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Temps de lecture estimé : 26 mn
21/06/07
Résumé:  Deuxième chapitre du "Souffle de la banlieue". Après leur dîner au restaurant, Vanessa la jeune bourgeoise et Julien le jeune homme de banlieue continuent à se défier mutuellement. Chaude nuit d'été en banlieue et c'est la libido qui s'enflamme...
Critères:  fh vacances parking ascenseur douche amour hsoumis fdomine noculotte lingerie fellation cunnilingu pénétratio attache jouet
Auteur : Ugluk  (Autodidacte pour le plaisir)      Envoi mini-message

Série : Le souffle de la banlieue

Chapitre 02 / 09
Orage sur la banlieue

Le patron du restaurant nous interrompt pour nous demander si nous avons trouvé le repas agréable. Julien échange quelques banalités avec lui. Peu après, nous sortons par la porte qui donne directement accès au parking. Il fait déjà nuit. La cour n’est pas éclairée. Seule la lumière de la rue parvient à rendre l’endroit praticable sans encombre. Un souffle d’air frais s’insinue sous ma robe et me rappelle ma perversité. Arrivée devant ma voiture, je me penche pour glisser ma clef dans la serrure. L’obscurité ne me facilite pas la tâche. Julien en profite pour se rapprocher de moi. Il se positionne juste derrière moi et je réalise alors combien je suis allée trop loin et combien je suis vulnérable.


Soudain, je sens une main sur ma cuisse. Pétrifiée, je ne bouge pas. Mon cœur s’accélère pendant que mon corps consent. La main devient alors plus entreprenante. Brûlante, elle glisse sur ma peau et le désir m’enflamme. La main remonte doucement sous ma robe comme pour vérifier que la petite boule de soie qui est roulée dans la poche de Julien a bien laissé l’accès totalement libre. Est-ce l’abstinence qui me rend aussi vulnérable ? Trois mois se sont écoulés depuis ma rupture avec Gérôme. Je n’ai eu aucune aventure depuis. Seules quelques masturbations solitaires ont apaisé ma tension sexuelle lorsqu’elle devenait trop pesante. Statue vivante, docile et offerte, je ne résiste pas lorsque les deux mains de Julien se frayent un chemin jusqu’à la peau sensible de mes reins. Elles remontent doucement sur le dos, provoquant un frisson voluptueux jusqu’à ma nuque.


Il se colle brutalement à mes fesses. Soumise, je cambre les reins. Cet accouplement, j’en ai besoin. Ma pudeur est totalement anéantie par l’envie de sexe qui me taraude. Brusquement, je sors de ma béatitude en songeant que quelqu’un peut nous surprendre à tout moment. Effrayée, un sursaut d’appréhension me secoue. Je tente de me dégager. Julien me retient. Il contre-attaque et dégrafe mon soutien-gorge. Mes seins s’électrisent alors sous les douces caresses de ce garçon, devenu maître de mon corps. Il me fait oublier que nous sommes dans un lieu public. Sa main droite m’abandonne un instant puis revient à la charge. Un pieu de chair chaud et dur palpite maintenant contre mes fesses. Totalement vaincue par la soif de coït qui me tenaille, j’écarte instinctivement les jambes, libérant l’accès ruisselant de mon fourreau. J’attends, impatiente, le plaisir violent de la pénétration. Julien dirige son sexe jusqu’au bord de mon intimité. Curieusement, il reste là, à l’orée de mes chairs incandescentes et suintantes d’envie. Je ne tiens plus.


Il s’amuse à me faire languir. Je décide alors de prendre l’initiative. Je repousse mon bassin contre son bas ventre, enfonçant lentement le sexe en moi. Comblée, je pousse un cri de satisfaction. Mon ventre s’électrise autour de ce pieu qui commence une danse langoureuse. Il se dégage presque entièrement pour revenir en force et atteindre le fond de mon vagin détrempé. Mes mains se crispent sur la toile plastifiée de la capote de mon cabriolet. Une houle de bonheur a pris possession de mon ventre. Le bruit des voitures qui passent dans la rue toute proche couvre tant bien que mal les cris de plaisir que je pousse. Julien me besogne de plus en plus fort tandis que ses mains me saisissent les hanches. Sa bouche mordille ma nuque. Son souffle chaud provoque des frissons qui parcourent tout mon corps.


Je ne vais pas pouvoir retenir l’arrivée de l’orgasme s’il continue à ce rythme. Il n’en a que faire, son sexe plonge maintenant en moi à une cadence folle. Je mords mon poing pour ne pas hurler. Je sens la verge qui gonfle encore plus fort, se déchaîne au fond de moi. L’orgasme déferle dans mon bas ventre. Je jouis comme une folle. Tous mes muscles se contractent comme s’ils étaient tous commandés par les nerfs à vif de mon vagin. Julien explose en même temps dans un râle de bonheur. Sa semence m’inonde. Nous restons quelques secondes dans cette position, comme si nous voulions prolonger cet instant merveilleux. Finalement il se dégage. Je me retourne et l’embrasse goulûment. Il me serre dans ses bras. Je me sens bien, mais il faut partir. Je me détache brusquement de lui et m’engouffre dans ma voiture.



Mes yeux se perdent une dernière fois dans son regard envoûtant. Enfin, je me décide, allume le moteur et démarre. À nouveau sur l’autoroute, je roule doucement. Je me sens bien, heureuse d’être parvenue à vaincre toute inhibition et d’avoir vécu une aventure peu banale. Lorsque j’arrive à l’Ermitage, il est déjà très tard. J’ai peur de devoir réveiller Marie-Rose. Mes craintes se dissipent très vite lorsque j’aperçois la lumière qui filtre à travers les volets de son appartement. En fait, elle occupe le rez-de-chaussée nord. Je sors mes bagages de la voiture lorsque la porte d’entrée s’ouvre. Marie-Rose m’accueille chaleureusement comme elle le fait depuis que je suis toute petite.



Je lui raconte brièvement comment je me suis retrouvée égarée dans une cité, à la recherche d’un mécanicien. Pour la suite, je suis obligée de mentir et je lui dis qu’il m’a fallu attendre la fin de la réparation pour partir.



Une petite brise s’insinue alors entre mes cuisses, me rappelant une version bien différente de ma soirée. Je réalise soudain que je suis resté sans dessous. Je rajoute alors :



Je lui résume donc brièvement comment je suis parvenue à obtenir mon nouveau poste de chef du marketing. De son côté, elle reste discrète sur sa peine d’avoir perdu son mari dans un accident de voiture au cours de l’hiver dernier. Elle m’aide à monter mes bagages jusque dans ma chambre.



Isabelle est une nièce de Marie-Rose. Adolescentes, nous étions très complices. La nouvelle de sa présence me fait plaisir. Curieusement, malgré la fatigue, j’ai du mal à trouver le sommeil. Je repense à Julien. J’aimerais pouvoir me blottir dans ses bras pour m’endormir au contact de sa peau. L’idée que je ne le reverrai jamais me tourmente l’esprit…



xxx



Comme à mon habitude, je descends prendre mon petit déjeuner dans la cuisine et non dans la salle à manger comme tous les convives qui viennent ici. Il est tard. Marie-Rose n’est pas là mais elle m’a préparé un grand bol de lait de ferme et des tartines de pain de campagne. Seule, je réchauffe mon lait et m’assieds sur un plan de travail près de la grosse et antique cuisinière. Hormis quelques appareils modernes, la cuisine a gardé son charme d’antan. J’aime beaucoup cet endroit. Son atmosphère si particulière est comme une machine à remonter le temps. J’ai l’impression de revivre au début du siècle. Toute cette pièce est magique, même son odeur…


Confortablement installée dans une chaise longue près de la piscine, je suis plongée dans une revue lorsque isabelle fait irruption. Elle a beaucoup changé. L’adolescente est devenue une belle jeune femme. Nous nous racontons mutuellement notre vie, nos études passées et nos difficultés professionnelles. Petit à petit, nous en venons à nous faire des confidences, comme nous le faisions par le passé, lorsque nous vivions nos premières expériences du monde des adultes. Je lui demande alors si elle vit seule.




Je lui raconte alors ma triste expérience en ce domaine. Je ne m’attarde pas trop, pour ne pas remuer le couteau dans la plaie. Finalement, j’en viens à l’épisode de la nuit dernière.



Je lui décris ma rencontre avec Julien et je termine sur la folie qui m’a poussée à le laisser me faire l’amour sur le parking. Bien sûr, je n’ose pas lui raconter tous les détails de cette soirée de délire, me contentant de lui préciser que j’y ai pris un immense plaisir. À la fin de mon récit, nous éclatons mutuellement d’un rire complice, comprenant que nous ne sommes pas tellement différentes l’une de l’autre. À cet instant, une grosse moto fait irruption dans la cour.



De la terrasse, j’observe le jeune homme qui descend de sa moto. Il est complètement harnaché de cuir. Son casque intégral ne me laisse voir que ses yeux. Un regard à la fois viril et réservé, qui finit par se poser sur nous. Le garçon nous salue, retire ses gants et son casque, passe sa main dans ses cheveux pour leur redonner du volume et se dirige vers les écuries.



Nous rigolons comme deux folles. Nous décidons de passer l’après-midi à nous faire bronzer, au bord de la piscine. Lorsque Yoanne arrive pour procéder à l’entretien de l’eau, je m’amuse à observer le regard admirateur que lui porte Isabelle. Lui, timide, pose furtivement ses yeux sur nos corps à demi dénudés quand il passe près de nous avec l’épuisette. De mon côté, je ne parviens pas à penser à autre chose qu’à Julien. Il me tourmente. Je n’arrive même pas à me concentrer sur la lecture de mon magazine. Isabelle s’en aperçoit.



xxx



Le soleil qui s’est généreusement installé dans ma chambre m’indique qu’il est déjà très tard. Hier soir, à nouveau, j’ai eu beaucoup de mal à sombrer dans le sommeil. Sans cesse, j’ai songé à Julien. Puis-je me résigner à l’effacer de ma vie ? Visiblement non ! Il m’obsède. Et lui ? A-t’il envie de me revoir ? C’est décidé, aujourd’hui, j’y retourne…


Convaincre Ruaux, le garagiste, de me donner les coordonnées de Julien n’a pas été très facile. Surtout par téléphone. Le mécanicien craignait sans doute avoir l’inspection du travail comme interlocuteur… Quoi qu’il en soit, je suis heureuse. Il m’a indiqué que le garçon devait passer au garage à quatorze heures… J’ai dit à Marie-Rose que je partais pour la journée faire les boutiques en ville. Je pense qu’Isabelle a parfaitement compris où j’allais. Aujourd’hui, la chaleur est écrasante, lourde et humide. La durée du trajet me paraît interminable. Lorsque j’arrive enfin devant le garage, mon cœur cogne plus fort dans ma poitrine, d’autant que la chance est avec moi puisque j’aperçois déjà Julien.



Il me demande de l’attendre deux minutes puis ressort du garage, un outil à la main.



Nous traversons donc un terrain vague, puis arrivons devant le parc des sports. Plusieurs terrains de foot, rugby et autres disciplines sont implantés sur le site. La chaleur devient de plus en plus pesante. Ma robe, pourtant très légère, commence à coller contre ma peau. Quelques sportifs s’entraînent et ne semblent même pas remarquer notre présence. Soudain, une goutte d’eau s’écrase sur mon épaule. Je lève machinalement les yeux et constate que le ciel c’est complètement chargé de gros nuages sombres et inquiétants. En quelques secondes le soleil disparaît. D’énormes gouttes commencent à tomber et aussitôt, un violent coup de tonnerre me fait sursauter.



En effet, la pluie s’intensifie rapidement. Lorsque nous parvenons au bout du parc, nous sommes complètement trempés. Cette averse rafraîchit agréablement ma peau. Toute cette eau, ruisselant sur mon visage, s’infiltre sous le tissu de ma robe, mouillant rapidement la totalité de mon épiderme.



Nous entrons rapidement dans le hall d’une tour et nous nous dirigeons vers la porte de l’ascenseur. Je suis complètement trempée. En passant devant un large miroir apposé contre le mur qui jouxte la porte de l’ascenseur, je m’aperçois que ma robe, mouillée, est devenue très transparente. Le froid fait saillir la pointe de mes seins comme s’ils voulaient percer le tissu. Dehors, l’orage redouble d’intensité. Je grelotte, à la fois à cause du froid et du bruit du tonnerre dont nous ressentons les vibrations à chaque grondement. Parfois, il claque comme un coup de canon. Un homme sort de l’ascenseur. Il profite de la situation pour se rincer l’œil sur ma tenue extrêmement provocante. Je suis gênée. Dès que l’accès est libre nous nous engouffrons dans l’étroite cabine. Julien appuie sur le bouton du 22ème étage. La porte se referme et nous commençons à monter. Après quelques brèves secondes, nous nous retrouvons dans le noir et l’ascenseur s’arrête.



Julien pousse alors le bouton d’ouverture forcée de la porte. Quel soulagement lorsque l’accès à l’extérieur se libère enfin.



Nous nous lançons ainsi comme deux fous dans une course délirante, gravissant quatre à quatre les marches innombrables de cette tour. Vite à bout de souffle, je ralentis l’allure mais continue à progresser. Julien est juste derrière moi. Je sais qu’il pourrait me dépasser mais, courtois, il me laisse croire que je parviendrai à le supplanter dans ce défi. Je grimpe de plus en plus difficilement. 15,16,17, cette course me paraît interminable.


Brusquement, la cage d’escalier se trouve plongée dans l’obscurité et les pressions sur le minuteur ne rétablissent pas la lumière. Les petits éclairages de secours prennent le relais mais la pénombre donne une autre dimension à cet endroit. Epuisée, je m’affale sur les marches. J’ai du mal à retrouver mon souffle. Assise, pratiquement allongée, je me relève un peu sur les coudes et bascule ma tête en arrière pour que l’eau qui s’écoule de mes cheveux ne tombe pas dans mon cou. Julien presse encore désespérément sur les interrupteurs puis me rejoint. Il s’installe à hauteur de mes pieds, relève la tête et laisse son regard fureter sur les courbes de mon corps, que le tissu trempé dessine parfaitement. Je le laisse faire.


Doucement, il se rapproche et me saisit les chevilles. Le contact de ses paumes chaudes provoque en moi une nuée de frissons qui me parcourent tout le corps. Rapidement, sa bouche se pose sur mon genou droit. Encore haletante, je ferme les yeux et le laisse faire. Sa tête remonte lentement entre mes jambes, mordillant la chair douce et sensible de l’intérieur de mes cuisses. Je me tends, bascule la tête en arrière et laisse l’émotion sexuelle commander tout mon être. Lorsque la bouche se pose sur mon intimité, je pousse un petit cri de plaisir. Un souffle brûlant traverse le tissu de mon slip et enflamme la toison de mon pubis. Après quelques secondes, les lèvres se détachent pour descendre légèrement. Maintenant, il insuffle directement contre mon sillon délicat. Je contracte mes cuisses et Julien comprend que ce jeu me plaît, il insiste et souffle encore. L’air brûlant arrive directement sur mon clitoris tendu puis file entre mes petites lèvres jusqu’à l’orée de ma vulve. Il lâche alors sa proie et sa langue vient dessiner d’étranges arabesques sur la peau de mon bas ventre. Il arrive jusqu’à mon nombril, le contourne puis le titille. En fait ce n’est qu’une diversion car ses mains s’attaquent à mon slip qui glisse déjà le long de mes cuisses. Je tente de résister, réalisant soudain que nous sommes dans un lieu public. Julien m’interdit toute défense. Il dégage complètement la symbolique barrière et plonge aussitôt sa tête sur mon intimité.



Il ne me répond pas, car il a bien interprété le ton de ma voix. Il sait que ce n’était en fait qu’un encouragement à continuer. La pointe de sa langue court entre mes boucles dorées. Il joue à me faire languir, approchant furtivement de mes chairs sensibles puis s’éloignant à nouveau pour revenir encore plus près la seconde suivante. Le premier contact de la langue sur mes petites lèvres déclenche en moi une délicieuse onde de plaisir. Puis elle se promène aux abords immédiats de mon clitoris sans toucher le bouton enflammé. C’est sublime, je me tends et ne ressens même pas la douleur des marches qui me meurtrissent le dos. Soudain, la bouche se colle complètement sur ma fente. Mes petites lèvres sont aspirées tandis que la pointe de la langue trouve l’entrée de ma vulve. Elle s’y amuse un instant, s’y abreuve, puis quitte l’endroit pour s’attaquer à mon clitoris. Elle tourne autour et le titille délicatement. Le bonheur irradie tout mon ventre. Je vais jouir là, dans cette cage d’escalier plongée dans la pénombre. Julien s’active encore plus.


Un bruit de pas me ramène brusquement à la réalité. Mon Dieu, quelqu’un arrive. Je me crispe, tente de me dégager mais mon amant n’a pas entendu. Je repousse en catastrophe la tête bienfaitrice et j’ai juste le temps de baisser ma robe lorsque la silhouette d’un homme fait irruption à l’angle de l’escalier. Il descend. En passant à notre hauteur, il nous lance un regard intrigué. Nous restons là, assis sur les marches. Lorsque la silhouette disparaît enfin, je remarque que mon slip est resté bien visible sur une marche. Je me demande si l’homme l’a remarqué et même s’il n’a pas compris notre manège. L’extrême excitation de mon ventre est toujours là. Je contracte mes muscles intimes et ils me répondent par des décharges de volupté.


Julien sait qu’il m’a surchauffée. Il replonge immédiatement à la fourche de mes cuisses et s’active à nouveau sur mes chairs incandescentes. Je ruisselle. Il n’en reste pas là et je sens un doigt qui s’insinue dans ma vulve. Je dois me retenir pour ne pas jouir déjà. Je veux sentir encore… Je n’entends plus les pas de l’homme qui descendait. Une crainte m’assaille soudain : et s’il avait fait demi-tour pour venir nous observer ? Je voudrais vérifier qu’il n’est pas installé au coin du mur, mais je reste allongée, pantin désarticulé animé par les ficelles du plaisir. Curieusement, l’idée que je puisse être épiée par cet individu ne me retient pas. Malgré toute l’indécence de ma position, je ne ressens plus de gêne. Je crois même qu’imaginer qu’il puisse être là, à l’angle du mur, à m’observer, m’excite encore davantage. Je suis complètement folle…


Le doigt de Julien électrise maintenant l’intérieur de mon vagin, comme s’il voulait s’attaquer aux racines de mon clitoris par l’intérieur de mon ventre. Je n’en peux plus, toutes mes chairs délicates sont embrasées et l’explosion est imminente. Ma croupe s’anime, ma respiration s’accélère, je râle, cette fois la jouissance me terrasse. J’explose, et un violent coup de tonnerre accompagne le cri de bonheur que je pousse. Julien se dégage, s’allonge près de moi et m’embrasse. Ses lèvres ont le parfum suave de ma cyprine. Je serre les jambes pour ressentir encore des ondes de plaisir.


J’entends à nouveau du bruit dans l’escalier. Je tente de me relever mais mes muscles flageolent. Julien récupère mon slip et vient m’aider à me relever. Nous reprenons notre ascension. Lorsque nous atteignons enfin le vingt-deuxième étage, je suis complètement fourbue. Nous entrons dans un appartement.



Il m’amène jusque dans la cuisine. Là, il me montre la volière dont il a la charge durant l’absence de ses propriétaires.



Sans attendre, il ouvre la porte ronde de l’appareil puis s’approche de moi. Je devine facilement ses intentions. Consentante, je reste immobile. Lentement, presque avec hésitation, ses mains s’approchent des boutons de ma robe, juste entre mes seins. Un à un, il les dégrafe. Il plaque sa bouche contre la mienne et, tandis que nos langues s’unissent dans un baiser profond, ses mains se faufilent sous le tissu mouillé et se font caressantes. Elles frôlent ma poitrine, puis remontent ensuite sur mes épaules. Je me déhanche légèrement pour aider la robe à tomber sur le sol. Le plaisir que j’ai pris dans l’escalier m’a apaisée, mais le feu de l’excitation sexuelle couve encore en moi. Julien, qui en est parfaitement conscient, m’enlace encore plus fort, et déjà les attaches de mon soutien-gorge cèdent. Un spasme de plaisir m’embrase.


Nos bouches se séparent un instant, juste le temps de libérer ma poitrine des bonnets mouillés. Je suis là, debout et nue devant ce garçon avide de dominer mon corps. Il me porte un regard admiratif puis, avec douceur, laisse sa bouche s’attaquer à mes seins. Il titille mes tétons réceptifs, avides de sensations. Ses lèvres parcourent ensuite les douces rondeurs de ma poitrine gonflée par le désir. Je n’ose plus imaginer dans quel état d’excitation se trouve mon amant, surtout après notre petite fantaisie dans la cage d’escalier. Ses mains qui me caressent avec passion m’abandonnent quelques secondes. À son tour, il retire ses vêtements mouillés.


Dès qu’il a terminé de déboutonner sa chemise, je passe mes mains contre son torse. Ses pectoraux se contractent. Volontairement, je laisse mes doigts descendre jusque sous la ceinture. Je sens les muscles vibrer sous ma caresse. Je trouve vite la colonne de chair palpitante. Je la dessine lentement du bout de mes doigts, l’explorant et poussant à l’extrême l’envie qui la durcit comme un pieu. Julien ne tient plus, il me saisit aux hanches et me soulève. J’enlace sa taille avec mes jambes et plaque ma poitrine contre son torse. Le contact de sa peau nue sur mon ventre irradie mon sexe. Je glisse doucement. Le gland de Julien s’insinue entre mes petites lèvres, pendant que ses mains me saisissent par les fesses. Je bascule le bassin pour qu’il trouve tout de suite l’ouverture de ma vulve liquéfiée.


Mon amant me laisse alors descendre et m’empale sans retenue, pénétrant jusqu’au plus profond de mon corps. Il déclenche en moi une vague de plaisir. À la force des bras, il me soulève alors, puis me laisse à nouveau retomber sur le phallus érigé. Ainsi accouplés, il m’emmène jusque dans le salon. Là, toujours en moi, il me dépose sur le canapé. À genoux devant moi, il débute une danse langoureuse de va-et-vient dans mon vagin survolté. Le plaisir est violent, dévastateur. Entre deux baisers, j’ouvre les yeux afin de voir son sexe se dégager pour aussitôt replonger encore plus puissamment au fond de mes entrailles.


Les mains de Julien pétrissent mes seins, puis descendent sur mes hanches qu’elles saisissent fermement. Il en profite pour accélérer le rythme du coït durant quelques secondes, puis ralentit à nouveau et laisse ses mains errer jusque entre mes cuisses. Il fouille ma toison, emprisonne mon clitoris entre ses doigts, le décapuchonne et le titille. Mes sens ont pris complètement possession de mon corps. J’halète, je crie presque, je caresse ses épaules, son torse, griffe son dos… Julien se déchaîne maintenant. Le rythme devient dément. Il tend ses jambes pour s’allonger sur moi. J’ai l’impression qu’il veut me transpercer. Il lance toutes ses forces dans cet assaut. Mes muqueuses internes ruissellent de bonheur. J’ai l’impression de n’avoir jamais ressenti un tel plaisir.


Mon ventre l’encourage en venant à la rencontre de ses coups de boutoir. Je suis en transe. Son phallus gonfle encore. L’explosion est proche. Je contracte mes muscles internes pour atteindre un niveau de plaisir encore plus élevé. Ma jouissance est d’une violence inouïe. Elle se prolonge, et j’ai même l’impression qu’elle monte encore d’intensité. J’ai envie de mordre, je ne parviens plus à retenir mes cris. Julien se tend, râle, hurle presque et explose dans mon ventre, m’inonde, mêlant sa jouissance à la mienne.


Nous restons un moment inertes, comme terrassés par cet orgasme dévastateur. Peu à peu, mon amant reprend son souffle, se relève et m’embrasse langoureusement. Nous restons ainsi quelques minutes avant qu’il se détache de mon ventre. Curieusement, lorsqu’il s’en échappe, je ressens une sensation de manque. Mes chairs s’étaient déjà habituées à cette présence virile. Nu, Julien traverse la pièce pour se rendre à la cuisine. Il met le sèche linge en marche et revient ensuite s’asseoir près de moi. Je m’amuse à regarder son sexe qui n’a pas encore complètement pris sa taille de repos. Je le caresse doucement et, très vite je constate qu’il reprend de la vigueur.


Je n’insiste pas et demande si je peux prendre une douche. C’est ainsi que nous nous retrouvons tous les deux dans l’étroite cabine. Le rideau en plastique se colle sur notre peau mouillée. Nous nous savonnons mutuellement. Le contact de nos corps est particulièrement charnel. Les caresses sont encore plus voluptueuses. Nous entamons une sorte de slow sensuel qui réveille en moi le désir que je pensais avoir assouvi pour la journée. Julien ne reste pas impassible lui non plus. Il présente une érection peu discrète.



Je ne lui laisse pas le temps de me répondre et je m’éclipse de la douche. J’enroule une serviette de toilette, trop petite à mon goût, autour de ma taille. Julien me rejoint rapidement.



Nous entrons. Il ouvre une armoire et rajoute :



Je trouve l’idée plutôt gênante. Je me vois mal fouiller dans une garde robe qui ne m’appartient pas. D’un autre côté, l’orage a effectivement bien rafraîchi la température et la serviette humide ne me protège pas beaucoup. Je frissonne déjà.



Cette fois, je me décide et je commence à regarder dans l’armoire. Les robes que je trouve ne sont pas franchement à mon goût. Je me rends compte que je joue la curieuse alors que je devrais simplement chercher quelque chose qui puisse me tenir chaud pendant quelques minutes. Julien me laisse continuer et part dans la chambre voisine. J’ouvre machinalement un petit placard installé de l’autre côté du lit, pensant y trouver une robe de chambre, mais ma découverte est bien autre.


J’ai envie d’appeler Julien mais je n’en fais rien. Plutôt coquine la propriétaire des lieux !.. Le placard contient des guêpières, des porte-jarretelles et des bodys d’une sensualité torride. Il y a même tout un accoutrement en vinyle : cuissardes, corset, chemisier et même des gants. Je découvre également une cordelette souple, deux vibromasseurs, d’étranges boules blanches reliées entre elle par une ficelle et quelques autres petits gadgets que je vois pour la première fois. Une idée me vient alors à l’esprit…



Lorsque je fais irruption dans le salon, Julien est confortablement installé dans le canapé. Il a passé une simple sortie de bain. Il me découvre alors toute de noir vêtue. Des cuissardes à talons aiguilles habillent mes jambes jusqu’à mi-cuisses. Une minuscule jupe en vinyle couvre tant bien que mal les formes arrondies de mes fesses. Une large ceinture garnie de rivets chromés enserre ma taille. Plus haut, j’ai passé une veste ultra courte et très moulante qui laisse deviner chaque relief de mon buste. Un collier en cuir décoré d’œillets métalliques passé autour de mon cou complète ma tenue.


Je m’amuse de l’air effaré de mon amant tandis que je le toise d’un regard dominateur. Je tiens la cordelette d’une main et un petite baguette souple de l’autre. Je balance mon corps au rythme de la musique. J’entreprends une danse lascive pleine de sensualité et me rapproche peu à peu de mon partenaire. Je m’amuse à l’effleurer, puis je m’éloigne à nouveau. Je passe derrière le canapé et saisis les poignets de Julien.



Il m’oppose une résistance bien symbolique que je parviens aisément à maîtriser. Je noue alors la cordelette aux petites colonnes du vaisselier qui se trouve juste derrière le canapé. Ainsi attaché, Julien ne peut plus descendre ses mains au-dessous du niveau de ses épaules. Je reviens face à lui et, utilisant ma badine, j’écarte lentement les pans du peignoir, découvrant la nudité de son corps viril. Je lis une crainte sur son visage. Ma baguette lui ferait-elle peur ?



Sa peur me grise. J’aime savoir qu’il est à ma merci. Il ouvre la bouche mais aussitôt je le bâillonne de mes lèvres gourmandes. J’insiste :



Lorsque je sens qu’il cède, je m’écarte de lui et entreprends une nouvelle danse rituelle. Je caresse la baguette, l’embrasse, l’utilise comme un crayon pour dessiner les contours de ma silhouette. La verge de Julien prend vie. Doucement, son volume s’accroît. J’en suis fière. Je continue à provoquer son envie. Ensuite, je promène ma badine sur le corps dénudé de l’homme objet qu’est devenu Julien. Je la passe sur son ventre, puis remonte sur son torse et joue avec les tétons. Il contacte ses pectoraux. Ses muscles sculptent sa peau. Immanquablement, j’arrive à son sexe. La petite badine frotte lentement la hampe dont la taille est désormais très honorable. Je descends sur les testicules et frappe légèrement sur l’intérieur des cuisses pour lui intimer l’ordre d’écarter les jambes. Il m’obéit, soumis. J’éprouve une excitation particulière à le dominer ainsi. Alors, pour le récompenser, je dépose un baiser sur la pointe de la baguette que je pose ensuite sur son prépuce. Je lui annonce ensuite :



Je commence à retirer les vêtements en vinyle noir, presque avec regrets. Dans combien de mises en scène érotiques ont-ils déjà été employés ? Impossible à imaginer mais je ressens une excitation particulière en songeant que cette tenue a déjà dû être portée lors de jeux érotiques aux cours desquels cette femme a certainement éprouvé de violents orgasmes. J’ai l’impression de violer son intimité et je suis surprise par le trouble que cette situation fait naître dans ma libido.


Il est temps de changer de look. J’ai un autre spectacle à présenter à Julien. La métamorphose est rapide. En quelques instants, je lui dévoile mon corps, étonnamment mis en valeur par les dessous affriolants que j’ai choisis dans la garde-robe de cette inconnue. Une guêpière bleu nouée sur le devant avec de ravissants rubans rouges moule ma taille et emprisonne ma poitrine dans des bonnets à balconnets très suggestifs. J’ai également mis un string en dentelle bleue assorti à la guêpière. Je dois être particulièrement sexy car le membre de Julien est désormais fièrement dressé.



Et pour l’exciter encore davantage, je me retourne et tortille mes fesses dont les rondeurs avantageuses sont accentuées par la ficelle du string . Je sais que ce spectacle le rend fou, qu’il voudrait me toucher mais les liens l’en interdisent. Je m’approche et dégage la pointe de mes seins des bonnets de la guêpière. Je les dirige vers le visage de mon prisonnier consentant. Il tend la pointe de sa langue et essaye d’atteindre mes tétons que mes doigts ont excités et durcis. J’approche encore un peu et cette fois la langue entre en contact avec mes aréoles, s’y amuse et furète sur leur contour. J’éprouve une douce sensation de bien-être qui se propage jusqu’au creux de mon ventre.



Je m’agenouille alors entre ses jambes et joue à promener ma bouche autour des boucles de son pubis. J’approche de la hampe tendue, la frôle et souffle lentement sur les zones les plus sensibles. Le sexe tressaute d’impatience. Je l’effleure à peine du bout des lèvres, prenant soin d’éviter au maximum tout contact direct. Je redescends vers les testicules et leur fais subir un sort identique. Je guette la moindre réaction des muscles qui s’animent sous sa peau au fur et à mesure de mes attouchements. Mes mains caressent son ventre, suivent le relief des abdominaux et remontent jusqu’à son torse. Je me fais violence en ne goûtant pas tout de suite le phallus qui frôle mon visage. Je veux rendre cette attente insupportable pour mon amant.


Mais je constate qu’elle le devient pour moi également. Je n’y tiens plus et je laisse enfin le bout de ma langue parcourir la peau ultrasensible de la verge. Je vais de bas en haut. Arrivée au niveau du gland, je le contourne, puis je reviens sur le prépuce et plonge dans le méat. Julien pousse de petits gémissements qui m’encouragent. Je décide alors de m’attaquer aux testicules. Je les embrasse tour à tour, les suce, m’amuse à regarder les réactions de cette peau si fine qui s’anime sous le passage de ma langue.


C’est plus fort que moi, ma main gauche glisse malicieusement jusqu’à mon string. Je repousse le fin tissu pour libérer l’accès à mon sexe. Mes doigts s’animent déjà autour de mon clitoris électrisé. Le gland de Julien m’attire comme une délicieuse friandise. J’y pose maintenant mes lèvres et je laisse le chair palpitante entrer dans ma bouche. Ma langue s’active autour du prépuce. Je commence alors un va-et-vient gourmand. Je gobe ce sexe qui emplit délicieusement ma bouche. Le gland est d’une extrême douceur, mes lèvres lui font une bague qui coulisse amoureusement sur ses reliefs. J’essaye d’introduire la pointe de ma langue dans le méat, je titille cet endroit que je sais très délicat et réceptif. Julien se raidit sous le plaisir de cette torture. Je continue à faire aller et venir le membre dans ma bouche. Parfois, d’un coup de bassin, mon amant s’enfonce encore plus profondément, atteignant ma gorge. Je le repousse et lui fais comprendre que c’est toujours moi qui dirige ce coït. Avec ma main droite, je malaxe les testicules et caresse la base du pénis, tandis que mes autres doigts s’acharnent littéralement autour et dans mon sexe survolté. Je sens le plaisir de Julien monter en puissance. Le gland est encore plus dur contre mon palais.



Le pouvoir qu’exerce ma bouche sur mon amant me fait jubiler. Je domine complètement ce mâle avec la fierté d’un dompteur face à un fauve. Je rythme la montée du plaisir à ma guise. Une goutte de liqueur suinte au bout de la verge. Je comprends que la jouissance est proche. Je vais jouir moi aussi. Le sexe commence à gonfler, je tente de le dégager de ma bouche mais Julien contrarie ma tentative en basculant le bassin. Il s’enfonce plus profond. Un giclée de sperme atteint le fond de ma gorge. Je suis obligée d’avaler pour ne pas m’étouffer. Je parviens à me dégager un peu et c’est contre mon palais qu’il continue à éjaculer. Je ne parviens pas à me libérer plus car je suis paralysée par les spasmes d’un orgasme violent qui tétanise mes muscles.


En fait, le jus que je reçois me dégoûte et m’excite à la fois. Je ne parviens pas à réellement comprendre ce sentiment. C’est la première fois qu’un homme jouit à l’intérieur de ma bouche. J’ai déjà fait des fellations mais je me suis toujours arrangée pour que l’éjaculation aie lieu sur mes seins ou dans mes mains. Cette fois, je me suis laissée piéger. J’en suis un peu agacée, j’éprouve un brusque besoin de revanche. Alors je libère le sexe et plaque ma bouche contre celle de Julien. Il tente d’esquiver le baiser, mais je prends sa tête entre mes mains et le force. J’ai envie de lui donner une bonne leçon.


J’applique mes lèvres contre les siennes, mais ses mâchoires restent obstinément fermées. Je m’acharne et il se soumet enfin. Sa langue ne vient pas à la rencontre de la mienne, alors je pars à l’assaut. Je plonge dans sa bouche. Ma salive, gorgée de sa liqueur, se mélange à la sienne. Il essaye encore de se dégager mais je ne cède pas. Je l’embrasse avec passion. Le goût poivré de sa liqueur m’enivre. Petit à petit, vaincu, Julien participe au baiser. Il parvient à passer outre toute réticence. Je jubile. J’ai l’impression d’être parvenue à laver l’affront qu’il m’a fait en m’interdisant de me dégager et en déchargeant ainsi dans ma gorge et sur mon palais.


Je m’installe sur ses cuisses, le chevauche, presque déçue de ne plus pouvoir m’empaler sur le glaive vaincu. Je détache ses mains pour que Julien puisse caresser mon corps en compensation. Ses poignets ont été meurtris par la cordelette, je les masse tendrement pour calmer la douleur…