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Temps de lecture estimé : 15 mn
08/06/08
Résumé:  Le Blue Inn. Un motel à quelques bornes de Peach Springs. Une chambre. Louée par Kelly-Ann, la seule qui n'était pas encore habitée par la mort.
Critères:  fh ff ffh couple couplus nympho grossexe bizarre hotel hmast fellation cunnilingu fgode pénétratio jouet fantastiqu -fantastiq -roadmovie -couplea3
Auteur : Maldoror      

Série : Cum, blood and bullets

Chapitre 09 / 13
Le Blue Inn

Cum, blood and bullets



9. Le Blue Inn





Le Blue Inn. Un motel à quelques bornes de Peach Springs.

Une chambre. Louée par Kelly-Ann, la seule qui n’était pas encore habitée par la mort.


Elle était maintenant sous la douche. La salle de bains lui était apparue comme un refuge où elle pourrait pleurer en secret sa compagne. Je maudissais ces putains de dégénérés qui avaient failli nous coûter la vie une fois de plus. De vrais spectres que nous traînions dans notre sillage.


Polly reposait sur le matelas, adossée contre l’oreiller et les jambes repliées. Elle fumait une Lucky Strike tirée d’un paquet acheté par Kelly-Ann au motel avec des provisions : canettes de Coors, paquet de clopes, chips et sandwiches. Miss America avait réussi à négocier une thermos de café auprès du jeune employé, un étudiant à qui elle avait donné un biffeton pour l’oublier dès qu’elle aurait tourné les talons. Difficile de ranger aux oubliettes la bimbo et les éclaboussures de sang séché sur son cul, mais je faisais confiance à sa capacité de persuasion.


Polly gardait le silence, les yeux dans l’écran de télévision qui projetait sur son visage les éclairs des clips obscènes et violents. Elle était indemne, miraculeusement indemne. La balle n’avait fait que lui effleurer une côte, mais cela avait suffi à la plonger dans le néant quelques minutes. Ce n’était qu’une légère entaille qui la gênerait pendant plusieurs jours, à croire qu’elle régénérait et que la mort ne voulait pas d’elle.


Quant à moi, j’avais été épargné. Une force animale nous accompagnait dans notre quête de survie. Je restais pourtant convaincu que la chance n’avait rien à voir dans tout ça. Fumant ma clope et me délectant d’une bière fraîche devant les stores que j’avais pris soin de tirer, je savais que c’était les porte-flingues que j’avais butés qui avaient sauvé ma Polly. J’avais échangé leurs âmes contre la sienne, j’avais contraint la mort à ce pacte diabolique.


Une nouvelle fois, Billy avait refusé de se mêler à nous, préférant l’humidité du cockpit de la Mustang à une intimité qui lui était étrangère. Il n’avait pas paru spécialement touché par le fait que nous réservions un réveil de choix à son frère Jason, solidement menotté à une chaise dans la chambre. Un ruban adhésif sur la bouche, l’homme restait assommé, la tête en berne. Il faudrait nous expliquer, mec ! Qui étaient ces types ?


Mais l’heure n’était pas à l’interrogatoire. Nous étions tous épuisés. J’écrasai mon mégot dans le cendrier et me retournai pour contempler Polly, ce joyau que la fange avait tenté de me reprendre. Son tee-shirt roulé en boule traînait sur la moquette de la chambre comme une serpillière. Si bien qu’elle n’arborait plus que ses platform boots qui semblaient ne plus vouloir la quitter. Sa peau était maculée de tous les fluides organiques qu’un corps humain pouvait contenir. Foutre, urine, sang, éclats d’os, de cervelle et de chair, rien ne semblait avoir été laissé au hasard. Polly était bien le bras armé de la mort, c’était elle l’ange exterminateur, non le type à la dégaine de mac, ainsi que je l’avais supposé.


D’un geste furtif, elle détacha ses cheveux qui s’éparpillèrent aussitôt sur sa délicieuse poitrine. Puis elle prit une nouvelle bouffée et glissa lentement sa main entre ses cuisses. Sa paume commençait à caresser sa toison pour ramper lentement vers sa fente et faire vibrer son bouton d’amour. Dans l’écran de la télévision qu’elle avait rendue muette d’une simple pression du pouce, non plus les clips des rappeurs californiens, mais une scène de fellation. Jenna Haze taillait une pipe monumentale à un chibre colossal. Filmée en grand-angle, on ne voyait que le visage de la pornstar qui engloutissait le membre goulûment.


Cette scène paraissait exciter Polly qui glissa son majeur en elle avant d’échapper un long soupir, les yeux fermés et la mâchoire pendante.



Il y avait dans cette révélation une aura mystique, comme si tous les deux, nous n’étions plus que sexe et violence. Une boule de feu qui se consumait et ne demandait qu’à exploser.


Je m’approchai du lit et me débarrassai de mes fringues puantes. J’étais dans un état proche du sien, effleurant des ongles plusieurs croûtes de sang séché sur mon visage. La tuerie avait été effroyable, les clients ayant payé très cher le spectacle improvisé par les filles.


J’étais très fatigué mais, pour ne pas changer, ma queue restait dotée d’une vigueur exceptionnelle. Je bandais déjà comme un forcené et sentais cette soif de sexe hanter chacun de mes muscles, résolue à ne plus jamais me quitter. J’étais déterminé à la baiser, animé par un désir primitif et sauvage malgré l’épuisement.


Alors je fourrai sa clope dans ma bouche et m’allongeai à ses côtés, laissant déambuler ma main sur son ventre tiède. Et tandis qu’elle me couvrait le cou de baisers, j’explorai son nombril du bout de l’index. Avant de replier mes mains sous ma nuque. Ce fut le moment qu’elle choisit pour laisser glisser sa joue sur mon torse et lécher le tatouage sanglant d’Eraserhead. Ses doigts effilés malaxaient mes bourses avec dextérité, chaque caresse déchaînant en moi des éclairs de plaisir. Puis sa paume brûlante empoigna ma queue pour lentement l’agiter. Je connaissais maintenant une parfaite érection, exhibant mon membre sans retenue. Long et viril, il était impressionnant, à la fois lisse et débordant d’énergie.



Un sourire perla à la commissure de mes lèvres.



Et tout en prenant mon sexe à deux mains, elle glissa à quatre pattes entre mes cuisses. Bizarrement, sa posture était identique à celle de Jenna Haze dans l’écran. Son visage en grand-angle et ses fesses orgueilleuses pointaient au plafond en raison de son incroyable cambrure. Sa poitrine perlait majestueusement sur les draps, me laissant entrevoir les aréoles de ses seins.


Polly déploya sa langue et bâilla à s’en décrocher la mâchoire, le regard en feu et le vice sous la peau. Elle plaça ensuite ses lèvres à l’extrémité du gland, les mains sur mes couilles, et le fit lentement coulisser dans sa bouche, ses émeraudes plantées dans mes yeux. Sa prouesse fut un véritable délice, la chaleur et l’humidité envahissaient mon membre au cours de son interminable progression. Elle éprouva toutefois quelques difficultés pour descendre jusqu’à la garde, tant ma queue était imposante. Sa bouche était comblée, mais elle me fit le cadeau d’aller plus loin encore, m’empalant doucement dans sa gorge en entrouvrant légèrement les lèvres. Elle avait réprimé ce hoquet caractéristique qui m’assura de sa détermination.


Elle resta ainsi quelques secondes, avant de commencer à aller et venir pour me pomper en gémissant, balançant à chaque succion sa lourde crinière sur ses épaules.



Et je tirai une nouvelle bouffée sur ma cigarette avant de l’écraser dans le cendrier.



Elle me prit de nouveau dans sa bouche, inclinant mon membre de manière à provoquer un renflement au niveau de sa joue.



Elle s’était maintenant redressée sur ses genoux, la main en coupe sous son sein pour mieux le laper. Un regard de braise me pourfendait sous son épaisse chevelure qui dégoulinait en cascade le long de sa joue.

Lorsque.

La porte de la salle de bains. Kelly-Ann, nue, les cheveux lisses épousant sa peau, collés à ses omoplates. Ses yeux étaient un rien gonflés malgré la fine pellicule de maquillage. Elle arborait un rouge à lèvres des plus sensuels.



Polly tendit la main, l’invitant à venir nous rejoindre. Ce qu’elle fit en balançant des hanches, ses seins lourds et laiteux roulant comme des pommes sur son torse.


Je constatai au passage que Gras du bide s’était réveillé sur sa chaise. Ses yeux avaient perdu de leur cruauté, il était en train de réfléchir au moyen de s’en sortir. Rien à foutre. L’heure était à la baise. Et puis un geste de trop, et il prendrait un pruneau du flingue qui gisait sous l’oreiller de Polly.



Malgré son air farceur, elle était sérieuse.



Je lui caressai les cheveux avant de plaquer ma main sur le haut du crâne. Et d’un mouvement du bassin, je contractai mes abdominaux et me cambrai vers l’avant pour m’enfoncer d’un seul coup dans sa gorge. Kelly fut tellement surprise qu’elle accusa le coup et régurgita aussitôt mon membre en toussant.



J’entendis Polly s’esclaffer à ces propos qu’elle connaissait bien pour les avoir initiés. Alors Kelly se pencha sur mon sexe dressé avant d’écarquiller les yeux.



Ce qu’elle fit. Juchée sur ses genoux, les fesses délicieusement bombées, Kelly-Ann me laissait maintenant me branler dans sa bouche à ma guise. Les mains crispées sur sa tête, je l’entendais défaillir à chacun de mes allers-retours. Elle m’excitait comme un fou, elle et son maquillage. C’était d’ailleurs la première fois que je la baisais et je voulais qu’elle s’en souvienne, la dompter tout comme elle avait voulu le faire pour Sal, quelques heures auparavant.


Pendant ce temps, Polly s’était relevée, un gode-ceinture noir à la taille. Le même que celui que j’avais vu dans notre chambre au Pussy’s. Appliquant doucement son index sur ses lèvres, elle m’intima de garder le silence. Ce serait une surprise pour Kelly-Ann, bien plus encore que pour moi.


Polly grimpa sur le lit avec l’agilité d’une chatte et se positionna derrière la croupe de Kelly-Ann dont je maintenais toujours aussi fermement la tête. À genoux sur les draps, Polly se pencha vers l’avant et glissa sa langue dans la fente de Kelly-Ann, tout en continuant à m’observer. Succombant à une vague de plaisir, la blonde venait de s’abandonner, si bien que je m’enfonçai en elle sans aucune résistance. Voir les ongles de Polly plantés dans les fesses de Kelly-Ann m’excitait au plus haut point. J’avais l’impression de sentir chacun des coups de langue que lui offrait ma princesse.


Puis elle se redressa et, empoignant le cul de Kelly-Ann à pleines mains, la pénétra d’un long coup de reins qui tira à Miss America une plainte étouffée. Elle avait écarquillé les yeux et m’interrogeait maintenant du regard.



Ses mains me firent ensuite lâcher prise, et je libérai aussitôt sa bouche d’où s’échappa un terrible gémissement. Je me levai à mon tour tandis que Kelly-Ann prenait appui sur ses coudes et relevait les hanches, totalement offerte. Polly la déchirait de part en part, prenant toutefois le soin de freiner la cadence afin que son amante savoure pleinement cet instant. Ce fut là, que, n’y pouvant plus, je me glissai dans le dos de Polly.


Je saisis ma queue à pleine main et la passai sur les fesses de Polly, barbouillant sa peau du liquide séminal qui s’écoulait en un filet gluant. Puis je caressai sa fente du bout du gland en suivant le rythme imposé par ma princesse.



Et sans même que j’en prenne l’initiative, Polly m’empoigna et s’empala sur ma queue, déversant sur mes couilles un flot de jouissance. D’un assaut, je la soulevai et l’agrippai par la tignasse pour mieux assurer ma prise. Ce que fit Polly avec la chevelure encore humide de Kelly-Ann qu’elle me tendit aussitôt. Leurs crinières dans chaque main, j’entamai ainsi une incroyable chevauchée, tous trois valsant de concert dans une partie de baise frénétique. Nos cris déchiraient le silence du désert, preuve d’un plaisir décuplé. Je ne comptais plus les orgasmes qui terrassaient leurs corps à chaque instant.


Et lorsque Kelly-Ann céda la première, s’écroulant sur le ventre en gémissant, je sortis mon membre et attirai Polly pour le lui fourrer dans la bouche. L’explosion fut immédiate, libérant un paquet de foutre de plusieurs jets saccadés. Polly, accroupie sur ses talons, me suça entièrement, avant de se pencher vers le visage de Kelly-Ann, maintenant allongée sur le dos. Miss America descella alors ses lèvres rouges et Polly déversa le foutre dans sa bouche, s’appliquant à laisser quelques filets sur les joues de sa maîtresse qui déglutit en souriant.



Épuisé et en sueur, je me laissai choir sur les draps humides. Deux langues léchèrent aussitôt ma queue pour la délester des dernières coulées de sperme avant que les filles ne se réfugient dans mes bras. Kelly-Ann m’embrassait dans le cou tandis que Polly sommeillait, la paume de sa main sur ma queue, en signe d’appartenance.


Le tout, sous le regard inquiet de Jason.




* * *



Un chuchotement.



La voix de Kelly-Ann, encore dans les vapes. Polly dormait profondément, sa joue contre mon épaule et sa main sur mon membre flétri. Je jetai un œil sur le réveil qui indiquait 11:08 a.m.



Avant d’allumer une cigarette.



Miss América m’embrassa tendrement dans le cou.



Mon sang se glaça dans mes veines, me laissant sans voix. Comment était-ce possible ? Ce que Kelly-Ann considérait comme un tatouage n’en était pas un. Je pensais qu’il s’agissait d’une saloperie que nous avions ramassée, Polly et moi, à notre arrivée à Camp Valley, un genre de bactérie inhérente au lieu. Après tout, le vieux nous avait bien assuré que l’endroit était maudit, chargé d’un air malsain et d’une dégénérescence dont sa famille avait subi les conséquences. Mais alors, comment expliquer que les deux captives qui servaient de putain au Pussy’s n’étaient pas infectées elles aussi ?


Cette question resta en suspens au-dessus de mon crâne, telle l’épée de Damoclès. J’avais la désagréable sensation que la vérité ne devait pas être révélée, comme si je ne serais jamais disposé à l’accueillir, de peur de me brûler les yeux.


Je songeai tout à coup aux porte-flingues. Ils étaient là pour lui, j’en étais persuadé. Gras du bide. Comme nous l’avait annoncé l’ange exterminateur, ils n’étaient pas là pour nous. Gras du bide. Jason. Lui seul pouvait nous en dire davantage. Pour l’heure, il était affalé sur son siège, à nouveau occupé à souffler comme un bœuf dans son sommeil.



Et je filai dans la salle de bains. Là, je pris une longue douche, très longue. Ces quelques heures de repos m’avaient fait du bien, et je sentais mes cellules se régénérer au contact de l’eau glacée sur ma peau. Une vingtaine de minutes plus tard, j’avais l’impression d’avoir mué, abandonnant mon enveloppe mortelle aux égouts. Cela ne m’empêchait pourtant pas de ressembler à un cadavre. Mon visage restait cabossé, mes membres chargés de cicatrices et divers hématomes, et mon squelette me faisait copieusement souffrir. Une étrange sensation habitait mon corps, celle d’un accroissement de mes os, comme s’ils se développaient à l’intérieur. Et puis ce sexe qui n’en finissait pas de pousser, comme un appendice monstrueux. De quoi confirmer l’hypothèse des radiations de Camp Valley.


Ce fut avec mes incertitudes que je regagnai la pièce principale, une serviette autour de la taille. Ce que j’y découvris n’aurait jamais dû me surprendre. Et pourtant. Avec Polly, nous nous trouvions plongés dans un état animal. Nous ne faisions plus que tuer et baiser de manière sauvage. Chaque partie de culbute était un combat qu’il me fallait remporter. C’était à peine si nous trouvions le temps de nous restaurer, comme si le sang et la chair nous suffisaient amplement. Et Kelly-Ann était sur le point de nous rejoindre dans ce chaos.


Allongée sur le ventre, les jambes tendues et la tête entre les cuisses grandes ouvertes de Polly adossée contre le montant du lit, le dos sous un oreiller, Kelly-Ann titillait le clitoris du bout de la langue. À en juger les plaintes qui s’échappaient de sa bouche et les mains atrocement crispées de Polly, elle s’y prenait mieux que moi pour faire jouir ma princesse de cette manière. J’avais souvent testé ce bouton d’amour, mais jamais je n’avais su lui procurer un tel plaisir. Les décharges électriques émanaient toujours de ma queue enfouie en elle.


Polly agrippa tout à coup la tête de la blonde et planta ses griffes dans son crâne pour la maintenir en place, le corps tendu comme un arc. Elle haleta encore quelques secondes avant d’exploser, l’orgasme tordant son ventre et ses membres à la limite de la douleur. Elles restèrent ainsi une longue minute durant laquelle la poitrine de Polly ne cessait de se soulever selon un rythme irrégulier, à la recherche d’un nouveau souffle. Kelly-Ann, quant à elle, persistait à donner du plaisir à sa partenaire par de petits coups de langue répétés.


Une fois revenue sur terre, Polly grilla une cigarette pendant que Miss America glissait lentement sa langue dans sa fente. Les yeux fermés et la tête reposant contre le mur, ma belle s’abandonnait pour la seconde fois. C’en était trop. Il fallait absolument que je participe, que je garde l’exclusivité du sexe de ma complice. Je devais en être l’unique détenteur.


D’un geste, je balançai ma serviette sur le sol et fondis sur elles, la queue dans la main. Debout, les muscles des cuisses crispés à l’extrême, je m’astiquai fermement au-dessus de cette langue lapant la chatte de ma partenaire. Polly, les yeux grands ouverts, me regardait agir, un sourire au coin des lèvres. Je sentis sa main se poser sur ma hanche tandis qu’elle cambrait ses reins à n’en plus finir, m’offrant ainsi la finesse de son ventre.


Les plaintes allaient bon train dans la chambre, on aurait dit une orgie démoniaque tant les gémissements se faisaient puissants. Jaillissant des profondeurs de nos entrailles, nos âmes décharnées se libéraient de leurs chaînes pour déployer leurs ailes lacérées au rasoir.


Explosion.


Une abondante giclée de foutre tapissa la toison de Polly pour dégouliner sur ses petites lèvres. La langue de Kelly-Ann accomplissait mille prouesses, déclenchant des orgasmes de feu à l’intérieur du ventre de ma princesse tandis que j’inondai la peau de ces créatures. Mon foutre se mêla bientôt à leurs délicieux organes respectifs, Miss America recueillant la substance de l’extrémité de la langue pour laisser couler le sperme dans sa bouche.


Puis, les lèvres baveuses, elle poursuivit son œuvre en insinuant une dernière fois sa langue chargée de foutre dans la fente. Cet acte semblait une communion mystique, pleine et entière, comme si nos sexes ne faisaient plus qu’un pour se concentrer dans un noyau de plaisir au cœur de Polly.


Un long hurlement déchira alors le silence tandis que Kelly-Ann succombait à son émotion. Je la vis sangloter, haleter, cherchant mon regard, les yeux embués de larmes clairs et le menton constellé de foutre. Toutes deux me prirent les mains et les serrèrent à me les arracher, comme si nous venions de sceller un pacte sacré, ici, dans cette chambre minable.


J’étais en sueur, le cœur au bord des lèvres. Polly elle, avait joui et la terre avait tremblé. Tout était devenu rouge autour d’elle. Un soleil avait explosé à l’intérieur de ce modeste motel, ravageant tout sur son passage, laissant l’humanité à ses doutes et ses contradictions. Nous filions tous trois dans une étoile, une super-nova du nom de Liberté. Pour preuve, la clope de Polly gisait à terre, dévorant la moquette de la chambre en laissant une odeur de cramé dans l’air.


La bête qui avait brisé ses chaînes à l’intérieur de mon être accepta de retourner dans sa cage et je pus enfin me relever. Kelly-Ann m’attendait, debout, nue à mes côtés. Elle me prit dans ses bras et m’embrassa sur les lèvres. Et lorsqu’elle cessa son étreinte, je remarquai une mouche posée au-dessous de la fine toison de Polly. L’insecte s’abreuvait de mon sperme aux petites lèvres comme une source d’eau claire.


Alors je giflai le cul de Miss America en scrutant cette mouche qui donnait à Polly un faux air de cadavre.



Et le temps qu’elles filent prendre leur douche, la deuxième pour la bimbo, je passai de nouvelles fringues propres. Jason me regardait, les yeux exorbités. Il avait vraisemblablement assisté à la scène et savait maintenant ce dont nous étions capables.