n° 11558 | Fiche technique | 48511 caractères | 48511Temps de lecture estimé : 28 mn | 16/07/07 |
Résumé: Une recette bien particulière pour un gâteau d'anniversaire... | ||||
Critères: fh caférestau anniversai volupté lingerie massage intermast fellation cunnilingu pénétratio aliments | ||||
Auteur : Ugluk Envoi mini-message |
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Le quai de gare est pratiquement désert. Julien a décidé de rentrer en train pour m’éviter de faire le trajet aller-retour. Il faut dire que je suis épuisée et qu’il n’a pas eu à insister beaucoup pour me convaincre. Ses bagages à la main, il m’entraîne jusque devant le wagon.
J’ai été très surprise par la réaction de Julien, qui croyait que notre relation prenait fin sur ce triste quai de gare. Qu’est-ce qui a bien pu lui faire penser que je souhaitais en rester là ? Je suis certaine qu’il désirait que nous poursuivions, mais il voulait que la décision vienne de moi. Pourquoi ? Toutes ces questions resteront sans réponse et, pour le moment, je me contente de lui donner un baiser plein de promesses pour le week-end prochain.
Lorsque la longue file de wagons s’éloigne, j’éprouve un petit pincement au cœur. Serai-je en train de tomber amoureuse de ce garçon ? Non ! Il ne le faut pas ! Je veux juste pimenter mes vacances.
XXX
Comme je le craignais, la vie à l’Ermitage me paraît bien morne, depuis que Julien est reparti. Pensive, confortablement installée dans la balancelle près de la piscine, je me berce mélancoliquement. Cette folie sexuelle du week-end dernier me hante. Comment ai-je pu me laisser entraîner dans une telle débauche ? Et surtout, ai-je eu raison de souhaiter revoir ce garçon ? J’éprouve soudain une certaine crainte. Quelles sont les limites de sa perversité ? Et puis jusqu’où suis-je capable d’aller, sous son influence ? Me prépare-t-il d’autres surprises auxquelles je ne saurais résister ?
Tout cela me fait peur, pourtant une vive émotion est en train de naître au plus profond de moi. Immanquablement, l’évocation des délicieux moments que nous avons vécus ensemble me fait vite perdre le contrôle de mon corps. Mes terminaisons nerveuses se réveillent et déjà de petites crampes de désir s’imposent dans les zones les plus intimes de mon ventre. Une violente envie de me masturber balaye ma raison. Mon vagin suinte déjà, en mémoire des offensives du sexe de Julien, et les boules de geisha seraient les bienvenues pour éteindre le feu qui m’embrase. Je voudrais parvenir à me contrôler, car Isabelle, qui flotte sur un matelas pneumatique au milieu de la piscine, n’est pas très loin de moi et elle pourrait me surprendre à tout moment. Pourtant mon excitation est telle que je profite qu’elle me tourne le dos pour glisser une main experte et déterminée dans mon maillot de bain. Je l’appuie contre mon sexe et contracte mon bas-ventre. Mes sens me répondent aussitôt par une vague de plaisir qui m’oblige à fermer les yeux durant un instant. Mes doigts dansent déjà autour de mes petites lèvres, furetant à la lisière de mon clitoris gonflé et impatient. Pourvu qu’Isabelle ne se retourne pas.
Mes cuisses se crispent, emprisonnant ma main, comme par crainte qu’elle ne s’échappe et ne les abandonne à l’insatisfaction. Il n’en est rien, et mes doigts se font plus délurés, ils partent à la recherche de mon point « G », à l’intérieur de l’étuve dégoulinante qui s’ouvre à l’intersection de mes jambes. Je masse avec vigueur les chairs sensibles, car je veux atteindre rapidement l’orgasme. Mon souffle est court et mon cœur s’emballe dans ma poitrine. Les images fortes du délire sexuel de mon week-end passent dans ma tête comme la bande-annonce d’un film. Tour à tour, je revois le torse musclé de Julien, ruisselant de sueur tandis qu’il dévale le chemin du plaisir et m’entraîne dans cette tourmente, je revois ensuite les fesses de Yoanne qui se contractent, tandis qu’Isabelle se balance vigoureusement à la rencontre de son bassin, puis voilà que j’évoque la cravache qui rougit mes fesses et électrise mon clitoris, les boules de geisha qui irradient les parois de mon vagin, la douceur du sexe de Julien sous ma langue et le goût suave du sperme de Yoanne qui se mélange à ma salive…
Bien d’autres visions défilent encore, neutralisant le peu de raison qui me reste. Je suis en transe. Tous mes muscles se contractent brusquement et, à bout de souffle, j’étouffe un petit cri de bonheur tandis qu’un orgasme puissant m’apaise. Isabelle, qui a entendu du bruit, se retourne alors vers moi. J’ai à peine le temps de retirer la main de mon maillot :
Je serre le poing pour masquer mes doigts luisants de cyprine et, maîtrisant avec difficulté ma respiration, je lui réponds :
Une goutte de sueur coule doucement sur mes tempes et mon cœur tambourine dans ma poitrine. Pourvu qu’Isabelle ne s’aperçoive de rien…
Quelques minutes plus tard, le vrombissement de la moto de Yoanne emballe à nouveau mon rythme cardiaque. Comment va-t-il réagir, après ce que nous avons fait ensemble dans le jacuzzi, hier ? S’il raconte tout à Isabelle…
XXX
Quelques minutes plus tard, le jeune homme passe près de moi. L’épuisette de la piscine dans une main, il s’arrête un instant à ma hauteur et me lance un bonjour amical, puis se retourne aussitôt vers Isabelle, qui revient à toute hâte vers le bord du bassin. Elle se jette dans ses bras et l’embrasse avec force, me lançant au passage un petit regard malin. Je comprends vite qu’il ne tient pas plus que moi à ébruiter notre aventure d’hier. J’en suis extrêmement soulagée et je peux dorénavant me reposer, en toute quiétude, dans la balancelle.
XXX
J’ai l’impression d’attendre ce moment depuis une éternité. Julien est là, au rendez-vous. Il m’attend patiemment devant le garage Ruaux. En apercevant sa silhouette sportive, mon cœur s’emballe dans ma poitrine. C’est comme si je replongeais soudain dans un univers qui ne ressemble en rien à celui dans lequel j’évolue depuis ma naissance. Au contact de Julien, je baigne dans un monde où la sensualité est reine et où le sexe, omniprésent, peut à tout moment s’emparer de mon âme, bousculer tous mes préjugés, annihiler tous mes tabous sans que j’y puisse rien. Je suis parfaitement consciente de tout cela et pourtant, une fois de plus, je veux goûter à ce plaisir pervers et fascinant qui m’entraîne aux confins de mes fantasmes.
Julien ne me laisse pas le temps de descendre, il se rue dans ma voiture puis me fixe en silence. Il me complimente pour la beauté de mon tailleur, dont la jupe fendue très haut sur le côté donne une note particulièrement sexy. Les yeux du garçon se perdent dans les miens et il me lance un sourire à damner une nonne. Il s’approche alors lentement de mon cou et souffle doucement sur ma nuque. Je ferme les yeux, attendant un baiser qui tarde à venir, alors je demande :
Je me laisse guider à travers les ruelles de l’immense cité et après quelques minutes, nous arrivons devant un centre commercial très banal. Julien me fait garer face à l’enseigne lumineuse d’un bar.
Sans perdre un instant, nous entrons dans l’établissement. L’ambiance y est feutrée et, à ma grande surprise, presque toutes les tables sont occupées. Le patron s’avance alors vers nous et nous accueille très courtoisement. Il échange quelques banalités avec Julien. Visiblement, les deux hommes se connaissent. Finalement, il nous indique qu’il reste de la place au fond de la salle, là où les tables, sans doute réservées à la partie « restaurant » de l’établissement, sont recouvertes de longues nappes blanches et où de petits bouquets de fleurs séchées viennent agrémenter le décor. Nous choisissons un emplacement situé derrière une colonne surmontée d’un superbe aquarium. Nous nous asseyons côte à côte sur la banquette, face aux poissons multicolores qui s’amusent à remonter le courant des bulles de l’aérateur. Le patron nous rejoint quelques instants plus tard pour prendre la commande.
Lorsque nous sommes à nouveau seuls, je ne peux m’empêcher de le taquiner :
Il me tend un petit paquet qu’il sort de sa poche. Au même moment, une serveuse jeune et jolie nous apporte un seau de glace dans lequel est plongée une bouteille de champagne. La jeune fille salue Julien en l’appelant par son prénom. Elle dépose ensuite les deux coupes lorsque, succombant à ma curiosité, je déchire le papier d’emballage de mon cadeau. Surprise, je découvre alors une délicieuse petite culotte en satin bleu. La serveuse, qui n’a rien manqué de la scène, paraît brusquement très embarrassée. Elle n’ose plus regarder et rougit à vue d’œil. C’est presque en bégayant qu’elle nous demande si nous voulons des biscuits cuillère.
Dès que la jeune fille s’éloigne, j’adresse un petit reproche à Julien :
Surprise par cette réponse, j’éclate de rire avant de rétorquer :
La colonne et l’aquarium me dissimulent en partie de la vue des autres clients, ce qui n’est pas le cas de Julien alors, j’en profite pour mettre à exécution une petite idée coquine qui trotte dans ma tête. Je me déhanche pour faire glisser mon slip qui finit rapidement par choir sur mes chaussures. Je me penche ensuite sous la longue nappe pour le récupérer puis, avec précipitation, j’enfile le cadeau de Julien. Ce dernier a parfaitement compris ma manœuvre. Il m’observe en silence, visiblement surpris par mon audace.
Les clients présents dans la salle ne peuvent voir que le haut de ma silhouette, par contre Julien n’est pas protégé par l’aquarium, ce qui l’oblige à une certaine retenue. Je profite subitement de cette situation pour agir. Remontant ma jupe bien haut sur mes cuisses, je pose ma jambe droite sur la banquette. La fourche de mes cuisses largement écartée, j’exhibe la petite culotte, dont le doux satin bleu, tendu par cette position inhabituelle, se plaque contre ma toison et moule impudiquement les formes vallonnées de mon intimité.
Ma main s’attarde là où le tissu éprouve une soudaine tension à retenir la virilité du jeune homme. Sentir cet organe,gonflé par le désir s’épanouir sous la paume de ma main me bouleverse, et je suis parcourue par une délicieuse onde d’un désir que je ne peux assouvir ici.
La serveuse met provisoirement un terme à mes caresses en faisant irruption. J’ai juste le temps de reprendre une position correcte. La jeune fille s’est visiblement très vite remise de la gêne qu’elle a semblé éprouver tout à l’heure en découvrant la petite culotte bleue. Je la trouve même particulièrement audacieuse, si j’en juge par le regard malicieux, à la limite de la provocation, qu’elle lance à Julien. Elle dépose les boudoirs sur notre table et repart dans la salle avec un balancement du bassin qui n’échappe pas à Julien. La petite garce est en train de l’allumer en ma présence. C’est plus fort que moi, ça me rend furieuse et j’ai toutes les peines du monde à le dissimuler à Julien. Je finis par lui demander :
Julien fait alors sauter le bouchon de la bouteille de champagne et verse le vin pétillant dans les coupes. Nous trinquons et comme j’ai très soif, je vide très rapidement la mienne. Au deuxième verre, nous prenons le temps de déguster les biscuits. À plusieurs reprises, je surprends la serveuse qui, au détour de ses allées et venues dans la salle, cherche Julien du regard. La tête me tourne un peu. Je ne suis pas prête à accepter de partager ce garçon avec cette petite serveuse. J’ai trop attendu nos retrouvailles pour me faire voler la vedette. C’est alors que je décide d’agir. Je remonte à nouveau ma cuisse sur la banquette puis je saisis une main de Julien que je dépose sur le satin bleu.
Les doigts sont tout d’abord très timides, puis ils commencent à dessiner les reliefs de mon sexe en glissant sur le tissu qui se prête si bien à ce jeu. Je fonds littéralement sous la caresse. Le champagne aidant, je me sens prête à faire des folies. À mon tour, je laisse une main fureter jusque sur la virilité prisonnière de mon partenaire. Je masse délicatement la colonne de chair, qui réagit immédiatement en doublant de volume. Le tissu du pantalon et du slip forme un rempart que je ne peux supporter. Je veux entrer en contact direct avec la peau douce, chaude et virile du membre viril. Le bruit de la fermeture Éclair que j’ouvre avec détermination se perd dans le brouhaha de la salle. Je n’ai aucun mal à lire un rictus d’inquiétude et de malaise sur le visage de Julien.
En guise de réponse, il se contente de crisper ses doigts sur mes grandes lèvres, d’autant que je ne lui laisse pas le temps de réfléchir et, déjà, j’extirpe son phallus qui s’érige fièrement contre la nappe. Je parcours les clients du regard et, hormis la serveuse, je remarque une femme qui observe en notre direction. D’un âge mûr, elle est restée très coquette et les quelques rides qui se sont installées sur son visage, n’ont pas eu raison de sa beauté naturelle. J’avertis aussitôt Julien :
Je détecte immédiatement une baisse de la tension du membre dans ma main. Immédiatement je réagis et lui murmure :
Je redouble alors mes caresses et mes doigts retrouvent rapidement la rigidité qui atteste de leur efficacité. Je dois me contenter de ce contact pourtant, je voudrais tellement plus. J’ai envie de profiter pleinement de ce garçon, d’accéder à son torse musclé et de mordiller sa poitrine, m’enivrer de son odeur, me sentir soumise au plaisir de me lover entièrement nue contre lui et de jouir du plaisir charnel engendré par le contact de nos épidermes. Ensuite, je m’abandonnerai à lui pour qu’il me prenne avec vigueur et qu’il éteigne le feu qui brûle en moi depuis notre séparation. Malgré tout, pour l’instant, je dois me contenter de son sexe. Délicieux organe qui vit au creux de ma main par mes attouchements. Par lui, je peux transmettre mes émotions et ressentir celles de Julien.
Je me redresse pour être plus à l’aise, rassemblant mes jambes que je croise en contractant mon bas-ventre pour laisser une onde de plaisir déferler en moi, délicieuse crampe qui balaye l’intérieur de mon fourreau et qui ébranle mon clitoris. Quant à Julien, il s’abandonne pleinement à mes caresses. Ses yeux plongent dans la salle, mais je suis certaine qu’il n’y voit plus rien. Il est dans un autre monde où nous ne sommes que tous les deux. Un monde où ma main règne en maître absolu sur lui, en dominant le plaisir qu’il reçoit sur son sexe et qui bouleverse tout son corps. Julien lutte pour masquer ses émotions. Il ne veut surtout pas que quelqu’un s’aperçoive du traitement que je lui fais subir.
C’est presque un jeu pour moi d’observer le visage de ma victime. J’y guette le moindre signe du trouble que je lui procure. Chaque battement de paupière, léger froncement de sourcils, rictus sur ses lèvres ou aspiration un peu trop appuyée sont autant de victoires que je remporte, via ma main qui se fait experte. Pourtant, la serveuse parvient un instant à détourner son attention. En passant derrière l’aquarium, elle lui envoie un sourire plein de charme. Cette fois le sexe ne perd rien de sa vigueur, bien au contraire, j’ai l’impression qu’il retire un degré d’excitation supplémentaire à suivre la serveuse du regard. Il se rend brusquement compte que je m’en suis aperçu alors, d’une voix saccadée, il s’en excuse.
J’abandonne un instant la verge pour plonger ma main au milieu de mes cuisses. Mon index en ressort complètement trempé, alors je le pose sur les lèvres de Julien pour le faire taire et, simultanément, je lui murmure :
Je replonge aussitôt ma main entre mes jambes et, cette fois, mon majeur en revient également complètement souillé. Mes doigts partent maintenant à l’assaut du gland écarlate, gonflé comme un fruit exotique. Mes sécrétions agissent comme un extraordinaire lubrifiant et mes doigts glissent à merveille sur la fine peau tendue. Pas la moindre petite parcelle n’est épargnée par ces caresses, que je devine dévastatrices. Julien éprouve de plus en plus de difficultés à contenir ses émotions. Face à lui, des dizaines de personnes consomment tranquillement, sans se douter qu’il est tourmenté par un véritable ouragan de plaisir dont je suis l’instigatrice. Je suis fière de mon pouvoir.
Le sexe prend vie, il palpite et grossit encore. Je maîtrise la montée de son orgasme en ralentissant chaque fois que je frôle le point de non-retour. Les yeux de Julien se troublent. Je devine tous les muscles de son corps qui se contractent sous sa peau. Je dois lutter pour ne pas plonger une main sous sa chemise et caresser son torse. Son plaisir devient ma tourmente, tant j’ai du mal contenir l’excitation qui me submerge. Je suis tout à la fois frustrée de ne pouvoir profiter davantage de cette verge et en même temps, je suis comblée, car j’atteins un tel niveau d’envie que j’ai vraiment l’impression de partager la jouissance que je lui offre. Julien essaye de parler, mais ses mots s’étranglent dans sa gorge. D’ailleurs je m’active pour l’obliger à se taire. Il parvient tout de même à bredouiller :
Je fais un rapide tour d’horizon dans la salle. La femme d’en face observe ma victime fixement. A-t-elle deviné ? Julien bloque sa respiration. La serveuse n’est pas loin, mais il est trop tard pour arrêter. Je fais coulisser la peau du pénis en de lents et amples mouvements. Le sexe ne peut plus en supporter davantage, il est subitement pris de spasmes violents et le sperme gicle sur le côté de la nappe. Mes cuisses sont contractées à se rompre, prenant mon sexe en tenaille. Les pressions imposées à mon clitoris me provoquent une crampe très proche de l’orgasme, tandis que Julien continue à se déverser. Je serre ma main pour profiter des dernières convulsions. Le liquide onctueux coule entre mes doigts. Je suis heureuse, heureuse comme on peut l’être après avoir fait l’amour, pourtant…
Nous vidons encore une coupe de champagne chacun avant de quitter le bar. La tête me tourne un peu. En passant devant le patron, celui-ci remarque la tache qui macule le pantalon de Julien, juste au niveau de la braguette :
Il me fait alors discrètement une grimace complice et c’est dans une franche rigolade que nous sortons. Nous marchons quelques minutes dans la grande cité. Visiblement, ce n’est pas une simple promenade sans but, je cherche alors à en savoir plus :
XXX
Le petit mot glissé dans l’étroite fenêtre du bouton de la sonnette d’entrée me confirme que nous sommes bien arrivés :
TERANA Julien appt. 523
Il habite dans un immeuble qui ne comporte que quatre étages. Rien à voir avec la grande tour où il m’a emmenée l’autre jour, hormis les tags pratiquement présents sur tous les murs. Comme il n’y a pas d’ascenseur, je ne manque pas de me remémorer l’audace dont nous avons fait preuve dans la cage d’escalier de la grande tour. Ces évocations provoquent une légère crampe de plaisir au plus profond de mon ventre. Nous entrons dans l’appartement. Le vestibule est tout petit et Julien me dirige immédiatement dans la salle à manger de ce trois pièces, au décor sobre mais surtout étonnamment ordonné pour un célibataire. Julien a visiblement préparé un dîner romantique, car des bougeoirs ont été disposés sur la table, au milieu de laquelle trône un joli bouquet de fleurs des champs. Il s’avance rapidement pour allumer les bougies. Je lui dis :
Il m’installe en face de lui et s’excuse d’avance pour la qualité des plats tout préparés qu’il a achetés. Je le suis jusque dans la cuisine. Confus, il m’explique :
Tout au long du repas, je ne parviens pas à lutter contre une délicieuse envie qui ne cesse de tourmenter mon bas-ventre. Je ne peux pas mettre ça sur le compte du champagne, mais bel et bien sur la lubricité dont j’ai fait preuve dans le bar, et qui m’a tout de même laissée sur ma faim. Julien en est-il conscient ? Il me lance des regards de velours, plein de sous-entendus.
Comme prévu, à peine dix minutes se sont écoulées et Julien revient de la cuisine. Il amène un saladier rempli d’une crème jaune, encore fumante, dont l’exquise odeur vient titiller mes narines. Il dépose le plat sur la table qu’il débarrasse en deux temps trois mouvements, ne laissant que les bougeoirs, nos verres et la crème. Il repart aussitôt dans la cuisine et ramène une poche de pâtissier, ainsi qu’une louche.
Il prend maintenant un air de petit garçon battu qui me fait craquer. Il use à fond de son charme et je tombe dans le piège. Je laisse ses mains dégrafer les boutons de la veste de mon tailleur. Julien anéantit toute résistance en posant ses lèvres contre les miennes. Je lutte symboliquement en gardant les dents serrées, car je ne suis pas dupe face à cette diversion, d’autant que les mains impatientes s’infiltrent insidieusement sous mon tailleur et atteignent déjà la peau de mon dos, cherchant habilement à détacher mon soutien-gorge. La citadelle de ma bouche ne peut pas soutenir le siège ni les assauts répétés de la langue de mon assaillant. Le combat est inégal, car je suis trahie de l’intérieur par mon corps, qui réclame ma reddition, alors je cède.
Ma bouche est instantanément envahie, visitée par cette langue conquérante qui se joue de la mienne pour une danse rituelle de triomphe. Elle s’amuse maintenant à chatouiller l’intérieur ultra doux de mes joues, avant de s’attaquer à la chair ferme, moins lisse, mais si sensible au moindre contact, de mon palais. Sa salive qui se mélange à la mienne me noie. La tête me tourne, je bascule dans un autre monde où la raison n’est plus de mise, seule la recherche du bonheur charnel est au programme. À la fin du baiser, je suis pratiquement nue. Il ne me reste plus qu’à lever les jambes pour dégager ma jupe et mon slip qui traînent en chiffon sur mes pieds. Julien me prend dans ses bras et me soulève. Ainsi nue contre lui, je sens, à travers le tissu de sa chemise, les muscles de son torse qui se contractent sous l’effort. Je ne suis alors qu’une petite poupée frêle et vulnérable, livrée à la force virile du mâle. Il me dépose sur la nappe de la table. Je ne tente même pas de deviner ce qu’il compte faire. Je suis docile.
Je suis allongée sur le dos, les jambes relevées, serrées, et les pieds à plat sur le bord de la table. Je m’appuie alors sur les coudes pour relever la tête, afin de voir mon amant continuer ses préparatifs. Il dispose les chandeliers autour de moi et allume les bougies, puis il brasse la crème qui fume encore en exhalant un parfum des plus appétissant. Il remplit ensuite la poche et parvient avec difficulté à éviter que la crème, par manque de consistance, ne coule toute seule par la douille.
Julien commence alors à répandre la crème sur ma peau, dessinant avec application mes seins. La préparation est chaude, presque brûlante. Les yeux fermés, je suis la progression de la douille. J’entrouvre de temps en temps les paupières, pour admirer le spectacle que mon amant est en train de réaliser à même ma peau. Doucement, la douille arrive jusqu’à mes tétons. Elle y déverse alors une jolie rosace. La chaleur trop vive de la crème irrite les aréoles de mes seins. Elles se crispent et font saillir mes tétons qui déforment l’œuvre de mon pâtissier très particulier. Une onde de plaisir se communique de mes pointes de sein martyrisées jusqu’au plus profond de mon intimité. Julien s’arrête de temps en temps pour contempler son chef-d’œuvre. La poche s’éloigne maintenant pour aller courir sur la peau lisse et douce et si délicate de mon ventre. Cette fois, ce sont de délicieux frissons qui accompagnent son parcours. Julien peaufine d’étranges arabesques qui se terminent par une superbe rosace qu’il dépose sur mon nombril, terminant ainsi de vider la poche. Va-t-il s’arrêter là ? Ai-je envie qu’il s’arrête là ?…
Julien m’observe, d’un regard qui ne dissimule rien de sa malice. La tension monte en moi, mais je ne dis rien. Je ne bouge surtout pas. Je laisse l’artiste se concentrer. Il se décide enfin et remplit à nouveau la poche. J’accueille cette initiative avec soulagement, car, au fond de moi, je n’attendais que ça. Ce jeu est si délicieusement pervers que j’aurais sans doute été frustrée s’il n’avait repris. Julien s’approche, sépare mes deux genoux, et je me retrouve dans une position des plus indécente. Pourtant je n’en éprouve aucune gêne. Non ! Une formidable excitation me tourmente et me pousse à me soumettre corps et âme à ce rituel. Une légère sensation de fraîcheur m’indique que mes pétales intimes viennent de s’épanouir et que mon sexe, loin d’être resté insensible à ce cérémonial particulier, ruisselle de cyprine. Mon pâtissier reprend son travail et dépose sur la peau de mes jambes de longs filets de cette crème onctueuse et surtout, toujours aussi chaude. Il descend sur mes cuisses et arrive jusqu’aux genoux, évitant soigneusement la zone de mon sexe aux abois. Je suis soulagée qu’il ne s’y attaque pas car, malgré tout, je crains les morsures de la chaleur sur mes chairs intimes. Julien se recule à nouveau et reste un instant admiratif.
J’éprouve soudain une vive déception qu’il en reste là et je prends conscience que l’envie a pris le pas sur mes craintes.
Et soudain, il revient à la charge. La douille déverse à nouveau le contenu brûlant de la poche sur moi et, cette fois, c’est le contour de ma toison qui en est la cible. Un frisson très puissant m’envahit. Je tremble à l’idée qu’il puisse pousser plus loin l’expérience, toutefois, victime consentante, je reste passive, comme paralysée par la soif de connaître un plaisir nouveau. Mes terminaisons nerveuses se nouent. Julien s’attaque à l’intérieur de mes cuisses, là où la peau est plus douce que de la soie, si fine, protégeant à peine mes nerfs qui réagissent à la moindre sollicitation. La crème me paraît alors encore plus chaude que partout où elle a déjà été déposée. C’est comme si une petite langue brûlante courait sur cette partie si sensible de ma personne. La douleur ne parvient pas à s’imposer face au plaisir qui s’empare alors de moi. Brusquement, je suis prise d’un violent spasme. Julien vient de déposer sa mixture tout autour du bourgeon de mon clitoris. C’est trop chaud, trop fort, trop bon !
Il s’applique maintenant à décorer mes petites lèvres. Ma respiration s’accélère. Je fais des efforts surhumains pour rester immobile et ne pas onduler ma croupe comme lors d’un coït. Mes muscles internes se contractent. Tout mon sexe est en feu. Je ruisselle et Julien doit s’en rendre compte, car il obstrue complètement l’entrée de mon fourreau en y déposant tant de crème qu’il me semble qu’elle entre à l’intérieur de mon ventre. Crème brûlante sur chair en fusion. Finalement, Julien termine en déposant une rosace directement sur mon clitoris. Il est certainement complètement dégagé de son petit capuchon, car la sensation de brûlure et de plaisir mêlés est si forte qu’une onde violente se propage dans tout mon ventre et, contre toute attente, je suis submergée par un orgasme incontrôlé, bref, puissant et étonnant. Lorsque je reprends mes esprits, je m’aperçois que Julien a parfaitement compris que je viens de jouir. Il m’embrasse et commande :
Il approche alors les bougeoirs qu’il dispose tout autour de mon corps. Il en met même un entre mes cuisses, juste à côté de mon sexe. Il souffle alors les deux premières bougies, celles qu’il a installées près de mes seins, puis il commence à déguster la crème qu’il lèche directement sur mon corps. La langue est douce. Elle me transmet un plaisir raffiné et doux qui réveille à nouveau, s’il en était besoin, mes sens très réceptifs, presque trop réceptifs. Julien s’applique à ne laisser aucune trace de crème sur mes seins, découvrant ma peau légèrement rougie par les morsures de la chaleur trop vive sur mon épiderme si fragile. Il dévore avec gourmandise sa préparation et insiste sur mes tétons, qu’il découvre toujours crispés autour des pointes saillantes. Profitant de la situation pour les agacer encore plus, il me les mordille et les aspire alternativement. Les mains viennent accompagner la bouche et glissent sur mes deux globes mouillés par la salive. Ce jeu se poursuit un peu avant que Julien ne souffle deux autres bougies et que sa bouche ne se décide à poursuivre son festin en descendant sur mon ventre, empruntant le même chemin que la poche à peine quelques minutes plus tôt. Je vibre sous les douces caresses de la langue. Brusquement, à mon tour, j’ai envie de partager ce dessert, alors je réclame :
À peine a-t-il terminé de parler que sa bouche se rue sur mon ventre et semble s’y goinfrer. M’oublie-t-il ? Je me suis relevée sur mes coudes et je l’observe offusquée.
« Oh ! le rustre ! ne puis-je m’empêcher de penser. Il va tout manger… »
Julien me donne aussitôt tort en posant sa bouche contre la mienne. Sa langue dépose alors la crème onctueuse et délicieusement parfumée contre mon palais. Il replonge ensuite sur mon ventre et revient la bouche pleine. Dans une sorte de baiser très particulier, je recueille toute la crème et m’en régale. Je fouille sa bouche pour y prélever la totalité de l’offrande délicieusement sensuelle. Julien répète l’opération deux fois avant de partir dévorer le haut de mes jambes, où il s’attarde. Les lèvres se collent sur la peau si sensible de l’intérieur de mes cuisses, juste sous mon sexe. Je n’ai plus faim et je m’abandonne pleinement à ces douces sensations. J’attends avec impatience l’inévitable arrivée de la bouche sur mon intimité. Ma respiration est saccadée, tout comme lorsque je fais l’amour. Je ne suis plus un être humain, mais un délicieux gâteau qui n’existe que pour se faire dévorer.
Julien souffle alors les deux dernières bougies, celles qu’il a déposées à hauteur de mon bassin. Nous nous retrouvons aussitôt dans une semi-obscurité. Seule la lumière, qui filtre à travers la porte de la cuisine mal fermée, nous permet de voir encore. Mon souffle se bloque un instant tandis que la bouche s’attaque enfin à la garniture de mon sexe. La langue me lape les grandes lèvres, puis plonge jusqu’à mes petites lèvres qui sont aspirées, dégustées, sucées avec un exceptionnel raffinement. Julien prélève encore de la crème et vient la déposer dans ma bouche. Je ne manque pas de remarquer que son goût est légèrement différent de celui que j’ai découvert jusqu’à présent. Un petit parfum de femme, de moi, s’y est mêlé.
Julien repart et cette fois, il s’attaque de front à la zone de mon clitoris qui frétille sous les coups de langue. Je suis au bord de l’orgasme et je dois lutter pour prolonger la montée du plaisir. Je veux atteindre des sommets encore inaccessibles jusque-là. Julien déguste maintenant la crème qui n’a pu éviter de se mélanger à la liqueur tout droit venue des profondeurs secrètes de mon vagin. La langue se fait de plus en plus gourmande. Elle électrise chaque minuscule parcelle de mon sillon et cherche à pénétrer plus profond en moi, puis la bouche se colle complètement sur l’ensemble de mon sexe qu’elle aspire avidement, tandis que la pointe de la langue bouscule frénétiquement mon clitoris. Il m’est impossible de résister plus longtemps à ce traitement, alors je me laisse entraîner dans le tourbillon d’un orgasme absolument dément. Je ne retiens pas mes cris et mes cuisses se contractent autour de la tête gourmande.
Sans force, je reste allongée durant quelques secondes, puis je me décide à descendre de la table. Je m’empare alors de la poche que Julien avait abandonnée. Je m’empresse de la remplir à nouveau. Dans le saladier, la crème n’a pratiquement pas refroidi. Je lance à Julien un regard velouté plein de malice et je lui annonce :
Je lui fais dégrafer son pantalon et lui indique qu’il doit prendre place sur le bord de la table. Il s’exécute docilement. La petite dégustation qu’il vient de faire sur mon corps a eu des répercussions sans équivoque sur son sexe, qui se dresse fièrement au bas de son abdomen, comme s’il réclamait lui aussi sa part du gâteau. Je n’attends pas un instant de plus et je commence à répandre l’onctueuse crème pâtissière sur le membre, qui tressaille sous son contact brûlant. Julien grimace. Est-ce de douleur ou de plaisir ? Je n’en tiens pas compte et poursuis mon œuvre. Je macule la hampe, masque le frein, comble totalement la dépression qui marque le début du gland, qui est lui-même richement décoré et enfin, j’écarte le méat, ouvrant le petit orifice que je remplis à son tour. Le pauvre ne parvient pas à contenir plus d’un petit pois de crème et le surplus coule sur le frein pour choir sur la peau animée des testicules, qu’une vie interne semble mouvoir. Le visage de Julien est crispé et sa bouche entrouverte. Il me laisse continuer mon étrange torture.
J’abandonne la poche, car je ne peux résister à l’envie de déguster la superbe friandise que je viens de réaliser. Je récupère tout d’abord la crème qui se trouve sur la peau des testicules. J’en profite au passage pour lécher cette peau très douce, que j’aspire et qui se détend dans ma bouche. Ce contact doux et charnel réveille doucement en moi une émotion sexuelle que la jouissance offerte par la bouche de Julien avait plongée dans un sommeil réparateur. Je remonte doucement contre le phallus, toujours aussi ferme et tendu. Ma langue butine cette étrange fleur et y recueille la délicieuse crème pour s’attarder ensuite sur la peau, laquelle présente des petites traces rouges qui confirment combien la crème était encore chaude. Mes caresses buccales consolent avec dextérité le membre malmené. J’entreprends un drôle de massage à l’aide de mes lèvres.
Le méat s’est refermé et a évacué la crème que j’y avais logée. Une petite goutte translucide perle à la sortie de cet écrin bordé par de minuscules petites lèvres qui me narguent. L’organe génital de Julien ne supporterait-il pas la concurrence déloyale de cette préparation onctueuse que j’y ai répandue ? Le gland m’apparaît soudain irrésistible et je plonge littéralement sur lui pour le faire disparaître, en une fraction de seconde, tout au fond de ma bouche. Je le dévore goulûment. Je frotte ma langue sur le frein puis en faufile la pointe dans le petit trou du méat qui continue à pleurer ses larmes légèrement salées, à la manière d’un enfant jaloux que les câlins ne parviennent plus à consoler. Je m’applique tant et si bien que Julien perd le contrôle de lui.
Il se redresse brusquement, se dégage, me saisit par les hanches, me soulève et me bascule sur la table. Il se fraye sans ménagement une place entre mes jambes qu’il relève si haut que je les retrouve sur ses épaules. Le garçon, totalement sous l’emprise de sa virilité d’homme poussée à bout, appuie son sexe contre ma fente qui est bien en peine de résister, trahie par mes sécrétions intimes. Même en serrant les jambes de toutes mes forces, ce lubrifiant naturel rendra toute résistance à la pénétration, totalement vaine. Julien en est conscient, alors c’est avec une vigueur presque brutale qu’il s’enfonce en moi. Il déchire mes chairs trop serrées, du moins c’est l’impression qu’il me donne car, fort heureusement, il n’en est rien. Rapidement, le plaisir que fait naître le va-et-vient vigoureux que m’inflige mon amant me fait perdre la tête. Le pieu paraît ne pas se contenter de la profondeur de mon vagin et chercher à s’enfoncer encore plus profond dans mon ventre écartelé. Il pousse plus fort à chaque assaut et je surprends mon bassin qui l’aide dans cette aventure. La raison n’a plus sa place dans ce coït. Des morceaux de crème, qui avaient été abandonnés sur ma peau, glissent jusque dans le buisson tourmenté de mon pubis. Le gland s’écrase violemment contre le fond de ma matrice. Le plaisir engendré est violent, dévastateur, total. La table va-t-elle résister ?
Qu’importe, je vais jouir, jouir avec une telle violence que j’ai l’impression qu’on ne peut pas ressentir un orgasme plus fort. Mon ventre est en fusion. La lave transparente qui s’en échappe coule jusque sur les testicules de Julien. D’ailleurs sa colonne de chair disparaît entièrement entre mes replis féminins qui sont écrasés par le bas-ventre de mon assaillant. Mon clitoris aussi est bousculé. Je n’en peux plus. Julien rue littéralement en moi. Il gonfle. Je perds mon souffle et, finalement, je bloque ma respiration tandis qu’un spasme d’une violence jamais atteinte me mène si haut dans la jouissance que j’ai l’impression de perdre connaissance. Elle se prolonge. Julien est en train de se déverser en moi. Je crois que je crie, je ne sais plus… Je suis dans un autre monde ! Je jouis !