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Temps de lecture estimé : 17 mn
08/01/08
Résumé:  Je conduis mes deux extra-terrestres chez l'homme qu'elles étaient venues rencontrer.
Critères:  ffh frousses nympho voir humour sf -humour -sf
Auteur : Gufti Shank            Envoi mini-message

Série : Les apprenties

Chapitre 02 / 11
Le docteur Robert Shank

Résumé : J’ai rencontré deux extra-terrestres surprenants ! Ils sont composés de myriades de grains de lumière tourbillonnants et peuvent prendre n’importe quelle forme, humaine ou non. Ils sont venus sur Terre pour rencontrer un certain docteur Robert Shank. Mais voulant faire un peu mieux leur connaissance avant de les accompagner pour le retrouver, j’ai réussi à les convaincre de choisir chacun l’apparence d’une sublime bombe sexuelle et je leur ai fait découvrir les plaisirs de l’amour physique.






Je ne fus absent qu’une petite dizaine de minutes, mais pourtant quand je revins de la salle de bains, je trouvais les deux sculpturales demoiselles enlacées tête-bêche sur le canapé, en train de se brouter le minou. Je restai quelques minutes dans l’ombre de la porte à les observer s’agiter et gémir sous leurs caresses réciproques, jusqu’à ce qu’elles se désagrègent finalement presque simultanément dans un cri mêlé.


Je revins auprès d’elles juste après qu’elles se furent reformées et rassises toujours nues, côte à côte sur le canapé. Elles m’observèrent d’un air satisfait tandis que je m’approchais :



J’amenai une chaise et m’assis face à elles.



Je la regardai en haussant les sourcils. Mais elle poursuivit, argumentant :



Je me relevai pour aller chercher une pomme et continuai :



Elles se regardèrent, cherchant à se rassurer par leur incompréhension mutuelle. Je me rassis en mordant dans mon fruit.



Celle que j’avais désignée pour être Éloïse tremblota, puis eut soudain des cheveux sombres mais brillants et des yeux d’un azur éclatant.



Je pris un court instant pour réfléchir.



Il y eut un silence, puis Juliette, pressante, me sollicita :



Je les abandonnai le temps d’aller dans le bureau recopier les coordonnées du "Dr. R. Shank, psychiatre et parapsychologue". En retournant dans le salon, je clamai :



Mais elles ne m’écoutaient pas, puisqu’elles avaient mis à profit mes deux petites minutes d’absence pour se rallonger en soixante-neuf sur le canapé et qu’elles se doigtaient et se léchaient avidement. Je soupirai en les observant, puis dégrafai ma ceinture en m’approchant d’elles.

Vingt-cinq minutes et deux désintégrations plus tard, nous étions enfin prêts à partir. Je tentai, juste avant qu’on n’y aille, d’avertir le docteur Shank par téléphone, mais je tombai deux fois d’affilée sur un répondeur qui m’assurait que le docteur Shank était en consultation et qu’il fallait laisser un message. Il avait sans doute oublié de modifier son répondeur à la fin de sa journée de boulot, ou alors, il voulait vraiment avoir la paix. À la troisième tentative, me disant qu’il filtrait peut-être, je parlai :



Je raccrochai, puis dus une nouvelle fois décliner l’offre d’accouplement qu’envisageaient mes deux hallucinantes extra-terrestres. Après que je fus difficilement parvenu à les convaincre de la nécessité de porter des habits, elles acceptèrent de me suivre jusqu’au garage et de grimper s’asseoir à l’arrière de ma voiture, non sans l’avoir d’abord qualifiée de ‘centrale carbonique mobile’.


Je roulais tranquillement vers le centre-ville ; j’avais mis de la musique et cela aussi leur parut surréaliste. Je veillais toutefois à répondre aussi précisément que je le pouvais à chacune de leurs questions débiles :



Après un très court silence, j’eus droit à un nouveau délire :



Je soupirai une fois de plus.



Je regardai l’horloge de la voiture.



Je stationnai tout près de la ruelle où se trouvait la maisonnette du docteur Robert Shank. Celle-ci était éclairée et de nombreux véhicules étaient parqués à sa proximité. « Peut-être qu’il fait vraiment des consultations nocturnes ? » pensai-je. « Après tout, tout est possible avec des parapsychologues… » Nous sortîmes de la voiture et en observant une fois de plus les silhouettes enchanteresses et les visages éblouissants de mes deux compagnes, je me dis qu’il fallait peut-être faire quelque chose :



Il y eut comme une minuscule détonation et à côté d’Éloïse se trouvait maintenant mon horrible voisine centenaire à laquelle il m’arrive de penser lors d’épisodes de constipation. Satisfait, je me tournai vers Éloïse et je me remémorai rapidement un abominable vieillard qui me faisait peur quand j’étais enfant, qui apparut soudain après une autre détonation presque imperceptible.



Nous marchâmes (à pas de vieillards) jusqu’à la porte d’entrée de la maison du docteur ; il y avait une petite plaque sur laquelle était inscrite, en plus des nombreuses références universitaires du toubib :



Consultations du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h

Séances le mardi et le jeudi soir ; uniquement sur rendez-vous.



On était jeudi et il était bientôt minuit ; le docteur était donc apparemment en ‘séance’ avec tous ces gens dont les voitures étaient garées là dehors.



J’ouvris la porte, sans frapper ni sonner ; nous entrâmes et sur une porte, à droite d’un petit couloir dans lequel nous nous trouvions, était marquée : Salle d’attente. De la lumière filtrait sous la porte. Je m’y engageai, suivi de mes deux petits vieux décatis.


La pièce contenait une quinzaine de sièges, dont cinq étaient occupés. Je saluai d’un vague ‘bonsoir’ puis installai mes vieillards, à grands coups d’attentionnés : « Ça va, Pépé, tu es bien, là ? » ou encore « Ne bouge plus, Mémé, je vais t’apporter un magazine ». Mes deux extra-terrestres se laissaient faire, se contentant de regarder partout autour d’eux. Je m’assis à côté d’eux et contemplai à mon tour le reste des patients : trois femmes relativement âgées qui semblaient être ensemble et un couple de quarantenaires.


Il n’y avait plus qu’à attendre ; je m’emparai d’un magazine et en donnais deux à mes extra-vieillards, qui commencèrent évidemment à le lire à l’envers, s’attirant les regards inquiets de l’assemblée de patients. Quand je m’en aperçus, je vins leur remettre à l’endroit avec un discret : « Eh ben, vous êtes bien fatigués, hein ? » Je revins m’asseoir et me plongeai joyeusement dans les résultats du test de la dernière Ferrari à trois cent soixante mille euros ; j’en étais à lire avec ravissement que le rapport qualité / prix était satisfaisant quand Mémé posa sa main sur ma cuisse et claironna au beau milieu de la salle d’attente :



Mais Pépé ne put s’empêcher d’intervenir :



Avant que tout cela ne parte encore plus en boudin, je fis se lever les ancêtres et nous sortîmes dignement de la salle d’attente ; j’étais résolu à aller trouver directement le docteur Robert Shank. Les deux cas que je lui amenais l’intéresseraient sans aucun doute. Je m’engageai dans le couloir, talonné par les vieux, et ouvris une à une toutes les portes que je rencontrais. La première menait à des toilettes, la seconde à une sorte de cuisine ou de salle de torture, je ne sais pas trop, mais la troisième fut la bonne : une grande pièce presque sombre, éclairée seulement de quelques bougies posées sur une table autour de laquelle siégeaient quatre personnes qui se joignaient les mains.


Tandis que je me demandai dans quel merdier j’avais encore été mettre les pieds et que Pépé et Mémé entraient à leur tour, l’un des attablés, un petit bonhomme avec une grosse tête chauve, se leva en criant qu’on n’avait rien à faire ici. J’en déduisis que c’était lui le docteur et, après avoir allumé toutes les lumières de la pièce, je m’adressai à lui, tout en allant virer gentiment les autres participants de la ‘séance’ :



Je guidai par les épaules une dame tout à fait respectable en lui montrant la sortie :



Les autres durent être intimidés par mon outrecuidance car ils se levèrent et se dirigèrent sans un mot vers la sortie. Le docteur essayait de les retenir et de m’empêcher de conduire la femme à l’extérieur. Et quant à Pépé et Mémé, ils regardaient béatement autour d’eux dans toute la pièce.



Mes deux vieillards parurent s’agiter plus que de raison et se changèrent soudain chacun en E.T. ; le toubib s’arrêta tout net de me prendre la tête et la femme que je ne parvenais à éjecter qu’avec peine poussa un grand cri et accepta finalement de s’en aller. Je claquai la porte derrière elle et allai chercher une chaise pour en bloquer la poignée.



Le médecin devint verdâtre tandis que je me marrais gaiement.



Il posa deux doigts sur ses tempes, essayant apparemment de se calmer, puis reprit à l’attention des E.T. :



Le pauvre docteur écumait de dépit. De nouveau, il reposa deux doigts sur ses tempes et me regarda. Je poursuivis avec un sourire :



Je m’interrompis brutalement et cessai tout soudain de sourire. La voix du toubib, pourtant silencieux, avait clairement résonné dans ma tête, m’intimant de me taire. Je l’observai avec méfiance. Il parla alors calmement :



Il sortit. Je commençais à m’inquiéter quelque peu. Les deux E.T. s’observèrent un instant et se transformèrent encore une fois en mes deux parfaites jumelles rousses. Elles me regardèrent en passant leurs langues sur leurs lèvres. Elles apprenaient vite ! Mais là, j’avais vraiment pas, mais pas du tout envie de baiser. Elles durent le sentir car l’une des Juliette eut alors la merveilleuse idée de se changer soudain en… Gufti Shank ! Un parfait clone de moi-même ! Je me sentis encore plus mal à l’aise et résolus de m’asseoir sur la chaise que j’avais apportée près de la porte, m’observant moi-même dévorer le minou de la seconde Juliette qui s’était allongée sur la table.


La porte s’ouvrit soudain et le docteur entra en poussant un cri de stupéfaction et de désapprobation lorsqu’il aperçut la scène. Sans me remarquer sur ma chaise, derrière la porte, il se précipita près du couple en criant :



Et en une demi-seconde, il sortit d’une poche un revolver, le braqua sur le dos de mon clone, qui continuait tranquillement de brouter l’autre extra-terrestre qui se tortillait de plaisir, et sans la moindre sommation, tira trois balles sans sourciller.


Le corps de mon clone se désagrégea immédiatement en ces milliards de petites particules tourbillonnantes que je connaissais désormais bien, mais qui laissèrent pantois le docteur. Je profitai de son égarement passager pour me précipiter sur lui en attrapant la chaise d’une main.



Mais avant qu’il pût faire quoi que ce soit d’autre, je lui assenai un grand coup de la chaise dans le haut du dos. Il s’effondra et lâcha son arme qui valdingua sous la table. Il brailla en comprenant ce qui lui arrivait et tenta de se précipiter à quatre pattes vers son revolver. Mais je fus encore le plus rapide et lui envoyai un énorme coup de pied dans les côtes, qui le fit se recroqueviller et s’immobiliser. Je l’attrapai par son veston et le redressai devant moi, tandis qu’à côté de nous, entre les cuisses écartées de Juliette qui nous observait avec incompréhension, se recollaient rapidement les grains de lumière virevoltants, reformant mon corps.



L’autre Gufti Shank jugea bon d’intervenir, conseillant intelligemment au toubib :



À nouveau, la voix du docteur Robert Shank me parvint à l’intérieur de mon crâne :



Je tirai le petit homme de force jusqu’au fond de la pièce et le jetai sur une chaise, puis je reculai sans le quitter des yeux pour aller me saisir du revolver qui traînait toujours par terre. Je revins m’asseoir près de lui et maintins le revolver braqué vers son visage :



Il continua à me répondre par la pensée :



J’acquiesçai d’un clignement de paupières. Il continua :



Agacé, je déviai très légèrement le revolver et pressai sur la gâchette ; la balle dut siffler aux oreilles du docteur, qui sursauta de frayeur ; il y avait un trou dans le mur derrière lui.



Il y eut un silence, que ne troublèrent que les gémissements croissants du faux Gufti et de sa Juliette qui copulaient sans la moindre gêne derrière moi. Le psychiatre continua à me télépather :



Comme je tripotai ostensiblement l’arme à feu, il se reprit :



Il s’interrompit car deux longs hurlements montèrent derrière moi et s’arrêtèrent net ; je ne me retournai pas, habitué, mais le psychiatre observa attentivement l’orgasme qui venait de secouer les deux extra-terrestres. J’entendis bientôt le très léger bruit produit par les corps qui reprenaient forme.



Étaient-ce les mots qu’il choisissait, ou la façon qu’il avait de les prononcer ? Mes yeux me semblaient lourds et j’avais la tête qui dodelinait. Il était en train de m’hypnotiser sans que je ne réagisse. Mes membres ne répondaient plus. Le revolver m’échappa et tomba à terre. J’aperçus le psychiatre qui se baissait pour le ramasser.



Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase ; un immense éclair bleu vint soudain frapper son corps, et la seconde d’après, il ne bougeait plus. Je me retournai, en reprenant doucement mes esprits, et ne vis derrière moi que d’innombrables grains lumineux agités en tous sens et formant une vaste traînée oscillante qui partait de la table pour venir dans ma direction. Les grains parurent retourner scintiller et tournoyer autour de la table et bientôt les deux corps se reformèrent.


Mon clone et sa partenaire me regardèrent alors en souriant, mais sans rien dire de particulier. Je les observai un instant, puis me retournai vers le corps inerte du médecin. J’ignorais s’il était en vie, mais je n’osai pas le toucher, par peur de recevoir un gros coup de jus à mon tour.



Je soupirai en me laissant aller en arrière sur mon siège.



Je regardai à nouveau le cadavre avant de reprendre :



Je réfléchis rapidement.



Ils s’approchèrent du cadavre et à nouveau, lui lancèrent quelques éclairs. Le corps parut exploser, comme les leurs pendant un orgasme, mais en particules plus petites encore, presque invisibles et non lumineuses, qui flottèrent un instant dans la pièce avant de disparaître définitivement.



Les deux créatures reprirent les apparences diablement belles et excitantes des jeunes femmes que j’avais baptisées Juliette et Éloïse et nous rentrâmes chez moi.


J’avais besoin de repos. Et de détente. Je commençai par expliquer à mes deux compagnes ce qu’était une fellation et les laissai s’exercer un bon moment sur ma personne. Mais elles finirent par m’avouer qu’elles ne trouvaient pas cela aussi plaisant que de s’accoupler comme nous l’avions fait auparavant dans la soirée. Je me lançai dans une longue diatribe sur le plaisir et l’excitation qu’on éprouvait à faire plaisir ou même faire jouir ses partenaires.


Elles m’écoutèrent religieusement puis décidèrent de couper la poire en deux en continuant de me sucer mais en se doigtant en même temps l’une l’autre. Cela me convenant parfaitement, je les laissais faire et elles me firent bientôt jouir entre leurs lèvres pourtant inexpérimentées. Elles continuèrent de se caresser passionnément à côté de moi tandis que je m’endormais rapidement.