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Temps de lecture estimé : 22 mn
10/09/09
Résumé:  Nathalie veut assurer sa domination sur Éric.
Critères:  ffh fsoumise hsoumis fdomine hdomine vengeance massage jeu sm attache bondage
Auteur : Eric Grand  (EricGrand)            Envoi mini-message

Série : Ludosexe

Chapitre 06
Nuit blanche

Résumé des épisodes précédents : Éric a quitté Catherine qui souffre énormément de cette rupture. Nathalie veut venger son amie Catherine en rendant Éric amoureux d’elle. Mais elle est prise à son propre jeu : c’est elle qui tombe sous le charme d’Éric. Cependant, elle continue à faire croire à Catherine qu’elle va la venger. Elle fait arrêter Éric pour viol sur Catherine.




Introspection


La cellule est petite, froide, mal éclairée. Convaincus d’avoir affaire à un violeur, les deux policiers qui m’ont arrêté se sont montrés très agressifs et ont menotté mes mains derrière mon dos avec une grande brutalité. À peine arrivés au commissariat, ils m’ont jeté comme un malpropre dans cette cellule miteuse, sans même prendre la peine de me retirer les menottes. J’attends maintenant, avec anxiété, que l’on vienne me rechercher pour débuter un interrogatoire probablement musclé.


Le silence règne dans ma prison bétonnée. Assis sur une couverture recouvrant un banc de métal, je me remémore les événements qui m’ont amené en ce lieu. Indubitablement, Nathalie a outrepassé les règles de notre jeu sexuel. De plus, la présence de Catherine montre que le jeu a basculé vers quelque chose d’autre… Mais quoi ? Le scénario était-il écrit à l’avance ? Ne suis-je qu’une pièce sur l’échiquier de Nathalie ? Est-ce que les explications de Catherine sont plausibles ?


Catherine… Quel étrange retour dans ma vie. Ma flamme éteinte, je pensais qu’il en était de même pour elle. Notre histoire avait été simple, trop simple. Nous avions davantage vécu une amitié, plutôt qu’un amour. Jamais nous ne nous étions emportés l’un contre l’autre, nous nous comprenions sans nous parler, nous étions proches comme frère et sœur. Une histoire dans laquelle le sexe n’avait malheureusement jamais réussi à nous transcender, où il s’était contenté d’être présent… puis moins présent. Jour après jour, nuit après nuit, la lumière de notre amour fraternel s’était mise à vaciller. L’absence de plaisir charnel avait fini par étouffer la flamme de notre relation. Sans cri, sans pleur, sans douleur. Du moins est-ce comme cela que je l’avais vécu. Mais peut-être que l’accumulation de frustrations, due à notre liaison platonique, m’avait rendu indifférent à mes sentiments profonds ? Et si le silence de Catherine avait été un paravent de dignité masquant sa douleur ? Et si, conforté par sa retenue, je m’étais interdit de mener une introspection sur mes sentiments réels ? Quels sont mes sentiments pour Catherine ?


Nathalie… Quel étrange retour dans ma vie. L’ancienne voisine inaccessible devenue partenaire d’un envoûtant jeu sexuel. Capable d’électriser les sens d’une seule caresse, capable d’égaler en férocité la mante religieuse, capable de faire pénitence pour expier ses fautes, capable d’imaginer d’invraisemblables scénarii machiavéliques, capable de se donner corps et âme pour un orgasme, capable de me faire jouir comme nulle autre femme. Ai-je trouvé en Nathalie une amante idéale ? Où va notre relation ? Qui est Nathalie ? Quels sont mes sentiments pour Nathalie ?


Catherine… Nathalie… Catherine… Nathalie… Cathalie… Naterine… Cathalinatherine… Les images des deux femmes se brouillent dans ma tête. La blonde devient brune, la sexuelle devient fraternelle, la complice devient traîtresse, la joueuse devient sérieuse, la voisine devient étrangère, la timide devient expansive, la belle devient… Émergeant de mes songes, je prends conscience que toutes différentes qu’elles soient, Nathalie et Catherine se rejoignent entièrement sur un point : je les trouve belles… merveilleusement belles.


Ce jugement de valeur sur leur beauté m’interpelle. Il est relativement rare que je rencontre une femme que je qualifierais sans retenue de « belle ». Or, aussi bien pour Catherine que pour Nathalie, je ressens une attirance physique au plus profond de moi. Malgré leur antagonisme, les deux femmes déclenchent en moi la même…



Je sursaute, surpris par cette interjection. Je n’avais pas entendu la porte de ma cellule s’ouvrir et je reste tétanisé sur mon banc.



Le policier en uniforme se recule et je vois sortir de l’ombre la robe d’un avocat. Je suis étonné qu’à peine arrivé au commissariat, un avocat, probablement commis d’office, soit déjà présent. Mais lorsque mes yeux quittent la robe et fixent le visage de son propriétaire, je dois faire un effort sur moi-même pour retenir une exclamation. Se délectant de mon ébahissement et affublée de son petit sourire énigmatique, Nathalie pénètre dans ma cellule.



La sentence



La porte de la cellule s’est refermée et nous nous faisons face au centre de la pièce exiguë. Je n’ai aucune envie de la laisser contempler mon désarroi et j’entreprends de lui répondre avec conviction.



Les traits de Nathalie se sont figés et ses yeux me fixent d’un air mauvais. Étouffant la colère qui l’envahit, elle articule dans un souffle :



Nos deux visages sont maintenant collés l’un contre l’autre. Je cherche désespérément un argument à lui opposer, mais elle reprend avant que j’aie pu me ressaisir.



Je reste coi, sans la moindre réaction. Le ton de Nathalie se fait plus conciliant, presque amical.



L’haleine de Nathalie enrobe ses derniers mots et un doux effluve de menthe monte vers moi. Instinctivement je recule, mais déjà mes mains, mes bras, mes épaules rencontrent la froideur du mur de béton. Elle poursuit d’une voix devenue douce.



Une fois de plus la situation m’échappe. Cette femme est redoutable, elle annihile toute velléité de résister. Elle continue de me parler tout bas à l’oreille, d’une voix incroyablement sensuelle.



Je voudrais protester, me défendre, réfuter ce réquisitoire, mais aucun son ne sort de ma bouche. Ma détermination est à l’unisson de mes poignets menottés. Et cette voix qui m’hypnotise, et ce parfum qui m’ensorcelle, et ces yeux qui m’éblouissent. Que n’a-t-elle besoin de cordes et de nœuds pour me dominer, sa seule persuasion est la plus puissante des entraves. Déjà de nouveaux liens de paroles suaves s’insinuent dans mon corps soumis et annihilent un peu plus ma volonté de résister.



Pressés contre le mur glacial mes bras s’ankylosent, pendant que la chaleur de ses seins ébouillante ma poitrine. Elle me fascine, elle me terrorise, elle irradie une violence sexuelle absolue.



Nos corps sont attirés l’un contre l’autre, comme s’ils voulaient fusionner. De cette puissante attraction rayonne une énergie purement sexuelle. Les notions de temps et de lieu se consument dans le brasier de nos forces opposées. Je suis en feu, mes veines sont emplies de lave et mes artères pulsent des nuées ardentes. Au cœur de cette tempête charnelle, durant les quelques instants de calme précaire où l’on se trouve dans l’œil du cyclone, je visualise ma relation avec Nathalie comme étant la réunion des forces contraires du yin et du yang. Mais, inexorablement, ce fragile instant d’équilibre s’échappe et déjà le yin reprend le contrôle. D’un léger sursaut je confirme à Nathalie que je lui appartiens, ou plus exactement que ma paire de couilles est soumise à l’ingérence de sa main baladeuse. La peur vient refroidir ma brûlante excitation.


Nos deux visages en sueur se frôlent, chacune de nos expirations s’écoule sur nos lèvres en un effleurement sensuel. Les pupilles de Nathalie me fixent attentivement alors que mon regard se noie dans ses iris. Crainte et excitation cohabitent en moi. Alors, telle une virtuose de l’attouchement, Nathalie enserre délicatement et alternativement ses doigts autour de mes bourses. Des ondes de plaisir irradient tout mon être. L’excitation reprend le pas sur la crainte.


Lorsqu’enfin Nathalie se décide à rompre le silence dans un doux murmure, ses lèvres sont si proches qu’elles me frôlent voluptueusement au rythme de ses syllabes.



Les délicats plissements qui viennent allonger l’amande de ses yeux indiquent qu’elle sourit de mon désarroi. L’effleurement de ses lèvres se métamorphose en une puissante sollicitation, nos bouches se joignent avec voracité et nos langues entament une valse passionnée. Libérateurs des tensions accumulées, les fruits de nos baisers s’épanouissent en de multiples saveurs. Nos visages tout entiers mûrissent de nos embrassements exaltés. D’étranges sonorités aux échos de pêches juteuses découlent de notre frénétisme.


Détournant ses lèvres pour un effluve d’oxygène, Nathalie l’expire ensuite phonétiquement dans le creux de mon oreille :



Je veux réagir, mais elle continue.



Elle reprend son souffle.



Encore une fois elle s’interrompt un court instant pour reprendre de l’air.



Nathalie a manifestement de la peine à contenir ses émotions, car elle doit encore s’interrompre avant d’ajouter.



Tout se brouille dans ma tête… Les émotions valsent dans mon corps… Mes bras et mon sexe sont douloureusement repliés… Mes doigts et ma langue sont ankylosés… Je suis libre et prisonnier… Prisonnier… Dans un sursaut de lucidité je reviens à la réalité… Nathalie a complètement occulté que je suis accusé d’un viol.



Une grimace se dessine sur le visage de Nathalie. Sa main, qui caressait langoureusement mes attributs masculins depuis un moment, se crispe brusquement et provoque une vive douleur dans mon entrejambe. Je grimace à mon tour. Nathalie se met à parler rapidement, trop rapidement. Dans sa voix transparaît une rage difficilement contenue :



Sa main comprime de plus en plus fermement mes parties génitales. Je tente de réfléchir à toute vitesse. Ma détention est subordonnée à la déposition de Catherine. Les dire de Catherine dépendent de la volonté de Nathalie. Elle me tient donc par les couilles au propre, comme au figuré. Pour sortir de cette cellule je dois lui obéir, il sera toujours temps d’analyser la situation plus tard. J’articule ma réponse en grimaçant de douleur :




Échec à la Dame


Alors que l’obscurité aurait dû prendre possession du paysage, le brouillard et la neige se sont alliés pour la repousser. Une nuit blanche débute.


Du foyer de la cheminée, une lourde chaleur irradie la pièce. Assis face aux flammes, je revisite les derniers événements. Ma courte détention. La discussion avec mon « avocate ». La venue de Catherine, sa nouvelle déposition. Le sourire narquois des deux policiers lorsque Nathalie les a remerciés d’un air (trop) complice. La voiture, les présences de Nathalie et Catherine, le silence, la route jusqu’à ce chalet de montagne. Voici donc l’étrange scénario de ma « libération ». Mon regard suit la danse des flammes… Des flammes qui dansent et des femmes qui mènent la danse…


Un léger grincement de porte me ramène à la réalité. Une femme vêtue d’une légère robe de soie blanche entre dans la pièce. La robe ondule délicatement, mettant en valeur les formes parfaites de ma visiteuse. Elle s’avance vers moi avec agilité, elle est à la fois d’une virginale beauté et d’une absolue sensualité, elle est incroyablement désirable… mais… ce visage, ces traits si fins, c’est Catherine ?! Incroyable, j’ai failli ne pas la reconnaître. Son attitude et sa gestuelle sont très sensuelles, je dirais même lascives. Or ceci ne correspond pas du tout à « ma » Catherine, j’ai l’impression de découvrir une autre femme.


Souriante, Catherine continue d’avancer en souplesse. Scotché par son charme, je reste tétanisé sur ma chaise. Et lorsque sa main vient frôler mon épaule, une onde électrique parcourt tout mon être.



L’appel de Nathalie me fait sursauter, elle s’était discrètement invitée dans la pièce. Et quelle Nathalie !

Moulée dans une combinaison de latex noir, provocante, excitante, elle est l’antithèse de Catherine. Sa félinité, sa force, son assurance, tout en elle devrait m’exciter, mais je ne suis pas encore remis de l’apparition de Catherine. C’est manifestement à dessein que Nathalie a composé un tableau associant des images opposées d’elle et Catherine. Mais quelle serait la réaction de Nathalie si elle réalisait que, sur son propre échiquier, la dame blanche vient de terrasser la dame noire ?


Malgré l’heure tardive, le repas est bienvenu. Non pas que j’aie spécialement faim, mais je vais pouvoir profiter de ce moment pour réfléchir à la situation présente. Quels sont les enjeux ? Les perspectives ? Les risques ? Les dangers ?


Nathalie la noire et Catherine la blanche sont assises côte à côte. De temps en temps Nathalie glisse quelques mots à l’oreille de Catherine qui se contente d’approuver par de petits hochements de tête, parfois accompagnés d’un furtif regard dans ma direction. Je tente de capter ses œillades, mais aussitôt elles s’échappent. Tout au contraire, le regard pénétrant de Nathalie me dévisage longuement jusqu’à me forcer à fixer la flamme d’une des bougies qui nous séparent.


Je connais l’objectif de Nathalie qui est d’étouffer par tous les moyens l’amour de Catherine envers moi. Je pense connaître l’objectif de Catherine qui fait une confiance aveugle à Nathalie pour me reconquérir. Quant à mon propre objectif, je peine à le définir avec certitude. Alors que ma présence est imposée, je n’ai pourtant aucune envie de fuir. Ces deux femmes sont les plus importantes de ma vie. Mais l’une d’elles serait-elle la femme de ma vie ? Existe-t-il réellement une partenaire idéale pour la vie ? Une Nathalie idéale pour le sexe. Une Catherine idéale pour la confiance, les rires, les vacances, les enfants… Et si Catherine avait dépassé son blocage sexuel ? Et si la fréquentation de Nathalie l’avait ouverte au monde des plaisirs ? Et si…


Catherine se lève. Sans mot dire, elle contourne la table et vient se placer derrière ma chaise. Je questionne Nathalie du regard, mais pour seule réponse elle fait un signe de tête à Catherine. Aussitôt je sens ma veste qui me fuit, puis deux mains agiles qui courent sur ma chemise et même un peu plus bas… Je fais de gros efforts pour masquer mon trouble, Nathalie ne doit pas soupçonner la renaissance de mes désirs pour Catherine. L’effeuillage continue, jusqu’à être total. Me voici en tenue d’Adam au pays des Dames. L’espace d’un instant je crains que mon érection soit jalousement interprétée par Nathalie, mais elle ne fait aucun commentaire et s’attribue probablement les mérites de mon excitation. Toujours sans un bruit, Catherine quitte la pièce avec mes vêtements.


Nathalie repousse sa chaise avec une lenteur toute calculée. Je le perçois par avance.

Un pas, un deuxième pas. Mon imaginaire l’ébauche, le crayonne, le dessine.

Un dernier pas savamment dosé, savamment ralenti. Il est là je le sens tout proche.

Elle est contre moi, la fine pointe de ses seins est contre moi. Alors il apparaît tout en nuance, en retenue, en malice, en esquisse : son sourire…




Le détecteur de mensonge


Les sibyllines explications de Nathalie vont et viennent dans ma tête. « La nudité d’un homme l’expose au verdict de ses érections ». Après m’avoir joyeusement pris la main, elle m’a guidé jusqu’à cette chambre au premier étage du chalet. « Le curseur érectile est le plus fiable instrument de mesure des fantasmes ». La chambre est vide, les parois sont recouvertes de lambris et par terre ce doit être un tatami. « La théorie des mots doit être validée par la pratique de la verge ». Les propos qu’elle m’a asséné sont vraiment du chinois, ou plutôt du japonais s’il s’agit bien d’un tatami sous mes orteils. « C’est dans le langage du pénis que la langue de bois prend tout son sens ». Un bruit de pas vient interrompre le défilement du discours de Nathalie.



La voix de Catherine se fait hésitante



Je réalise soudain que cette discussion, bien que tenue à voix basse, pourrait être entendue par Nathalie. Est-ce un piège ? Est-ce un test ? Je préfère éluder la dernière phrase de Catherine.



Mon excitation est à son comble, jamais je n’aurais imaginé que Catherine puisse me rejoindre un jour dans mes fantasmes sexuels. Je ne sais plus si je dois me réjouir ou redouter qu’elle soit sous l’influence de Nathalie.



Dans les propos de Catherine transparaît tout son bonheur d’avoir découvert le plaisir sexuel. Les cordes l’ont véritablement libérée d’un blocage intérieur. Elle est également fière d’avoir acquis les techniques de base du ligotage et heureuse de pouvoir les expérimenter sur moi. Ses gestes sont précis, rapides et pourtant sensuels. Sans plus chercher à comprendre le scénario imaginé par Nathalie, je m’abandonne entièrement dans les mains et les liens de Catherine.



Mes yeux sont fermés et mon corps m’échappe en douceur. Je laisse Catherine continuer son monologue verbal et gestuel.



Mon esprit, libéré de toute tension, vogue à l’extérieur de la pièce. Je visualise les flocons de neige sous la forme de doux morceaux de ouates.



Mon corps est recouvert d’une fine couche de neige ; une douce chaleur ouatée continue de m’étreindre.



Neige, ouate, brouillard, cordes, nuit, des images sans cohérence défilent dans ma tête.



J’expulse longuement tout l’oxygène contenu dans mes poumons. Une fine couche de neige poudreuse tombe de mes épaules sur le sol.



Sans chercher à davantage retenir ma respiration je laisse mes poumons inspirer une bouffée d’air frais.



Une coque de glace se referme sur moi et me ramène brusquement à la réalité de l’instant présent. Une forte compression s’exerce sur tout mon thorax et même mon ventre. Je n’ai jamais ressenti à ce point le poids des cordes, mon corps est rigidifié par les liens, mes bras sont tétanisés, le sentiment d’impuissance est absolu. Me retrouver ainsi soumis devant Catherine excite mes fantasmes et je ne peux que constater l’énorme érection de mon pénis. Secoué par cette tempête sensorielle je suis obligé de commenter à haute voix mes impressions.



Incroyable, elle me cause tranquillement de la pluie et du beau temps des cordes pendant que je suis au pinacle du désir sexuel. Mais que ne vient-elle enfourcher mon sexe bandé et violacé ? Qu’attend-elle pour libérer les pulsions sexuelles qui bouillonnent en moi ? Je te veux Catherine… je te…



Sans plus parler, ni résister, ni réfléchir, Catherine vient se positionner face à moi. Elle défait la ceinture de son kimono et ouvre largement les deux pans de son vêtement. Nos corps nus fusionnent aussitôt et disparaissent dans le kimono qui se referme dans mon dos. L’explosion est totale, malgré les liens qui m’engoncent et me restreignent, ma verge surchauffée s’engage instantanément et remonte profondément l’étroit fourreau de Catherine. Cette pénétration tant attendue est si passionnée que la belle ne peut contenir un gémissement de bien-être. Nos corps entament une danse intense et fluide faite d’immenses ondulations à l’image de la houle sur la mer. Au cœur de cet océan orgastique, nous sommes seuls au monde…


Ou presque…