n° 12382 | Fiche technique | 11818 caractères | 11818Temps de lecture estimé : 7 mn | 15/03/08 |
Résumé: Christelle et Mélanie profitent de l'absence de Bertrand pour s'offrir une nuit pas comme les autres... | ||||
Critères: ff collègues amour fsoumise fdomine -initff -fhomo | ||||
Auteur : Lucia |
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Un nouveau jour se lève. Je pense tout de suite à elle. J’ai hâte de la retrouver au boulot. Je me hâte plus vite que d’habitude. Au moment de quitter la maison Bertrand me dit :
En allant l’embrasser je me rappelle qu’il part en mission. Pour deux jours. Super, j’ai hâte de l’annoncer à Mélanie.
Arrivée au travail, je fonce dans son bureau. Il y aussi Marc. Mais, radieuse, je ne peux m’empêcher de dire à ma chérie :
Et elle de répondre :
Marc nous interrompt et me dit :
Faisant la moue, il sort du bureau.
Ce fut notre seule rencontre de la journée. Je me languis un peu d’elle mais je ne veux pas qu’elle le sente trop. J’ai compris qu’elle aime beaucoup jouer à la séduction. Et je ne veux pas me laisser complètement faire.
J’avoue, je me suis laissée aller à la pause déjeuner, j’ai fermé la porte et j’ai pensé à nos moments, notre premier baiser chez elle, la première nuit chez moi, notre premier restaurant. Et puis hier soir chez moi, en présence de mon compagnon. J’aime l’insouciance de Mélanie. Sa façon de me draguer, de m’attirer vers elle.
C’est drôle, Bertrand m’avait séduite en étant prévenant, en ne me laissant jamais seule. Ce qui n’est pas très viril finalement. Alors que Mélanie, inversement, joue l’indifférence à fond et ça marche. Je suis accro. Enfin j’aime peut-être les hommes avec une part de féminin et les femmes avec une part de masculin ! Puis je me demande ce que je vais préparer ce soir pour ma chérie ?
Elle répond sèchement :
Du tac au tac je lui dis :
Et elle me plaque au mur en poursuivant :
Elle m’embrasse. Elle se colle à moi, j’ai du mal à respirer. Je sens son envie de moi. Je me dégage.
Au fond de moi elle me blesse un peu, elle sait que je m’attache à elle et que sa réponse me fait mal. Mais je sais qu’elle joue aussi, elle n’est pas toujours aussi dure.
Elle poursuit :
Elle me prend la main pour m’emmener dans la cuisine, ma cuisine. Elle voit la table mais elle est n’est pas disponible.
J’ai trop envie d’elle, je fais vite et la table est débarrassée en quelques minutes.
Je m’exécute et je suis nue sur la table. Son ton est vif. C’est dommage, j’aurais voulu lui demander de me défaire mes vêtements. C’est un peu frustrant de se laisser faire par une femme plus jeune !
Je m’apprête à descendre de la table mais elle vient me prendre dans ses bras.
Arrivées dans la chambre elle me dépose avec délicatesse. J’ouvre mon armoire et lui demande :
Elle inspecte ma garde-robe, puis tombe sur ma robe de mariée.
Je sors le costume de Bertrand. Elle enlève ses vêtements et rentre parfaitement dans le costume. Finalement, j’ai eu raison de me marier avec un homme de poche !
Habillées toutes les deux nous nous mettons côte à côte devant la grande glace de la salle de bains. Elle est superbe dans ce complet noir. Elle a attaché ses cheveux, se tourne vers moi et me prend la main.
Son regard me transperce quand elle me fait cette demande. Dans ma tête je me dis quelle drôle de fille. Tout à l’heure elle dit n’aimer personne et maintenant elle voudrait m’épouser. Je ne me pose pas de question et pour jouer le jeu je lui dis :
Je la regarde, dans les habits de Bertrand. Avec les cheveux attachés, elle ressemble à un garçon adolescent. Je m’approche d’elle et lui détache les cheveux.
Puis elle défait sa cravate, et me la met autour du cou. Elle me demande :
Je suis surprise. Elle utilise la cravate comme une petite laisse et me tire vers la baignoire. Je me laisse faire. Pire, la situation me plaît, j’aime qu’on s’occupe de moi quitte à me comparer à un chien.
Elle fait couler l’eau du bain, et me déshabille. J’ai l’impression d’être sa poupée. Elle me lave, me caresse tout le corps, elle s’attarde sur mes seins, sur mon sexe mais aussi sur mon anus. Elle me demande :
Timide je réponds oui. Elle me sourit puis elle me fait sortir de l’eau et me dit :
Elle se déshabille à son tour et me rejoint sur le lit.
À ce moment-là elle pose un doigt sur ma bouche puis elle m’embrasse.
Tout en m’embrassant fougueusement, en tournant sa langue dans ma bouche, ses mains parcourent mon corps, s’attardent sur mes seins, descendent sur mes cuisses dont elles caressent l’intérieur.
Puis elle descend du lit, me tire les jambes pour que, agenouillée sur le parquet, sa tête se rapproche de mon sexe. Sa langue parcourt mes cuisses, survole mon aine, titille mon clitoris déjà gonflé et plonge directement dans mon sexe déjà humide.
Écartant mes cuisses de ses mains, elle s’ouvre mon vagin aux assauts de sa langue. Je commence à gémir fortement. Pour ne pas réveiller les enfants, je prends la main de la Mélanie, je la mets dans ma bouche et la suce doucement. Mon cœur bat la chamade, ma poitrine se soulève de plus en plus vite. Très vite, je ne peux retenir un flot de mouille qui inonde la bouche de Mélanie. En avalant le plus gros, elle cesse lentement ses caresses buccales pour finir par se redresser. Affalée sur la banquette, assommée par cette première jouissance, je reste immobile.
Puis je m’assois sur le rebord du lit, lui demande de me rejoindre. Je ne lui parle pas, je l’embrasse avec toute la tendresse du monde. Cette fois c’est ma langue qui part dans sa bouche. Je veux que ce baiser dure toute la nuit.
Quelques minutes plus tard, avec un regard de jeune fille je lui annonce :
Elle me répond aussitôt :
J’aime cette première nuit d’épouse d’une jeune femme. Mon élue ne me laisse pas dormir. Au matin nous nous regardons toutes les deux, parlant du futur, des endroits qu’on pourrait visiter. Comme un jeune couple d’amoureux, nous nous embrassons toutes les deux minutes.
Hélas, mes enfants vont bientôt se réveiller et je propose à Mélanie de nous rhabiller.
Je n’ai pas envie de la laisser partir trop vite. Je crois que je suis gravement amoureuse. Il est huit heures, le téléphone sonne, c’est Bertrand. Il me dit que je lui ai manqué cette nuit.
À suivre