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Temps de lecture estimé : 24 mn
12/09/09
corrigé 12/06/21
Résumé:  Ambre profite d'un footing avec Lilian pour parfaire sa séduction. Se croyant hétéro et exceptionnellement bisexuelle pour les beaux yeux d'Emma, la femme qui l'a épousée, Lilian ne semble pas vouloir cèder aux avances de la jeune fille...
Critères:  ff fplusag massage -bellemere -fhomo
Auteur : Le Marquis            Envoi mini-message

Série : Mariage et conséquences d'une mutation à Madrid

Chapitre 04
Le footing

Résumé des épisodes précédents :


Moon, fille de Lilian, fugue pour rejoindre sa meilleure amie (Ambre) et sa mère (Emma) en Espagne. Lilian voyait d’un mauvais œil l’étrange attitude que portait sa fille envers Emma. Alors qu’elle allait récupérer Moon, elle se trouve à son tour subjuguée par cette dernière, qui rapidement la courtise et la demande en mariage. Croyant ainsi libérer sa fille de l’emprise d’Emma, Lilian "se sacrifie" et l’épouse. Elle n’est toutefois pas dupe d’avoir été conquise.

Quelques temps après, il s’avère effectivement que Moon n’était pas insensible au charme de sa "belle-maman". Le hasard fait que l’une et l’autre succombent à leurs désirs au cours d’une soirée télé. Les doutes s’installent et Ambre fait tout pour les alimenter car elle aussi n’est pas insensible aux attraits de Lilian…





Partie 8 : Le footing




(Ce texte est réservé aux lecteurs ayant lu et apprécié les épisodes précédents de "Mariage et conséquences d’une mutation à Madrid". Les autres, les premières lectures ne les ayant pas intéressés, qu’ils passent leur chemin… Pas vrai Julie ?


Il est vrai qu’il est plus facile de jouer au critique que d’écrire… Je n’ai pu que le constater en te lisant…)




Ambre :



Lilian :



Ambre :



Lilian :



Ambre :



Lilian :



Ambre :



Lilian :



Ambre (chargée de sous-entendus) :



Lilian :



Ambre : (parlant doucement et rejoignant sa chambre)



Lilian n’entendant pas les derniers mots d’Ambre se mit à la suivre mais s’arrêta devant sa porte.


Lilian :



Ambre :



Lilian :



Son hésitation n’était pas anodine. Ambre se trouvait face à son armoire, donnant le dos à son interlocutrice. Lestement et sans prévenir la jeune fille fit glisser son pantalon de pyjama au sol. Par chance pour sa pudeur, dont elle semblait se foutre éperdument, le bas de la veste de son pyjama descendait un petit peu plus bas que ses fesses. Et donc, bien que les yeux de Lilian fussent machinalement attirés à admirer l’esthétique du galbe des jambes splendides de sa belle-fille, elle ne s’en inquiéta pas en terminant sa phrase à peine interrompue.


Ambre furetait parmi ses affaires relativement désordonnées semblant rechercher de quoi se vêtir.


Lilian poursuivit :



Si la chose continuait toujours ainsi, Lilian deviendrait bègue…


Finalement, Ambre venait de trouver ce qui l’intéressait dans le bas de son armoire. Une nouvelle fois, son geste fut rapide et imprévisible. Au lieu de s’accroupir, elle se plia en deux quelques secondes pour récupérer un short dans le bas du meuble…


Ce furent ces quelques secondes interminables qui troublèrent et firent bégayer Lilian. Ambre ainsi naïvement baissée, sa veste remonta complètement, exposant à la vue des fesses parfaitement musclées et voluptueuses, sans la moindre culotte pour préserver le minimum de décence.


La couleur du visage de la femme réagit avant qu’elle-même n’eut le temps de pudiquement détourner la tête. Plus encore ses joues s’empourprèrent, quand elle vit, à travers le miroir de l’armoire, que semblant intriguée par son bégaiement, Ambre s’était aperçu de son embarras…


Deux ou trois secondes s’écoulèrent encore avant que Lilian ne reprenne ses esprits et, confuse, jette au loin son regard.


Comment encore si jeune, Ambre pouvait avoir de telles formes, si épanouies et si féminines ?


L’écartement de ses cuisses avait même permis à Lilian de distinguer quelques poils bien frisés qui semblaient décorer le V à l’envers de l’envoûtant entrejambe.


Que lui arrivait-elle ? Elle venait de regarder Ambre avec les yeux appréciateurs d’un homme.


Qu’avait fait d’elle, Emma, sa récente égérie ? Lilian venait de se rendre compte que non seulement le corps de cette dernière l’émouvait, mais aussi les formes étrangement captivantes d’une jeune fille, en l’occurrence Ambre, sa belle-fille. Il devenait évident que sa bisexualité n’était plus accidentelle et qu’elle n’avait plus de prétexte pour se voiler la face.


Ambre :



Effectivement, réalisa Lilian, Moon était en tenue très légère la veille.


Les attitudes d’Emma et de Moon concernant le film lesbien qu’elles seules avaient pu voir, lui revinrent en mémoire. La remarque d’Ambre ne fit que raviver les interrogations qu’elle s’était faites.


Espérant que sa réflexion sur Moon troublerait encore un peu plus la femme. Ambre semblait avoir vu juste…


Elle avait toujours remarqué que Moon se prenait d’affection pour sa mère. Et il est vrai que la veille, sa mère et Moon semblaient avoir partagé quelque chose qu’elles avaient gardé pour elles. Leurs mots échangés semblaient équivoques. Ambre ne savait trop si elle se faisait des idées ou si ses propres sentiments, qu’elle portait à Lilian, lui tournaient à ce point la tête, qu’elle croyait voir la même chose chez son amie vis-à-vis de sa mère.


Une chose était certaine, si quelque chose devait se passer, elle ferait tout pour, non par méchanceté ou une quelconque perversité mais tout simplement, car cela servirait ses propres desseins. C’est pourquoi elle voulait s’employer à semer quelques doutes chez Lilian et par ce moyen, alimenter le dépit de la femme ; un besoin de revanche serait le prétexte à se laisser séduire par Ambre.


Sa stratégie était donc simple, semer le trouble et la rancœur chez Lilian, en même temps l’aguicher, lui plaire, et pourquoi pas, la consoler…


Ainsi, elle multiplierait ses chances pour obtenir la personne que sa mère lui avait soufflée sous le nez, en ayant le culot de la demander en mariage et de finir vraiment par l’épouser pour parvenir à ses fins.


Entretemps, elle s’assurerait que sa mère ait une bonne compensation, elle comploterait pour, si c’était nécessaire.


Moon par sa mère, Lilian par elle, qui des deux serait la plus difficile à séduire ?


La réussite de ces deux projets machiavéliques, absolument inhérents, serait seule capable de préserver la toute nouvelle unité familiale de toutes quatre. L’acte de mariage ne serait alors que l’écran de fumée qui masquerait des amours encore plus atypiques…


Cette pensée, qui balaya son esprit en un éclair, ne l’empêcha pas de voir le froncement de sourcil de Lilian traduisant un réel tracas. La femme venait de se retourner. Elle ne lui laissa pas le temps de respirer…


À nouveau sans gêne, s’enfilant le short directement sur sa peau nue, tout en suivant, elle fit glisser sa veste de pyjama au sol mettant à jour ses seins bien dressés ; comme ils peuvent l’être à cet âge-là…


Sentant sa réaction épiée, Lilian se contraint à paraître naturelle et à soutenir le regard de défi qui lui était porté. Elle ne put s’empêcher toutefois de déglutir ; ce que fit mine de ne pas remarquer Ambre.


Il est vrai que ce qu’elle venait de lui étaler en quelques minutes était dur à avaler. Ce qu’elle avait toujours craint, sa fille qui semblait à nouveau en voie de s’égarer, et elle-même qui de plus en plus s’enfonçait dans les mêmes travers…


Sermonnés par sa raison vacillante, ses yeux se détachèrent âprement des bouts de seins extraordinairement érigés offerts à sa vue.


Souriant, pas très discrètement, de sa première petite victoire, Ambre daigna enfin recouvrir ses seins que cette femme qui l’attirait tant ne devait pour l’instant trop voir…


À 18 ans, faire rougir cette adorable femme de 37 ans n’était pas pour lui déplaire. À peine au faîte de ses 18 printemps, soumettre une femme mûre était devenu en peu de temps le fantasme qui alimentait principalement le secret de ses nuits. Plus encore, lorsque Lilian était devenue la compagne attitrée de sa mère. Encore jeune et inexpérimentée, elle ne s’expliquait pas cette attirance vers l’adultère…


Et en ce moment, elle était fortement excitée, ses seins durcis et son short en voie d’être humidifié le prouvaient fortement…


Ambre : (se frottant comme machinalement, en réalité en pleine conscience, le bout de ses seins toujours apparents à travers son tee-shirt)



Elles sortirent aussitôt et entreprirent une bonne foulée.


Au milieu du parc voisin, après déjà avoir parcouru environ cinq kilomètres, complètement explosées, l’une ne voulant pas faire moins que l’autre, elles ralentirent leur rythme et se mirent à marcher tout en faisant des assouplissements. Ambre ne manqua pas à nouveau de jouer de son corps musclé qui cette fois était brillant de sueur et n’hésitait pas à rendre certaines de ses poses les plus suggestives possibles.


De son côté, Lilian ne cherchait aucunement à s’exhiber mais néanmoins certains de ses mouvements, non prémédités, accentuaient sa beauté naturelle en mettant encore plus en valeur ses seins majestueux et ses fesses callipyges.


Ambre n’en perdait pas une miette et se jurait de renouveler ces footings matinaux à deux.


Qu’elle le veuille ou non, étant près de la jeune fille, Lilian ne pouvait que de temps à autres la regarder. L’absence de soutien-gorge laissait toujours apparaître les extrémités de ses seins qui semblaient vouloir percer le vêtement épousant ses formes. Son regard n’alla pas plus loin et, pour penser à autre chose, elle se mit à reprendre la conversation commencée dans la chambre.



Ambre :



Lilian :



Ambre :



Lilian :



Tu n’es donc pas si volage que ça ! Il faut espérer que ton amour soit réciproque. Je pense que tu n’es pas du genre à partir vaincue.


Trois jeunes hommes les croisèrent interrompant toutes conversations, autant de son côté que de leur côté. Leurs regards balayèrent effrontément les deux femmes et semblèrent se focaliser sur Ambre dont la tenue était des plus suggestives. Suivant leurs yeux qui privilégièrent le mini-short, Lilian s’y intéressa davantage. Et elle ne se posa plus la question de leur intérêt soudain. Ce que les anglais appellent cameltoe (pied de chameau) était l’attrait majeur se révélant de ce short blanc. À travers le short, le partage des grosses lèvres était complètement apparent dessinant ce fameux pied de chameau dans toute son impudique exhibition.


Toutes deux le réalisant, plus qu’Ambre, ce fut Lilian qui rougit de l’effet produit. Assaillis de sifflets appréciateurs, embarrassées, elles pouffèrent de l’innocent spectacle.


Lilian :



Ambre :



Lilian :



Mais en vérité, je n’aurais pas pu aller plus loin.


Ambre :



Lilian :



Ambre :



D’ailleurs, regarde derrière les trois siffleurs qui reviennent.


Lilian :



Ambre :



Lilian :



(se remettant en route vaille que vaille)


Mais c’est la dernière fois que je t’emmène avec moi !


Ambre :



(Mais Ambre espérait tout autre chose)


Si elle dort encore, je me dévouerai et c’est moi qui soulagerai tes vieux os.


Lilian :



Ambre :



L’allusion frôla de ses ailes diaphanes la perspicacité de la femme. La séduction était en route…


Ambre :



Lilian :



Ambre :



Lilian :



Ambre :



Lilian :



Ambre :



Ponctuelle, Lilian revint au bout de cinq minutes la tête enturbannée d’une serviette éponge et revêtue d’un long tee-shirt la recouvrant jusqu’aux genoux.


Lilian :



Bon ! Oui, je reconnais que ta mère m’a fait gémir un peu fort cette nuit. Je ne comprends pas, avant je savais davantage me contrôler, mais avec elle, c’est mission impossible…


Ambre :



C’est tout simplement, la preuve infaillible que maman étanche ta soif…


Lilian :



Ambre :



Lilian :



Ambre : (la forçant à s’étendre sans lui laisser le choix)



Lilian :



Ambre :



À la bonne heure, tu deviens raisonnable, Lilian…


Lilian, pour ne pas vexer Ambre, se ramollit et s’allongea de tout son long sur le canapé confortable.


Ambre s’agenouilla au sol, s’apprêtant à jouer l’experte kinésithérapeute. Tout d’un coup, les battements de son cœur s’accélérèrent. Elle était sur le point de parvenir à toucher, plus encore malaxer et donc parcourir de ses doigts l’être qui, ces derniers jours, ne cessait d’embrumer ses pensées, de pervertir involontairement son esprit jusqu’à l’inciter à vouloir supplanter sa propre mère.


S’enduisant une main avec de l’huile d’argan qu’elle avait déjà préparée, de l’autre, elle releva jusqu’à mi-cuisse le vêtement.


Le réflexe interrompu de la femme ne passa pas inaperçu de la jeune fille ; mais elle fit comme si elle ne l’avait pas vue essayer de l’empêcher de la remonter plus haut. Tout en le faisant, d’un coup d’œil aussi précis que furtif, la petite coquine réussit à apercevoir la culotte de dentelle noire que portait Lilian. Les cuisses qui s’étaient resserrées n’y avaient rien pu faire.


Prudente, Ambre s’y prendrait progressivement. Masser les pieds de Lilian était déjà le commencement de l’aventure que depuis des jours, elle complotait. Déjà par là, elle savait qu’elle parviendrait à lui apporter de premières sensations. Elle avait lu des sujets intéressants sur les forums d’internet indiquant les meilleures façons de détendre mais aussi d’exciter son partenaire par de simples massages de pieds. En outre, sa nouvelle science ne s’arrêtait pas là, elle s’était parfaitement informée sur le corps entier, aussi bien masculin, ses premiers amours, que féminin, ses nouveaux désirs. Le corps féminin était infiniment plus sensible et ce serait la première fois qu’elle le découvrirait, mais savait pertinemment par expérience auditive que Lilian l’était.


Lilian ne disait plus mot et suivait du regard tous les mouvements de la jeune fille qui savait parfaitement s’y prendre. Ses pieds oubliaient avoir été endoloris et ne demandaient déjà qu’à l’être prochainement pour pouvoir à nouveau être ainsi soulagés. Ambre avait des doigts de fée, parfois chatouilleux, quand ils s’infiltraient entre ses orteils bienheureux.


Lorsque les mains montèrent d’un cran en s’attaquant au mollet, Lilian ferma une première fois les yeux. Pour ne pas affronter son regard et profitant aussi de ce moment de faiblesse, Ambre murmura à Lilian de se mettre sur le ventre.


Sans oser ouvrir les yeux, Lilian obtempéra.


Au moment où les mains tièdes reprirent possession de ses mollets, Lilian ouvrit à nouveau les yeux, regardant Ambre par-dessus son épaule. En pleine application, un bout de langue à peine sorti, Ambre ne la regardait pas. Ce qui lui permit de la détailler plus facilement. Décidément sa tenue paraissait plus outrageante qu’à l’extérieur, le dessous des bras de son tee-shirt était toujours trempé, ses seins en poire se laissaient tellement deviner que Lilian pouvait évaluer sa taille de bonnet, C assurément. Elle remarqua que, bizarrement ses mamelons pointaient toujours autant. C’est réalisant leur impudeur que sa propre pudeur lui fit baisser ses yeux devenus d’une indiscrétion malsaine. Mal lui en prit, car en voyant Ambre dressée sur ses genoux un peu écartés, ce fut le contour parfait et obscène du sexe de la jeunette qu’elle devina. Il n’y avait pas de taille de bonnet qui puisse le mesurer, mais il lui apparaissait parfaitement replet et dodu, de quoi garnir une main moyenne comme la sienne.


Voilà qu’elle divaguait ! Excepté ses yeux, qui n’arrivaient pas à se détacher du tableau concupiscent. Dans les mouvements, l’abricot, oh combien comestible, de la jeune fille, semblait mûrir à côté d’elle…


Ce fut le regard brusque d’Ambre qui lui fit tourner les yeux, ravivant ses habituelles rougeurs lorsqu’elle se trouvait en pleine confusion. La main qui monta sur le creux de son genou et lui fit échapper un léger soupir que laborieusement elle réprima, en rajouta à ses couleurs.


Pour masquer sa surprenante émotion, elle profita de ces chatouilles prodiguées pour évacuer un petit fou rire nerveux.


Ambre : (veillant à ses intérêts)



Lilian :



Ambre :



Cette bonne excuse lui permit de remonter plus haut ses mains, évitant en apparence, les endroits chatouilleux. Sa ruse lui retira tout embarras de s’en prendre désormais au début des cuisses qu’elle pétrit professionnellement ; on va dire le plus déontologiquement possible.


Lilian n’osa protester. C’était en effet ses cuisses qui la faisaient le plus souffrir et les deux mains secourables, semblant parfaitement à leur affaire, étaient d’une efficacité redoutable. Lorsque ces deux expertes les écartèrent davantage en vue d’un meilleur accès, là non plus, elle n’osa résister. Les mains atteignaient désormais le bas du vêtement déjà retroussé jusqu’à mi-cuisses et elles plongèrent impunément vers l’intérieur si sensible de ses cuisses.


En un geste automatique, imperceptiblement ces dernières s’ouvrirent davantage ; de surprise sa bouche les imita formant un ‘O’ avec les lèvres, au contraire de ses yeux qui à nouveau se verrouillèrent comme s’ils refusaient de voir ce qui était en train de survenir…


Lilian se mit à culpabiliser, car elle commençait à prendre un plaisir ambigu avec ce massage vraisemblablement innocent, prodigué par la fille de sa compagne.


Comment pouvait-elle réagir ainsi, sexuellement ?


Déjà, elle s’était surprise à scruter presque obscènement son anatomie et maintenant elle semblait sur le point de gémir, comme s’il s’agissait de véritables attouchements sexuels…


Entretemps, elle sentit que les mains diaboliquement actives progressaient dépassant la limite du vêtement, sans la découvrir mais s’infiltrant à l’intérieur. Il fallait qu’elle stoppe tout, ou elle n’arriverait plus à contrôler une prévisible réaction vocale, qu’Ambre ne pourrait qu’estimer déplacée. Pour cette dernière, il s’agissait sans doute d’un massage purement thérapeutique et elle ne pouvait se rendre compte de l’effet qu’il pouvait faire sur le corps de Lilian.


Et voilà que même sans y être invitées ni par Ambre, ni par son propre esprit, ses cuisses à nouveau prenaient leurs aises en s’espaçant outrageusement. Le comble était qu’elles ne semblaient pas les seules à vouloir coopérer ; ses reins, fugitivement, se cambraient…


Demandait-elle de la sorte à ce que l’une de ces mains infernales s’empare complètement de son sexe brûlant, sexe qui croyait-elle n’appartenait plus qu’à Emma ?


Que lui arrivait-il ?


Qu’allait penser de son attitude la jeune Ambre, dont le respect et l’affection, qu’elle avait certainement pour elle, descendraient du nuage où elle devait l’idéaliser, pour la vouer aux flammes souterraines de l’Enfer ?


Au plaisir de toucher les cuisses généreuses consentantes, s’ajouta celui que prenaient les yeux envoûtés d’Ambre, tout en réalisant l’absence de réaction hostile de Lilian. Bien le contraire, se desserrant, tout autant que le bassin qui légèrement ondulait, les cuisses semblaient, elles aussi, lui autoriser la profanation de l’intimité consacrée récemment par des liens matrimoniaux…


Bien qu’angoissée par la crainte de se faire rembarrer, Ambre n’avait d’autre ressource que de franchir le pas qu’elle s’était proposé. Même si, elle ne s’attendait pas à ce que les événements se précipitent si vite.


Le tranchant de l’une de ses mains kamikazes prit le risque honteux et s’insinua doucement à la lisière de la fourche mature. Il était vraiment très proche de sa cible, car déjà sa main effrontée en ressentait la chaleur, tout comme il sembla à Ambre d’en sentir les effluves épicés.


Ambre n’y tenait plus, elle ne pouvait rester sans voir ce que sa main était sur le point de dénicher. Son autre main qui, pour tromper l’espion, massait énergiquement, s’arrangea pour dévoiler discrètement le trésor qu’elle désirait violer non seulement de ses yeux. Pour ces derniers, elle y parvint sans que Lilian en prenne conscience. En même temps, sa main mima un léger massage dans l’entrecuisse tout en frôlant périlleusement la dentelle noire…


Stupéfiée, elle discerna que le fond du string, car elle pouvait voir désormais qu’il s’agissait d’un string, s’était davantage noirci.


Nul doute, c’était de l’humidité, jubila-t-elle.


Tout autant qu’elle, Lilian mouillait de ses manipulations bien préméditées pour obtenir un tel effet ! Alors que Lilian les croyait innocentes, faites pour soulager ses courbatures…


Enhardie, elle fonça et procéda à l’ultime étape. Le tranchant de sa main glissa, toucha comme par accident, puis se retira…


Lilian : (toujours yeux obstinément fermés)



Suivit une profonde inspiration. La main s’étant légèrement retirée de ses moiteurs, Lilian prit l’attouchement comme l’accident qu’il était supposé être. Indécise, elle vacilla sur la réaction à entreprendre. Stopper abruptement la séance qui commençait sérieusement à l’émoustiller. Ou alors, ne voulant pas vexer inutilement la jeunette si zélée à soulager ses jambes endolories, ignorer l’accroc inopportun sur sa pudeur.


Ce qu’elle analysa comme curiosité de savoir où la chose conduirait, l’incita à pencher pour la seconde solution. Tout au moins, le crut-elle !


Et donc, elle ne broncha pas.


La seconde agression, qu’elle ne subodorait pas vraiment, survint très rapidement. Mais là, la main ne battit pas en retraite, bien au contraire, son redoutable tranchant se mit à patiner de haut en bas tout le long de sa fente enflammée. Malgré le tissu, l’état préalable où elle se trouvait permit à l’intrus de s’incruster entre ses lèvres inondées.


Malgré la sonnette d’alarme qui résonna dans tout son corps, quelques secondes supplémentaires furent nécessaires avant que son esprit rationnel reprenne le contrôle et qu’elle pousse un cri qui devrait paraître d’indignation alors qu’il était d’un plaisir bien teinté.


Comme si elle lui répondait dans un même langage de plaisir, bien que plus mesurément, Ambre gémit elle aussi…


Et ce fut la fausse indignation…


Lilian : (resserrant ses cuisses par réflexe et de ce fait emprisonnant la main incorrecte)



Ambre : (réalisant que son plan s’avortait)



Et elle se mit à pleurer doucement…


Lilian :



Ambre :(sanglotant toujours)



Lilian : (sentant avec soulagement que son égarement n’en paraîtrait pas vraiment un)



Ambre : (se cachant le visage de ses deux mains)



Lilian :



Ambre : (augmentant ses pleurs)



Lilian : (estomaquée)



Ambre : (hoquetant)



Lilian :



Ambre :



Lilian : (se prenant de compassion… Dieu, que cette jeune fille savait l’émouvoir !)



Ambre :



Lilian :



Ambre :



Lilian :



Ambre : (maligne afin toutefois d’éveiller la suspicion)



Lilian :



Ambre : (introduisant le ver dans le fruit)



Lilian : (touchée, se dit-elle sans le reconnaître verbalement)



Ambre : (sarcastique et bizarrement plus une larme)



En s’éloignant vers sa chambre, Lilian encaissa le coup. Elle ne pouvait se mentir à elle-même, elle devait se changer de culotte.


La petite garce, elle était adorablement sensuelle dans son short moulant, plus encore quand elle est venimeuse, rumina-t-elle.


À n’en point douter, Ambre lui en voulait, elle l’avait appelée par deux fois, belle-maman…


En outre, un autre point la turlupinait, il était tout de même bizarre qu’Ambre ait ressenti la même chose qu’elle, après la soirée télé. Emma et Moon avaient parlé à mots couverts…


Pas de fumée, sans feu… Mais là, qui jouait le rôle du soleil ?





Partie 9 : Insinuations




Lilian :



Emma :



Lilian : (parlant un peu fort, comme pour en aviser Ambre)



(Elle visait ainsi le rapport Emma-Moon qui de plus en plus la turlupinait.)


Si tu veux tout savoir, je disais à Ambre que c’était la dernière fois que je cours avec elle, dans le cas où elle persisterait à porter une tenue aussi provocante. On s’est fait un peu trop remarquer dans le parc…


Ambre : (embrayant dans le petit mensonge)



Oui d’accord, belle-maman, je serai un peu plus décente dimanche prochain. Je ne tiens pas à te décevoir. Pour me faire pardonner, je veux bien te faire un petit massage sur tes vieux muscles qui les pauvres ont eu du mal à tenir le rythme…


Lilian :



Emma :



(En aparté pour Lilian)


Même si c’est vrai qu’avec Moon, on ne s’est pas endormies ! Tu ne vas pas nous reprocher d’avoir regardé le second film ; et ce n’est pas la seule raison de ma fatigue. Tu n’as pas eu à te plaindre des prolongations de la nuit, n’est-ce pas ?


Lilian : (perfide et jalouse)



Emma :



Lilian : (s’adressant à Moon qui s’approchait)



Moon : (culpabilisant et ne voulant pas affronter sa mère)



Discrètement tout en repartant, elle interrogea du regard Emma qui la rassura d’un signe de la main. Mais encore une fois, la complicité échangée n’échappa pas à sa mère.


Ce qui conforta les doutes de cette dernière. Il semblait de plus en plus probable que les insinuations d’Ambre n’avaient pas été lancées dans le vide…


Quels liens pouvait-il se tisser entre Emma et Moon ? Ce que depuis le début, elle avait appréhendé, n’était-il pas en train de se produire ?


Alors qu’elle regardait Ambre rejoindre Moon en direction de sa chambre, un baiser mouillé d’Emma sur sa nuque lui provoqua un léger frisson, puis par-dessous son peignoir, de la paume de la main sa compagne s’empara totalement d’une chatoune bien moite. Les frissons se répandirent en chaine dans tout son corps et, comme l’avait sûrement prémédité Emma, elle oublia provisoirement ses suspicieuses rancœurs…


Emma : (surprise)



La jalousie à propos de la belle actrice blonde stimulerait-elle ta libido ?


Lilian : (froidement)



Et elle rejoignit sa chambre, plongea dans son lit tout en songeant :



Elle n’eut plus à s’interroger, ni a s’en soucier. Emma pénétra dans la chambre et se déshabilla :



Récupérant le mâle engin au-dessus de l’armoire, rapidement elle s’en équipa.


Lilian : (impitoyable mais avec une ironie sincère)



Emma :







(Sera poursuivi si suite demandée…)




Le Marquis