenons la voiture que j’ai « empruntée » hier pour la ramener à sa légitime propriétaire. Comme nous sommes partis largement en avance, je décide de lui rendre les clefs en mains propres. Nous montons. Je sonne. Pas de réponse. Je re-sonne. Rien. Elle a dû partir travailler. Nous allons en faire autant quand la porte s’ouvre. Carole est surprise de nous découvrir, mais s’efface pour nous laisser entrer. Dominique lance :
Les yeux de notre hôtesse flamboient :
Je m’empresse de changer de sujet et lui rend ses clefs en lui expliquant le pourquoi de mon emprunt et où est garée sa voiture. Comme nous nous préparons à partir, elle me retient par le bras :
Elle éclate en sanglot.
J’essaie de la calmer, lui présente aussi mes excuses pour les « désagréments » de la veille. J’ai remarqué sa démarche. Elle doit vraiment avoir la chatte en feu, mais pas dans le bon sens, et sa poitrine ne doit pas se faire oublier non plus. Elle réplique qu’elle n’a rien à pardonner et qu’elle comprenait la réaction de Gwendoline, qui avait eu peur pour celui qu’elle aime. Durant la discussion, elle se calme. Dominique et moi prenons congé. Carole m’arrête une nouvelle fois pour me murmurer :
Et elle m’embrasse sur la joue. Décidément, les gens m’étonneront toujours. Les femmes en particulier.
Arrivé à la bibliothèque, j’ai un coup de fil d’Anne. Inutile de préciser le sujet de notre conversation. Elle réussit à me convaincre de ne pas aller rendre visite à son mari pour m’expliquer avec lui. Elle pense qu’il vaut mieux le laisser mariner un peu dans son jus. Elle en profite pour me dire qu’elle a un rendez-vous avec le toubib, pour elle et Gwendoline, demain matin. L’attente jusqu’à demain sera longue.
Un peu plus tard, Guillaume Boishardy me téléphone pour savoir à quelle heure ils doivent venir pour le dîner. Bon sang ça m’était complètement sorti de l’esprit avec les événements de la nuit. À Dominique aussi, d’ailleurs. Nous profitons de la pause déjeuner pour aller faire quelques courses pour le soir. Rentrés à la maison, nous y retrouvons Gwendoline et nous nous mettons à la cuisine. Nous avons faisons simple. Une salade composée en entrée, du jambon à l’ananas et du sorbet en dessert.
Nos six invités arrivent. Je fais les présentations. Je présente Dominique ma collègue et Gwendoline sa sœur, sans plus de précisions. Mes compères se doutent qu’il y a anguille sous roche, mais ne font pas de commentaires. Le repas se déroule dans la gaîté. Nous parlons un peu de la boutique. Tout se passe à merveille. Seule ombre au tableau, le gestionnaire qui les aidait a succombé aux charmes de la vendeuse et tous deux sont partis filer le parfait amour sous d’autres cieux. Du coup, mes amis se trouvent un peu débordés entre l’atelier et la boutique.
Au moment du dessert, Guillaume et Louise, Joseph et Brigitte nous annoncent que suivant mon idée ils ont décidé de convoler en justes noces le même jour, le 9 avril 1977. Faisant les choses suivant les traditions ils prévoient aussi des fiançailles officielles le samedi 27 novembre. Je suis invité aux deux. Titillée par la présence de Dominique et Gwendoline, qui évoluent en habituées des lieux, Brigitte précise finement que si je venais accompagné, cela ne poserait pas de problème. Après un coup d’œil à mes deux chéries qui me donnent le feu vert, je déclare que… Maman serait ravie de venir. Devant la mine déconfite de mes interlocuteurs je ne peux garder mon sérieux. J’entends dire que je suis incorrigible. Guillaume prend un air faussement résigné pour déclarer qu’il va falloir me trouver une cavalière, mais qu’il ne voit pas à quelle malheureuse il ira jouer ce mauvais tour. Je suis décidé à les laisser mariner encore un peu, avant le « coup de tonnerre » de la révélation, mais Gwendoline abrège le suspens en déclarant qu’il ne sera pas utile de me chercher une cavalière, puisque j’en ai déjà deux. Quand Dominique enchaîne qu’à elles deux elles suffisent pour s’occuper de moi, je sens un certain flottement chez nos hôtes. Ils ne savent trop sur quel pied danser. Brigitte demande presque timidement :
D’une seule voix les deux sœurs répondent « Oui ». Cette réponse ne fait qu’augmenter la perplexité de mes amis. Gwendoline met les points sur i en précisant :
Ce n’est plus de la perplexité, c’est de l’hébétude qui se lit sur leur visage. Brigitte répète mécaniquement : « De jour comme de nuit ! Toutes les deux ! ». Dominique leur sert le petit discours déjà servi à Patrice, Claude et Gaëlle. L’effet est similaire, les mêmes questions reviennent sur l’acceptation de la situation par les deux sœurs, moins directes et précises que celles de Gaëlle, bien sûr. Le sujet alimente la conversation une bonne partie de la soirée.
Un peu après une heure du matin, alors que mes amis nous faisaient leurs au revoir, une idée me traverse l’esprit malgré l’heure tardive. Ça m’arrive quelque fois. Je leur demande s’ils ont déjà des personnes en vue pour remplacer leurs déserteurs. À leur réponse négative, je leur demande de patienter deux jours avant d’entreprendre des recherches, j’ai peut-être une piste. En remettant de l’ordre après leur départ, les filles et moi ne pouvons nous empêcher de rire aux souvenirs de la tête de nos invités, au fur et à mesure qu’ils réalisaient ce dont nous parlions. Il est quasiment deux heures quand Dominique et moi rejoignons la chambre, après avoir aidé Gwendoline à ouvrir le canapé.
Le démarrage est quelque peu en côte. Quand nous partons, Gwendoline dort toujours du sommeil du juste. Au travail, la matinée se traîne. La visite d’Anne et Gwendoline chez le médecin occupe mon esprit de manière lancinante. L’heure de la pause approche, et toujours rien. Je ne quitterai pas le bureau pour être près du téléphone.
Le dernier lecteur vient de sortir et nous nous préparons à fermer, quand Anne et Gwendoline apparaissent à la porte. Elles sont sérieuses comme un régiment de papes. Des idées contradictoires se bousculent dans ma tête. Mes pieds sont comme collés au sol. Je ne suis capable d’émettre aucun son. Je dois avoir l’air de… de je ne sais trop quoi de pas très éveillé. Elles traversent la bibliothèque. Cela dure une éternité. Pourquoi marchent-elles si lentement ? Elle s’arrêtent devant nous, se regardent. Anne pousse un soupir :
Nouveau soupir. Elles me font mourir…
Et elles me sautent au cou. Mon cœur s’affole dans ma poitrine. C’est tellement extraordinaire. Tout le monde est excité comme une puce et parle en même temps. Passées ces quelques minutes de pure joie et de bonheur, je ne peux m’empêcher, même si elle est radieuse à l’annonce de la nouvelle, d’avoir un petit pincement au cœur en pensant à Dominique. Anne va rejoindre son mari et lui parlera dès cet après-midi. Gwendoline est fermement décidée à ne pas la laisser aller seule. Je leur demande de patienter, car je voudrais les accompagner, Dominique aussi d’ailleurs, mais elles ne persistent pas. Nous ne voyons pas l’heure passer. Dominique et moi avons à peine le temps d’avaler un sandwich avant la réouverture.
Un sentiment d’inquiétude me taraude en pensant à cette entrevue, surtout à la lumière des évènements de jeudi. Ce qui me fait penser que j’ai oublié de rendre sa pièce d’identité à Véronique Turreau. Je téléphone à Carole pour savoir si elle peut faire venir chez elle sa sœur ce soir pour que je lui restitue. De plus je désirerais leur parler à toutes les deux. Quand je réponds à Dominique qui m’interroge sur le pourquoi de cet entretien, elle me regarde l’air amusé en me disant que je suis un drôle de bonhomme, mais que ce doit être pour ça qu’elle m’aime. Elle ponctue son discours d’un baiser, profitant qu’aucun lecteur ne soit en vue. Un peu plus tard, Carole téléphone à son tour pour annoncer que sa sœur viendra ce soir. Elle m’invite à partager leur dîner en précisant qu’elle m’attend accompagné. Ma dulcinée se fait un peu prier pour accepter de venir. Nous réussissons à joindre Gwendoline pour l’avertir. Sa sœur ayant bien voulu venir, elle le fera également. Elle nous apprend en retour que son père s’est absenté de façon impromptue, pour aller voir une usine à Bordeaux, qu’étant dans la région, il en profitera dimanche pour rendre visite à sa mère et qu’il ne rentrera que dimanche soir ou lundi. Je ne suis pas mécontent de la nouvelle, je pourrai ainsi, je l’espère, être avec Dominique à l’entretien qu’Anne a dû reporter. Peu avant la fermeture, Gwendoline arrive pour répondre avec nous à l’invitation des « femmes de main » de leur père.
Carole nous ouvre et sans plus de manière m’embrasse… sur la joue. Sa sœur est là ; son bonjour est beaucoup plus réservé. Je lui rends sa carte d’identité. Elle me remercie du bout des lèvres. Nous prenons l’apéritif. Entre Véronique, renfrognée, et Gwendoline sur la réserve, malgré les excuses de Carole, l’atmosphère n’est pas franchement détendue. Je note aussi que ma blonde amie ne s’est pas excusée pour les frictions végétales intimes. Je n’ose pas demander à notre hôtesse comment ça se passe de ce côté.
On apprend que les amis de Véronique lui en veulent énormément du fiasco de jeudi. Elle a déjà pris une torgnole de l’un d’eux, le moins vindicatif pourtant. Elle craint une raclée des autres. Cela m’inspire une nouvelle idée, dans le prolongement de la précédente. Décidément la chaleur est favorable à mon inspiration. Je leur narre alors ce que nous avaient dit mes amis sur les départs, impromptus et multiples, de personnels. Je leur explique alors le pourquoi de mon désir de rencontre. Sachant que l’une n’avait pas de boulot fixe, et l’autre plus de boulot du tout après sa démission, j’ai pensé – si, si cela m’arrive – à elles hier soir pour remplacer les départs. En plus – c’est mon idée de tout à l’heure – il y a au-dessus de la boutique un local libre où Véronique pourrait venir s’installer pour échapper à d’éventuelles représailles. Enfin, quand je dis libre, ce n’est pas tout à fait exact, car il sert de remise ou plutôt de débarras. Il est encombré d’un joli bric-à-brac. Ce serait une belle occasion de faire du tri.
Elles ne mirent pas longtemps à donner leur accord. Véronique ne s’inquiétait même pas du salaire, qui risquait pourtant d’être inférieur à ce qu’elle touchait jusque là. Je lui suggérai d’accueillir sa sœur chez elle, en attendant que les locaux soient disponibles. Je lui demandai l’autorisation de téléphoner pour avertir mes copains. Je leur annonce que j’ai trouvé deux personnes pour les postes vacants. Je leur donne par là même quelques menues explications complémentaires. Ils sont d’accord pour que nous les engagions. Guillaume propose même, n’ayant rien de spécial à faire demain, de commencer à débarrasser le local. Ces dames, avec plus ou moins d’empressement, et moi sommes partants aussi. On en profitera pour signer les contrats de travail.
Une fois le téléphone raccroché, un doute m’assaille. Je demande à Carole où en est la rupture de son précédent contrat. Elle me répond qu’hier elle a téléphoné à Monsieur Saint Lescure et a envoyé sa lettre de démission. Elle est dispensée de préavis. Au cours de l’entretien, visiblement un peu houleux, il n’a pas été fait mention ni des filles, ni de moi. À notre départ, j’ai droit et mes chéries aussi, à la bise enthousiaste d’une Véronique plus du tout renfrognée.
Une fois dehors, Dominique se tourne vers moi en pointant un doigt accusateur :
Devant l’air offusqué que je prends en me récriant, elle éclate de rire.
Arrivés à la maison, Sekhmet nous accueille par quelques miaulements bien sentis et nous montre le chemin de la cuisine… et de sa gamelle. Fauve nourri et douche prise, j’entre dans la chambre où Gwendoline feuillette un livre sur le lit. Je l’y rejoins. Elle se montre câline… et même très câline. Ses avances trouvent un accueil on ne peut plus favorable. D’autant que pour une fois nous ne sommes pas couchés à point d’heure, les paupières chargées de sommeil.
Malgré ces débuts prometteurs, je sens que ce n’est pas tout à fait ça. Peut-être sa grossesse qui la « travaille ? Je lu demande si cela va. Elle répond que oui. Mais je sens que quelque chose la turlupine. J’insiste un peu. Elle finit par m’expliquer, un peu hésitante, qu’elle a vu sur certaines photos que sa mère se faisait… pendre par… son autre trou… enfin se faisait… enculer, et qu’elle voudrait bien essayer (ouf !c’est dit). Je l’avertis que ce n’est pas forcément agréable et que cela peut même être douloureux. Elle persiste dans son idée. J’ajoute que pour ça il faut mieux avoir les intestins vides et s’être soigneusement lavé. Elle saute du lit et me dit qu’elle va s’en occuper de ce pas.
Elle revient un quart d’heure plus tard et m’annonce rayonnante qu’elle est propre comme un sou neuf. Je lui explique qu’il faut surtout être bien décontracté, ne pas se crisper. Et je m’applique à la détendre en lui faisant un broute-minou d’enfer. Quand je la sens sur la bonne voie, je vais titiller sa pastille de la langue d’abord, puis du doigt, après avoir oint les lieux d’amande douce. Il n’y pas de réaction négative. J’assouplis l’endroit d’un mouvement rotatif, d’un, puis deux doigts. Comme cela continue à bien se passer, je la fais mettre à quatre pattes. Je commence par faire une visite à l’endroit traditionnel, puis après l’ajout de quelques gouttes d’huile, je m’ajuste à sa porte étroite et pousse. Mon pieu se fraie lentement son chemin. Mon gland est entré, mais elle se raidit. Je marque une pause. Je lui caresse le dos, les fesses et les seins. Elle se détend. Je reprends ma progression, elle se crispe à nouveau. Je lui demande si ça va. Une petite voix me répond que c’est gros, mais que ça va. Je continue à progresser. Maintenant je suis à moitié entré. Gwendoline a la respiration courte, mais ce n’est visiblement pas dû à la montée du plaisir. Je préfère ne pas insister et me retire précautionneusement. Elle demande de ne pas partir, de continuer. Je ne suis pas persuadé que cela soit la meilleure idée, mais je me rends à ses désirs. Quand son cul m’a entièrement avalé, je reste fiché en elle sans bouger et lui annonce que je suis complètement rentré. Je fais quelques va-et-vient et lui demande :
Elle ne dit pas non. Je me retire et la fais s’allonger. Je la prends dans mes bras et la câline. Elle me demande :
Je ne peux m’empêcher de rire :
Comme je vois qu’elle se montre de plus en plus caressante, je lui dis que je vais me laver, car il préférable d’éviter, après être passé par la porte arrière, de revenir par la porte avant sans quelques ablutions peu poétiques, mais qui peuvent éviter de bien gênantes infections. De retour dans la chambre, après un 69 des familles, je m’allonge derrière elle et la pénètre. Je lui embrasse le cou. Nous restons ainsi quelques temps, puis ma chérie se dégage et me fait allonger. Me tournant le dos, elle m’enjambe, s’empare de ma queue, la pointe vers le ciel et descend lentement dessus. Elle se laisse aller en arrière et prend appui sur ses bras. Cela me permet d’accéder à ses seins et à son petit bouton. J’en profite. Gwendoline s’agite, elle me demande d’y aller plus fort, Anne lui a dit qu’il n’y a généralement pas de problème à faire l’amour pendant sa grossesse. J’augmente l’intensité de mes coups de queue. Ma chérie est bien partie. Elle arrive bien aussi, elle prend son pied, presque discrètement. Je continue sur ma lancée. Après être restée un peu dolente, Gwendoline repart comme en 14. Son bassin s’agite de plus en plus. Son corps frissonne ; elle prend une seconde fois son plaisir avec un râle de contentement. Elle s’effondre sur moi, tandis que je me vide en elle. Nous reprenons nos esprits, échangeons un long baiser et restons serrés l’un contre l’autre.
Le réveil a été un peu laborieux. Nous partons, certaines en grommelant, pour dégager le local promis à Véronique. Quand nous arrivons, Guillaume est déjà là avec Louise. J’ai également la surprise de retrouver Joseph et Brigitte ainsi que Charles et Élisabeth, que Guillaume a contactés après notre conversation. Nous sommes bientôt rejoints par Carole et Véronique. Cette dernière, bien que voyant son futur logement encombré, et même très encombré, est enthousiaste. C’est une grande pièce, pas loin de 50m², avec des toilettes, une douche et une petite cuisine. Une fois vidée et un grand ménage fait, il n’y aura qu’à l’emménager, les peintures ayant été refaites en même temps que les sanitaires, il y a moins de deux ans.
Allez ! Au travail ! À onze, cela devrait aller assez vite. Gwendoline, avant de commencer, demande à passer un coup de fil. Nous nous mettons à l’ouvrage. Mes amis commencent par faire un tri féroce, non seulement dans le local destiné à Véronique, mais aussi dans une réserve, pour libérer de la place, afin d’y transférer ce qui sera été conservé.
Nous sommes en plein boum quand brusquement, dans la cour où je viens de descendre remplir les poubelles, je vois Anne et Carole en grande conversation. J’en reste un instant saisi, mais cela n’a pas l’air d’un pugilat. Je demande comment ça va. Anne se retourne vers moi, fait les quelques pas qui la sépare de moi et m’embrasse… sur la joue, et me répond que tout va très bien, qu’une petite discussion ne peut pas faire de mal. Elle ajoute qu’à son avis son époux a dû avoir les oreilles qui sifflent.
Comme elle s’approchait de moi, j’ai pu constater que sa poitrine est libre de toute entrave. Un petit coup d’œil dans son décolleté me le confirme. Je m’interroge sur sa présence séant. Je finis par comprendre le déroulement des opérations. Gwendoline avait téléphoné à sa mère en lui disant que nous étions à la boutique. Comme cela l’intéressait de la voir, sa fille l’avait conviée à venir. Ma blonde amie avait légèrement oublié la présence de Carole, l’ex-secrétaire « particulière » de son père. Cela ne m’aurait pas semblé être une idée lumineuse de les mettre en présence, mais force est de constater que je me serais trompé. La rencontre s’est on ne peut mieux passée ; on dirait même que ces dames ont sympathisé. Il faut bien dire que chacune a quelques griefs à l’encontre de mon « beau-père ». Ça a dû les rapprocher. Nous montons retrouver le reste de la bande. Je fais les présentations.
Comme elle est venue pour voir les lieux, je propose à Anne de les lui faire visiter. Pour les autres, cela a déjà été fait avant de se mettre au travail. Nous finissons de visiter l’étage. En plus d’une réserve s’y trouvent les bureaux.
Tout en visitant, Anne me pose quelques questions. Je lui explique de que nous étions quatre amis et que nous avions pu racheter l’affaire au précédent propriétaire, qui s’occupait uniquement de télé et hi-fi, car chacun d’entre nous disposait d’un petit pécule à la suite d’héritage. Mes amis ont étendu l’activité aux installations téléphoniques, aux systèmes d’alarme, à l’électronique. Contrairement à mes trois amis, je n’avais pas de compétence en technique, alors que tous les trois sont ingénieurs. Je devais donc assurer la gestion. Très rapidement, je me suis rendu compte que ce n’était pas ma voie. J’ai gardé ma participation financière dans l’affaire pour ne pas les mettre en difficulté – j’avais fourni plus de 50% du capital. En plus de cette boutique, nous avons un atelier-entrepôt en banlieue.
Tout en discutant, nous avons parcouru le rez-de-chaussée avec la boutique, un petit atelier et un local cuisine pour ceux qui veulent manger sur place, et nous dirigeons vers le sous-sol aménagé en réserve. Comme nous passons dans un couloir et qu’Anne marche devant moi, je ne peux m’empêcher de regarder sa chute de reins bien mise en valeur par sa robe taille basse. Oui, j’en suis sûr… Nous descendons l’escalier. Ici, contrairement au futur logement de Véronique, règne l’ordre le plus parfait. Tout est soigneusement rangé, étiqueté. Nous parcourons les travées.
Comme nous arrivons dans un des coins les plus reculés, où un espace a été aménagé avec une table près d’un monte-charge, je glisse ma main sous sa jupe… et j’ai confirmation de ce que j’avais subodoré dans le couloir. Mes doigts entrent directement en contact avec son intimité. Sa réaction est d’écarter les jambes. Je joue avec sa chatte, agace son bouton. Rapidement sa vallée est aussi inondée que rivière en crue. Elle s’accoude à la table. Je trousse sa robe sur ses reins. Je sors mon sexe de sa prison de tissu et le plante dans sa féminité éclose. Anne répond à cette intrusion par un long soupir. J’avance, recule, accélère, ralentis, sors, entre, tantôt doux, tantôt brutal. Anne ondule, accordant son rythme au mien. Ses mouvements deviennent désordonnés, ses fesses s’agitent de plus belle ; elle prend son pied. Je me laisse aller en elle. Nous reprenons nos esprits, elle se retourne, nous échangeons un long baiser. Nos jus mêlés coulent le long de ses cuisses. À l’aide d’un mouchoir, nous réparons un peu les dégâts, puis repartons vers l’escalier. Je lui demande si elle a décidé de faire des économies. Elle me regarde d’un air interrogateur.
Je souligne ma réponse en gratifiant sa chatte de quelques attentions. Nous quittons le sous-sol. Elle doit avoir la motte un tantinet poisseuse.
Tandis que nous montons rejoindre les autres, je pense que je ne comprends pas son mari. Avoir la chance d’avoir une aussi belle femme qui en plus apprécie les jeux de l’amour et la délaisser au point qu’elle ne sait plus à quand remonte leur dernier rapport. Et ce n’est pas par manque de goût pour la chose, à preuve ses relations avec ses relations avec ses « assistantes particulières ». Cela me laisse perplexe. Peut-être Anne, n’appréciant pas forcément beaucoup son époux, se montre-t-elle moins enthousiaste à baiser.
Nous finissons le nettoyage un peu après 13 heures. Tout le monde se retrouve dans un restaurant voisin, où le repas se déroule dans une joyeuse allégresse. En sortant, mes amis prennent une camionnette pour aller chercher les affaires de Véronique dans sa chambre de bonne. Nous trouvons plus prudent que je ne me montre pas dans le coin, pour éviter toute rencontre avec ses « amis ». Guillaume, Louise et mes chéries prenons un autre véhicule pour aller chercher dans ma cave un réfrigérateur et une cuisinière, qui y sont stockés depuis que j’en ai acheté des neufs. Un ami devait les prendre pour sa maison de campagne, mais avait renoncé. Je voulais les faire enlever par les Compagnon d’Emmaüs, et n’avais jamais trouvé ou pris le temps de m’en occuper. Cela tombe bien. Nous passons ensuite prendre dans une chambre de bonne chez les Saint Lescure ,un lit, un fauteuil, une table et deux chaises, généreusement offerts par Anne. Tout le monde se retrouve au magasin, ou plutôt dans le nouveau domicile de Véronique. Mes amis n’ont pas fait durant le déménagement de rencontre indésirable.
Quant tout le mobilier est installé – y compris, cerise sur le gâteau, un poste de télévision en état de marche que mes copains ont récupéré je ne sais où –, Véronique regarde autour d’elle. Elle prononce quelques mots que je ne saisis pas et fond en larmes. Elle précipite, s’accroche à moi et sanglote sur mon épaule. Je me trouve désemparé. J’essaie de l’apaiser en lui tapotant le dos, en bafouillant de fort plats « ce n’est rien » et autres banalités. Elle se calme doucement. Elle m’embrasse, me souffle un « merci », et se retourne :
Elle ne dit rien, mais me saute au cou et m’embrasse derechef. Nous la laissons avec sa sœur ranger ses affaires et finir de s’installer.
J’entraîne mes trois amies jusqu’à la paroisse de mon ami le Père Étienne. Nous assistons à l’office du soir, mais ce n’est pas lui qui célèbre. Tandis qu’Anne rentre chez elle, où elle va pouvoir se laver sa petite touffe, les filles et moi revenons à la maison. Tous trois sommes heureux de pouvoir nous doucher après cette chaude journée de labeur.
Après un repas rapidement pris, Dominique et moi rejoignons la chambre. Je suis un peu las, mais mon amie me fait comprendre qu’elle n’entend pas dormir tout de suite. Ses lèvres et sa langue ressusciteraient un mort. Elle y met tant d’ardeur que je crains de partir. Je me dégage, mais ai du mal à lui faire lâcher prise. Je mets à mon tour à user des mêmes outils qu’elle, avant d’utiliser celui qu’elle a si bien su redresser. Mais ce soir je ne tiens pas la forme olympique, je dois me retirer. Je lâche mon jus sur ses poils et son ventre avant qu’elle ne prenne son plaisir. À peine le temps de dire ouf, je lui enfile deux doigts dans la chatte et titille son bouton. Elle repart, son ventre frémit, son bassin s’agite, elle secoue la tête de droite et de gauche, elle s’arc-boute, avant de retomber repue. Je vais chercher un gant pour la nettoyer, le temps de le ramener et d’ablutionner rapidement, je la retrouve endormie. À peine couché, je l’imite.
Je me réveille, où plutôt on me réveille. Dominique use des mêmes arguments pour me faire quitter les bras de Morphée que la veille pour m’empêcher de les rejoindre. Sa langue parcourt ma queue, s’attardant parfois sur le gland, que de temps en temps elle gobe pour le sucer. D’autres fois ce sont mes boules qui retiennent son attention. C’est une fort plaisante manière de se faire réveiller. Enfoncés les radios-réveils.
Tout cela est fort bon, mais je ne vais quand même pas rester les bras croisés. Je l’attire et lui rends les politesses qu’elle me prodigue. La ferveur de ses attentions finit par avoir raison de ma résistance. Je l’avertis, mais elle reste sur ses positions et avale tout ce que je lui offre. Elle continue son œuvre de succion presque sans ralentir. Avec ce traitement je ne perds pas consistance. Seul le traitement que je lui offre en retour finit par lui faire perdre le rythme. C’est son bassin qui le prend. C’est lorsque j’aspire son bouton en le mordillant et le titillant du bout de langue qu’elle prend son plaisir. Malgré ses mouvements désordonnés, je reste cramponné à elle, poursuivant avec constance mon action. Celle-ci paie : une deuxième, puis une troisième fois ma chérie manifeste son contentement. Mais je commence à avoir des crampes à la langue et à la mâchoire. Qu’à cela ne tienne, j’ai tout prêt l’instrument qu’elle a lâché, après l’avoir mis au garde à vous. Je le plante dans son intimité. Elle noue ses jambes autour de ma taille, ses bras autour de mon cou et colle sa bouche à la mienne pour un long baiser où elle peut goûter à son propre jus. Nous restons ainsi soudés, jusqu’à ce que de nouveaux soubresauts m’annoncent que pour la quatrième fois un orgasme la secoue. Cette fois-ci elle rend les armes, elle se laisse aller en arrière le souffle court. Je n’insiste pas et me retire doucement, pour m’allonger à côté d’elle. Elle se pelotonne contre moi, sa tête sur mon épaule.
Quelques coups frappés à la porte nous ramènent à la réalité, et Gwendoline nous annonce :
Il est presque10 heures quand nous les rejoignons. Nous apprenons que Monsieur Saint Lescure ne reviendra en définitive qu’aujourd’hui, après le bureau bien sur. Anne ne parlera pas tout de suite à son mari. Mais surtout je la convaincs d’attendre que nous soyons tous présents pour l’entretien, au moins en ce qui concerne les filles. Je tiens à m’expliquer personnellement avec lui. La discussion est d’autant plus laborieuse qu’Anne est assise en face de moi, et la vue plongeante qu’elle s’ingénie à faciliter ne laisse aucun doute sur l’absence de slip. Il est des circonstances où il est difficile de se concentrer.
La discussion achevée, je retourne à la chambre pour me vêtir, car je suis encore en peignoir. J’y suis depuis quelques secondes lorsqu’Anne me rejoint. Je crains un moment qu’elle ne remette en cause notre accord, mais elle vient simplement me rapporter ma montre, oubliée sur la table du petit déjeuner. Cela ne paraît pas d’une telle urgence, ça sent un peu le prétexte. Je m’approche, prends ma montre et glisse ma main sous sa jupe en murmurant :
Un silence.
Point ne m’est besoin d’explications complémentaires. Je vais prendre dans un tiroir l’objet dont il est question. Quand je me retourne c’est pour la trouver à quatre pattes, les fesses levées, la jupe rabattue sur les reins. Je passe mes doigts entre ses lèvres verticales. Il ne sera pas nécessaire de gratifier d’huile d’amande douce le gode, la lubrification est largement assurée. C’est sans difficulté qu’il disparaît dans le sexe baveux d’Anne. Avant de mettre en place le second dans le trou situé un peu plus haut, je fais couler un peu de cette huile, tout à l’heure inutile, et masse délicatement la rondelle. J’ajoute quelques gouttes d’huile sur le gode et le présente à l’entrée de la porte étroite. Je pousse, ça passe comme lettre à la poste. J’essuie mes doigts, avant d’installer les chaînettes qui vont maintenir en place tout cela, et leur habillage de tissu. Cela fait, je donne une petite tape sur le postérieur offert et rabats la jupe.
Anne se relève, me donne un baiser et sort de la chambre d’une démarche dansante.
Je commence de me vêtir quand Gwendoline pointe le bout de son joli nez à son tour. Je la regarde d’un air interrogateur. Elle semble un peu hésiter, s’approche :
Elle acquiesce d’un léger signe de tête. Ce n’est pas Dieu possible, on dirait qu’elles se sont données le mot. Enfin, bon, je ne vais pas me plaindre que mes chéries aient des idées coquines, même en concomitance.
« Bis repetita placent ». Nous faisons le remake de ce qui s’est passé quelques minutes auparavant avec la mère, en prenant toutefois un peu plus de précautions avec son petit trou. Je peux enfin finir de m’habiller. La transmission de pensée n’a pas atteint Dominique.
Nous partons ensuite, comme nous l’avions projeté deux semaines plus tôt, visiter l’exposition sur Ramsès le Grand au Grand Palais. Durant le trajet qui nous emmène vers les splendeurs de l’Égypte, si Anne reste parfaitement naturelle, Gwendoline n’arrête pas de se trémousser sur son siège, au point que sa mère, assise à ses côtés et souvent bousculée, lui demande d’arrêter de gigoter. Il s’ensuit un échange à la fin duquel Gwendoline avoue qu’elle porte la « culotte Bernard » avec sa double garniture. Anne s’étonne :
Et la fille d’expliquer qu’ayant vu les photos de Julouville où sa mère se faisait prendre par son petit trou, elle a voulu essayer, que samedi soir avait eu lieu l’inauguration et qu’aujourd’hui elle porte sa « culotte spéciale » pour faciliter les choses par la suite. Anne, très digne, réplique :
Gwendoline met quelques secondes à réaliser :
Dominique me regarde :
Je proteste véhémentement que jamais je n’ai dit une chose pareille, que mes propos ont été déformés ou mal interprétés.
Elle retire son slip qu’elle me fourre dans la main. Heureusement que le wagon est peu occupé. Personne alentour n’a l’air d’avoir remarqué quelque chose. Et toutes trois de pouffer. Je dois faire une drôle de tête. Nous arrivons à Champs-Élysées ce qui m’évite d’avoir à subir les railleries de ces dames.
L’exposition est passionnante, autant que celle consacrée à Toutânkhamon en 1967. Je n’avais que dix-sept ans à l’époque, mais j’étais allé la visiter trois ou quatre fois. Anne aussi s’en souvient. Durant la visite, j’ai bien été tenté d’avoir les mains baladeuses, mais il y avait vraiment trop de monde.
Il est plus de 15 heures quand nous sortons. Heureusement que nous avions pris un solide petit déjeuner, parce que pour le déjeuner lui-même, c’est raté. Nous ferons comme les enfants, nous prendrons un quatre heures. Ce qui est fait à la maison – ces dames préférant rentrer plutôt que d’aller dans un salon de thé – après, bien sûr, un petit détour par une pâtisserie. La dernière bouchée avalée, les deux sœurs annoncent qu’elles ont des courses à faire et s’éclipsent rapidement. Avant de repartir, Gwendoline m’a demandé de la « libérer », pour pourvoir aller à un endroit où nul ne peut aller pour elle. Une fois sortie, elle me rappelle pour la remise en place.
Ces courses brusquement urgentes, me paraissent suspectes. M’est avis que tout cela est prémédité pour me laisser en tête à tête avec leur mère. Comme pour confirmer mes soupçons, cette dernière apparaît vêtue de la seule chose qu’elle ne peut quitter sans mon aide, en déclarant qu’elle a chaud et qu’elle voudrait aller se rafraîchir sous la douche. Je déverrouille le cadenas. Bon ! Je ne vais tout de même pas déplorer ces complots. Je reste dans la salle à manger pour débarrasser la table, mais Anne m’appelle de la salle de bains. J’y vais.
Je ne peux qu’être d’accord, elle est à croquer. Je vais chercher les appareils. Elle fait ruisseler l’eau sur son corps et se savonne, insistant sur sa poitrine qu’elle soupèse, caresse, en pince les bouts, les étire un peu. Elle passe ensuite à sa chatte et à ses fesses, les cajolant, enfonçant un doigt tantôt dans un trou tantôt dans l’autre, parfois au prix de quelques acrobaties. Je lui laisse continuer son petit jeu un bon moment avant de lui dire :
Elle s’empresse d’obtempérer, mais me demande de ne pas oublier mes appareils. Tandis qu’elle s’essuie, je me déshabille. Nous nous retrouvons sur le lit. Je l’allonge sur le dos et commence par lui bouffer la chatte. Bien qu’elle se soit essuyée, l’endroit est fort humide. J’insiste longuement. De temps un autre, d’un ou parfois même deux doigts, je pratique quelques explorations un peu plus bas. Les investigations sont concluantes. Il n’y a pas de difficultés notables. Les travaux préparatoires ont été bien menés. Le chemin est ouvert et praticable sans problèmes, d’autant qu’il est pavé des meilleures intentions. Je vais pouvoir engager la colonne sans crainte. Ça tombe bien, elle est prête à entrer en action. Après une visite à la voie usuelle, je la positionne à l’entrée du défilé. Comme les reconnaissances l’avaient laissé présager, la progression est aisée, d’autant que le plein d’huile avait été fait en prévision des opérations. Quand toute la colonne est engagée, des photos sont prises pour confirmer le succès de la première partie de la mission. Celle-ci se poursuit par une exploration répétée de la voie, tantôt lentement et délicatement, tantôt rapidement et puissamment, faisant remonter et descendre la colonne à toute vitesse. Elle dérape parfois, mais retrouve le chemin pour continuer son ouvrage.
Anne est allongée sur le dos, les reins soulevés par des oreillers. Elle est pliée en deux, ses mains et ses pieds en appui sur la tête de lit, ce qui lui permet de rester en place et de ne pas glisser sur les draps. Je ne la croyais pas si souple. On peut dire qu’elle y met du sien pour que l’on aille au fond des choses. Elle porte une de ses mains sur sa chatte et se l’astique avec vitalité. Le résultat ne se fait pas attendre. Elle se tord, gémit en secouant la tête durant un long moment. Ses jambes se détendent, je prends presque un coup de talon sur le nez et suis chassé du doux passage. Ma chérie refait lentement surface, sa respiration s’apaise. Elle m’embrasse et commence de me caresser les bourses. Bien que l’envie de poursuivre ne me manque pas, je lui fais remarquer que l’heure est bien avancée. Après un passage sous l’eau, nous retournons dans la salle à manger. En attendant les filles, je fais remarquer à Anne pour la taquiner :
Elle vient s’asseoir sur mes genoux et me regarde droit dans les yeux :
Je l’arrête d’un baiser, je caresse son ventre :
Je suis si ému que plus aucun son ne sort de mes lèvres. Un long baiser nous réunit. Je glisse ma main sous sa jupe. Pour l’asticoter encore un peu, je lui murmure à l’oreille :
Elle glousse, d’autant que mon doigt glisse entre ses lèvres humides et asticote son bouton. C’est à ce moment qu’un coup de sonnette retentit. Je vais ouvrir à Dominique et Gwendoline. Elles ont eu la sagesse de sonner pour rentrer et non d’utiliser les clefs.
Anne préfère rentrer chez elle pour dîner. Elle va essayer d’organiser une rencontre avec son mari.
Nous dînons donc tous les trois seulement, après que j’ai délivré Gwendoline de son harnachement. Nous allons ensuite rapidement nous coucher, l’aînée dans le salon et la cadette et moi dans la chambre. À peine y sommes-nous que Gwendoline se serre contre moi en me murmurant que l’on devrait vérifier si c’est plus facile aujourd’hui puisque, suivant mes conseils, l’endroit a été astiqué. Je crois pouvoir avancer sans grand risque d’erreur qu’elle serait très déçue si je ne m’occupais pas de son petit cul. Et comme je n’ai pas l’intention de la décevoir… D’autant que cet après-midi avec Anne j’ai pu préserver des forces. Elle me fait remarquer que puisque les appareils photo sont sortis (flûte, j’ai oublié de les ranger), je n’ai qu’à continuer sur ma lancée. Qu’il en soit ainsi.
Je la porte jusqu’au lit. Avant de rentrer dans le vif du sujet, je commence par une mise en bouche, lui prouvant que je ne me sers pas seulement de ma langue pour dire des bêtises. Comme quelques jours plus tôt, je titille aussi sa pastille avec les doigts. Elle a quelques petites crispations, mais avec toute la bonne volonté qu’elle met à rester détendue, celles-ci finissent par s’espacer et quasiment disparaître. Je la fais mettre à quatre pattes. Un peu de lubrifiant et j’investis les lieux. La tâche est plus aisée que la dernière fois, mais je procède avec plus de précaution qu’avec sa mère. Après l’avoir ainsi chevauchée quelque temps, je me retire et m’allonge sur le dos. Je lui propose de venir s’empaler elle-même, pour pouvoir avancer à son rythme. Elle accepte et m’enjambe. Elle s’empare de ma queue et la pointe vers le ciel, de l’autre main elle écarte ses fesses et se laisse descendre le long de cette colonne qui lui envahit le cul. Je lui suggère de se bichonner le bouton, ce qu’elle fait sans se faire prier, avec un résultat appréciable, elle n’est plus seulement préoccupée par rester détendue. Un peu plus tard, je lui enfile un gode, qui traînait sur le lit, dans sa chatte éclose. Elle a un petit hoquet de surprise, car elle n’avait pas vue le coup venir, ayant les yeux fermés. Sous cette triple action, elle finit par prendre du plaisir. Ce n’est pas le grand pied, mais pour la seconde fois où elle se fait enculer, ce n’est pas si mal. Elle se retire et m’embrasse en me disant que c’était bon, mais que son petit trou la chauffe quand même un peu.
Après un passage par la salle de bains, nous revenons dans la chambre. Gwendoline me pousse sur le lit et s’empare de mon sexe qui, s’il a un peu perdu de son arrogance, reste quand même dans de bonnes dispositions. La pipe dont elle le gratifie lui redonne toute sa vigueur. Elle embrasse, lèche, gobe, suce, pompe, tant et si bien que je finis par cracher mon jus au fond de sa gorge. Quand elle en a extrait la dernière goutte, elle vient se coucher contre moi et s’endort la tête sur mon épaule.
Tandis que je m’endors à mon tour, il me vient à l’esprit qu’aujourd’hui j’ai fait l’amour avec mes trois chéries. Dominique le matin, sa mère l’après-midi et sa sœur le soir. Cela ne m’étonne pas que je me sente un peu fatigué, surtout qu’en prime il y a eu une visite d’exposition, exercice intéressant certes, mais fatigant. Je ne pourrai pas faire ça tous les jours.