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Temps de lecture estimé : 18 mn
03/05/09
corrigé 12/06/21
Résumé:  Juliette écrit à son amoureux pour lui raconter son parcours initiatique.
Critères:  fh fépilée vacances sport exhib fellation pénétratio fdanus journal -initfh -exhib
Auteur : Jielel      

Série : Adieu peurs, poils, culottes

Chapitre 03 / 04
Un coup de maître

Résumé des chapitres précédents :


Juliette écrit toujours à son ex-compagnon. Son séjour initiatique se passe très bien et elle va de découverte en découverte, notamment avec Vanille, l’esthéticienne - épilatrice - initiatrice asiatique qui lui a réservé une surprise.








Il nous a fallu bien un quart d’heure pour récupérer tandis que Vanille semblait s’affairer à ranger son cabinet. Ses instructions ont été très brèves :



Ce qui fut fait. Je me suis recoiffée, et vanille m’a couverte d’une longue robe de chambre de soie. De son côté elle s’est fait un chignon, s’est remaquillée de façon très austère et s’est entièrement emballée dans un kimono. On était loin des deux petites folles à moitié nues dans la rue. Des bougies et des bâtons d’encens ont été allumés dans le cabinet même. Tout semblait prêt pour l’étrange visite. Je me demandais bien ce qui pouvait nous attendre mais après tout ce que j’avais vécu en un jour avec Vanille, je ne pouvais que lui faire confiance et sentir des frissons me parcourir le corps rien qu’à l’idée que j’allais vivre encore un instant intense.


Trois petits coups à la porte.



Il est entré. Elle m’a fait un petit signe qui voulait dire que je devais m’incliner. Le Grand Maître était en fait un petit homme, un Chinois d’un certain âge, difficile à chiffrer. Lui aussi était habillé d’une de ces tenues traditionnelles très sombres. Son visage s’est éclairci d’un léger sourire. On se serait cru dans un autre monde, à une autre époque, bien loin du chahut de notre société de consommation. Il a donné un ordre bref à Vanille restée très respectueusement derrière lui. Elle m’a fait coucher sur sa table de travail, a déposé mes pieds sur le petit rebord en écartant mes jambes. Je me retrouvais ainsi comme chez mon gynécologue, offerte au regard de mes hôtes. Elle a veillé à bien remonter mon vêtement et s’est mise à m’embrasser doucement. Très rapidement elle s’est agenouillée devant moi pour me masser doucement le sexe. L’effet ne s’est pas fait attendre et, malgré l’inconfort de la situation, j’ai senti mon vagin s’humecter. D’un doigt elle a vérifié que je ne restais pas indifférente puis elle s’est tournée vers le Maître pour lui faire sentir l’humidité de son majeur. Il semblait satisfait et a hoché la tête. Alors Vanille a entrepris de le déshabiller ou plutôt de sortir simplement son sexe. Afin de lui donner forme, elle s’est agenouillée devant lui et l’a tendrement englouti. Là aussi elle était experte. Elle a commencé un lent va-et-vient avec sa bouche alors que ses mains soutenaient les fondements du maître. L’effet ne s’est pas fait attendre non plus et quand elle s’est relevée, c’était pour faire apparaître un pénis parfaitement gonflé et tendu.


Le temps de vérifier que j’étais toujours réceptive, elle a fait rouler la table à roulettes et m’a placée juste devant lui. D’une main elle m’a écartée tandis que l’autre tenait fermement le membre viril. Elle a présenté nos deux sexes et le mâle est entré dans l’antre femelle. Enfin, ces préparatifs m’avaient paru interminables et je sentais enfin un sexe mâle au plus profond de moi. Une sensation nouvelle m’envahissait. Pour la première fois je sentais parfaitement un pubis masculin au contact direct avec ma vulve entièrement libérée des poils qui la protégeaient. Je distinguais enfin très nettement la toison de mon partenaire caresser mon clitoris et mes lèvres offertes. Surtout je sentais parfaitement ses testicules s’écraser au bas de ma vulve, en haut de mon ouverture anale et ce, à chaque fois qu’il poussait en moi. Vanille me tenait toujours écartée, le regard posé sur ces deux sexes qui entraient en parfaite harmonie. De temps à autre le Maître donnait un ordre, une instruction. Et, d’une pression un peu plus forte, Vanille orientait son pénis dans tel ou tel recoin de mon intimité. Pour couronner le tout, elle m’a enfoncé son index dans l’anus pour guider plus aisément son maître. Je devenais folle, ne sachant plus comment me tenir et me laissant totalement aller. J’avais envie de crier, de lui dire de me baiser à fond, de prendre mon cul, de me défoncer et d’accélérer le rythme…


Mes mains, elles aussi, ne savaient plus où aller de mes seins à mes fesses qu’elles écartaient, de mon ventre à mon sexe pour en évaluer l’humidité, de mon sexe à mon nez pour me pénétrer de tous mes parfums. Mais mes défonceurs restaient tous les deux imperturbables. Lui n’a jamais accéléré le rythme, il avait vraiment l’air du scientifique qui étudie le résultat de chacun de ses moindres gestes. Le comble, c’est qu’au moment où je commençais à sentir le plaisir monter, il s’est retiré. Vanille lui a nettoyé le pénis et les testicules avec un petit bassin préparé à cet effet puis l’a rhabillé. Elle a également rapidement nettoyé ma petite chatte encore toute frémissante et m’a fait signe de me relever. Je me suis rajustée et j’ai très poliment salué l’homme qui venait de me baiser.

Après avoir dit quelques mots et après de nombreux saluts, il s’en est allé rejoindre son monde.

Je n’en revenais pas.



Vanille a ajouté :



Je ne comprenais plus rien. Il faut dire que je n’avais jamais étudié les sciences du sexe, c’était une option libre en cours du soir à l’Université et je n’y avais jamais prêté attention. Cela devenait passionnant, car si ce que je venais de vivre n’était rien qu’un petit frisson, qu’est-ce que cela devait être le Grand !



Pour me prouver ses dires, elle a largement ouvert les cuisses et a expulsé avec la force de son vagin un petit œuf de caille qu’elle avait volé au restaurant. L’œuf était intact, elle l’a remis à sa place, si je peux dire, et l’air de rien me l’a ressorti avec la coquille brisée.



On s’est chastement embrassées, elle m’a dit « à demain » et je suis rentrée me coucher. Tu ne vas pas me croire, mais cette nuit-là, j’ai revécu « Wet Dreams » en cinq dimensions.

Bilan de la journée : aujourd’hui j’ai appris la masturbation en public, les amours lesbiens, l’éjaculation féminine, l’épilation totale… de quoi faire mouiller mon journal intime. Combien tu me donnes ? Neuf sur dix ? Comment ça : « Peut mieux faire » ?… OK.


Je me suis réveillée en sursaut : je me trouvais entièrement nue, les jambes largement écartées sur un lit complètement défait. D’un vieux réflexe instinctif, j’ai tout de suite caché mon sexe et mes seins avec mes mains. Ce qui m’a fait me réveiller vraiment c’est le contact d’une chatte entièrement épiée et si douce. Je me suis alors rappelé la soirée précédente, les frasques de ma nouvelle vie et je me suis recouchée dans la position où j’étais, les jambes ouvertes vers le miroir. Le soleil était déjà haut dans le ciel et j’ai attendu ainsi la venue de mon amie, étudiant à fond et du bout des doigts les mystères profonds de ma féminité.


Je n’ai pas interrompu mes recherches quand on a frappé à la porte, c’était sûrement Vanille et je lui ai crié d’entrer. Quand j’ai ouvert les yeux, c’était la femme d’ouvrage qui me contemplait en souriant. Elle m’a dit seulement, une lueur de regret dans la voix :



Celle-là je vais l’engager comme concierge de mon immeuble.

Mon pauvre chéri, toi qui n’as jamais pu voir mon intimité après tant de temps, voilà qu’en deux jours j’ai fait découvrir ma petite chatte entièrement nue et dans toutes les positions à plein de personnes ! Mais rassure-toi elles en ont fait bon usage et vu l’effet que cette vision leur a fait et, surtout, l’effet que ça me fait à moi, je peux te jurer que j’en ferai profiter plein d’autres. C’est promis, tu en feras partie…


La deuxième entrée était la bonne, c’était Vanille. Elle était nettement plus habillée que moi avec un foulard noué autour de sa petite poitrine et un autre noué sur ses hanches.



Elle s’est approchée de mon bas-ventre, a sorti un sachet de son sac et s’est arrêtée un moment. Sa main m’a effleurée.



En toisant mon ex-toison, elle a sorti quelques perles de différentes grosseurs du sachet.



Elle s’apprêtait à partir quand elle a fait demi-tour.



Devant mon air perplexe elle m’a invitée à la suivre dans la salle de bain. Continuant ses explications scientifiques je l’ai regardée se déshabiller et s’accroupir, un pied sur chacun des rebords de la baignoire.



Très vite nous nous sommes retrouvées face à face, vulve à vulve. Nous avions chacune une vue exclusive sur les cuisses bien écartées de l’autre. Son long duvet et son abricot ouvert jusqu’à l’anus étaient vraiment appétissants.



Et j’ai vu son sexe gonfler. En est sorti un jet d’urine puissant qui est venu s’écraser au fond de la baignoire… puis plus rien… puis un autre bref jet est sorti, effleurant mon entrejambe. Puis un autre, puis un autre, et ainsi de suite en une succession de jets saccadés. Quelle force !



Je ne me suis pas fait prier… Sainte Marie, excusez-moi, c’est par charité pour les hommes… Et je me suis sentie pisser. Mes jets n’étaient pas très puissants. Mes arrêts pas très nets, mais j’avais bien localisé le fameux muscle d’autant plus que Vanille l’avait assisté durant son travail.



Suivit une leçon de massages en profondeur…


À ce moment la femme d’ouvrage est rentrée et nous a surprise toutes les deux à nous regarder pisser de plaisir… Mais ça, c’est une autre histoire. J’avais été une petite pisseuse, maintenant j’étais une grande experte pisseuse adulte, c’est ça la maturité.


Vanille est alors partie.



Je l’ai regardée s’en aller avec ses petites fesses rebondissant sous son foulard hyper tendu. Je commençais à comprendre certaines femmes qui prétendaient qu’après avoir connu l’amour avec une autre femme, elles s’étaient détachées des hommes…

Heureusement pour toi, mon amour, je n’avais connu que si peu des hommes que mon appétit de découvertes sexuelles était encore grand ouvert.


Le temps d’enfiler une perle, d’essayer le petit godemichet, de faire quelques exercices et de m’habiller, j’étais prête pour aller faire profiter mes fesses du soleil. J’aurais aimé voir la tête de la femme d’ouvrage quand elle découvrirait mon lit complètement trempé, de quoi la faire rêver et jouer du manche à balai.

En sortant j’ai encore remarqué une étrange petite flaque sur ma terrasse, bizarre.


Comme prévu mon maillot timbre-poste avec poils assortis a fait son effet sur la plage. Après avoir amoureusement huilé toutes mes rondeurs, et quand je dis amoureusement, c’est que je commençais vraiment à les adorer, j’ai pu admirer les regards envieux des hommes, les regards furieux de leurs épouses. À chaque fois que je me déplaçais pour aller me baigner mes voisins de plage se couchaient sur le ventre ! Marrant.


Volontairement je m’étais placée pas trop loin du stand « Aérobic ». Quand la musique a démarré et que j’ai entendu le moniteur compter les exercices 1, 2, 3… J’ai commencé ma gymnastique à moi. Vive le sport. C’est dur, mais après, on se sent tellement bien… J’ai même réussi un dégagement, mais pour remettre l’engin à sa place discrètement ça n’a pas été facile…


Mais c’est bien beau de jouer avec son corps, avec ses doigts, mais ma semaine s’écoulait si vite. Quitte à te vexer et à vexer Vanille, j’ai décidé que ce soir il me fallait un homme, un vrai, pour approfondir ma connaissance de moi-même. Scientifiquement parlant il me fallait un technicien, un qui ne s’attacherait pas à moi, et qui soit pas mal monté.


La journée s’est passée tranquillement à la plage. Mon corps a bien profité du soleil, même que mes fesses et mes seins ont rougi à force de se sentir observés. Il faut dire que ça a tourné pas mal autour de moi, mais je suis restée très distante avec tous ces mâles qui me parlaient de la beauté du pays, de leur nombril les yeux cachés sous leurs lunettes noires pour mieux pouvoir balayer mon corps de haut en bas, surtout en bas d’ailleurs. C’est fou comme trois petits poils bien placés peuvent retenir l’attention. Après la mode des accroche-cœurs, j’avais inventé la mode des accroche-couilles… Ce n’est pas très romantique, mais c’est tellement bon…


Mais j’ai laissé tous ces hommes s’en retourner la bite sous le bras, comme disait Jacques Brel. Je n’ai même pas accepté leurs invitations à dîner, aucun ne correspondait à ce que j’attendais. Je devais donc chasser ailleurs.


La soirée s’est passée tranquillement. Long bain chaud avec mon ami Louis de Millius d’Argenteuil, petit souper sandwich, un bouquin. Vers minuit je me suis décidée à me mettre en chasse. Tenue d’amazone obligatoire : cheveux et seins libres sur et sous chemisier, minijupe sur mini cache-sexe et sandalettes. J’ai laissé mes perles dans l’armoire, je n’aurais pas voulu qu’un étranger trouve la première moule perlière sur pattes !


Je cherchais un technicien raffiné, j’ai donc évité la boite de nuit et le café des sportifs du coin pour m’enfoncer dans un petit bar intime très classe. Parfait, il était là, l’homme qu’il me fallait vu les circonstances. Élégant, bien habillé, très raffiné jusqu’aux chaussettes assorties parfaitement à son ensemble. Fraîchement rasé sous moustache, cheveux ondulés, chaînette en or sur le torse, il était négligemment accoudé au bar les jambes croisées sur son tabouret. Il était seul avec un verre de cocktail devant lui. N’ayant jamais abordé un homme directement du genre « tu veux ? » je me suis dit qu’il suffirait de l’allumer un peu et qu’il ferait son travail de mâle. Je me suis installée dans une sorte de divan placé juste en face de lui. J’ai commandé un gin orange pour me donner du courage et je n’ai pas arrêté de l’observer. Son regard s’arrêtait parfois sur moi mais il semblait rester loin tandis que le bleu de ses yeux m’accrochait de plus en plus. Comme le coin était des plus tranquilles, j’ai pris le taureau par les cornes et, comme une vache folle, je me suis installée dans des poses de plus en plus suggestives. Adieu les conseils de maman qui dès mon plus jeune âge veillait à ce que mes genoux soient toujours parfaitement serrés. Fini les chemisiers fermés jusqu’au dernier bouton. Même assise à quelques mètres de moi, ma proie ne devait pas avoir de doutes sur le fait que je ne portais pas de soutien et devait avoir une parfaite idée de la couleur de ma culotte… Mes jambes étaient bien croisées mais j’avais déposé mon pied sur mon genou et mon bouton de col était bien fermé, mais c’était le seul. Les yeux bleus se sont alors un peu attardés sur moi mais cela n’a provoqué aucune réaction, si ce n’est le serveur qui venait me demander ce dont j’avais besoin toutes les trente secondes. Ce show a duré presque une heure, alors j’ai commandé un gin sec, je suis partie aux toilettes et je suis revenue m’installer comme j’étais avec mon slip dans la main. J’ai pris un malin plaisir à le faire passer sous mon nez, il faut dire qu’il fleurait bon l’amour. Je me suis mise à bouger sur mon divan, à faire semblant de ramasser quelque chose par terre à en faire sortir mes seins de leur cachette, je me suis retournée à faire remonter encore ma jupe, aucune réaction…


Alors j’ai décidé de foncer. J’ai avalé mon troisième gin et je me suis avancée sur lui. Le pauvre, il était peut-être myope.

Il a semblé très surpris. Visiblement il n’avait jamais vu un sein se poser sur un bar ni un slip s’enrouler autour de son verre. Le pauvre, il n’avait jamais senti non plus une chatte s’inscrire sur sa cuisse, et surtout il n’avait jamais entendu une femme lui dire d’un ton hésitant une phrase taboue qu’elle avait parfois entendue quand elle écoutait le hit-parade chez une amie :



Il y a eu un silence, il a paru confus, gêné, ne sachant pas quoi dire jusqu’au moment où son regard fuyant a trouvé sa porte de sortie et il a crié :



Un beau jeune homme tout sourire et tout de rose vêtu est venu vers lui. Ils se sont embrassés, m’ont fait un petit signe « bonne nuit » et sont partis la main dans la main… Merde ! J’avais complètement raté mon coup : je m’étais trompée de cible. Manque évident d’expérience, de jugement.

J’ai repris un Gin sec comme moi et je suis rentrée les seins et le clitoris sous le bras. J’avais encore des choses à apprendre sur les hommes, ne fût-ce que savoir les reconnaître…


Je me suis levée tard, de mauvaise humeur. Heureusement en sortant prendre mon petit déjeuner, j’ai trouvé une autre vraie cible. Devant moi le superbe moniteur de tennis sortait d’un bungalow après avoir dit un adieu à une jeune femme à peine habillée, entièrement décoiffée et au visage comblé de bonheur. Voilà un homme, un vrai. J’ai sauté vers lui et il m’a fixé rendez-vous en fin d’après-midi pour une leçon particulière. J’ai évité de lui dire que je n’avais pas besoin de cours de tennis mais qu’il me fallait des leçons très particulières… À ce soir.


Le soir venu, lui au moins n’a pas attendu plus de cinq secondes pour constater que mes tétons pointaient en dessous de mon polo blanc. Il ne lui a pas fallu beaucoup plus de temps pour qu’il constate que je portais la même culotte que celle que Steffi Graf portait le jour de sa naissance. Très vite une bande de jeunes spectateurs sont venus s’installer pour ne rien perdre de la beauté de mes gestes. Ils étaient tous accroupis tout en bas des gradins, se déplaçaient à chaque fois que je changeais de côté. Il y avait les amateurs de mon service côté pile et les amateurs du côté fesses. Tous applaudissaient quand je faisais un ample mouvement ou quand, montant à la volée, ma jupe volait avec moi. Quel fan-club ! C’est pas Justine Henin avec ses shorts et ses œufs sur le plat qui pourrait soulever autant d’enthousiasme et de slips ! Le seul petit hic, c’est qu’aucun ne s’est proposé pour m’aider à ramasser mes balles à partir du moment où ils ont constaté que je devais me baisser très fort pour aller les chercher par terre. On sentait une tension dans le public à chaque ramassé de balle ! J’avoue que, comme c’étaient de jeunes garçons j’ai pris un malin plaisir à leur offrir un maximum de spectacle. L’apothéose a été quand j’ai été me rafraîchir un peu au tuyau d’arrosage et que je me suis involontairement transformée en candidate au concours de miss tee-shirt mouillé ! Les pauvres parents de ces enfants ne comprendront pas pourquoi le seul souvenir que leurs petits auront ramené de leur voyage aux îles est le cours de tennis…


Vu le 6-0 que je lui ai infligé, mon moniteur avait certainement lui aussi remarqué quelque chose. Ne croyant pas ce qu’il avait vu, il s’est empressé de vérifier la conformité de ma tenue d’une main légère quand il m’a laissé passer devant lui à la sortie du cours. Au moins je n’étais pas tombée sur un pédé. Il était très galant, me laissant monter les escaliers devant lui et m’ouvrant les portes d’une main ferme tandis que l’autre veillait à ce que mes fesses suivent bien le mouvement. Nous avons passé un bon moment ensemble à la buvette du club. Il me faisait rire à gorge déployée. Il prenait un malin plaisir à faire tomber son portefeuille par terre afin de pouvoir innocemment aller le ramasser tout en déposant un baiser sur mon petit pubis entièrement découvert par ma jupe qu’il avait pris soin de bien relever. C’était coquin, excitant, nettement mieux que nos éternels échanges d’idées au café des étudiants à la fin desquels tout le monde finissait par s’endormir sur mes belles paroles.


Je l’avais tellement allumé qu’il fallait que j’assume mes responsabilités et qu’on passe aux cours particuliers. On est restés encore un petit moment, le temps que je me remette de mes émotions et que je reprenne mes couleurs normales depuis qu’il avait glissé sa main à la place des coussins et qu’il avait glissé son doigt à la bonne place.


Nous sommes vite partis dans son bungalow. À peine avait-il pris sa douche que je me suis lancée dans un premier exercice. Il était beau, musclé, le corps tout frais, je me suis donc agenouillée devant lui et j’ai commencé à lui embrasser son sexe tendu. Étonnante sensation de tenir un pénis presque inconnu dans sa bouche, de caresser une paire de testicules offerte devant soi. J’allais même jusqu’à lui caresser l’entrejambe ce qui avait l’air de lui plaire vu que du coup il a écarté un peu plus les cuisses. À force de faire l’amour dans le noir complet je me rendais compte que je n’avais jamais exploré l’engin qui fait vivre tout homme, qui fait tourner le monde. L’exercice plaisait à cet homme, je sentais les pulsations de son pénis à chaque fois que ma langue le touchait, à chaque fois que je refermais ma bouche sur lui. Mais mon petit vagin se sentait bien vide et bien seul là-bas. Malgré la lumière je n’ai pas hésité à aller le tâter de temps en temps pour lui remonter le moral.


Alors que je sentais mon renvoyeur de balles au bord de l’explosion, je me suis levée pour me jeter sur le lit jambes ouvertes, prête à l’accueillir. La place était chaude et en une seconde je l’ai senti me pénétrer. J’aurais dû me concentrer pour apprendre à sentir toutes ces sensations intérieures et les analyser mais, ni lui, ni moi, n’étions en état d’attendre. Il s’est mis à me labourer avec force, mes griffes s’enfonçaient dans ses fesses, ses bourses battaient mon entrecuisse et mes seins allaient et venaient sur le même rythme. Nous avons ainsi fait quelques échanges. Enfin j’ai clairement senti son pénis se gonfler encore et libérer sa substance dans des jets puissants. Il n’en fallait pas plus pour me faire éclater à mon tour et finir de le tremper de satisfaction. Quel coup droit ! Quel premier service ! Il n’avait pas fait dans la technique mais j’aurais été incapable d’attendre, après tous ces jours de permanente excitation, je devais me rendre à l’évidence : il me fallait un bon coup, une vraie bite sauvage prête à libérer mon sexe de toutes ces tensions.


Un petit repos durant lequel ses doigts puis sa bouche m’ont montré combien ils appréciaient mes trois petits poils impudiques et surtout mes lèvres de petite fille impubère mais tellement avancée pour son âge. Il ne lui en fallait pas plus pour que la forme revienne et c’est avec plaisir que j’ai senti son torse velu se coucher sur ma poitrine, que j’ai senti ses poils pubiens chatouiller mon clitoris et son pénis trouver son chemin. Le deuxième set a été beaucoup plus long, plus langoureux. J’ai pu à loisir savourer toutes les sensations que cette pénétration me procurait. Ses montées à la volée étaient puissantes. J’ai repris mes exercices de musculation, le serrant de plus en plus fort. Cela me procurait de nouveaux frissons, m’aidait à découvrir les espaces les plus doux, les plus sensibles de mon intérieur. Cela était loin de le laisser insensible car à chaque fois que je le serrais, je lui arrachais un soupir. Pas un soupir de souffrance, un soupir de mâle au bord de l’extase.


Comme il n’avait pas l’air de s’en occuper, j’ai commencé à me caresser les seins et puis, adieu pudeur frustrante, je me suis occupée de mon clitoris qui n’attendait que ça. L’effet a été immédiat, mon moniteur- monteur s’est redressé sur ses bras pour pouvoir assister pleinement au spectacle. Mais cela ne lui suffisait pas. Il s’est couché sur le dos, m’invitant à m’empaler sur lui. Un spot braqué sur moi je me suis retrouvée accroupie sur lui, son sexe dans le mien, une main à arracher mon mamelon et mon doigt à faire exploser mon clitoris. Je me suis encore penchée un peu en arrière, deux doigts écartaient mes lèvres tandis que mon majeur découvrait mon bouton tout rose. La masturbation rend fou. J’ai eu beau essayer de retarder mon orgasme, essayer de garder le plus longtemps possible ces picotements qui envahissaient mes reins, mais j’ai rapidement craqué. Entre-temps mon partenaire semblait lui aussi satisfait, je l’avais fait jouir à force de me donner du plaisir…


Je me sentais bien et forte au-dessus de cet homme. Rien que pour le fun j’ai laissé là son sexe vidé et je me suis accroupie sur son visage pour qu’il rende un ultime hommage à l’objet de tous ses désirs. Il a embrassé goulûment mon entrejambe en me remerciant très poliment. Il n’avait plus son air macho que je lui avais connu quelques heurs auparavant.

Il n’y a pas eu de troisième set, faute de combattant, il dormait profondément.

Je serais bien restée dans ses bras, mais il ne fallait pas que je m’attache alors je l’ai laissé dans ses beaux rêves et suis rentrée dans mon petit lit douillet avec mon cher Louis de Millius d’Argenteuil. Les nuits de tendresse seront pour plus tard.


J’ai repensé à Histoire d’O. Une femme qui se donne est-elle soumise ou dominatrice ? L’amant d’O. N’est-il pas devenu l’esclave de la soumission de son amour ? Elle lui donne tout. Donc, il lui doit tout. Alors, il est à ses pieds… CQFD.

Tiens, au fait, mon amour, qu’est-ce que tu veux de moi ?




À suivre…