n° 13045 | Fiche technique | 35219 caractères | 35219 6141 Temps de lecture estimé : 25 mn |
14/12/08 |
Résumé: Juliette écrit à son ex et lui raconte ses vacances à la découverte des richesses sexuelles de l'Homo Erectus. | ||||
Critères: #épistolaire #initiation f ff asie vacances caférestau exhib noculotte rasage cunnilingu fdanus aliments | ||||
Auteur : Jielel |
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Chapitre II/IV : On rase le passé
Résumé du chapitre précédent : Juliette écrit à son ex. Elle lui raconte son voyage initiatique dont elle espère revenir libérée de tous les tabous qui la bloquent et qui l’empêchent de répondre aux attentes de son amour.
Après quelques heures, avant que tout mon corps ne devienne écarlate, j’ai décidé de rejoindre mon bungalow. En chemin, j’ai croisé mon professeur, je lui ai souri et il m’a regardée d’un air grave. Il s’est approché de moi, a remonté légèrement mon tee-shirt et, montrant mon maillot du doigt, m’a dit :
Puis son doigt a désigné une poubelle.
C’est vrai que sur la plage et dans tout le camp je n’avais vu que des sexes féminins à peine couverts par un maigre tissu tout juste retenu par des bouts de ficelle. Avec mon mètre carré de tissu servant de culotte, je n’étais pas à la page.
Et, d’un geste sûr, j’ai baissé mon slip sur mes mollets et fait passer mes pieds dedans. D’un geste rageur, je me suis baissée pour le ramasser, sans me préoccuper du spectacle que j’offrais ainsi aux personnes qui me suivaient, et j’ai jeté le Petit Bateau à la poubelle. Le professeur a juste pu dire « Parfait ». Puis, toujours imperturbable, il m’a prise par le bras pour me guider vers les boutiques. Nous sommes entrés dans la première, qui s’appelait fort explicitement Sans chemises, sans pantalons. Il s’est approché de la vendeuse et lui a dit très simplement qu’il cherchait un maillot pour me permettre de bronzer. Elle a tout de suite amené sans dire un mot deux ou trois maillots plus petits les uns que les autres. Superficie de tissu : trois centimètres carrés maximum.
Moi, j’allais mettre ça ? Le professeur m’a regardée, a sélectionné deux modèles bariolés dont la couleur allait avec mon teint et a pris le plus petit des deux.
Je me suis tout de suite exécutée, ne cherchant même pas la cabine d’essayage, au point où j’en étais. Cela m’a fait une drôle de sensation d’essayer de cacher mon sexe avec ce tissu pas plus grand qu’un timbre-poste, et surtout de sentir cette ficelle me pénétrer entre les fesses, me chatouillant l’intimité. J’ai relevé mon tee-shirt en demandant leur avis au professeur et à la vendeuse. Ce n’était pas terrible et je tirais dans tous les sens le tissu pour essayer de cacher, en vain, ma toison qui en dépassait de tous les côtés. Le professeur m’a tendu le haut. Mon tee-shirt est passé par-dessus mes épaules et j’ai mis sur ma pâle poitrine ce qui ne devrait plus s’appeler un soutien-gorge mais bien un cache-tétons.
Le professeur a demandé à la vendeuse de m’aider à m’ajuster, ce qu’elle a fait sans problème. D’abord elle a fait coulisser le tissu du haut sur mes seins frémissants afin de camoufler mes tétons qui, sous l’effet, se sont mis à tendre le tissu léger. Puis elle s’est attaquée au bas, tirant sur la ficelle afin que le tissu recouvre bien l’entrejambe. Cela a eu pour effet de me faire pousser un petit cri quand j’ai senti le tissu se coller encore plus à moi et faire encore plus ressortir ma toison au-dessus du maillot.
Un bref coup d’œil dans le miroir pour constater que j’étais nue avec des tétons fleuris et un petit triangle de tissu - ma foi fort coquin - qui devait couvrir environ cinq pour cent de mes fesses, surtout la gauche. Mon habilleuse et mon déshabilleur paraissaient satisfaits de leur travail. Vu comme cela au milieu d’un magasin, il y avait de quoi faire mourir ma concierge d’une crise cardiaque. Mais avec des seins bronzés et après un passage chez le coiffeur, cela pouvait donner quelque chose de très… comment dire… différent.
Quand j’ai demandé à mon professeur pourquoi il m’avait offert un haut, il m’a répondu que pour attirer les hommes, il ne fallait jamais tout montrer et qu’il fallait qu’ils aient toujours l’impression d’avoir des choses cachées à découvrir en exclusivité. C’est bien d’être bronzée partout, mais s’il n’y a pas un centimètre carré de peau blanche à découvrir, on s’ennuie vite…
En sortant, mon professeur particulier - très particulier - m’a désigné une devanture sur laquelle il était écrit Institut de beauté - Épilation. Pas besoin d’un dessin : il me fallait y passer, comme l’adolescent qui passe, pour la première fois, le fil du rasoir sur le duvet de sa première moustache. J’ai embrassé mon gentleman et je suis entrée.
L’accueil était des plus agréables. Musique douce, lumière tamisée et, sortant d’une pièce voisine, une superbe Asiatique drapée dans un paréo aux couleurs chatoyantes.
Ce n’était pas difficile à deviner.
J’ai obéi et je me suis entièrement débarrassée. Il faut dire que nue ou couverte d’un fil, je ne ressentais pas la moindre différence. Je me suis donc couchée sur la table de massage qui me tendait les bras. Un frisson m’a parcouru le corps : et si cette charmante demoiselle n’était que la secrétaire, et qu’un gros mâle allait sortir pour venir m’arracher les poils sans ménagement avec les dents ?
Heureusement, la voix féminine de la coiffeuse m’a sortie de mon cauchemar, à moins que ce ne soit un rêve…
C’était la première fois qu’on toisait ma toison et qu’on me complimentait sur mon intimité.
Je ne savais pas qu’il y avait plusieurs modèles, alors, devant mon air perplexe, elle a pris un gros catalogue de mode qu’elle a posé sur mes cuisses et nous avons commencé à le feuilleter ensemble… Extraordinaire, il y avait tous les modèles allant du sexe touffu à celui, tendre, entièrement épilé, qu’elle appelait « la moule à zéro », en passant par les motifs les plus subtils en forme d’oiseaux ou tout naturellement en forme de chatte, avec grands yeux teints. L’exotisme des tresses fines et longues sur peau noire, les teintures blondes, vertes ou dégradées… Et enfin toute une série de fentes nues, tatouées d’une coccinelle, d’un cœur ou d’un serpent sortant de sa tanière. L’idée de passer des heures avec un tatoueur penché entre mes jambes semblait enchanter ma conseillère. Pourquoi pas ? En attendant, nous avons opté pour une coupe normale, bien taillée sur les côtés, laissant dépasser quelques poils en haut du maillot.
L’ambiance était devenue décontractée et j’avais décidé de venir en vacances pour ne plus réfléchir et me laisser aller à mes instincts, alors je lui ai dit qu’elle avait carte blanche, que je laissais place à sa créativité d’artiste de la motte. Au travail.
Bien sûr, elle a commencé par mettre de la cire sur mes jambes, qui en avaient besoin, et je me suis laissée aller à ses soins en me reposant, la tête en arrière. Mal m’en a pris : quand j’ai relevé la tête, c’était pour voir mon esthéticienne me tournant le dos et penchée en avant pour bien placer les bandes sur mes mollets. J’étais émerveillée. Non pas par sa technique et son savoir-faire, mais par le fait que dans le miroir au mur, je pouvais parfaitement voir, à 50 centimètres de moi, son paréo légèrement relevé sur ses fesses. Au plus elle se penchait en avant et au plus elle s’affairait sur mes mollets, au plus j’entr’apercevais la nudité de ses rondeurs, la nudité des lèvres parfaitement imberbes de son sexe. L’apothéose fut quand elle se coucha carrément sur mes cuisses pour récupérer un tissu tombé de l’autre côté. C’était d’une beauté, cette fente offerte surmontée du petit point de son anus. Moi qui n’avais jamais vu que les culottes de mes copines de classe trop pudiques et qui n’avais jamais vraiment osé me regarder dans une glace, voilà que je découvrais le sexe féminin dans toute sa splendeur. Un frisson m’a parcouru l’échine et s’est perdu au plus profond de mon entrejambe. Cette réaction de mon corps m’a même fait un peu peur : moi, trembler pour une femme, pour une fente ?
En attendant, ma conseillère a sûrement constaté quelque chose car elle s’est vite redressée en tirant sur l’arrière de son paréo, l’air faussement gênée. On a essayé toutes les deux de reprendre nos esprits mais la seule chose que j’aie trouvé à lui dire c’est :
La glace était définitivement brisée et, remontant le devant de son pagne, elle m’a dévoilé une superbe petite chatte à peine recouverte de quelques longs poils noir jade bien lisses. Le sexe ainsi découvert à quelques centimètres de mon visage, elle a commencé à m’expliquer que la plupart des Asiatiques n’ont pas de problèmes de chattes trop envahissantes et que leur pubis est à peine recouvert naturellement.
Je ne me suis pas fait prier et je l’ai complimentée sur la douceur de ses poils, sur la douceur de sa peau, sur la douceur de sa fente et enfin, au fur et à mesure que ses cuisses se desserraient, sur la douceur de ses lèvres. J’ai vu son paréo glisser par terre, j’ai remonté mon regard : elle était en train de se caresser frénétiquement les seins en regardant avidement ma main tremblante avancer en elle. Sans aucune difficulté, je l’ai écartée délicatement, mes doigts étaient déjà bien humides et j’ai commencé à lui titiller le clitoris. Sa tête était maintenant rejetée en arrière et son pied est venu naturellement se poser sur la table, m’offrant toute la beauté de son intimité la plus profonde. Ce petit sexe entièrement offert, nu, avec juste une petite touffe de duvet pour signaler l’approche d’un mont de Vénus, c’était d’une beauté à me rendre folle. J’ai facilement trouvé le chemin de son clitoris, que ses petites lèvres écartées recouvraient à peine. Quel plaisir de la sentir frissonner à chacune de mes sollicitations. Elle était entièrement à moi, j’avais le corps entier d’une femme, son âme dans mes mains - ou plutôt au bout du doigt.
Tant que j’étais au stade de la découverte du corps féminin, autant y aller à fond. C’est ainsi que mon doigt s’est avancé, glissant entre ses lèvres. Mon majeur a été comme aspiré et, sans difficultés, s’est entièrement logé dans son vagin, provoquant un petit cri de plaisir. Je suis restée là pendant un petit moment, allant et venant dans cette chaleur de plus en plus humide, puis j’ai décidé de continuer mon chemin. Mon doigt est sorti doucement, a refermé l’ouverture béante pour aller vers une ouverture encore plus mystérieuse et inconnue.
Quelle n’a pas été ma surprise de constater du bout du doigt que la place était prise. Sa main droite était bien en train de titiller et pincer ses tétons mais son autre bras s’était glissé dans son dos et sa main gauche caressait ses fesses, les écartait et son majeur avait pénétré son anus. Caresse profonde. Elle, au moins, savait chercher son plaisir partout et sans complexes. J’aurais aimé la rejoindre, l’aider à se sodomiser, mais sa main gauche a rapidement agrippé la mienne, posant avec détermination mon doigt sur son clitoris. Elle m’a lancé un « Là, maintenant » qui en disait long sur son état d’excitation.
En quelques touchers énergiques, je l’ai fait jouir de tout son corps ; sa main crispée sur son sein, la langue léchant son mamelon, son ventre tendu, son autre main en plein va-et-vient. Il lui a fallu quelques minutes pour émerger, encore haletante, les seins en érection, le duvet dégoulinant et le regard épanoui.
J’étais subjuguée par ce qui s’était passé. Il faut dire que moi aussi je suis sortie comme d’un rêve pour constater que, presque sans m’en rendre compte, je n’étais plus couchée sagement, j’avais les jambes bien écartées, la main posée entre elles. Mes doigts pouvaient le confirmer, ce petit épisode était loin de m’avoir laissée indifférente, j’étais trempée. En voyant mon air étonné, nous nous sommes mises à rire toutes les deux. Elle a passé distraitement ses doigts dans ma chatte.
Le frisson qui m’a parcourue au contact de ses doigts lui a suffi comme réponse. C’est vrai que c’était bon, trop bon. Nous avons bu un petit verre en silence, puis elle est allée rechercher son matériel en me promettant qu’elle me ferait belle avant de s’occuper de moi. Quel programme !
C’est donc sans plus aucun complexe que je me suis réinstallée, bras et jambes largement écartés, afin qu’elle puisse ôter tout poil superflu, partout. J’ai quand même pensé à toi, mon amour, je crois que tu aurais apprécié le spectacle de ces deux femmes nues en train de s’occuper l’une de l’autre. Je sais que c’est le rêve de tout homme que de se trouver devant deux femmes qui se caressent… Je viens d’apprendre que je peux réaliser ton rêve, mon amour. Tu en as d’autres ? Dis-le-moi vite, que je commence l’entraînement.
Sentir ces mains féminines s’occuper avec tant d’attention de mon sexe faisait que je me sentais bien, de mieux en mieux dans ma peau. Ces mains douces qui étendaient la crème sur mes lèvres, attentives pour que tout se passe bien, sans le moindre mal. Son souffle sur mon mont de Vénus à chaque fois qu’elle devait s’approcher pour un poil réticent… Quelle sensation de bien-être ! Je ne suis descendue de mon nuage que quand, souriante, elle m’a dit :
Un miroir portable de coiffeur me permit d’admirer le travail. Elle y avait été fort. De ma trop abondante toison, il ne restait presque rien. La fente de mon sexe était retombée en enfance, entièrement nue entre les jambes, seule une fine bande de poils la surmontait. Ma chatte avait aussi changé de personnalité, je la voyais plus belle, plus distinguée, plus soignée, plus femme, plus libérée… Avec mes derniers poils, mon ancienne vie de sainte avait définitivement valsé à la poubelle.
C’est vrai que cette peau fraîchement épilée était d’une douceur, d’une douceur… Impossible de ne pas y laisser courir les doigts.
Elle m’a fait avancer sur la banquette, m’installant les fesses au bord et les jambes parfaitement écartées, les pieds reposant sur des petits supports. Qu’allait-il encore m’arriver ? Elle a ouvert le congélateur et en a sorti une boule de glace.
Elle a posé la boule sur mon mont de Vénus. La sensation de froid m’a fait frissonner, mais cela n’était rien en comparaison des frissons qui m’ont parcourue quand elle s’est accroupie devant moi et qu’elle s’est mise à me lécher avidement. Sa langue glissait sur mon clitoris gonflé à bloc. Une sensation de chaleur m’envahissait puis elle allait chercher un bout de glace qu’elle faisait glisser sur mon petit bouton rose. Je n’avais jamais senti ça. Que dire alors quand sa langue chaude et froide a écarté mon être et a pénétré dans mon vagin on ne peut plus offert. Divin. Sa vengeance était vraiment terrible. Sentir deux-trois lapées sur mon clitoris et ses doigts à l’entrée de mon vagin a suffi à me faire éclater au septième ciel…
Mais le dessert n’était pas fini. Elle a pris une de mes mains, l’a posée sur mes seins, a pris l’autre qu’elle a mise sur mon pubis. Elle m’a seulement dit « Écarte ». Je ne me suis pas fait prier. Des ordres délicieux comme ceux-là, on ne les discute pas. Je lui offrais donc mon sexe entièrement ouvert. Sa langue s’est activée et, sans attendre, j’ai joui, joui… Je ne sais plus combien de fois. Mais quand j’ai repris mes esprits, la glace était finie et mon entrejambe parfaitement propre…
La petite esthéticienne m’a « rhabillée ». Elle a commencé par me mettre du vernis puis elle est passée au reste. Une aréole brune dépassait très légèrement de mon soutien-gorge mais bon… Il suffirait d’un glaçon ou d’un baiser pour le contracter et éviter cela… Par contre, mon esthéticienne ne paraissait pas satisfaite des trois poils noirs brillants qui dépassaient de mon string. Pas très élégant, ça. Elle a tout de suite corrigé le tir en les colorant d’un jaune assorti à mon maillot. C’est ça l’art, c’est ça être femme. Ne rien négliger, être parfaite jusqu’au bout des ongles, jusqu’au bout des poils.
Nous avons discuté un peu. Elle s’appelait Vanille, nom prédestiné. Je lui ai vite expliqué l’objectif de mes vacances et je l’ai remerciée pour sa contribution. Elle m’a simplement écoutée et, me raccompagnant à la porte pour laisser la place brûlante à une cliente, m’a dit :
Très poliment, on s’est serré la main et je lui ai dit :
Je suis donc sortie de ma première visite chez une esthéticienne entièrement épilée et bisexuelle convaincue. Qu’est-ce que ça allait être ce soir ?
Comme toute femme fière de sa nouvelle tenue et de sa nouvelle coiffure, j’ai continué à faire un peu de shopping, le tee-shirt noué sur la poitrine. C’est vrai que les quelques poils qui dépassaient de mon string faisaient de l’effet. J’ai surpris plusieurs conversations entre les couples que je croisais qui en disaient long sur l’effet que cela faisait sur ces messieurs. Certains allaient jusqu’à montrer à leurs femmes ce qu’ils auraient aimé qu’elles portent. Tous auraient voulu lécher autre chose que les vitrines avec bobonne. Le plus étonnant, c’est que je me sentais de plus en plus fière, de mieux en mieux dans ma peau. Très rapidement, j’ai constaté que je ne regardais plus les vitrines. Je me regardais dans les vitrines. Et la femme que j’y voyais y était pas mal du tout, avec ses longues jambes, ce petit triangle fleuri et ces fesses, ces fesses… et dire que tout ça était resté des années sous des uniformes et des tailleurs stricts. Ma peau respirait enfin ! Je me sentais libre et mes doigts sentaient la vanille !
Mais, maman, comment as-tu pu vivre et me faire vivre en prison toutes ces années ? Et dire que j’allais mourir sans même savoir ce que c’est que de sentir une ficelle pénétrer dans mon sexe et sans avoir senti tant de regards avides sur la courbe de mes fesses !
Mais les émotions, ça creuse. Je suis entrée dans un petit restaurant mais le restaurateur m’a gentiment fait remarquer que ma tenue n’était pas assez décente pour le standing de son établissement. Je lui ai sagement répondu que je comprenais et que j’allais aller me changer tout de suite. J’ai couru à mon bungalow, déposé mon string sur la baignoire et, le temps d’admirer encore une fois la petite ligne de poils restants au-dessus de ma fente nue, j’ai enfilé ma minijupe et mon chemisier. De retour au restaurant, le patron m’a regardée de haut en bas et m’a glissé à l’oreille que c’était beaucoup mieux et qu’il m’avait réservé une table tranquille à l’étage. À en juger par le silence de la salle qui m’a accompagnée quand je montais les escaliers en colimaçon, je me demande si vraiment ma nouvelle tenue était si décente que cela. J’ai eu droit à l’apéritif de la maison, au vin du patron et à un service spécial. Je n’avais jamais lu dans mes livres d’économie que le fait de diminuer de cent pour cent les dépenses en culottes entraînait une augmentation de cent cinquante pour cent des bénéfices en nature ! Double économie ! Le prochain sujet d’une thèse ?
Malheureusement je me suis aussi rendu compte des désavantages de ma nouvelle vie : presque en face de moi il y avait un couple en train de s’empiffrer de gras de poulet. L’homme avait certainement remarqué quelque chose car il n’arrêtait pas de me regarder avec ses yeux globuleux et sa bouche baveuse. C’était plutôt gênant, ce regard lubrique posé sur moi en permanence. Le plus terrible fut quand il s’est levé et que, très galamment, il a laissé passer sa femme devant lui pour pouvoir me glisser sa carte de visite avec le numéro de sa chambre. Je l’ai immédiatement jetée.
D’accord pour m’afficher, pour libérer mon sexe. Mais de là à m’ouvrir à la première bite venue, il y avait un pas que je ne voulais jamais franchir. Je pouvais rester digne, avec ou sans culotte ! Femme libre ne veut pas dire pute. Et puis je préfère être traitée de pute que d’être un sale vicieux pervers au cerveau taille couille, incapable de se passer de cette créature aux pieds de laquelle il se tient à genoux et qu’il appelle « salope ». C’est quoi, une salope ? Un être humain du genre féminin avec lequel les hommes croient pouvoir être des salauds, c’est tout, question de point de vue.
Bien sûr, j’ai eu droit au pousse-café du chef. À mon avis, il aurait bien voulu m’offrir son pouce tout court…
Ma descente fut des plus indécentes. Toujours dans le silence et avec de nombreux clients qui semblaient avoir tout fait pour rester un peu plus longtemps à table. Des retombées de l’absence de culotte sur l’augmentation de consommation de desserts, cafés, pousse-cafés dans les restaurants à deux étages, titre du deuxième chapitre de ma future thèse d’économie…
Suivit une petite sieste bien méritée avec toi. Oui, j’ai oublié de te le dire mais j’ai baptisé mon ami godemiché comme toi : Louis de Millius d’Argenteuil… Ça lui va bien et puis c’est un hommage… Qu’en penses-tu ? En tout cas j’ai bien dormi. Il fallait prendre des forces. Je ne me suis réveillée que vers 16 heures, le temps de prendre une douche, de faire passer mon nouveau maillot entre mes fesses et de cacher mes mamelons, j’étais prête à aller un peu me bronzer. En sortant par le balcon, je n’ai pas trop fait attention à une petite flaque blanche par terre, et je suis partie m’allonger au soleil. Comme une bonne maman, j’ai bien couvert de crème protectrice mes zones sensibles autrefois protégées par mon défunt duvet. J’ai au moins passé une demi-heure à huiler délicatement mes seins. L’effet fut radical : les petits bouts de tissu faisant office de soutien-gorge tenaient nettement mieux sur mes mamelons durcis…
À peine avais-je fait cette observation que j’ai relevé un peu la tête pour constater que mon petit coin de plage isolé ne l’était plus. Une bande de jeunes loups assoiffés étaient venus s’installer autour de moi. J’ai eu droit aux conversations les plus banales mais il m’a suffi de me lever et d’aller nonchalamment me baigner pour leur fermer leurs grandes gueules. Encore un effet du sexe : ça rend muet ! Étonnant, non ?
À mon retour, toute ma nouvelle cour était couchée, l’air innocent, sur le ventre ! Trop chou pour moi. Certains d’entre eux étaient très séduisants mais je me disais qu’il valait mieux les garder pour la fin, pour la bonne bouche. Pour mon apprentissage, il me fallait d’abord des gens d’expérience, la folie de la jeunesse viendrait après…
Ils ont semblé vraiment désolés quand je suis partie en confirmant que j’étais prise ce soir. Pour couper court à tout commentaire, je me suis drapée dans ma serviette et ai fait disparaître mon string dans mon sac… C’est fou comme de petits gestes innocents peuvent provoquer de lourds silences baveux. J’y penserai lorsqu’il y aura trop de chahut lors de mes cours à l’Université. Je parie qu’à la rentrée, je serai le seul prof à garder un auditoire plein et silencieux toute l’année… Un nouveau sujet de thèse : Comment tenir un auditoire en haleine ! Avec ou sans string…
Même sans montre, je suis arrivée tip top au rendez-vous de ma nouvelle amie. Comme elle avait encore un tas de graisse poilue à terminer, elle m’a rapidement guidée au jacuzzi pour que je me détende un peu. Le temps d’ôter le peu que j’avais sur moi et de me glisser dans l’eau tiède et bouillonnante, elle me déposait discrètement une coupe de champagne à côté de moi. Quelles sensations, ces bulles qui me pénétraient de partout, bulles de champagne en bouche, bulles frénétiques ailleurs. Il suffisait que je me bouge un peu pour qu’elles aillent de mes cuisses à mon clitoris, de mon clitoris à ma vulve, de ma vulve à mon anus, de mon anus à toute ma colonne vertébrale. C’était bon.
Après un long moment de ces va-et-vient, j’ai doucement ouvert les yeux pour constater que j’avais une spectatrice devant moi qui s’est mise à applaudir le spectacle. C’était Vanille et, comme le spectacle lui plaisait, je lui ai offert le grand show, me laissant de plus en plus aller aux caresses humides. Il m’a suffi d’écarter légèrement mes lèvres pour que les attaques sur mon clitoris se fassent plus pressantes et que je jouisse tout entière.
Elle s’est levée en laissant son paréo au sol et, tout en me fixant droit dans les jambes, a fait le tour du jacuzzi. En arrivant près de ma tête posée sur le rebord, elle a passé sa jambe au-dessus de moi. À mon tour de profiter d’un spectacle unique. Ses longues jambes de part et d’autre de ma tête, avec au sommet sa petite chatte et le bas de ses seins. Tout doucement, elle s’est agenouillée, ses lèvres offertes s’approchant des miennes tendues, prêtes à embrasser, à mordre. Elle s’est arrêtée juste au-dessus, à portée de langue.
Elle s’est versé un peu du précieux liquide sur la pointe des seins. L’alcool a suivi son inexorable chemin, glissant sur sa poitrine, noyant son nombril, faisant frémir son ventre pour venir perler ses fins poils pubiens. Offert comme cela, ce grand cru avait un goût spécial et je me suis empressée d’y goûter. Quel arôme, quelle robe, comme cela pétillait en bouche ! Moi qui avais fait des études d’œnologie, je pouvais l’affirmer : c’était du "Veuve Clito", un millésime.
J’en ai bu quelques coupes, c’était si bon. Même Vanille qui laissait tout couler sur sa gorge, sur ses seins, sur son mont de Vénus, trouvait ça bon. Mais l’alcool a ses effets. Après quelques lapées, il me fallait quelques amuse-gueule. Je me suis donc précipitée sur la moule qui m’était offerte. D’un coup, je l’ai mordue, léchée, sucée avec ma langue devenue folle. Vanille gémissait, ses mains enfouies dans mes cheveux, pressant ma tête contre son sexe. Mes mains se sont jointes au ballet infernal, l’écartant, la pénétrant. Elle m’avait montré qu’elle aimait le toucher anal, alors je ne lui ai pas laissé le temps de se pénétrer elle-même et ma langue est allée l’envahir tandis que mon nez s’imprégnait de ses odeurs intimes. Je l’entendais gémir, crier des mots en chinois qui lui venaient de loin, de très loin. Puis elle a pris fermement ma tête entre les mains, m’a reculée un peu et a crié, les yeux en feu :
Devant moi, à quelques centimètres, je voyais sa chatte se dilater et de longs jets en sortir. Sa jouissance m’inondait le visage. Elle éclatait en jets puissants et chauds. Extraordinaire !
Je me léchais le visage quand elle est venue m’embrasser longuement pour partager le goût de l’amour. Puis elle s’est écroulée à côté de moi, comme abattue, morte. Devant mon air étonné, elle m’a dit simplement :
J’ai versé le reste de champagne sur ses seins dont les tétons étaient étonnamment dilatés et sensibles et sur ses petits poils ébouriffés et je l’ai bu pour nous rafraîchir.
La suite s’est passée sur un petit nuage rose. Tendres baisers dans un jacuzzi partagé, quelques caresses, un peu de champagne. La douche est venue après. Vanille était une experte et je me suis laissé entièrement faire quand elle s’est mise à me savonner entièrement sans une seule fois utiliser ses mains. Son corps entièrement couvert de savon moussant, elle s’est mise à me masser. J’étais debout. Son entrecuisse m’a savonné les mollets, les genoux, les cuisses. Son entrejambe a tendrement massé mes pieds. De son ventre et de ses seins elle s’est mise à couvrir mon dos, mon ventre, ma poitrine. Quel plaisir de sentir ses seins devenus si glissants sur mes fesses et sentir son épaule me masser le sexe. Tout mon corps s’est retrouvé brillant de savon, de la tête aux pieds. Ensuite elle m’a douchée, méticuleusement séchée, coiffée et enfin maquillée avec un fard légèrement bleuté qui m’allongeait les cils et qui faisait ressortir mes boucles pubiennes. Nous avons ainsi passé plus d’une heure nues dans sa salle de bains à nous occuper l’une de l’autre. Qui peut mieux s’occuper et comprendre une femme qu’une autre femme ? La découverte de son corps m’aidait à découvrir le mien avec ses secrets, ses trésors les mieux gardés.
Elle a amené un petit plat d’olives, en a mis une en bouche et l’a fait glisser dans la mienne.
Nous étions presque prêtes, ne restait plus qu’à nous habiller.
Et elle m’a donné un genre de singlet très serré et très échancré qui couvrait ma poitrine tout autant que mon haut de string après avoir rétréci au lavage. Au plus je le descendais pour cacher ma petite fente, au plus je découvrais mes seins. Cruel dilemme ! Le bleu du tissu allait parfaitement avec celui de mon fard, ce n’était pas très pudique mais ça me plaisait énormément, surtout avec la large ceinture qu’elle a glissée sur ma taille. Je lui ai quand même fait remarquer qu’on n’était pas dans un camp de nudistes mais elle a simplement répondu qu’on y était presque et que de toute façon, dans les camps de nudistes, les gens en ont marre de voir des chattes à longueur de journée mais que quand, le soir, ils pouvaient chercher à découvrir un décolleté, ils redevenaient tout à fait normaux, c’est-à-dire fous.
Elle n’y est pas allée de main morte non plus. Elle a pris un fin drap, l’a passé sous son bras et l’a noué sur l’autre épaule. Pour éviter que sa robe ainsi fendue de l’épaule jusqu’à la cuisse ne s’ouvre, elle a rattaché les deux pans avec une broche au niveau de la hanche. C’était tout. C’est vrai que sa robe, elle, arrivait à mi-cuisse alors que la mienne arrivait à mi-chatte. Mais il ne fallait pas être Sherlock Holmes pour voir qu’elle ne portait rien en dessous. Quand je lui ai demandé si elle n’avait pas peur de se faire violer, elle m’a seulement montré, dans sa garde-robe, sa tenue de karaté avec ceinture noire ! Décidément, cette petite femme allait m’en apprendre toutes les minutes.
En route, elle m’a bien expliqué que si nous sortions comme cela, c’était pour s’amuser entre copines en vacances, mais que si je voulais un jour séduire un homme, il fallait au contraire cacher le maximum et le faire rêver aux terres inconnues… À trop montrer, on ne récolte que des voyous. Quoique se faire sauter par un voyou cinq minutes ou une nuit, ça peut être très bon, c’est un choix à faire : séduire pour durer ou séduire pour baiser. Ce à quoi j’ai répondu l’air déterminé :
Et on s’est toutes les deux mises à éclater de rire !
Visiblement, Vanille était une habituée de ce petit restaurant chinois. Le patron est venu nous saluer très humblement et nous a conduites vers une petite table dans un coin très discret, séparée des autres par des paravents décorés de paysages, d’inscriptions chinoises et, dans le coin, d’une représentation digne du kamasoutra. Idyllique. Une geisha est rapidement venue embrasser Vanille, elle l’a regardée attentivement, soulevant le pan de sa robe et riant d’un de ces rires qui ont l’air gêné en voyant sa nudité ! Elle devait la traiter de folle dans sa langue. Quand Vanille m’a présentée, la geisha s’est inclinée très respectueusement. Elle semblait sortir d’un livre, le visage fardé de blanc, les yeux et les lèvres délicatement soulignées. Son kimono traditionnel couvrait entièrement son corps et ne divulguait rien de ses formes. À son départ, les yeux posés sur sa démarche lente, Vanille dit simplement :
Elle ne m’a pas expliqué si le dragon était une image de chaleur, de feu ou un simple tatouage bien placé, mais j’imaginais.
Vanille a commandé pour moi un assortiment de 12, 43 et 18 en entrée puis un 55 comme plat principal et un 69 pour le dessert ! Ça promettait comme repas ! J’ai été un peu déçue de voir arriver en entrée de simples légumes froids avec deux œufs durs sans aucune sauce exotique. Docilement, j’ai pris l’œuf en main pour le porter en bouche mais Vanille a immédiatement interrompu mon geste :
Elle a pris délicatement mon œuf, a glissé son bassin en avant sur sa chaise, écarté les jambes et a fait disparaître mon œuf. Elle souriait devant mon air étonné, faisant doucement osciller ses hanches sur le siège, les mains posées sur la table. Comme par enchantement, l’œuf est ressorti et s’est retrouvé sous mon nez. Quel arôme ! Quel délice !
Sans attendre ma réponse, elle a glissé son doigt dans un plat de sauce et l’a fait disparaître dans son saucier intime. La carotte qu’elle m’a fait goûter ensuite était encore plus fine et délicieuse. Quelles cuisinières, ces Chinoises ! Sans hésiter, je lui ai proposé de lui faire goûter aux spécialités européennes. Mais, sans gêne, elle est allée se servir elle-même. C’était la première fois de ma vie qu’on confondait mon sexe avec un self-service. Quel manque d’éducation, mais quelle douceur ! J’ai même poussé la perversion à goûter ma propre sauce, mais franchement je préférais celle de mon hôtesse et je me suis juré que, dans des conditions pareilles, je ferais le tour de la gastronomie mondiale.
Sans un verre d’alcool, cette entrée nous avait soûlées. Je lui ai promis que si un jour elle venait chez moi, je lui ferais goûter des frites mayonnaise, mais elle a poliment décliné mon offre ! Rires.
Le fou rire est arrivé quand, très flegmatique, elle a demandé qu’on nous apporte des rince-doigts. Inutile de décrire la scène qui a suivi mais les chaises s’en souviennent. À chacun de nos éclats de rire, un de mes seins sortait de son étui, ajoutant encore plus au cocasse de la scène. Nous étions mortes-trempées toutes les deux.
Le repas bien saucé s’est continué dans une franche euphorie. Mais avant l’arrivée du dessert tant attendu, une petite alarme est sortie du sac de mon amie. Elle a regardé l’heure et, l’air effrayé, a dit qu’on devait vite partir, qu’on avait un rendez-vous. Nous nous sommes vite rajustées, avons payé en nous excusant pour le chahut et en promettant de revenir bientôt.
Nous avons accéléré le pas dans la rue, offrant aux rares passants un spectacle inoubliable de seins se balançant hors de leur corsage, d’un singlet remonté sur fesses, d’une robe volante sur chatte ébouriffée et de deux folles prises de fou rire rien qu’en regardant l’une tenant ses seins d’une main, l’autre essayant de cacher son entrejambe.
Mais à quel rendez-vous mystérieux allions-nous ?
À suivre.