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Rencontre avec Kamel

Chapitre 10

Marie-Claude sort dans la rue et tourne à gauche, question d’opinion politique se dit-elle en souriant. Elle longe les clôtures des pavillons de banlieue et mis à part un ou deux chiens qui se font remarquer, il ne se passe rien. C’est calme la banlieue de Lyon, ça lui fait du bien. Mais au coin de la rue, un sifflement retentit et d’instinct, elle se retourne. Elle aperçoit un jeune beur assis sur une barrière avec un grand sourire. 18-19 ans pas plus.

• — Salut, t’es super canon, j’tai jamais vue par ici. C’est quoi ton prénom ?

Marie-Claude surprise par l’intrusion de ce gamin dans ses pensées met quelques secondes à réagir.

• — Dis donc, c’est à moi que tu causes ?
• — Euh oui, j’vois personne d’autre.
• — Et c’est des façons de parler à une femme dans la rue ?
• — Ben vu comme t’es fringuée, j’avais imaginé autre chose.
• — Et ben t’as tort.

La gifle est partie avant que le jeune n’ait eu le temps de réagir. Il descend de la barrière et commence à lever sa main pour riposter mais une deuxième gifle le calme aussitôt. Le regard de Marie-Claude n’incite pas à la rigolade.

• — Bon excusez-moi, j’voulais pas vous insulter. Mais… mais vous êtes si belle, si bien habillée que je n’ai pas pu résister.
• — Bon ça ira mais ne t’avise pas à recommencer. Comment tu t’appelles ?
• — Kamel madame, pour vous plaire.
• — Ne recommence pas ou je t’en colle une autre dont tu te souviendras.

Pendant ce temps, Marie-Claude avait déshabillé du regard le jeune et, ma foi, le trouvait tout à fait à son goût. Un peu maigre mais musclé et propre sur lui.

• — T’es pas mal non plus, tu sais, t’as déjà fait l’amour avec une femme ?

L’adolescent a rougi et en baissant la tête murmure un non timide.

• — Pardon, je n’ai pas compris.
• — Non.
• — Puceau alors, j’espère au moins que tu te branles ?
• — Euh… Oui de temps en temps.
• — Non… Je suis sûre que tu fais mieux que ça. Combien de fois par jour ?
• — Ça dépend, mais au moins deux fois. Plus parfois.
• — C’est bien ce que pensais.

Marie-Claude sourit, elle a trouvé une solution à son problème et ma foi sans doute à celui de Kamel.

• — Tu aimerais jouir en faisant l’amour avec une femme ?
• — Oh oui, oui bien sûr, mais je n’arrive pas à trouver l’occase.
• — Je te plais, je te fais bander ?
• — Oui alors, cent fois oui.

Marie-Claude s’est approchée de lui et sa main se pose sur son torse et descend lentement vers la braguette de Kamel qui, tétanisé, ne bouge plus. La bosse au niveau de la fermeture-éclair est impressionnante et Marie-Claude s’y attarde en frémissant. Elle sent monter en elle une chaleur qu’elle connaît bien. Sa chatte s’ouvre, elle a besoin d’une queue et il y en a une de disponible là devant elle et qui ne demande qu’à la défoncer.

• — Il y a un endroit tranquille dans le coin ?
• — Oh oui madame dans le jardin du vieux, il est en vacances et j’arrose ses fleurs. Je gagne 100 € pour quinze jours. Pas mal non, pour dix minutes de travail par jour.

Marie-Claude sourit et, prenant la main de Kamel, elle lui demande de lui montrer le chemin. Kamel est rouge, fier d’avoir une aussi belle femme avec lui, mais ce qui l’embête c’est que personne, pas un de ses potes ne peut le voir. Trois minutes plus tard, ils sont dans le jardin du vieux et Kamel se dirige vers la cabane au fond du jardin tout en tenant la main de Marie-Claude. Une fois à l’intérieur, il veut prendre Marie-Claude dans ses bras, mais elle se dérobe et le repousse contre le mur.

• — Du calme Kamel, tu as des préservatifs ?

Devant l’air désespéré de Kamel, elle sourit mais reste ferme.

• — Si t’as pas de préservatif, tu me baiseras pas. De plus, pas le temps d’aller en acheter, alors voilà ce que l’on va faire.

D’un geste lent, elle ouvre son chemisier et commence à se caresser les seins qui étaient déjà durs, tétons dressés. Kamel regarde ça la bave aux lèvres.

• — Allez, ouvre ta braguette, et montre-moi ton engin.

Kamel s’exécute fébrilement et finit par sortir son membre qui, ma foi, est de taille tout à fait respectable et même plus que ça. Un véritable étalon. Marie-Claude s’approche doucement et, abandonnant un sein, elle prend le sexe dans sa main et le branle doucement. Kamel est rouge et respire vite. Il est prêt à jouir dans les secondes qui suivent si Marie-Claude continue à le toucher. Mais elle connaît bien le sexe des hommes et elle s’arrête avant l’orgasme libérateur.

• — Du calme bel étalon, gardes-en pour tout à l’heure, pour le moment lèche-moi les seins, ils aiment et vas-y doucement, c’est fragile ces petites choses.

Kamel s’empare d’un téton et le suce avidement. Il sait faire ça, sa copine accepte cette caresse mais c’est la seule. Marie-Claude sent monter en elle, dans ses reins, dans son sexe, une folle excitation qui va se muer en orgasme bientôt. Alors elle reprend ses attouchements sur le sexe de Kamel et tous les deux continuent comme cela pendant quelques secondes. Il ne leur en faut pas plus pour jouir presque ensemble dans cette cabane inconfortable mais nid d’amour improvisé.

• — Ouiii Kamel continue, salaud, tu suces bien pour un puceau encore, encore je sens… Je sens que ça vient. Ta queue est bonne, douce et grosse comme je les aime. Ahh, si tu avais eu des capotes, tu serais en train de me défoncer la chatte. Ahh ouiii, je pars, c’est drôle par les seins. Ouiii, je perds… Je perds la tête. Ahh oui encore, c’est bon. Ouiii, merci Kamel.

Le cri de Kamel s’est mêlé au sien et son sperme coule abondamment sur les doigts de Marie-Claude qui est encore dans un nuage de son étrange jouissance.

Kamel est tombé à genoux, foudroyé par son orgasme et il continue à se caresser le sexe pour en tirer encore du plaisir. Mais Marie-Claude n’est pas rassasiée et prenant Kamel par les cheveux, elle le force à poser sa bouche sur son sexe surchauffé.

• — Voyons voir si tu suces le clitoris aussi bien que les seins. Vas-y lèche-moi et comme il faut sinon gare.

Kamel sort sa langue et fouille les poils de Marie-Claude. C’est quoi un clitoris ? Il n’en a jamais vu, c’est gros, c’est petit, et ça se trouve où ? Marie-Claude a compris son embarras et elle éclate de rire.

• — Décidément toute une éducation à faire, joli puceau. Attends, je te montre, regarde bien, c’est ce petit bouton là au milieu de mes petites lèvres. Regarde, il est gonflé de désir, alors suce-le doucement comme pour les seins.

La langue de Kamel se glisse au bon endroit et, rapidement, les gémissements de Marie-Claude le rassurent sur la qualité de sa prestation et le jus qui coule de sa fente inonde son menton. Sa langue se fait plus chercheuse et elle glisse sur tout le sexe, il lèche, il avale le jus qui coule et Marie-Claude écarte largement ses cuisses pour lui laisser de la place. Décidément, ce garçon est doué. Elle reviendra le voir et elle va le dresser à son plaisir, mais pour le moment, son plaisir monte et plus rien ne compte.

• — Vas-y Kamel, suce, lèche, putain c’est bon, ouiii ta langue est superbe, je sens que je vais m’occuper de toi, continue. Ouiii Ahh, c’est bon. Oui là encore, encore.

Marie-Claude donne des coups de reins et Kamel a du mal à suivre le rythme mais c’est un sportif et il s’accroche. Sa langue accélère, il veut la faire jouir la petite dame, il sent qu’elle n’est pas comme les autres, elle aime le sexe, les hommes, alors il la suce, il la lèche et il sent qu’elle va jouir et que ça va être impressionnant. Il ne se trompe pas car Marie-Claude a pris sa tête entre ses mains et le guide vers son plaisir. L’orgasme est là et envahit ses reins et dans un ultime sursaut. Elle jouit comme cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Son corps vibre et tout son bas-ventre frémit et son vagin se contracte encore et encore car Kamel continue à la sucer et non… Elle s’est figée d’un coup car elle sent monter un deuxième orgasme qui la prend avec une force incroyable et la fait tomber à genoux sur Kamel qui est un peu effrayé par cette débauche orgasmique. Deux fois en cinq minutes, jamais on lui avait dit ça.

Marie-Claude émerge doucement tout en restant accrochée à son étalon, son amant du jour. Un sourire radieux éclaire son visage, elle a eu ce qu’elle voulait et Bébert ne la dominera pas ce soir. Elle pourra rester maître de son plaisir et imposer sa volonté à Bébert.

• — Merci Kamel, tu es un amour, je ne t’oublierai pas, mais achète des préservatifs si tu veux qu’on aille plus loin.
• — Oui, c’est promis.
• — Tout compte fait, tu me plais assez et j’ai envie de faire quelque chose pour toi. Alors voilà ce que je te propose. Tu as bientôt, une fête, un anniversaire bref quelque chose à fêter ?
• — Euh dans dix jours c’est mon anniversaire, 18 ans, ça se fête non ?
• — Parfait, alors je ferai l’amour avec toi le jour de tes 18 ans. D’ici là, tu vas te branler en pensant à moi, uniquement à moi et aussi souvent que possible. Je dois devenir ton seul objet de désir, personne d’autre que moi ne doit te toucher, te faire rêver, te faire bander. D’accord ?
• — Oh oui bien sûr, ça va être facile, belle comme vous êtes.
• — T’as une copine ?
• — Oui, mais elle ne veut rien faire.
• — Laisse-la tomber, plus rien avec elle.
• — Oui d’accord.
• — En attendant tes 18 ans, tu vas te préparer aussi physiquement. Tu vas couper les poils autour de ton sexe, sous les bras et ailleurs aussi. Je te veux lisse comme un bébé.
• — Euh… Oui, le cul aussi ?
• — Aussi. Deux jours avant, plus de branlette et tu mangeras épicé pour te donner des envies. D’ici là, tu viendras tous les soirs dans cette cabane pour une dernière branlette avant de te coucher. Je passerai peut-être pour vérifier.
• — D’accord mad… c’est quoi ton prénom ?
• — Pour le moment, c’est madame, ok. Bien, le jour de tes 18 ans, je serai là à 19h et je t’emmènerai avec moi pour un dépucelage en règle et dont tu te souviendras toute ta vie. Allez, il faut que j’y aille. Ah, n’oublie pas les préservatifs sinon rien du tout. Ciao.

Marie-Claude réajuste ses vêtements et sort de la cabane en sifflotant.

• — J’arrive Bébert, tiens-toi bien, sinon… Merde la vie est belle quand même.

Marie-Claude a retrouvé son dynamisme et elle aime ça.