n° 12502 | Fiche technique | 11986 caractères | 11986Temps de lecture estimé : 8 mn | 24/04/08 |
Résumé: Christelle fait sa première fugue. Devra-t-elle choisir entre Mélanie et Bertrand ? Entre son nouvel amour et ses devoirs d'épouse et de mère de famille ? | ||||
Critères: ff collègues fsoumise hsoumis fdomine fgode | ||||
Auteur : Lucia |
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Résumé
La liaison entre Christelle et Mélanie grandit peu à peu et devient de plus en plus forte. Mélanie est entreprenante, souvent dominante, mais en tombant amoureuse de Christelle, cherche à changer son comportement un peu "macho". Néanmoins, ce côté dominant contraste avec le caractère soumis de Bertrand, le mari de Christelle. Et si, finalement, Mélanie remplaçait Bertrand ?
Les jours se suivent. Je passe tous mes midis chez Mélanie et elle vient de plus en plus souvent chez moi. La plupart du temps quand Bertrand travaille le soir… Il est content que je ne sois pas seule. Il ne se rend compte de rien, d’autant plus que Mélanie ne fait rien pour attirer l’attention.
Notre amour grandit sereinement. Nous avons toujours plus envie de passer du temps ensemble.
Je lui propose de venir avec moi à la gym.
À la gym nous ne sommes qu’entre femmes, et je constate que malgré son amour pour moi, ma jolie Mélanie n’est pas indifférente au charme de certaines participantes. Mais je ne dis rien, je ne veux pas qu’elle me sente jalouse.
Le soir, souvent, nous dinons chez moi avec mon mari. Il est heureux de me sentir épanouie avec ma nouvelle amie.
Le plus dur, c’est de faire l’amour avec lui. Contrairement à Mélanie, je suis sentimentale. Et quand je n’aime pas, je n’ai pas envie. Mais je suis mariée… et j’ai des obligations…
Alors j’imagine plein de choses. J’imagine Mélanie en jupe courte. Je la pousse contre une table, lui relève la jupe, lui arrache sa culotte et je me prends pour un homme. J’aimerais la pénétrer comme le ferait un garçon.
Ce soir, à la gym, je suis un peu énervée : Mélanie n’a de cesse de regarder Julia, une jeune étudiante de vingt ans. Elle fait même tous les exercices en duo avec elle. Elle dit que si nous faisons les exercices ensemble, elle ne saura pas se retenir. Excuse facile, ne trouvez-vous pas ?
À la maison, le soir même, se situe ma seconde source de frustration. Alors que je m’absente pour mettre coucher les enfants, Bertrand en profite pour draguer Mélanie. C’est elle-même qui, triomphante, vient me l’annoncer une fois que je suis sortie de la chambre de mon fils.
Je ne lui réponds pas tout de suite, puis, sèchement, je lui dis :
En voyant mon regard, Mélanie comprend qu’il ne faut pas insister. Cinq minutes après, j’entends sa voiture s’éloigner sur la route. Je rejoins Bertrand.
Il nie.
En voyant son air penaud, il me fait de la peine. Mais ce soir je suis énervée et comme je n’ai que lui sous la main… je lui demande :
Le ton de ma voix me surprend. Il va dans notre chambre et se met nu. De mon côté, je pars chercher de quoi l’attacher. J’ai une petite idée derrière la tête : tu veux me faire l’amour… tu veux l’inviter à dîner… mais si tu finissais tout seul cette nuit ? Je prends deux draps de traversin et je le retrouve dans la chambre.
Il ne répond pas. Il me faut admettre, comme je l’ai déjà fait auparavant, que mon mari est docile et manque cruellement de caractère. Mais je dois avouer n’en avoir jamais profité… jusqu’à ce soir.
Je pense à tout cela tandis que je lui attache les pieds, puis les mains. Cette tâche terminée, je lui demande :
Et je m’en vais. En roulant, je préviens Mélanie de mon arrivée, et comme elle me demande si je m’installe chez elle, je lui réponds que c’est juste pour une nuit.
Arrivée chez elle, elle me prend dans ses bras. Je m’abandonne un peu, et tandis qu’elle m’enlace je me demande ce que je suis en train de faire. C’est ma toute première fugue. Est-ce que je commence à me séparer de mon mari, ou ai-je juste envie de lui faire payer son audace d’avoir dragué mon amante ?
Pendant que je réfléchis, Mélanie m’enlève mon pantacourt. Mais j’ai juste envie de dormir. Je le lui dis et elle ne s’en offusque pas. Elle se met au lit. Nue, je la rejoins et je me love dans ses bras.
Au matin, je suis éveillée par sa main baladeuse. J’ouvre les yeux, je la regarde.
Elle pousse le drap et se place sur moi. Elle me regarde droit dans les yeux et m’embrasse avec une douceur que je ne lui connaissais pas. Tandis qu’elle m’embrasse, je sens sa main sur mes seins. Ils réagissent très vite, car j’ai toujours été très sensible aux caresses sur mes tétons. Je lui demande de jouer avec mes seins. Elle cesse de m’embrasser et commence à me lécher le téton droit pendant qu’avec ses doigts, elle joue à me pincer l’autre. Ce mélange de douceur et de dureté me fait un bien fou. Je lui dis de ne pas s’arrêter. Elle me donne envie d’être prise, mais hélas ! pour le coup, Mélanie est une femme.
Je le lui dis, néanmoins :
Elle court dans la salle de bains et en revient avec un sex toy, un pénis factice attaché à une ceinture.
Visiblement, elle n’a pas l’habitude d’être douce avec ses conquêtes, ma Mélanie, mais elle m’a avoué son amour pour moi et je la crois sincère, alors, qu’elle se plie aussi un peu à mes exigences.
Quand je vois son phallus de substitution je me demande combien de filles ont dû y passer…
Elle se harnache. Elle le laisse pendre devant mon nez et, narquoise, me demande :
Je trouve cela un peu humiliant, de sucer un sexe en toc. C’est comme si Mélanie voulait me faire penser qu’elle a réellement un sexe de mec. Ayant obtenu gain de cause lorsque j’ai exigé de faire l’amour au lit, j’accepte son jeu.
Elle se tient debout, je descends du lit, me mets à quatre pattes, et c’est ainsi, dans cette position volontairement soumise, que je commence à sucer ma partenaire. Aussitôt, elle me tient par les cheveux et me demande d’y mettre du rythme.
Décidément, me dis-je, cette femme est très imaginative ! Je suis sûre qu’elle va réussir à jouir rien qu’à penser à la situation !
Instinctivement, j’obéis. Je m’allonge et elle me rejoint. Tout doucement, elle entre en moi. Elle m’embrasse, nous sommes face à face, deux jolies femmes amoureuses unies par un sex toy. À ce moment-là, je pense à remercier les créateurs de ces jouets coquins, tant je suis heureuse d’enfin la sentir en moi. Pendant quelques instants elle ne bouge pas. J’ai trop envie, elle le voit dans mes yeux, alors elle démarre. Elle aussi a envie de moi. Très vite, le rythme s’accélère et me fait jouir. Beaucoup trop vite !
Et je l’embrasse. Ce baiser semble durer une éternité. Je n’ai pas envie de quitter sa bouche, je veux lui faire sentir ma joie d’être avec elle, de l’aimer.
Mais il est tard et nous devons filer au boulot.
Le soir, la situation se complique un peu. Ma nuit passée avec Mélanie m’a fait oublier Bertrand et le fait que je l’avais laissé ligoté au lit.
Quand j’arrive à la maison, ma nature gentille me donne des remords et je m’attends à des reproches. Aussitôt passée la porte, je le vois me rejoindre en me demandant pardon pour son comportement d’hier. Quand j’entends ces mots je me dis qu’il fait honte à tous les mecs de la terre. Après tout, il a juste essayé de draguer une copine de sa femme. N’est-ce pas si fréquent ?
Il se blottit dans mes bras et attend que je l’embrasse. Je ne fais rien et réfléchis. Et si je jouais un peu ?
Mais le soir arrive vite…
À suivre