n° 11819 | Fiche technique | 35826 caractères | 35826Temps de lecture estimé : 20 mn | 11/10/07 corrigé 30/05/21 |
Résumé: Première séance entre Élodie et son maître | ||||
Critères: fépilée fsoumise hdomine lingerie cunnilingu jeu sm attache yeuxbandés fouetfesse -initiat -dominatio | ||||
Auteur : Myhrisse Envoi mini-message |
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4 – Premier orgasme.
Dimanche et lundi, elle fut nerveuse. Elle n’avait pas vraiment regardé le film dimanche soir, l’esprit complètement ailleurs. Lundi, elle déjeûna dans un parc non loin et apprécia la solitude du grand espace vert. Plongée dans ses pensées, elle s’imagina le déroulement de la journée du lendemain. Cependant, elle ne voulait pas trop y penser, de peur d’être déçue. Elle fit donc son possible pour s’occuper afin de se vider au maximum l’esprit mais cela ne fonctionna en fait pas tant elle était angoissée. Enfin, le mardi attendu arriva. Elle se leva à dix heures, heureuse de pouvoir dormir autant. Elle passa le reste de la matinée à se préparer puis descendit. Gilles l’attendait en bas à l’heure qu’ils avaient convenue ensemble la veille par téléphone. Ils se saluèrent et s’embrassèrent, avant d’entrer dans le véhicule garé devant le porche de l’immeuble.
Gilles l’emmena dans un autre restaurant de la ville, tout aussi sympathique que le tout premier. Ils discutèrent avec enthousiasme et joie. Puis, ils se rendirent dans l’appartement de Gilles et, plus ils s’approchaient de son deux-pièces, plus Gilles souriait de voir sa soumise se crisper. La nervosité de la jeune femme était transparente et cela amusait son maître.
Élodie hocha la tête mais elle ne put s’empêcher de serrer sa jupe dans son poing. Enfin, l’immeuble où demeurait Gilles fut en vue et l’excitation d’Élodie monta encore d’un cran. Gilles se gara exprès sur un parking éloigné afin d’être forcé de marcher un peu. Il en profita pour prendre Élodie par les hanches et se montra aimant et tendre avec elle. Élodie apprécia mais ces attentions ne la calmèrent pas, bien au contraire. Lorsqu’ils entrèrent dans l’appartement, ils n’avaient toujours pas échangé un mot, Élodie étant bien trop nerveuse pour tenir une quelconque conversation. Gilles referma la porte avec soin puis rejoignit Élodie dans le salon. Elle était restée debout, ne sachant trop que faire.
Elle s’exécuta mais ses mains tremblaient.
Élodie avait la gorge sèche mais elle ne se sentait pas capable d’avaler quoi que ce soit.
Gilles disparut dans la cuisine et revint avec un plateau de jus de fruit et d’alcool. Il se servit un verre de cognac et s’en but une lampée avant de poser une main sur la cuisse d’Élodie et de souffler doucement :
Élodie rougit et sourit à cette réplique. Il avala une autre gorgée puis se leva et, d’un geste, proposa à Élodie de faire de même. Elle s’exécuta puis le suivit jusque dans sa chambre.
Il referma la porte avec soin puis lança :
Élodie rougit de ce sous-entendu. Il l’amena vers lui et l’embrassa. Élodie voulut l’enlacer mais il lui prit les mains et les lui ramena dans le dos avec autorité mais sans violence.
Ce premier geste d’autorité lui avait envoyé une légère décharge dans le ventre. Oui, décidemment, elle adorait ces relations de domination. Elle tint ses mains derrière elle pendant qu’il l’embrassait et lui caressait la nuque et les cheveux avec tendresse et douceur. Ensuite, il l’éloigna de lui d’un geste ferme mais gentil.
Élodie se savait pudique mais elle savait également qu’elle lui faisait suffisamment confiance pour obéir à cela sans difficulté. Elle commença donc par retirer son gilet.
Élodie obéit puis attendit la suite.
Élodie se sentait un peu penaude mais se promit de se racheter. Elle lui offrit donc le meilleur strip-tease qu’elle put faire et le sourire de son maître la rassura énormément quant au bon accomplissement de ce geste inhabituel. Lorsqu’elle fut en sous-vêtements, il lui fit signe de se rapprocher. D’elle-même, elle remit les mains dans son dos et le laissa l’admirer à souhait. Sa lingerie était noire et agrémentée de dentelles fines mais très jolies.
Gilles hocha la tête puis lui fit signe de s’approcher plus près. Il l’embrassa alors de cette manière si merveilleuse, tout en en profitant pour laisser courir ses mains sur le corps presque dénudé de sa soumise, appréciant le contact de sa peau douce. Pendant son strip-tease, il avait été ravi de voir qu’elle était épilée de près et ses caresses le confirmèrent. Élodie se sentait de plus en plus excitée à chaque baiser et caresse. Elle avait envie de le toucher mais ne comptait pas lui désobéir si tôt. Elle garda donc gentiment ses mains dans son dos et le laissa profiter de son corps tout son saoul. Il finit par la repousser une nouvelle fois et lança :
Élodie retira son soutien-gorge, qui dévoila une poitrine classique avec des mamelons d’une taille normale. Gilles s’approcha et soupesa la poitrine offerte. Ce faisant, il leva les yeux sur sa soumise et fut plus que ravi de constater qu’elle avait les yeux baissés sur le sol.
Élodie sourit de plus belle. Elle sursauta lorsque Gilles la repoussa avec plus de force que d’habitude, l’obligeant à tomber en douceur sur le lit derrière elle.
Élodie obéit. Elle retira le dernier bout de tissu recouvrant sa peau avec délicatesse et lenteur. Elle voulait prendre son temps et il semblait apprécier. Lorsqu’elle l’ôta, elle sourit en voyant Gilles sursauter légèrement. Il venait de voir son minou exempt de tout poil.
Élodie sourit et déposa sa culotte sur le sol tout en gardant les cuisses bien écartées à la demande de son maître. Gilles la mata un long moment avant de regarder autour de lui et d’annoncer :
Élodie plissa légèrement les yeux. Elle lui avait pourtant bien dit qu’elle ne voulait pas être sa bonne. En même temps, il lui demandait de ramasser ses vêtements à elle. Elle décida donc d’obéir et de voir où il voulait en venir. Elle se leva et s’accroupit pour ramasser le premier vêtement.
Là, Élodie comprit. Il voulait la voir dans des positions indécentes. Ce fut donc avec le sourire qu’elle ramassa les vêtements un par un, alors qu’elle aurait pu tous les prendre d’un coup. Elle alla poser chacun d’eux, bien plié, sur une chaise. À chaque nouveau vêtement, elle se penchait en avant en lui offrant ses fesses et écartait les jambes pour que la vue soit encore meilleure. Lorsqu’elle eut fini, il lui fit signe de s’approcher, la mit debout dos à lui, lui plaça les bras à l’horizontale puis lui empoigna les seins qu’il pétrit avec fougue tout en lui apposant des petits baisers sur la nuque. Cette position électrisa la jeune femme. Elle ne bougea pas les bras, comprenant que c’était le désir de son maître. Il déposa des baisers sur le haut de son dos et sur sa nuque tout en lui malaxant la poitrine pendant un long moment. Il joua avec le bout des seins de sa soumise, durcis par le plaisir, et elle ne lui sembla pas si sensible que ça. Ces précédents partenaires avaient du s’y prendre vraiment mal. Il les lui pinça doucement et Élodie sursauta mais ne cria pas. Au contraire, elle y prit du plaisir ce qui rassura Gilles. Il aimait en effet beaucoup jouer avec la poitrine de ses partenaires et être en mesure de le faire avec Élodie lui plaisait énormément.
Elle choisit elle-même la position sur le dos et se plaça au centre du lit deux places. Il sourit, la rassurant ainsi dans ce choix puis se plaça près d’elle, sur le lit. Il l’embrassa et lui caressa les seins, puis sa main droite partit explorer une zone plus chaude et plus humide. Il fut surpris de la trouver moins mouillée que les préparatifs auraient dû l’amener à l’être. Il continua à la caresser et se mit à jouer avec le clitoris de sa partenaire mais malgré ses gémissements, elle ne mouillait pas plus. Cela aurait été largement suffisant pour permettre une pénétration sans douleur, mais Gilles ne l’entendait pas ainsi.
Élodie ne bougea pas d’un pouce, gardant sa position allongée jambes écartées. Elle vit son maître ouvrir un tiroir et fouiller à l’intérieur. Dans sa position, elle ne pouvait en voir le contenu mais les bruits, tant métalliques que doux, l’intriguèrent énormément. Elle le vit alors sortit des bracelets de cuir sertis d’anneaux, des doubles mousquetons et un foulard. Rien qu’à cette vision, elle sentit son ventre mouiller davantage. Il lui plaça d’abord les bracelets aux poignets. Ils étaient très confortables et il les serra convenablement. Puis, il les attacha à l’aide des mousquetons à deux anneaux fichés dans le mur, qu’Élodie n’avait jusque là pas remarqués tant ils se fondaient dans le décor. Bras écartés, elle ne pouvait plus bouger. Il lui mit alors le bandeau sur les yeux et serra doucement. Élodie se sentait merveilleusement bien, reposée, calme, en confiance. Lorsqu’il la caressa, elle sursauta, frémit et gémit doucement. Gilles en fut ravi. Elle était beaucoup plus sensible ainsi. Il plaça sa main sur l’intimité de sa soumise et la découvrit cette fois complètement imbibée, presque dégoulinante. Il sourit. Finalement, cette jeune femme ne se connaissait pas si mal. Oui, elle savait ce qui la faisait décoller. Il se plaça entre les jambes de sa soumise et caressa doucement l’extérieur de son abricot ouvert avant d’en approcher sa langue. Lorsqu’il lui mit un léger coup de langue, elle fit un bond et cria de surprise. Ce n’était pas peu dire qu’affirmer qu’elle était maintenant totalement réactive. Gilles ne pouvait pas rater son cunnilingus dans ces conditions. Elle était enfin prête. Il commença par déguster le contour de sa vulve puis s’enfonça entre ses grandes lèvres, naviguant avec précaution, guettant les moindres réactions de sa partenaire. Lorsqu’il effleura son clitoris, Élodie haletait et tremblait. Il se rendit compte qu’elle avait chaud. Un bon point. Il n’insista pas sur le petit bouton, ne voulant pas qu’elle parte trop vite et concentra d’abord ses efforts sur les lèvres intérieures, qu’il lécha avec application, désireux de bien goûter sa nouvelle partenaire de jeu. Il la trouvait délicieuse et en reprit donc un peu, alors qu’Élodie gémissait de plus en plus, tirant sur ses liens et resserrant les cuisses que Gilles la forçait à maintenir écartées. Lorsque Gilles eut bu tout son saoul du nectar de sa jeune soumise, il se recula un peu et souffla :
La jeune femme, prise dans son plaisir, ne semblait pas l’entendre.
Gilles sourit. Oui, décidemment, cette femme lui plaisait beaucoup.
Ravi, il décida alors de passer aux choses sérieuses. Il s’amusa avec son clitoris. Il l’enroula de sa langue et le suça doucement. Élodie décolla immédiatement. Ses cris se firent plus rapprochés, plus aigus, plus profonds. Son ventre se secoua de spasmes, d’abord doux, puis plus violents et enfin, elle explosa. Elle avait été incapable de prévoir l’explosion, ne l’ayant jamais ressenti. Gilles continua à jouer avec elle, se délectant de ses cris de plaisir. Elle serrait les cuisses mais Gilles ne cessait pas. Il voulait que l’orgasme de sa soumise dure encore. Il voulait qu’elle se souvienne de cette soirée, la première où elle avait connu le vrai plaisir sexuel physique. Il ne cessa pas lorsqu’elle lui murmura « Assez » mais uniquement lorsqu’il considéra que cela était suffisant. Elle se détendit à l’instant où il s’écarta mais les spasmes qui secouaient son corps, eux, ne cessèrent qu’après plusieurs minutes. Lorsqu’elle fut en mesure de parler, elle souffla :
Gilles lui souriait mais Élodie ayant les yeux bandés, elle ne pouvait pas le savoir. En fait, il aurait été surpris qu’elle soit en mesure de lui demander l’autorisation avant de jouir mais il cherchait à tester sa manière d’agir après sa désobéissance. Ses excuses étaient un bon début. Il attendit, mais elle ne dit rien de plus.
Élodie enregistra la phrase mais ne comprit pas ce qu’il attendait d’elle. Il attendit un peu mais comme la jeune femme ne disait rien, il lança :
Élodie fut totalement prise de court. Elle ne s’y attendait absolument pas. Elle réfléchit rapidement puis, ne voulant pas le décevoir, comprenant que cette question n’en était en fait pas une puisque n’amenant qu’une seule réponse acceptable, elle souffla :
Gilles rit doucement à cette réplique. Le contraire l’aurait en fait beaucoup étonné.
Gilles détacha alors sa soumise, lui ôta son bandeau et lui fit signe de se lever.
Élodie obéit point à point, offrant ainsi ses fesses à son maître. Elle était parfaitement consciente de sa position et elle l’excitait d’ailleurs terriblement. Elle se tourna alors vers Gilles qui ouvrit l’armoire, fouilla puis la referma. Élodie trembla en voyant qu’il tenait une cravache noire dans sa main. Elle se redressa légèrement.
Elle se cambra à nouveau, les fesses bien offertes.
Elle le regardait, se tordant ainsi le cou, afin de voir la sentence venir. Lorsqu’il le remarqua, il cingla :
Élodie détourna le regard et se remit dans une position plus droite. Le maître posa d’abord doucement la cravache sur les fesses de sa soumise puis l’éloigna et la frappa, sans trop de force toutefois. La douleur fut intense. Élodie hurla et se redressa légèrement avant de se remettre en position. Elle souffrait énormément, peu habituée à être ainsi traitée, mais elle ne voulait pas décevoir son maître. Elle accepta donc sans broncher le second coup, bien qu’il lui semblât dix fois plus violent que le premier. Elle eut l’impression que le troisième lui arrachait la peau et elle fondit en larmes, mais elle ne broncha pas. Elle ne se redressa que lorsqu’il la prit dans ses bras et la câlina tendrement. Il la berça gentiment, séchant ses larmes, lui murmurant des mots réconfortants d’une voix douce et apaisante. Il lui disait qu’il était fière d’elle, qu’elle était une très bonne soumise, qu’elle avait réussi beaucoup aujourd’hui. Élodie finit par se calmer entre les bras de son maître. Il lui prit alors le visage entre les mains et elle lui sourit. Il l’embrassa doucement puis lui lança :
Gilles allait sortit de la chambre lorsqu’il lança :
Elle se rendit alors dans la salle de bain attenante à la chambre et prit une douche plutôt rapide. Elle voulait en effet profiter au maximum de la présence de Gilles. Des douches, elle pouvait en prendre chez elle. Elle revint donc dans le salon moins de dix minutes plus tard.
Gilles ne se plaignit pas du tutoiement. Il se contenta de lui désigna la place près de lui sur le canapé. Ils s’embrassèrent, se câlinèrent tendrement une dizaine de minutes puis Gilles lui prit une main et demanda :
Gilles rit doucement à cette réponse à laquelle il ne s’attendait pas. Il secoua la tête en souriant puis montra qu’il attendait qu’elle continue.
Elle plissa les yeux, fit la moue puis sourit avant d’annoncer :
Élodie rit de la phrase puis souffla d’un ton plus posé et plus sérieux :
Élodie sourit. Cela, elle le savait mais elle apprécia que son maître le lui dise aussi clairement.
Pour Gilles, c’était le moment de vérité. Élodie avait clairement annoncé qu’elle ne ferait cela que devant un homme qu’elle considérerait le mériter. Lui avait-il prouvé qu’il était ce qu’elle attendait de lui ? Sa réaction lui donnerait la réponse et Élodie ne se fit pas attendre. Elle obéit sans broncher, s’agenouillant volontairement. Gilles lui tendit un coussin qu’elle plaça sous ses genoux puis lança :
Élodie se dévêtit, en n’oubliant pas qu’elle le faisait pour lui puis attendit, le dos bien droit et les mains dans le dos, offerte aux yeux avides de son maître.
Il dégagea ainsi lui-même son sexe en faisant descendre le pantalon et le caleçon fin qu’il portait en dessous. Sa verge était aussi classique que le reste du corps de son propriétaire, tant de taille, que d’aspect ou de diamètre.
L’ordre ainsi tourné fit sourire Élodie. Ayant demandé qu’elle garde les mains dans le dos, il ne pouvait désirer qu’une chose. Il savait qu’Élodie n’avait jamais pratiqué cet acte et il n’ignorait pas non plus qu’elle avait lu de nombreux écrits érotiques. Ce qu’il ignorait en revanche, c’est qu’elle s’était renseignée sur ce geste afin d’être en mesure de l’effectuer le mieux possible lorsqu’elle en aurait l’occasion. Elle fit donc son possible pour suivre les conseils lus dans divers endroits interdits aux mineurs. Elle commença par lui donner des coups de langue. Le sexe de son maître était déjà à moitié en érection et elle put donc le prendre en bouche sans trop de difficultés. Elle suça doucement le gland, taquinant sa base de ses lèvres puis de sa langue. Doucement, elle l’avala, centimètre par centimètre, en allant et venant avec douceur, guettant les réactions de son maître. Gilles, lui, regardait agir sa soumise. Il apprécia grandement qu’elle le regarde sans avoir à le lui demander et également qu’elle semble aussi douée dans cet art censé être nouveau pour elle. À force d’avancer, elle l’eut bientôt entièrement en bouche. Elle le suça avec avidité. C’était sa première fois et elle aimait ça. Elle en était elle-même étonnée. Elle comprit alors que c’était plus de sentir et d’entendre le plaisir de cet homme qu’elle léchait qui lui plaisait que l’acte en lui-même. Emplie d’empathie, son plus grand bonheur était de faire plaisir aux autres. Le voir réagir, grogner, parfois même rugir sous ses coups de langue et ses succions la rendait profondément heureuse. Elle ne se rendait qu’à peine compte du goût dans sa bouche tant elle était concentrée sur les réactions de son amant.
Elle le sentit se contracter. Elle comprit qu’il allait jouir et calma le jeu, préférant que cela dure un peu plus longtemps. Elle voulait en profiter au maximum et lui plaire le plus possible. Il ne la regardait plus, enivré par le plaisir qu’elle lui offrait. Lorsqu’elle le sentit plus calme, elle reprit ses caresses buccales avec plus de force. En fait, elle voulait qu’il tienne assez longtemps pour essayer quelque chose. Elle avait lu qu’en enfonçant la hampe au fond de sa gorge, elle apporterait plus de plaisir à son partenaire. Elle savait également que cela était difficile à réaliser car il y avait de forts risques de nausées pour la femme. Elle voulait tenter, même si elle devait finalement ne pas y arriver. Elle se dit que son maître ne lui en voudrait sûrement pas d’avoir voulu lui donner plus de plaisir. Elle tenta donc de mettre le sexe dressé en contact avec son épiglotte. Immédiatement, elle eut un mouvement de recul, mais il fut léger car elle s’y attendait. Elle reprit ses massages doux, se remettant elle-même en confiance puis tenta à nouveau l’expérience, cette fois au courant de l’impression engendrée. Elle retint sa respiration et l’enfonça plus profondément. Cette fois, elle accepta l’élément perturbateur plus de cinq secondes après quoi elle recula pour reprendre son souffle et se donner le temps de supporter la nausée. Elle continua à jouer avec le sexe de son maître après quoi elle le renfourna. Cette fois, elle le garda longtemps. Elle recula lorsqu’elle n’eut en fait plus d’air, reprit son souffle puis le remit en place au fond de sa gorge. Gilles gémissait, haletait, tremblait. Bientôt, incapable de se retenir, il souffla :
Élodie enserra alors plus fortement le bâton et la première giclée resta donc sa bouche. Elle trouva plus désagréable la texture que le goût. Elle avala le jus ainsi que les portions suivantes. Lorsque Gilles eut enfin terminé, elle lui lécha le sexe en train de mollir doucement, jusqu’à ce qu’il soit parfaitement propre.
Il l’embrassa avec fougue, enfonçant sa langue loin dans sa bouche. Élodie s’amusa à la sucer et à la lécher comme s’il s’agissait encore de la verge de son maître et Gilles en gloussa de plaisir. Finalement, Gilles la repoussa gentiment et lui proposa de se rhabiller. Élodie comprit que cela mettait fin à la « séance ». Elle s’allongea sur le canapé et posa sa tête sur les cuisses de son maître, qui avait lui aussi remis en place ses vêtements.
Élodie s’explosa de rire.
Élodie embrassa son amant. La petite séance dédiée à son maître l’avait terriblement excitée et elle avait envie de plus que de simples caresses sur son visage. Elle se redressa donc et se plaça à califourchon sur Gilles et l’embrassa en lui passant les doigts dans les cheveux. Son baiser fut plus qu’entreprenant tandis qu’elle bougeait ses hanches de manière très claire quant à ses volontés. Gilles lui attrapa alors les poignets et la repoussa gentiment avant de souffler :
Il la maintenait sans force mais avec fermeté. Élodie baissa les yeux.
Il la lâcha et elle obéit.
Élodie fixa d’abord Gilles dans les yeux puis détourna le regard. Elle n’avait aucune idée de la réponse. Elle se leva, se dirigea vers la fenêtre et regarda dehors. Elle observa la rue calme et les passants qui ignoraient tout de ce qui se passait à quelques mètres seulement d’eux. Ils allaient et venaient, du supermarché à leur domicile, du travail au cabinet de dentiste, certains regardant droit devant eux et d’autres, au contraire, rasant les murs en fixant obstinément le sol. Élodie contemplait la vue et Gilles ne l’interrompit pas dans ses réflexions. Elle repensa alors à ces deux premières séances puis tenta de s’imaginer du sexe « classique » avec Gilles, sans domination, avec équité voir avec de la domination de sa part à elle. Cette idée lui parut tout sauf familière. Elle la révulsa presque. Gilles, de son côté et bien qu’il n’en montrât rien, attendait fébrilement la réponse de la jeune femme. En effet, il ne s’imaginait absolument pas le sexe sans relation de domination. Si elle répondait qu’elle voulait être en mesure de ne pas être sa soumise de temps à autre, alors il la quitterait, même si cela devait lui faire mal au cœur. De sa réponse dépendait donc l’avenir de leur relation. Étaient-ils vraiment sur la même longueur d’onde ?
Gilles en soupira d’aise. Finalement, oui, ils étaient totalement d’accord.
Élodie sourit à cette remarque.
À ces mots, il se leva et disparut dans la chambre. Élodie attendit, toujours adossée à la grande fenêtre du salon. Gilles revint, une main cachée dans son dos et lorsqu’il fut près d’elle, lui tendit l’objet jusqu’à là dissimulé à son regard. Il s’agissait d’un des bracelets sertis d’anneau lui ayant permis de la maintenir moins d’une heure auparavant.
Il se tourna vers elle pour la voir lui tendre le bracelet. Il sourit en secouant la tête, prit le bracelet puis annonça :
Élodie fit la moue puis souffla d’une voix légèrement boudeuse :
La moue sur le visage d’Élodie grandit encore, rendant son visage encore plus enfantin puis elle éclata de rire et Gilles la rejoignit dans cette démonstration sonore de bonne humeur. Quelques minutes plus tard, ils étaient dehors. Ils se promenèrent plus de deux heures, s’arrêtant dans un café pour boire un verre et se reposer puis Gilles raccompagna Élodie chez elle. Elle dîna donc seule, revivant la merveilleuse journée qui venait de s’écouler. Elle était ravie, aux anges. Elle ne voulait qu’une chose : que cela se produise à nouveau.