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Temps de lecture estimé : 13 mn
01/06/08
Résumé:  Ayant pris l'apparence de Delphine, la fille aux yeux verts, je rencontre Nathalie, l'hôtesse de l'office de Tourisme.
Critères:  ff voir noculotte cunnilingu 69 fdanus jouet humour -fantastiq -fbi
Auteur : OlivierK            Envoi mini-message

Série : Une bien délicate mission

Chapitre 04 / 06
Un corps de fille

Je suis un dieu sans importance, petit-fils du boss quand même, mais il en a tellement, dans notre Olympe situé bien au-delà de ce que vous nommez, mortels, Alpha du Centaure. Il m’a chargé de lui trouver une mortelle, jeune, jolie, intelligente et vierge. Il a pris soin de préciser : vierge des deux côtés. Un vaisseau spatial m’a déposé en Corrèze (France) sur le plateau de Millevaches. J’ai passé la nuit avec David, un fort gentil garçon qui m’a conduit à Clermont-Ferrand le lendemain matin. J’ai dragué gentiment les hôtesses de l’Office de Tourisme et j’ai rencontré ensuite quelques étudiants chrétiens, dont une fille aux yeux verts que j’ai retrouvée rue Blaise Pascal. Elle se croyait frigide, elle a été détrompée par moi en trompant son copain, qui venait de nous avouer ses états d’âme alors que nous nous étions réfugiés dans un confessionnal pour nous embrasser.




Cette brunette aux yeux verts, comment allait-elle se comporter avec le balourd ? Voilà ce que je me demandais alors qu’elle était dans la salle de bains. Allait-elle pouffer de rire en se rappelant ce qu’il avait dit dans le confessionnal ? Allait-elle chasser de son existence ce triste butor ? Le dîner dans l’ancien séminaire promettait d’être du plus haut comique.



Et je fus aussitôt petite souris ! Grise et grisée par les effluves en provenance du drap humide des liqueurs intimes du Gabriel que j’étais un instant plus tôt et de Delphine qui, à côté, tentait d’effacer les traces trop évidentes de sa récente activité luxurieuse.


Ma première idée fut d’attendre son retour, dissimulée sous le drap. Ne me voyant plus, elle penserait que j’allais revenir, peut-être avec une bouteille de champagne, et se recoucherait, encore nue. Ah, me glisser en elle, quels délices ! Mes petites pattes et mon museau pointu y feraient merveille. Mais n’allais-je pas m’y noyer ? Soumise sans doute aux inflexibles Parques, en ma nouvelle qualité de rongeuse, je pouvais fort bien me retrouver tout-à-coup chez mon grand-oncle Hadès.


De plus, Delphine pouvait avoir peur des souris, comme maintes mortelles. Elle n’était probablement pas comme les filles du service Documentation Terrestre d’Athéna, qui trouvaient divine la présence d’une souris dans leur slip. Un angoisse étreignit mon petit cœur qui battait à une vitesse folle : et s’il m’était impossible de retrouver ma forme originelle ? Le boss était coutumier de ce genre de métamorphose, mais à ma connaissance c’était la première fois qu’un simple petit-fils bénéficiait de ce privilège.



Rien ne se passa. Indicible fut mon angoisse ! Moi qui aimais tant les chattes, je me vis condamné à les redouter et à les fuir, le reste de ma pauvre vie durant. Mais un peu de réflexion me conduisit à comprendre qu’il me fallait utiliser la même formule qui avait marché peu avant : Si seulement Papy faisait cela pour moi. Un alexandrin, merci, tonton Apollon ! Je n’étais toutefois pas certain de réussir, le boss étant susceptible de se vexer qu’une souris se permette de l’appeler Papy, mais je n’avais pas le choix. De plus, je ne pouvais que couiner faiblement. Suffirait-il de penser cette formule ?



Et je fus Gabriel. Bien. Être une puce, dans la salle de bains, pour crapahuter dans les monts et merveilles de la petite Delphine ? Être une araignée et me rincer l’œil devant les ablutions de cette jeune fille ? Ou un moustique pour avoir quelque chose à enfoncer en elle ? Mais elle avait peut-être la gifle facile et pour moi c’était le départ pour les eaux noires du Styx ! Puce ou moustique dans le pelage de Cerbère, araignée dans le plafond de Perséphone, voilà qui ne me disait rien qui vaille.


Une autre idée me vint, qui me séduisit aussitôt. Mais il fallait être sérieux et responsable, car une question se posait : que deviendrait Delphine si je prenais son apparence ? Quand le boss avait joué à être Amphitryon, ce dernier était en voyage, laissant sa jolie femme en déshérence. Or qui va à la chasse… comme ne disait pas la trop chaste Artémis, toujours vierge à son âge ! Un canon, pourtant, selon Dionysos.


Eh bien, pour savoir ce qu’il adviendrait de Delphine, il me suffisait de tenter l’expérience. Elle sortit de la salle de bains, tranquillement nue.



La porte à peine refermée et la formule aussitôt murmurée, ma petite paire de seins, haut perchée, m’amusa beaucoup. Et ma toison brune aussi, et cette si jolie fente rose ! Je m’admirai devant le miroir. En me tournant légèrement, je vis que mes fesses étaient somptueuses, rebondies, fermes à souhait. Un sublime écrin, avais-je dit à Delphine. Et je pensai à David, ce mortel si gentil de la nuit précédente.


J’entrouvris la porte de la salle de bains. Delphine dormait. Je la rejoignis, fis du bruit, la secouai, toutefois sans excessive brutalité : rien à faire pour la réveiller. Elle dormirait tant que je garderais son apparence. Voilà qui était bien.


Ses vêtements gisaient çà et là dans la chambre. Petite culotte rouge, soutien-gorge assorti. D’une utilité contestable mais mignons. Les ayant revêtus, je me regardai dans la glace. Ravissante, j’étais ravissante ! Et si je m’en passais ? À cette idée, mes yeux verts s’assombrirent. J’enlevai ces oripeaux. Chemisier beige, jupe bleue, chaussures à petits talons. Son petit sac avait été jeté sur une chaise. J’en fis l’inventaire, qui me montra que la vie terrestre s’était bien compliquée en vingt siècles, et qu’Athéna ne m’avait pas tout dit : mouchoirs de papier, clés, petit portefeuille avec permis de conduire et cartes d’identité, de crédit, de fidélité. De fidélité, quelle drôle d’idée ! Une boîte de pilules. Aphrodite m’en avait touché deux mots, en soupirant que les mortelles avaient bien de la chance, désormais.


Après un dernier regard sur la belle endormie je quittai la chambre et fermai la porte à clé. Comme c’était amusant de trottiner avec des chaussures dont les petits talons faisaient clac clac sur le trottoir ! Des messieurs me regardèrent avec convoitise. Deux dadais me demandèrent si je vivais encore chez mes parents.



Ils n’insistèrent pas. J’en fus quelque peu offusquée. Il m’était agréable de sentir un petit courant d’air me chatouiller les cuisses et venir s’immiscer entre mes lèvres encore un peu humides ! Mes seins se balançaient en douce cadence au rythme de mes pas. Un mortel d’age mûr me croisa, regarda ma poitrine, puis mon visage. Se retourna ensuite pour voir mes fesses, si fermes sous la jupette. Fit demi-tour. Me suivit. Me rattrapa. N’osa rien.


Une inquiétude m’étreignit soudain : il était près de 19 heures. La blonde au corsage rempli allait attendre Gabriel en vain ! Il me fallait y aller, et tenter de ménager l’avenir.


En sortant de l’Office de Tourisme, la brune aux grands yeux noirs se jeta dans les bras d’un mortel boutonneux. La bonde cherchait des yeux le jeune homme qui avait parlé des Gaulois, et la déception décomposait déjà son visage. Je m’approchai en souriant.



Le mensonge m’est venu facilement, j’avais lu les titres des journaux. Le rendez-vous pour le dîner était à 20 heures. J’avais le temps. La blonde aussi, évidemment. Elle avait envie de parler de moi. Je lui avais fait une grosse impression. Mon espiègle cousin Éros ne l’avait pas ratée, elle était quasiment amoureuse. Et sans me connaître ! il est vrai que lorsqu’on me connaît…



Un sourire de béatitude illumina son visage.



Elle avait un rire un peu bête mais très frais. Elle voulait que je connaisse son adresse pour que je l’indique à mon frère :



Elle demeurait au troisième étage d’un vieil immeuble, dans un petit studio. Ses fesses semblaient presque aussi jolies que les miennes mais ses chevilles étaient un peu trop grosses, ainsi que ses mollets. Les blondes sont souvent ainsi. Un peu naïves, aussi. Et facilement sentimentales.



Quelques verres plus tard, elle me dit que pour mon frère elle déboucherait une bouteille de bordeaux, qui datait de son ex.



C’était une cabine en verre dépoli qui avait été aménagée dans un coin. Je fus nue en un clin d’œil.



Dans le miroir, mes lèvres m’attirèrent : pulpeuses à souhait, entrouvertes sur des dents fort bien ajustées. Mes seins étaient bien plus sensibles que lorsque j’étais un garçon. Le jet d’eau tiède en fit aussitôt gonfler les bourgeons. Et ma fente, elle aussi, avait envie ! Mes doigts trouvèrent le chemin d’un clitoris qui ne demandait qu’à être palpé. Un corps de fille, c’est quelque chose, quand même !



J’en déduisis qu’elle aimait le lit.



Son pubis était agrémenté de petits poils follets, bouclés. Une vraie blonde ! Déméter, trop sérieuse, un peu coincée même, manquait à mon tableau de chasse, et voici que j’avais sa copie conforme sous la main, et en plus jeune ! Mais j’étais une fille. Eh bien, qu’à cela ne tienne !



Au centre de ses aréoles grumeleuses, d’un rose très clair, deux tétons s’érigèrent sous le jet. J’avais pris soin de couper l’arrivée d’eau chaude.



Elle écarta ses grandes lèvres pour mieux s’ouvrir. Accroupie devant elle, je fis ruisseler l’eau. Ses petites lèvres frétillèrent comme des poissons tropicaux. Elle me dit que c’était bon, que c’était très bon. J’essayai sur moi. Nathalie me regardait.



Je ne pus m’empêcher de sourire en pensant que le mot avait dû être inventé par les Anglais en hommage à Papy.



Il y avait un flacon de savon liquide dans un coin de la cabine. J’en fis couler un filet entre ses seins, et leur pointe ondula bientôt sous mes paumes. Mes doigts caressèrent ensuite le dos divin après la courbe des épaules, et se glissèrent dans le sillon fessier, mon majeur taquinant, mais à peine, la petite ouverture.



Ses mains furent douces sur mes seins, mes cuisses et mes fesses. Elle titilla, elle aussi, le petit orifice. Puis elle me rinça, se rinça elle-même, me tendit une serviette de toilette, en prit une autre pour elle, s’essuya en toute hâte et se jeta sur son lit.



Je me maudis alors de m’être transformé en fille. Mais il m’était évidemment impossible de redevenir Gabriel, la surprise risquant d’expédier avant l’heure ma partenaire dans le royaume d’Hadès. Je savais cependant, pour avoir entendu maintes confidences sur le sujet, qu’entre filles cela pouvait aussi être fort agréable. Eh bien, j’allais vérifier cela. Il serait toujours temps, plus tard, de tâter du garçon, et j’étais bien décidée à ne pas m’en priver.


Mordiller la pointe de ses seins ; descendre les mains sur sa chatte encore humide ; écarter les grandes lèvres ; atteindre le clitoris ; le taquiner d’une langue alerte : Nathalie se tordait sur sa couche en balbutiant des encouragements. Remonter les mains sur ses seins ; les triturer, en pincer les tétons dilatés ; les tordre même un peu pendant que mes lèvres aspiraient son petit bouton d’amour, comme elle avait dit. J’aurais fait exactement les mêmes choses si j’étais resté un garçon. Mais après, je me serais introduit. Tiens, j’aurais d’abord, entre ses seins opulents, fait coulisser mon pénis. Mon clito était trop petit, bien trop petit, mon ami, dame oui comme dit la chanson bretonne. En outre, si je puis dire, en tant que fille j’avais entre les cuisses un vide à combler.


Mais cette grosse blonde paresseuse se laissait faire, passive. Ensuite, après avoir joui, elle était capable de me laisser en plan !



Et je m’étendis près d’elle, les jambes entrouvertes. Elle me traita de chipie, me tordit la pointe des seins, ce qui fut pour moi un mélange de souffrance et de plaisir, tout en me laissant impassible en apparence. Puis elle se fit plus câline.



Delphine était chatouilleuse. Je me demandais s’il en était désormais de même pour moi. La réponse ne se fit pas attendre : affirmatif, comme disait Arès. Nathalie s’était juchée sur mon ventre plat, les cuisses de part et d’autre de mes flancs. Elle m’avait ordonné d’écarter les bras et me chatouillait les aisselles. C’était délicieux et insupportable à la fois. Je portai les mains à ses seins pour en pincer la pointe.



Et elle fit de même avec les miens, le regard dur. Douleur et plaisir ainsi mêlés m’enchantèrent. J’attendis donc un peu pour m’intéresser à sa chatte entrouverte. Alors que je commençais à le pincer, son fameux "petit bouton d’amour", elle écarta les doigts, frissonna, et se laissa tomber sur moi, son imposante poitrine écrasant mes petits seins si durs alors que ses mains descendaient sur ma chatte avide de caresses.


Je m’ouvris pour ses phalanges.



Elle grogna qu’elle voulait encore mes lèvres et ma langue, et se souleva sur les genoux pour approcher son pubis de mon visage. Mes mains, appuyées sur ses seins, la repoussèrent.



Mais, d’un solide coup de reins, je la fis basculer. L’instant d’après j’étais tout contre elle, ma chatte sur sa bouche et ma bouche sur sa chatte. Ce qui était nouveau pour moi, ce n’était pas de brouter un minou, je l’avais fait si souvent ! C’était de ne pas avoir de pénis à enfoncer mais une chatte dans laquelle barbotait une langue agile, et un clito qu’aspiraient deux lèvres charnues. J’allais donc savoir si je pouvais jouir en tant que fille.


Et ma réaction sembla étonner mon amante blonde, tant je gémissais de délectation, en la suppliant de continuer. Elle se piqua au jeu.



Elle en sortit son fameux gode et l’enfonça d’un coup dans mon vagin. Divin, ce fut positivement divin ! Les vibrations de l’engin ajoutaient au bien-être que me procuraient les va-et-vient vigoureux de la main de Nathalie. Pendant ce temps, son clito que mes lèvres avaient aspiré ondulait sous la pointe de ma langue.


La jouissance montait en moi pendant que Nathalie balbutiait des mots indistincts. Mes gémissements, puis mes cris se perdirent ensuite dans son vagin trempé.


L’expérience était concluante : je disposais d’un corps de fille en parfait état de marche. J’allais m’en servir pour dévergonder une escouade d’étudiants, garçons et filles, formatés par une morale judéo-chrétienne qualifiée de ridicule par mon cousin le grand Pan, dont on avait abusivement annoncé la mort.