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Temps de lecture estimé : 10 mn
18/10/09
Résumé:  Debriefing et caresses sensuelles...
Critères:  fh jeunes copains vacances hmast nopéné -vacances
Auteur : Couplemelangiste            Envoi mini-message

Série : Fragments amoureux d'une libertine

Chapitre 04 / 09
Debriefing et rebondissement sensuel...

C’est Charles qui est un peu pâlot au petit-déjeuner ce matin. Je lui fais un petit bisou dans le cou en passant derrière lui à la table. Il fait une gueule d’enfer.

Les autres sont déjà partis skier, vu l’heure tardive à laquelle nous nous sommes levés. Faisant comme si de rien n’était, je lui beurre une tartine qu’il accepte de mauvaise grâce et sans me regarder.

Je lui demande s’il a mal dormi ? Et cela suffit à ouvrir les vannes de sa mauvaise humeur. Il m’accuse de l’avoir manipulé, d’être une « voyeuse » et une « sale allumeuse.»



Il est estomaqué de ma réponse.



L’aveu le laisse sur le cul, pantois !


Pour lui vraisemblablement un pucelage, c’est quelque chose dont une femme normalement constituée, se débarrasse rapidement entre quatorze et dix sept ans, un peu comme un chewing-gum collé sous la semelle.

Il ne comprend pas bien ce qui me retient de franchir le cap.

Mais ce n’est pas seulement ça qui le chiffonne : pour lui une vierge c’est forcément quelqu’un qui n’a aucune expérience du sexe.

Une oie blanche.

S’il savait le pauvre, la somme d’expériences qu’une femme peut avoir avant d’être formellement déflorée… Et sans doute n’a-t-il jamais entendu parler du vieux dicton très en usage chez les jeunes filles au Moyen-Orient qui affirme que : « Souris qui a deux trous n’est jamais prise ! »


Comme souvent les hommes dans ces cas-là, il décide de rationaliser avec sa bite.



Il me regarde perplexe et je sens les questions qui se bousculent dans sa tête… Il va pour dire quelque chose, mais il se ravise au dernier moment.



Il grommelle quelque chose d’inintelligible en buvant son café, mais il admet que c’est effectivement ce qu’il voulait dire.


Le mâle est tellement prévisible : Il veut simplement être rassuré sur la qualité de sa prestation virile, sur sa gymnastique pénissienne.



Oui, parce que je me suis rendu compte, en voyant le plaisir que prenait Olga, que le moment était sans doute venu de me décider et non, parce que, mis à part ta queue d’âne, je ne te trouve pas assez sensuel et surtout bien trop timoré.


Il me regarde avec des yeux ronds, profondément vexé de cet aveu qui heurte sa virilité, dévalorise la qualité de son érection, la met plus bas que terre.


Mais je continue…



Il l’admet en grommelant aussi quelques dénégations…



Celui qui deviendra mon premier amant devra accepter beaucoup plus de moi qu’un simple coup de langue, ou un réceptacle pour fourrer son engin. Je veux un homme qui comprenne que les pulsions de ma sexualité peuvent être aussi étranges et complexes que les siennes…

Ce n’est pas un simple amant que je recherche, mais un complice qui m’aidera à assouvir mes fantasmes les plus fous en assouvissant aussi les siens. Pas quelqu’un qui me juge parce que je ne me suis pas allongée simplement en ouvrant les cuisses pour recevoir son truc comme Olga.


Je l’ai planté sur cette tirade pour aller prendre une douche et j’ai eu le temps de noter en passant qu’il réfléchissait sérieusement à ce que je venais de lui confier.




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Julia s’est tordu la cheville cet après-midi sur les pistes. Elle a quand même pu rentrer sur un ski, nous arrivons au chalet alors que le docteur s’en va.



Un ou deux jours de repos, la cheville bien strappée, suffiront à la remettre d’aplomb.

Elle est allongée sur un canapé du salon avec un coussin sous sa cheville bandée et nous l’entourons tous de notre sollicitude.



Nous avons passé un moment à rire de nos plaisanteries. Charles aussi ! Il m’a regardé tout le temps d’un air de sincère connivence. Je crois qu’il commence à m’apprécier pour ce que je suis vraiment.

Et il me plaît de plus en plus…

Il s’est excusé ce matin après notre première descente dans la poudreuse. Je lui ai répondu que je ne lui en demandais pas tant, mais simplement d’admettre que je pouvais être différente et qu’à partir de là, il pouvait décider s’il aimait bien ce qu’il voyait, ou pas… Il m’a pris dans ses bras pour me claquer deux grosses bises tièdes sur mes joues froides.

Je juge quand même qu’il lui faudra une ou deux autres leçons avant d’être au point.

J’ai des projets pour lui…

À court et à long terme.

D’abord, il y a la grande soirée de vendredi.

Une petite centaine de personnes…Tu parles d’un bordel !


Ce sont surtout des amis des parents, mais j’ai quand même réussi à placer ma guest-list et j’ai une petite bande de copains qui arrivent pour l’occasion, dont ma copine Axel et son cousin Guillaume… Bruce ne sait pas encore s’il pourra se libérer, mais j’avoue que les léchouilles parisiennes ne me manquent pas beaucoup en ce moment.


Merde alors ! je suis en vacances, après tout…


Ensuite, il s’avère que le grand Charles doit venir dans quelques semaines poursuivre ses études à Paris. Il serait trop bête de le lâcher d’ici là. Il a des arguments convaincants.




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Ce matin, je suis restée avec Julia sous prétexte de lui tenir compagnie. Charles voulait rester aussi, mais je l’ai viré… Il boudait bien un peu, mais il est parti skier avec les autres après la petite séance coquine que je lui ai fait vivre dans sa chambre pour le consoler. Rien d’extraordinaire, mais assez pour maintenir la hauteur de ses sentiments à mon encontre.

Il est très empressé depuis notre petite explication de la veille. Je le laisse me tripoter un peu chaque fois qu’il en a l’occasion, mais je ne réponds pas à ses caresses, et le fait cesser d’un regard.


Je suis rentrée dans sa chambre qui n’est pas très loin de la mienne, et j’ai refermé à clé derrière moi. Je l’ai pris au débotté, avant qu’il n’enfile son jean. Sans un mot, je suis venue m’agenouiller devant lui et je lui ai demandé s’il voulait bien se caresser devant moi ?

S’il a eu l’air étonné, il ne lui a pas fallu plus longtemps que ça, pour baisser son caleçon à quelques centimètres de mon visage.


Il a commencé un petit va-et-vient timide sur son sexe en me regardant, mais je sens bien que ce que je lui demande heurte sa pudeur naturelle. Il a un peu de mal à se concentrer.



La réaction est plus probante. Je lui demande d’une voix caressante s’il aime ce que je lui fais ? Je pose sa main sur les miennes pour qu’il me guide. Je m’étonne de sa grosseur, je le flatte…

Il ne faut pas longtemps pour le faire passer de sa mollesse tranquille à une semi-bandaison prometteuse, puis à une rigidité que j’estime satisfaisante.



Sa main a remplacé les miennes autour de son imposante colonne de chair et il commence à se branler en me regardant. Je le regarde faire, je m’instruis. Je lui pose des questions qui n’attendent peu ou pas de réponse.



J’arrache mon tee-shirt et me mets torse nu pour l’encourager et me masse les seins devant lui. Il veut approcher son sexe, mais je lui dis de continuer sans me toucher.

Il ne lui faut pas plus de trois minutes pour éjaculer de longs jaillissements crémeux dont les gouttes viennent se rejoindre entre mes seins pour descendre en fines rigoles vers mon nombril.

Je n’ai pas pu m’empêcher de récupérer sur ma langue la dernière goutte qui perlait à son méat une fois son plaisir consommé.


Alors que sa queue est encore toute agitée de pulsions incontrôlables, je suis repartie sans un mot dans ma chambre sans même remettre mon tee-shirt ni même m’essuyer de sa semence qui colle à mon torse…


Je n’ai croisé personne. Mais il a été littéralement pétrifié à l’idée que l’on puisse me surprendre sortant de sa chambre dans cet état…


Avant de prendre une douche, je me suis caressée debout comme lui tout à l’heure, en regardant mes seins souillés de son plaisir dans la glace de la salle de bains et en étalant son sperme sur ma peau, je me suis léché les doigts en jouissant.




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J’ai eu une longue conversation avec Axel sur mon portable… Elle est tout excitée de me rejoindre à «Courch’» pour le week-end.

Incidemment je lui demande si elle a des nouvelles de Bruce. À la minuscule seconde d’hésitation, je sais qu’elle en a eu !

Il l’a appelé la veille. Il s’ennuyait, ils se sont fait un Italien dans son quartier. Il lui a parlé de moi tout le dîner…

Bien sûr !

Je la connais si bien, mon Axel chérie !


Suite à l’échauffement de nos jeux printaniers, elle s’était fait dépuceler le même été par un «sublime » écuyer italien de son club hippique, qui lui avait aussi pris le petit le même soir…


Il n’avait pas fait dans le détail, ce hussard transalpin… Deux pucelages dans la soirée.

À sa décharge - si je puis m’exprimer ainsi - j’avais eu l’occasion de me rendre compte en tripotant la belle Axel, que lorsqu’un de mes doigts s’aventurait de ce côté-là, son petit froncé ne faisait jamais la grimace.


Depuis cette formation accélérée, il ne fallait pas lui en promettre et elle se rattrapait des années de disette…

Je la connaissais assez pourtant pour savoir que si elle avait un petit faible pour Bruce, (et que c’était réciproque), elle ne ferait rien sans m’en avoir parlé avant. Mais ça ne voulait pas dire qu’elle n’avait pas envie de faire…


Je lui demande s’il lui a parlé de nos histoires de cul et comme elle me dit que non, je lui en raconte une ou deux, qui je le sais, vont lui plaire. Elle écoute sans un mot, et sans doute déjà humide. Lorsque j’ai terminé, la gourmande demande quelques précisions sur sa façon de lécher.

Je lui réponds qu’elle n’a qu’à aller vérifier par elle même…


Re-silence. Mais elle est toujours là, bien sûr.


Elle veut savoir si cela ne me dérange pas ?

Je la rassure : les copines, c’est fait pour ça, aussi…


Fine mouche, elle me dit que ce feu vert sur mon mec cache quelque chose. Je ne la démens pas.



Elle me renvoie les mêmes avec deux doigt en plus.

Axel, elle est poète, et Bruce va morfler !

Je raccroche avec l’impression du devoir accompli. J’adore rendre service aux gens que j’aime bien…