n° 12317 | Fiche technique | 13472 caractères | 13472Temps de lecture estimé : 8 mn | 24/02/08 |
Résumé: Christelle, séduite par Mélanie, tombe doucement amoureuse, et les deux jeunes femmes cherchent à se rencontrer souvent. Mais la vie de famille de Christelle les freine. Mélanie cherche alors à connaître l'environnement de Christelle. | ||||
Critères: ff extracon noculotte cunnilingu init -coupfoudr -initff | ||||
Auteur : Lucia |
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Résumé : Christelle, une femme de 35 ans, s’est laissée séduire par Mélanie, une collègue de travail. Alors qu’elles viennent de passer la nuit ensemble, elle se réveille seule.
En préparant le petit déjeuner pour les enfants, je repense à ses derniers mois. Moi qui n’avais jamais trompé Bertrand, je l’ai fait avec un homme pendant six mois et maintenant je viens de coucher avec une femme. Qu’est ce qui m’arrive ?
Heureusement la journée passée avec les enfants me fait penser à autre chose. Mais j’avoue regarder mon téléphone au cas où elle m’écrirait. Mais finalement c’est Bertrand qui m’en envoie un, me disant qu’il a envie de moi et qu’il attend ce soir avec impatience. Je suis un peu déçue.
Le soir après avoir couché les enfants, c’est avec Bertrand que je me retrouve au lit. Contrairement à Mélanie, il m’écoute et je peux agir à ma guise sur son corps.
Je le mets sur le dos et je m’installe sur lui, pas de préliminaires. Il aime beaucoup que je passe la langue sur son sexe, mais ce soir je veux vite aller me coucher pour penser à elle. Assise sur son membre, je ferme les yeux et commence à me mouvoir. Je suis lente, très lente. Je pense à Mélanie, j’aurais bien voulu me mettre sur elle quelques instants, durant toute la nuit elle s’est occupée de moi et moi, docile je me suis laissée faire. Mon rythme s’accélère. Au moins je peux réussir à faire arriver mon mec.
Il n’est pas long à venir et après un baiser routinier, il s’endort.
En allant aux toilettes j’entends mon portable vibrer : un message. C’est elle. Elle m’invite au restaurant lundi midi. Elle se doute de ma réponse, elle ne me demande même pas de confirmer. Elle a clairement pris l’ascendant sur moi. Est-ce la nouveauté et l’envie de tenter cette aventure qui me fait laisser aller ?
Tout le dimanche j’attends un message ou un coup de fil de sa part, et rien ne vient, un homme ne ferait pas mieux.
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En me réveillant le lundi matin, je décide de profiter de cette journée et je m’habille en conséquence le plus élégant possible. Comme pour mon tout premier rendez-vous. Je suis ultra-féminime, tout en restant sage. Seuls des talons me donnent un air un peu provocant, mais sans eux je rends bien quinze centimètres à Mélanie.
J’arrive au restaurant, elle n’est pas encore arrivée, mais la table est réservée. Le restaurant est chic, j’ai eu raison de m’habiller aussi bien. La voilà qui arrive. Elle est vraiment belle. Elle a choisi un tailleur pantalon.
Elle joue la séduction à plein. Finalement être séduite par un homme ou une femme c’est sensiblement équivalent. Il y en a toujours un qui se laisse faire. Et c’est souvent moi.
Soudain je sens son pied qui remonte ma jambe. Je suis un peu gênée mais heureusement la nappe couvre tous les agissements de dessous la table. Son pied glisse sous ma jupe et à lui seul, sans un mot prononcé par la bouche de Mélanie. Je comprends qu’un obstacle gêne sa progression. Je me prête au jeu, j’ai envie de lui faire plaisir. Je fixe son regard et tout doucement sans me faire remarquer, j’ôte ma culotte.
Aussitôt demandé, aussitôt fait, je sens alors son joli pied qui masse doucement mon entrejambe. Très romantiquement elle me tend la main au-dessus de la table, que je prends aussitôt sans penser à l’entourage. Je me sens bien, Elle me caresse la paume de la main et en même temps son pied me fait beaucoup de bien. J’ai envie que ce moment dure. Elle l’a lu dans mes yeux et c’est avec beaucoup de délicatesse qu’elle poursuit.
J’ai envie de l’embrasser, qu’elle me prenne dans ses bras.
Pas très loin du restaurant, il y a un parc, et dans ce parc de nombreux bancs. Tout ce qu’il faut pour deux nouvelles amoureuses. En marchant elle ne me prend pas la main, elle ne veut pas m’obliger à me montrer en public, mais qu’y a-t-il de mal à voir deux femmes main dans la main ? D’un regard amusé je la lui prends. Elle me sourit. Son sourire me fait craquer et en pleine rue je l’embrasse. Surprise elle ne laisse pas ma langue pénétrer dans sa bouche. Mais pour son baiser à elle, je lui laisse la porte ouverte. Il faut profiter des premiers baisers d’un nouvel amour.
Un peu plus loin nous nous asseyons sur un banc.
Je m’étonne moi-même mais en y réfléchissant c’est assez logique, et puis je crois bien que je tombe amoureuse.
Elle interrompt mes pensées :
C’est vrai, je n’ai pas de culotte. Et ma jupe en m’asseyant est pas mal remontée.
Mais elle, d’un geste, prend ma jambe et la pose sur l’autre.
Arrivées dans son appartement, nous nous enlaçons un long moment. Puis elle me prend la main, met un CD et m’invite à danser. Tout en bougeant nos deux corps nous nous regardons, moi je la dévore des yeux, j’ai envie de lui sauter dessus mais ce n’est pas le moment : la musique est belle et son corps en mouvement est un pur bonheur à voir. Et là, je souris intérieurement : oui Christelle, cette femme est ta maîtresse et dans quelques instants tu vas faire l’amour avec elle.
Le morceau s’arrête, elle se met à genoux.
Elle enlève ma jupe et me regarde. Moi, la petite, je la vois de haut : elle est décidément très belle. Sa chevelure blonde dans mes mains, je la caresse avec douceur. Soudain elle se met à jouer avec sa langue. Tout de suite je sais que je ne vais pas résister longtemps. Sa langue sait exactement comment m’électriser. J’ai envie de résister pour lui montrer que je ne suis pas une fille facile mais trois minutes ne se sont pas écoulées que je suis prise d’un violent spasme. Je jouis.
Reprenant mes esprits je lui dis en m’excusant presque :
J’ai envie de voir ses seins, j’enlève sa veste et son chemisier et je constate qu’elle ne porte pas de soutien-gorge. Avant de continuer à la déshabiller je caresse sa poitrine. Je constate que Mélanie est très sensible à mes caresses, et cela me fait plaisir. J’ai envie de lui faire plaisir. Je tombe de plus en plus amoureuse de cette femme.
Pour aller vite au lit, je délaisse la poitrine de ma chérie pour lui ôter son pantalon. Enfin nue, je la regarde, elle est vraiment splendide. J’ai envie d’elle mais je ne sais même pas par où commencer. Je me sens bête.
Elle rompt le silence.
Elle a raison, tout d’abord je me frotte à elle comme un chat, je me blottis contre son corps plus grand que le mien et je m’y love. C’est si bon cette chaleur de deux corps qui s’épousent. Je l’embrasse tout doucement puis de plus en plus violemment, entraînant dans mon bas-ventre des envies d’elle. Je prends sa main et la dirige entre mes jambes.
Mais soudain mon téléphone se met à sonner. C’est l’école, j’ai oublié d’aller chercher mes enfants. Avec le regard triste je dis à Mélanie que je dois partir. Elle est déçue mais elle comprend. Par contre elle me dit son envie de connaître Bertrand, de voir à quoi ressemble l’homme qui partage ma vie. Je lui propose alors de venir manger le lendemain soir.
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Le lendemain au travail, nous n’avons pas le temps de beaucoup nous parler. Je lui envoie juste un mail pour lui dire où j’habite et à quelle heure arriver.
Je pars plus tôt du boulot pour préparer le repas. J’appréhende un peu, je ne sais pas comment va se comporter Mélanie. Je n’aurais peut-être pas dû l’inviter à la maison.
À 19 heures Mélanie arrive. Après un rapide apéro nous passons à table. Bertrand, curieux, pose les premières questions.
Elle répond d’une voix assurée en me regardant :
Elle m’étonne : avoir autant de répondant à 29 ans. Peut-être que c’est moi qui n’en ai jamais beaucoup eu.
Bertrand poursuit :
Ses réponses directes déstabilisent un peu Bertrand qui perd la main. Mélanie poursuit :
Bertrand ne sait pas quoi dire, après un instant il répond :
Constatant que la discussion tourne mal et comprenant le petit jeu de Mélanie, je prends la parole.
En passant à côté de moi, Bertrand me dit qu’il la trouve un peu agressive. Elle, à son tour, me dit à l’oreille qu’elle aime bien le titiller. Je plains Bertrand qui ne peut deviner le danger que représente Mélanie. Elle me demande où sont les toilettes, je lui réponds à l’étage.
Son stratagème est grossier mais moi aussi j’ai envie de sentir sa chaleur ce soir. À l’étage je lui dis :
Je lui prends les mains, la colle au mur et l’embrasse avec une fougue dont je ne me serais pas sentie capable.
Le café se passe bien, Mélanie ne joue pas avec le feu et je l’apprécie d’autant plus pour ça. Ils ont une passion commune, le tennis. Moi ça me fatigue un peu. À vingt-trois heures, elle nous quitte. En partant elle me glisse à l’oreille « je t’aime ». Etonnée je ne réponds pas. Il me faut trois minutes après son départ pour lui envoyer un message.
Je crois que moi aussi.
Puis je rejoins Bertrand au lit.
J’ai envie de rire aux éclats. Voyant ma tête, il pense m’avoir vexée et s’excuse.
Et moi de penser.
Tu n’es plus le seul mon chéri…