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n° 13401Fiche technique55105 caractères55105
Temps de lecture estimé : 31 mn
06/08/09
Résumé:  Les filles se sont endormies, mais je ne parviens pas à trouver le sommeil. Je veux absolument en apprendre davantage sur Bazouk, et surtout savoir comment me faire obéir en tout point.
Critères:  fh ffh fellation cunnilingu pénétratio fsodo humour fantastiqu -humour -fantastiq
Auteur : Gufti Shank            Envoi mini-message

Série : Quel génie !

Chapitre 07 / 11
Nuit blanche

Résumé de l’épisode 1 : une étrange théière est tombée dans mon jardin ; il s’est avéré qu’elle renfermait un génie, nommé Bazouk. D’abord bluffé, je me suis vite aperçu que c’était plus une plaie qu’un cadeau du ciel. Il est tout de même parvenu, après d’innombrables efforts, à me "créer" deux magnifiques jeunes femmes, physiquement absolument sublimes, Azura et Pandore. Le problème, maintenant, c’est que Bazouk ne veut pas satisfaire à tous mes souhaits, et surtout, ne veut plus rentrer dans sa théière.


Résumé de l’épisode 2 : après de nombreux essais, Bazouk est parvenu à me réaliser la voiture de mes rêves, un superbe coupé sport quatre portes noir. Mais j’ai dû me résoudre à ne pas aller travailler, car mon stupide génie ne veut pas me lâcher d’une semelle. Au moment où nous allions sortir en ville, Azura, Pandore, Bazouk et moi, trois policiers se sont pointés, alertés par ma vieille voisine à qui nous avions fait quelques misères. Grâce à l’aide de Bazouk, nous sommes toutefois parvenus à nous débarrasser d’eux en les laissant assis à ma table de jardin, endormis par un sort de mon puissant mage. Nous avons enfin pu partir tous les quatre à bord de la voiture de sport, afin d’aller en ville trouver de quoi vêtir décemment Pandore et Azura (Bazouk s’étant montré ridicule lors de sa tentative de confectionner le moindre bout de tissu).


Résumé de l’épisode 3 : Pour égayer notre trajet, Bazouk s’est mis en tête de nous fabriquer une sorte d’horrible instrument de musique parfaitement répugnant, vaguement parent d’une mandoline et confectionné de peaux de bêtes séchées. Mais Pandore, qui supportait déjà mal ma conduite sportive, n’a pas résisté à la vision abjecte de la « bazoukoline » et s’est mise à vomir dans tous les sens. En voulant nettoyer et réparer ses bêtises, Bazouk a stupidement fait disparaître la magnifique voiture. Dans un accès de colère, je lui ai tapé dessus avec son instrument et ça l’a curieusement fait disparaître au fin fond de sa théière. Ne voulant plus avoir affaire à lui, j’ai préféré que nous fassions du stop pour rejoindre la ville.


Résumé de l’épisode 4 : Pour qu’on soit plus tranquilles, j’ai opté pour faire nos courses dans un supermarché parfaitement impersonnel. Mais un immense vigile s’est trouvé ne pas être du même avis que moi et ne pas vouloir nous laisser franchement tranquilles. Je suis quand même parvenu à acheter des chaussures et des vêtements (vraiment trop moulants) pour Azura et Pandore, mais en sortant du magasin, le vigile a malencontreusement fait réapparaître Bazouk, et a prévenu la police tandis que nous partions en courant. Nous nous sommes réfugiés dans une boutique de lingerie, pour acheter des sous-vêtements à mes deux compagnes (car ni elles ni moi ne savions leurs tailles et essayer des soutifs dans un supermarché n’est pas chose aisée…). Mais la vendeuse s’est avérée éprouver un faible pour les belles jeunes femmes et a tenté de se faire Pandore, devenant soudain folle lorsque j’ai commencé à vouloir faire l’amour avec Azura. Nous sommes partis en hâte, en fauchant deux ensembles de sous-vêtements tandis que la vendeuse appelait la police à son tour.


Résumé de l’épisode 5 : comme on était tout près de chez Aurélie, une de mes amies avec qui il m’arrivait de passer du bon temps, je me suis dit qu’on pourrait finir la journée chez elle, et que peut-être, elle pourrait même nous ramener chez moi (car je ne voulais toujours pas faire appel à Bazouk). Mais en chemin, nous nous sommes fait agresser par une bande de crétins qui avaient flashé sur Azura et Pandore. J’ai été obligé d’appeler mon génie à la rescousse, qui nous a sortis de ce mauvais pas grâce à un puissant sortilège d’apaisement, aux effets assez inattendus. Mais hélas, impossible de le faire retourner dans sa théière ! Arrivés devant chez Aurélie, celle-ci s’est montrée jalouse de mes deux compagnes et n’a pas voulu nous laisser entrer. Un nouveau sort d’apaisement a toutefois eu raison de sa résistance et l’a également rendue folle amoureuse d’Azura et Pandore. Mais Bazouk a aussi malencontreusement « apaisé » la mère d’Aurélie, qui s’est immédiatement mise à me courir après pour « s’offrir à moi ». Elle a finalement trouvé refuge chez des voisins alléchés par les mots crus qu’employait la sexagénaire pour tenter de me séduire. Aurélie nous a enfin accueillis chez elle, où nous nous sommes jetés tous quatre sur le canapé pour une orgie démoniaque.


Résumé de l’épisode 6 : Aurélie convainc Pandore et Azura de prendre une douche avec elle. Ça me laisse un peu de temps pour tenter de persuader Bazouk de nous fabriquer quelques billets. Après d’âpres débats, où je lui fais croire qu’on a besoin de cet argent pour acheter des pizzas, celui-ci est enfin d’accord et commence à créer des billets de cinquante euros. Ses premiers essais ne sont pas concluants, mais il parvient finalement à fabriquer en série des centaines et des centaines de billets orange, plus vrais que nature. Quand les filles sortent de la salle de bains, je file avec la voiture d’Aurélie « tester » cet argent facile qui réussit à tromper même les policiers. Je reviens après avoir fait quelques courses et trouve les filles au milieu d’un tas de billets verts de cent dollars, qu’elles ont réussi à faire fabriquer à Bazouk en lui faisant croire que c’était pour jouer au Monopoly.



XXX




Il était presque minuit lorsque Azura, finalement exténuée, s’écroula à son tour dans le tas de billets verts. Il ne restait plus qu’Aurélie toujours en pleine forme, que le sort d’apaisement de Bazouk n’avait pas franchement apaisée. Elle avait déjà joui au moins six ou sept fois, nous avait épuisés l’un après l’autre, moi, puis Pandore, et maintenant Azura. Mais elle était toujours emplie d’une insatiable envie de sexe.

Agenouillée à nos côtés dans les billets de cent dollars éparpillés, elle se masturba un moment en nous couvant d’un regard lubrique, puis vint finalement s’asseoir quasiment sur mon visage, plaquant son sexe contre mes lèvres. Sans grand entrain, je la léchai quelques minutes jusqu’à ce qu’elle explose dans un ultime nouvel orgasme en m’arrachant presque les cheveux. Elle s’effondra enfin à son tour.


Nous étions couchés tous les quatre dans la montagne de fric qui nous collait à la peau. Je caressai nonchalamment le ventre d’Azura qui était allongée à côté de moi. Bazouk, toujours dans sa théière dans un coin du salon, nous regardait positivement.



Azura et moi soupirâmes bruyamment. Mais Pandore se leva d’un bond et répondit par un franc :



Elle aida Aurélie à se lever à son tour, et toutes deux se rendirent à la salle de bains en gloussant déjà. Ces nanas débordaient d’une énergie hallucinante qui dépassait mon entendement. Je n’avais jamais vu, ni même imaginé ça… À mon avis, Bazouk devait y être pour quelque chose…


Pendant que les deux s’éclataient encore sous la douche, je caressai doucement le ventre et les cuisses d’Azura qui se remettait doucement, non pas dans un but d’excitation, mais seulement pour lui être agréable à ma manière.


Je repassai dans ma tête le fil de la journée écoulée : d’abord Bazouk qui m’était tombé dessus ; ensuite Azura, puis Pandore ; et puis ma déconvenue quand j’avais constaté qu’il ne voulait pas m’obéir en tout point… Notre voyage mouvementé vers la ville, la rencontre tourmentée avec Aurélie, les sorts d’apaisement à tout va… nos baises hallucinantes… Et surtout le tas de billets de banque dans lesquels nous venions de faire l’amour…


Je m’étais fixé trois objectifs en partant de chez moi, le matin même : faire en sorte d’assurer la sécurité (au sens large) d’Azura et Pandore, faire en sorte d’assurer ma sécurité financière, faire en sorte de m’assurer un contrôle total sur Bazouk. Les deux premiers étaient atteints ; et même mieux : d’une part Aurélie était dans le coup, toujours folle amoureuse de moi, et grâce à mon génie détraqué, également folle de désir d’Azura et de Pandore ; d’autre part nous étions vautrés sur un million de dollars tandis qu’un demi million d’euros était déjà empaqueté dans la chambre d’Aurélie…


Il ne restait plus qu’à maîtriser parfaitement Bazouk. Qu’il m’obéisse plus ou moins, même si c’était déjà le cas, et surtout, que je parvienne à le faire disparaître pour de vrai au fond de sa théière. Je repensai encore à la journée écoulée et plus particulièrement aux frasques de Bazouk…


Au début, il avait systématiquement refusé de me quitter d’une semelle, et aussi refusé d’effectuer un certain nombre de choses que je lui avais demandées. La première fois où il avait obtempéré quand je lui avais dit de foutre le camp, c’était quand il avait complètement craqué avec la mère Lamoule, ma vieille voisine, et qu’il lui avait fait apparaître un gros nandou au-dessus de la tête qui avait failli la tuer… Ensuite, quand il avait fait disparaître mon beau coupé au lieu de son stupide instrument de musique, en lui tapant dessus, j’étais parvenu à le faire rentrer dans sa théière… Après, il était ressorti par erreur dans le supermarché, le temps de foutre le bronx, et était rentré encore de lui-même dans sa timbale… Et quelques minutes plus tard, il avait encore repointé le bout de son nez juste le temps d’insulter le vigile du magasin… Par contre, depuis, impossible de le faire disparaître ; il avait d’abord vaincu le gang de racailles, puis « apaisé » Aurélie et sa mère…


Tiens, d’ailleurs, toujours aucune nouvelle de la vieille… Elle devait être encore en train de partouzer avec les voisins vicelards… Bah, tant mieux ! Au moins pendant ce temps elle nous foutait la paix !


Je me mis à réfléchir… Quel était le point commun entre toutes les fois où Bazouk était parti se planquer au fond de sa cruche ? À chaque fois, c’était lorsqu’il avait carrément raté un truc : il avait failli buter la mère Lamoule, nous avait éclaté le coccyx en faisant disparaître la bagnole, avait mis le supermarché sens dessus dessous, avait menacé un innocent vigile… Oui, ça pouvait être ça…


Mais non, d’un autre côté, y avait bien d’autres moments où il s’était chié dessus grave : ses premières tentatives pour me faire apparaître de belles jeunes femmes étaient au-delà du ridicule ; certaines de ses voitures n’avaient même pas de roues ; il avait quand même changé un des flics en statue de pierre ; il m’avait envoyé une grosse galette de gerbe en pleine tête ; il avait fait apparaître un arbre au beau milieu du deuxième étage d’un immeuble ; il avait pondu un billet de cinquante balles de la taille d’un tapis persan…


Oui, mais la différence, dans ces cas-là, c’était qu’il avait l’impression de bien faire… Alors que quand il se barrait au fond de sa boîte, c’est qu’il avait parfaitement conscience d’avoir fait une connerie… Visiblement, c’était par lucidité morale qu’il filait se planquer !


C’était bien gentil, mais si je voulais le faire rentrer, ça voulait dire qu’il fallait que je lui fasse faire une connerie… c’était pas évident… Il devait bien y avoir autre chose…



La voix d’Azura me sortit de ma rêverie.



Je reparcourus doucement son ventre, ses épaules, ses cheveux, du bout des doigts. Elle appréciait visiblement mes légères caresses. En fixant mon génie du regard, j’ajoutai :



Elle ferma les yeux en se blottissant tout contre moi.



Sa respiration ralentissait, se faisait plus douce, plus régulière. Elle n’allait pas tarder à s’endormir. J’attrapai derrière moi deux ou trois fringues pour recouvrir quelque peu son corps et je la serrai dans mes bras, réfléchissant toujours.


Un mage ! Qu’est-ce que c’était que cette connerie ? D’où elle sortait ça ?

De profonds gémissements montèrent soudain de la salle de bains. Je savais que ça annonçait la fin de la douche…

D’un autre côté, c’était sûr que si je trouvais un autre crétin qui avait déjà eu un génie ou qui savait comment ces trucs-là fonctionnaient, j’en apprendrais sans doute davantage…


Tout au plus vingt-quatre heures auparavant, j’aurais carrément envoyé balader l’idée, convaincu que ce n’était que stupidité et compagnie. Et puis de toute façon, avec mon esprit primitif, je n’avais jamais cru franchement aux pouvoirs magiques, psychiques, métaphysiques ou plus généralement à tout ce qui était classé « surnaturel ». Mais depuis ce matin, je relativisais drôlement ! J’avais assisté à un certain nombre de choses que j’avais toujours pensé impossibles…


Mais où est-ce qu’on trouvait un mage ? Les seuls mages que je connaissais étaient des guignols qui faisaient quelques tours de passe-passe pour amuser les touristes dans les restaus ou sur les fêtes foraines…



Je ne l’avais même pas entendu arriver. Je tournai doucement la tête vers elle. Elle était radieuse, avec ses cheveux longs mouillés qui ondulaient jusque sous ses épaules et ses yeux brillants toujours facétieux.



Aurélie s’allongea à côté de moi dans le tas de billets en vrac, se serrant contre mon dos et posant son bras sur mon flanc. Elle me caressa doucement l’épaule et le cou.



Je lui racontai à voix basse tout ce qui me trottait dans la tête, et évoquai aussi les quelques paroles d’Azura.



Il resta silencieux, faisant semblant de réfléchir.



Pandore nous rejoignit sur ces entrefaites ; elle se prépara soigneusement un petit tapis de billets sur lequel elle s’allongea à son tour derrière Aurélie qu’elle embrassa un moment dans le cou et sur la nuque avant de nous souhaiter une bonne nuit. Elle s’endormit elle aussi rapidement, tandis que ma dernière compagne éveillée me caressait toujours les cheveux.



Je restai silencieux.



Je me levai péniblement, en essayant de ne pas écraser mes voisines, ni réveiller Azura. Celle-ci remua vaguement, puis se retourna pour venir se blottir tout contre Aurélie. J’attendis immobile qu’elle se fut rendormie puis l’enjambai silencieusement.




J’avais pas bien chaud, c’était sans doute la fatigue ; je ramassai un des peignoirs qui m’avaient suivi toute la journée pour m’en vêtir après la douche. Bazouk me suivit jusqu’à la salle de bains, et veilla consciencieusement sur moi pendant que je me lavais. Je me séchai ensuite vaguement puis enfilai le peignoir, et, toujours bravement suivi par l’autre guignol dans sa théière, j’allai jusqu’au bureau d’Aurélie, dans sa chambre. Je m’y assis et allumai son ordinateur en ignorant parfaitement la présence de mon djinn.


Je repensai à ce qu’elle m’avait dit peu avant : dans chaque légende, il y a une part de vérité… C’était vrai que depuis que Bazouk s’était pointé, j’avais même pas pensé à consulter mon clergé pour voir ce qu’il disait à propos des génies. Je démarrai le navigateur et commençai par solliciter le Grand Inquisiteur Google, qui me proposa des centaines de milliers de réponses.

Il me fallut près d’une heure pour les trier un peu mieux, laissant d’abord de côté tout ce qui me parlait de lessive, de génie de la peinture, des mathématiques, du ballon rond ou de la musique. Mon Exorciste Suprême, Wikipédia, ne m’apprit que peu de choses. Les légendes et les mythes y étaient plus détaillés que les restes de contes que j’avais en mémoire, mais rien de bien précis non plus.


Je passai près de trois heures à écluser un par un les savoirs de tous les Exorcistes vers lesquels le Grand Inquisiteur m’avait envoyé, et enfin une page attira mon attention. C’était une transcription partielle en anglais d’un manuscrit perdu que l’on attribuait à un grand mage arabe du IXe siècle du nom d’Abdul Alhazred.

L’un des chapitres s’intitulait tout simplement "Des génies". Je parcourus soigneusement la grosse vingtaine de pages qui y étaient consacrées. Dans plus de la moitié, il manquait des lignes, ou les traductions étaient incomplètes ou parsemées de points d’interrogation. Je passai rapidement sur la première partie qui ressemblait plutôt à une sorte de description ; il était notamment rappelé que tout génie était lié à un objet précieux creux, généralement une lampe (évidemment, le mien, il avait pas de belle lampe mais une vieille théière cabossée…), où le génie pouvait s’abriter de son propre gré ou à la simple demande de son maître.


Mais non ! C’était faux ! Justement ! À la simple demande de son maître, ça marchait pas ! Ça commençait bien, ce bouquin ! Que des conneries ! Je repris la lecture en m’intéressant toutefois davantage à la suite.


Selon Alhazred, les génies étaient de moins en moins nombreux, tout au plus une centaine. Il avait l’air de dire que celui qui en détenait un se verrait rapidement riche et puissant, mais qu’il nécessiterait une bonne connaissance de la sorcellerie ou encore l’aide d’un mage supérieur, car les génies étaient jugés capricieux.


Le mien était pas capricieux, il était juste con… Et puis il était gentil, Abdul, avec ses mages supérieurs…


Je poursuivis la lecture : pendant plusieurs pages, l’auteur donnait des exemples de ce que pouvaient accomplir des génies, et d’autres de leur "infructuosité", ou également de comment ils pouvaient réagir ou se tromper.


Aucun ne se gourait comme Bazouk, quand même… J’avais vraiment récupéré le pire…


Alhazred expliquait ensuite qu’il était inutile de chercher à s’approprier un génie, que c’était le contraire qui se produisait, qu’un génie s’attachait à une personne qu’il avait trouvée pure, loyale, honnête, etc.


Mon premier réflexe fut de me gonfler d’orgueil, mais je me modérai soudain en réalisant qu’être la personne idéale aux yeux de Bazouk n’était pas nécessairement un gage de qualité…


Contrairement aux idées reçues (les idées reçues du IXe siècle, ça devait calmer !), personne ne pouvait « voler » un génie à celui qui en possédait un (le grand mage insistait d’ailleurs : on ne possède pas un génie, c’est plutôt l’inverse… ça, ça me faisait un peu froid dans le dos…).

S’ensuivait un long blabla sur l’histoire de je ne sais quel crétin qu’avait essayé de voler le génie de je ne sais quel autre clown et qu’avait fini par rencontrer une mort horrible.

Il était ensuite expliqué qu’un génie n’a pas sincèrement conscience du bien et du mal, qu’il ne vit que dans le but de satisfaire le maître qu’il a choisi… et là, je faillis tomber de ma chaise ! il était écrit : dans la limite de leur intérêt à tous deux et de celui du reste du monde. Exactement le fameux « précepte » avec lequel Bazouk m’avait bassiné les oreilles pendant la moitié de la journée !


Ça me conforta finalement dans l’idée que je n’étais pas en train de lire que des conneries… J’ajoutai immédiatement la page aux favoris du navigateur, et j’étais en train de la copier-coller dans un document facilement accessible, lorsqu’un curieux "ding-dong" sortit du pc tandis qu’un pop-up m’arrivait devant la tronche en scandant : Vous avez un nouveau message !

J’en avais rien à foutre des nouveaux messages ! J’avais bien plus important à faire ! Je terminai de coller la traduction d’Alhazred et allais me replonger dans ma lecture, lorsque je fus pris d’un doute : qui pouvait bien écrire à Aurélie à plus de quatre heures du mat ?


Je ressortis finalement son nouveau message ; il émanait d’un certain Vincent412. Déjà, ça commençait à m’agacer… Mais lorsque je lus le contenu, je faillis encore tomber de ma chaise :


« slt mn ♥ ! t encr dbt ? ks t f dmn ? »


À côté, Alhazred, c’était clair ! Et puis d’abord, c’était qui ce blaireau qui appelait « mon cœur » mon Aurélie ?!? Et qui voulait la voir demain ?!?

Avant de continuer à en apprendre davantage sur les génies, j’allai répondre à ce trouduc ! Je commençai à taper mon message :


« Non, je ne veux plus te voir ! J’ai quelqu’un d’autre, tu sais, c’est Gufti, je t’en avais parlé : celui qui est super beau et qu’a une grosse queue… Et puis de toute façon, il baise mieux que toi ! Adieu ! »


Et hop ! J’envoyai ! Ce connard viendrait plus nous faire chier ! Je me marrai en me disant qu’Aurélie avait réagi exactement pareil lorsque je m’étais pointé à sa porte avec Azura à un bras et Pandore à l’autre… sauf qu’en plus, même la plus aveugle des andouilles aurait su dire que ces deux nanas-là étaient des bombes absolues ! Là, ça m’avait gavé, mais ça aurait sans doute été bien pire si j’avais constaté que le Vincent412 était un redoutable sex-symbol… Et puis je me mis à imaginer que j’aurais été à la place d’Aurélie, que j’aurais été « apaisé » par une nana dans une théière, et que je serais tombé fou amoureux du Vincent412… Ah là là ! Mais n’importe, ce connard viendrait plus nous faire chier…


Je repris ma lecture d’Alhazred, mais un nouveau pop-up surgit soudain en faisant ding-dong. Putain ! c’était encore Vincent412 ! Il entravait que dalle, ce crétin ! J’ouvris le message ; il était juste marqué :


« ? »


Bien sûr, il faisait genre de pas comprendre. Tant pis pour lui, qu’il aille crever ! Je l’ignorerais… D’ailleurs, je me déconnectai de tous les systèmes de messageries et de chat, en me disant qu’après, il faudrait sans doute que j’aille explorer plus en détail l’ordi d’Aurélie, pour voir si y avait pas des trucs intimes ou compromettants…


Abdul me raconta encore que seul un génie pouvait défaire ce qu’avait fait un autre génie, mais qu’en aucun cas deux génies ne pourraient s’affronter autrement qu’en essayant de faire de toujours plus belles choses. Figurait ensuite une liste de quelques grands génies dont les noms étaient connus ; je regardai attentivement, mais Bazouk n’y figurait évidemment pas…


Mais j’arrivais enfin à une partie plus intéressante pour moi. D’abord, selon l’auteur, un génie et son maître étaient liés pour toujours ou tout au moins jusqu’à la mort de l’un des deux. (Une parenthèse signalait qu’un génie ne peut normalement pas mourir, mais qu’on reviendrait sur ce point plus loin.) Mais il pouvait apparemment arriver que le génie veuille quitter son maître et le pousse plus ou moins directement à la mort, ou vice-versa que le maître souhaite se débarrasser de son génie, ce qui ne semblait pas chose aisée. Alhazred proposait comme seule méthode pour congédier son génie de simuler sa propre mort (les noms d’étranges mixtures à base de plantes étaient proposés pour aider à la réalisation de ce projet). Une autre idée reçue était dénoncée : délier le génie de son objet était d’une part chose ardue, mais d’autre part n’apportait rien, le génie se liant de lui-même à un autre objet.


On revenait ensuite sur la « mort » d’un génie : rien ne semblait pouvoir tuer un génie au sens propre, mais le rejet ou la déconsidération par son maître ou encore la désapprobation permanente pouvaient apparemment affecter de manière importante le génie, qui se laissait en quelque sorte mourir de désespoir et finissait par disparaître. Alhazred expliquait ainsi la baisse importante du nombre de génies au cours des derniers siècles. Il ne disait pas clairement ce que signifiait "disparaître" et semblait même évoquer la possibilité que le génie finisse par réapparaître, mais le passage était incomplet et franchement obscur.


Ça expliquait certaines choses, en même temps : si je déconsidérais trop Bazouk, il le vivrait mal… Ha ha ha ! J’avais déjà remarqué qu’il marchait pas mal au moral, se gonflant d’orgueil quand je le félicitais et me tirant une sale gueule lorsque je me foutais de lui. D’ailleurs ça pouvait même expliquer pourquoi il rentrait de lui-même dans sa théière quand il avait franchement déconné : il avait vraiment honte de lui…


Abdul abordait ensuite indirectement le problème qui me concernait le plus : il évoquait les diverses raisons qui pouvaient faire "bugger" le génie dans son travail ; en gros, il donnait une liste de cas où le génie ratait complètement ce qu’il faisait. C’était assez drôle, en fait… et Bazouk était presque dans toutes les cases : d’abord, la première et la plus évidente des causes qui pouvaient faire planter un génie était bien sûr la difficulté ; en second lieu, revenait encore cette idée de "déconsidération", qui pouvait pousser un génie à quasiment trahir son maître.

Mais ensuite, il était question de problèmes de nature physique et environnementale qui pouvaient influer sur le comportement du génie. Un soudain trop grand bruit pouvait alarmer un génie et le faire se réfugier dans l’abri de son objet lié.


Aha ! Excellent ! D’ailleurs, c’était peut-être ce qui s’était passé, quand je lui avais tapé dessus avec la bazoukoline sur la route… Finalement, c’était possiblement le bruit affreux qu’avait produit l’instrument, qui avait affolé mon djinn et l’avait fait rentrer au fond de sa théière…


Ça méritait presque un nouveau test, ça ! Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir lui balancer dans les oreilles ? Je regardai rapidement autour de moi dans la chambre d’Aurélie. Elle avait quelques cd qui traînaient… Ah, Deep Purple, si je mettais ça à fond, ça allait le calmer, le Bazouk ! J’allais sans doute réveiller tout l’immeuble, mais tant pis ! Par précaution, j’allai quand même fermer la porte de la chambre et vins me rasseoir aux commandes de l’ordi.



Il s’approcha, je lui dis de bien coller sa tronche contre les haut-parleurs, parce que je pouvais pas mettre fort à cause des filles qui dormaient. Il obtempéra, heureux. Je mis le cd, et allumai les petites enceintes à fond, mais baissai le volume du lecteur media au minimum.


Child in time ! Ça, c’était de la musique ! Le début tout doux parut emballer Bazouk. Je laissai le volume faible pendant deux ou trois minutes, et au moment où Ian Gillan se mit à gueuler suraigu, je balançai le son à fond pendant une demi-seconde.


Bazouk sembla sursauter d’un seul coup et il valdingua en arrière, entraînant sa théière qui alla frapper contre le mur, derrière moi, dans un bruit mat. Et quand elle retomba, Bazouk avait disparu. Ça avait marché… Elle roula encore un peu sur le sol avec un son de métal creux sous mes yeux comblés. J’allai la ramasser et la posai à côté de l’ordi qui passait toujours Child in time, mais de nouveau tout bas.



Mais la porte de la chambre s’ouvrit soudain et Aurélie entra, toujours nue, avec apparemment la tête dans le cul.



Je lui désignai la théière, qu’elle fixa un moment sans apparemment comprendre.



Elle me regarda comme un zombie, puis finit par bredouiller :



Ça me fit penser au message de l’autre crétin. Je me drapai de mon air le plus soupçonneux et commençai mon interrogatoire :



Je me sentis blêmir puissamment.



Elle me regarda encore comme un zombie.



Elle me sourit tendrement en s’avançant vers moi.



Elle passa ses bras autour de mon cou et m’embrassa.



Elle lut un court instant pour me faire plaisir, puis déclara d’une voix nocturne :



Je poursuivis ma lecture en interprétant comme je pouvais au fur et à mesure.



Aurélie commençait à émerger et avait un peu moins l’air dans le pâté. Elle demanda :



Elle grimpa sur son plumard pour atteindre un rangement en hauteur. En la regardant toute nue lever les bras au ciel, j’avais l’impression que ses fesses me souriaient…



On commença effectivement par remplacer les piles, puis on répéta soigneusement la scène. Je baissai au minimum la lumière de la chambre, ne conservant qu’une minuscule lampe et éteignant même l’écran de l’ordinateur. Puis je frottai doucement la cabane de mon génie et celui-ci réapparut soudain. Il faisait une drôle de tête.



Bazouk, qui n’avait même pas encore remarqué qu’elle était là, se retourna vivement juste au moment où elle déclencha l’appareil. Il y eut un énorme flash qui nous éblouit tous et quand je rouvris les yeux, ce fut pour constater que Bazouk avait une fois de plus réintégré sa théière, qui tournoyait bêtement sur le sol.



Aurélie et moi nous embrassâmes et elle vint s’asseoir sur mes genoux, apparemment pressée de lire la suite pour faire un nouveau test… Je rallumai l’écran et continuai à traduire en lui caressant les seins :



Aurélie, toute excitée, courut presque dans la salle de bains remplir un seau d’eau tandis que je la suivais avec la théière que je plaçai au milieu de la douche. Dès que le seau fut plein, je fis ressortir Bazouk, qui prit un air tout boursouflé pour me demander :



Je m’écartai de l’entrée de la douche, laissant le champ libre à ma compagne, qui sans le moindre préambule balança tout le contenu de son seau d’eau froide sur le malheureux génie, qui eut juste le temps de nous lancer une vilaine grimace avant de disparaître, comme aspiré par sa théière.



De retour face à l’ordinateur, nous apprîmes que la plupart des génies paraissaient ne pas apprécier le sel. Derechef, nous regagnâmes la salle de bains après être passés à la cuisine remplir un petit verre de sel en nous marrant (pas trop fort pour pas réveiller les filles qui dormaient toujours tranquillement) en pensant au pauvre Bazouk qui subissait nos expériences de physique amusante.


Je remis la théière dans la douche, la frottai pour faire encore sortir Bazouk. Il soupira lourdement en apparaissant, puis commenta :



Et hop ! Bazouk rentra de lui-même dans sa théière, tandis qu’on se marrait comme des baleines.



J’obtempérai et réinvoquai Bazouk qui nous honora d’un regard chargé d’inquiétude. Il ne consentit à se détendre que lorsque Aurélie fut allée ranger le sel à la cuisine.



Il ne répondit rien, me fixant d’un regard mou.



Bazouk s’enchanta en clignotant mais Aurélie m’engueula, jalouse :



J’avais l’air con…



Elle fit semblant d’être en colère. Je la pris dans mes bras, enlaçant son corps nu, et l’embrassai tendrement. Elle se radoucit.



Elle se blottit encore contre moi, et chuchota :



Oui… j’avais déjà pensé à un truc comme ça, plus tôt dans la soirée pendant que les filles, après m’avoir épuisé, s’étaient finies entre elles… partir profiter de notre fric au soleil… Mais là, il était six heures du mat, il commençait à faire jour, et j’étais trop crevé pour y penser. On verrait ça demain… Je caressai un instant les fesses d’Aurélie.



Pfffiouuuh ! Six heures du mat et ça faisait vingt-quatre heures que j’étais debout en ayant dormi deux plombes à tout casser la nuit d’avant, et j’avais déjà baisé trois fois depuis avec des filles frénétiques… J’étais pas non plus Superman…



Mais elle était déjà en train de m’astiquer.



Elle ouvrit mon peignoir et le fit glisser à terre. D’un autre côté, j’étais trahi par ma bite qui se regonflait quand même peu à peu… Sans un mot, Aurélie m’entraîna par la main jusqu’à sa chambre et me fit m’allonger sur le lit, où elle grimpa aussi pour se mettre à quatre pattes, le visage à hauteur de mon sexe qui se durcissait toujours et qu’elle prit dans sa main.


Bazouk entra à son tour et vint se camper à deux mètres de nous, ce qui, malgré l’habitude que j’avais de sa présence, eut plutôt comme effet de me faire ramollir. Aurélie me lança un drôle de sourire, que je jugeai graveleux.



Mais personne ne m’écoutait dans cette baraque et je vis un petit éclair me foncer dessus et me toucher sans provoquer la moindre douleur. (C’était même plutôt agréable, en fait…) Instantanément, ma queue se dressa, tendue et raide comme jamais elle ne l’avait été, dans la main d’Aurélie.



Et elle se mit à me sucer avec avidité. Je me détendis complètement, fermant les yeux. Bah, au pire, j’allais dormir et elle pourrait continuer autant qu’elle voudrait… Mais je réalisai soudain que je n’étais plus du tout fatigué, je me sentais même en pleine forme. Le sort de Bazouk ne s’était pas limité à me filer la gaule, il m’avait carrément complètement requinqué. C’était pas mal, ça, dis donc !


Je savourai un instant la merveilleuse pipe que m’offrait Aurélie, puis elle vint bientôt s’allonger sur moi, écartant quelque peu les cuisses pour s’empaler sur mon sexe toujours ultra rigide. Et nous fîmes doucement l’amour, tendrement, longuement ; d’abord lentement, presque délicatement, puis de plus en plus vite, de plus en plus fort, variant les positions jusqu’à jouir tous deux en même temps dans des hurlements entremêlés.



Et puis Bazouk nous accueillit quand on redescendit sur terre :



Aurélie s’en était également aperçue et se payait ma tête :



Je regardais Aurélie qui se caressait doucement les seins en rêvassant à moitié. Je repensais aussi à Azura et à Pandore qui dormaient à l’autre bout de l’appart… Mouais… finalement, il avait raison. Mais d’un autre côté, les filles seraient peut-être pas complètement ravies d’être réveillées à coups de bite… Et puis aussi j’avais quand même vraiment envie de dormir. C’était bizarre, d’ailleurs, parce que j’avais effectivement juste "envie" de dormir, et plus "besoin". Mon regard retomba sur Aurélie qui continuait à se peloter doucement, les yeux dans le vague.



Elle ne répondit rien et continua de se caresser les seins, mais cette fois plus ardemment et en me fixant droit dans les yeux. Puis elle se lécha les lèvres en trémoussant son bassin avec provocation. Je la fis se retourner et s’agenouiller et me mis derrière elle pour la doigter doucement. De ma main libre, je parvins à ouvrir la table de nuit où je savais qu’Aurélie planquait des capotes. Et j’y trouvais même du lubrifiant. Parfait ! En continuant de la doigter, je m’enfilai péniblement un préservatif (ils étaient trop petits, ceux d’Aurélie… je sais pas qui elle avait l’habitude de voir, mais moi, il m’en fallait des plus grands…) et réussis à ouvrir le tube de gel ; je lui en déposai un peu sur le derrière et commençai à masser doucement son anus.

Quand elle fut prête, je pénétrai lentement son petit trou, laissant Aurélie bouger à son gré, imprimer les premiers mouvements. Et bientôt je la défonçai avec force tandis qu’elle ahanait à chaque va-et-vient. Elle aimait ça, la cochonne ! Et c’était bon ! Étroit, serré, excitant…



Nous sursautâmes en voyant arriver tranquillement dans la chambre son emmerdeuse de mère qui décidément n’en loupait pas une…



J’hésitais à me retirer et à me planquer sous la couette, mais c’était peut-être finalement moins obscène de ne pas bouger et de rester collé contre Aurélie, la queue bien plantée en elle. Ma partenaire dut se dire la même chose, car elle demeura parfaitement immobile.



La mémère nous contourna pour observer minutieusement ce que nous étions en train de faire.



Oh là là ! Et en prime, elle puait la bibine !



Agacé, je me repris mes mouvements de va-et-vient comme si l’autre emmerdeuse était pas là.



Je me dis que les sorts d’apaisement de Bazouk devraient sans doute être revus quelque peu à la baisse…



Mais elle se laissa choir lourdement sur le lit en soupirant :



Mais elle continua tranquillement, en bégayant presque :



Quelle emmerdeuse, quand même ! Mais ni Aurélie ni moi ne faisions plus attention à elle ; on ne lui répondit rien ; on continuait de baiser comme si elle était pas là…



Elle se retira même de mon étreinte et se leva du lit, m’abandonnant la queue bêtement tendue devant moi.



Elle émit un puissant rot, puis fit mine de s’approcher du lit avec un grand sourire affamé. Je me reculai vivement en criant :



Elle attrapa sa mère et l’engueula doucement en la virant de la chambre. J’espérai que ma chérie revînt, mais elle emmena apparemment la vieille jusqu’au salon. Je me retrouvai vraiment comme un con, avec ma queue toujours infiniment gonflée qui regardait le plafond.



Il partit en se marrant. J’enlevai ma capote embaumante et retournai dans la salle de bains chercher mon peignoir. J’avais toujours une gaule infernale. Quand je rejoignis tout le monde dans le salon, la mémère dormait vigoureusement, étendue sur le canapé, tandis qu’Azura et Pandore se frottaient les yeux en se demandant ce qui se passait. Bazouk me tomba presque dessus :



Aurélie se marra mais ne s’agenouilla pas devant moi comme je l’avais espéré.



Elle vint me rouler une pelle, puis s’adressant à ma queue, agita la main en rigolant :



Je demeurai bêtement à poil en la regardant s’éloigner. Azura bâilla distinctement. Je les regardai, elle et Pandore.



Talonné par Bazouk, je courus jusqu’à la chambre où Aurélie s’était déjà étendue sur le lit. Elle sursauta lorsque j’entrai.



Je l’embrassai encore puis retournai jusqu’au salon. Les ronflements de la vieille étaient parfaitement insupportables, aussi décidai-je de convier Azura et Pandore jusqu’à la salle de bains. Je les fis s’appuyer en avant sur le lavabo et, en étalant un peu de gel sur leur derrière, leur expliquai :