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n° 13774Fiche technique22494 caractères22494
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Temps de lecture estimé : 16 mn
22/03/10
Résumé:  Alors que le voyage vers le secteur Dragan s'enlise dans un « calme plat » depuis plus d'une semaine, une Vague favorable s'annonce enfin, malheureusement bien trop lente...
Critères:  #sciencefiction fh hépilé fépilée hsoumis fdomine cérébral voir lingerie hféminisé cunnilingu 69 fgode pénétratio hgode jouet jeu sm bondage
Auteur : iam.knowbodies            Envoi mini-message

Série : Errances

Chapitre 05 / 15
Un grand bon en avant

Résumé

La vie à bord du Souffle Étoile a été bouleversée. L’astronef a été pris en chasse par un autre vaisseau, et de façon particulièrement sérieuse en plus, sur deux Surfs consécutifs. Il ne s’en est tiré que de justesse, grâce à une manœuvre désespérée de son Pilote, Ardent Astrenoir. Manœuvre interdite car trop dangereuse, ce qui le pousse à demander à Braise, experte en systèmes informatiques de tous poils, de l’aider à dissimuler ce Transfert entre deux Vagues aux yeux de tous.


Le capitaine du bord et oncle adoptif des deux jeunes gens, Oscar Astrenoir, décide alors de « changer d’air », et ils entament leur voyage vers le secteur Dragan.


Parallèlement, Braise s’est fait surprendre par Ardent en pleine activité intime et sensuelle. Cela libère chez les deux jeunes gens de lubriques démons – et pourquoi pas, après tout ? Ils ont été élevés comme frère et sœur, mais ne partagent aucun lien de parenté biologique. À leurs fréquents entraînements aux arts martiaux, s’ajoutent donc maintenant des joutes de plus en plus torrides…



***



Si la première semaine de voyage s’était révélée relativement encourageante, trois Vagues leur faisant parcourir quasiment la moitié du voyage, la suivante ne confirma pas. Après plus de dix jours de calme plat (expression quelque peu malheureuse, puisqu’il y avait toujours des Vagues, mais aucune pour les rapprocher de leur but), la lassitude commençait à s’installer à bord du Souffle Étoile. Heureusement pour eux, Braise et Ardent parvenaient toujours à se retrouver discrètement pour partager un moment d’intimité, ce qui soutenait leur moral. Mais les signes d’exaspération devenaient évidents chez Oscar.


Ardent ne se formalisa donc pas du vague grognement qui répondit à son salut lorsqu’il pénétra sur la passerelle pour prendre son quart. Oscar se contenta de se lever et de lancer un vague « ’soir » démotivé avant de s’en retourner à sa cabine. Haussant légèrement les épaules, Ardent se plia aux traditionnels contrôles de début de quart.


Alors qu’il s’apprêtait à se livrer à son observation quasi-quotidienne de l’Heptaspace, l’ordinateur lui signala enfin une vague favorable. L’accès d’enthousiasme provoqué par la nouvelle fut vite douché lorsqu’il prit connaissance des caractéristiques de la candidate : si elle était effectivement bien orientée, elle se révélait également très puissante… mais malheureusement extrêmement lente !


Ardent mit une minute à prendre sa décision. Puis il quitta en trombe la passerelle.



***



Il remonte à toute vitesse dans le tore de vie et s’arrête devant la cabine de Braise, dans laquelle il pénètre sans même signaler sa présence.


Comme toujours, il s’accorde quelques instants pour profiter du voluptueux érotisme dégagé par sa compagne endormie. Mais cette fois-ci, il a à peine cinq minutes pour la réveiller et la convaincre, alors il s’approche de son lit, se penche sur elle et, tout en glissant une main sous les draps pour la caresser, il lui glisse à l’oreille :



L’effet est immédiat, elle se redresse dans le lit, parfaitement réveillée. Et constate aussitôt le manque d’enthousiasme dans les émotions du jeune homme :



Mais elle ne peut totalement lui dissimuler la pointe de gêne qui l’habite. Cela renforce l’idée qu’il s’est faite sur l’origine de l’éclat métallique qu’il a entraperçu tout à l’heure entre ses cuisses, avant qu’elle ne ramène le drap autour de ses reins, faisant preuve d’une pudeur inaccoutumée.



Il la bâillonne d’un baiser fougueux, tout en glissant une main dans son dos pour la redresser. De l’autre, il empaume son entrecuisse – sage précaution, étant donné le degré de lubrification de l’endroit. Contraint à maintenir d’une main l’olisbos au fond de sa geôle, il s’agenouille et attrape de l’autre le sous-vêtement de la jeune fille :



Mais Ardent ne se laisse pas surprendre, et il lui enfile prestement le shorty très ajusté. Le bassin enserré de dentelle noire, elle ne risque plus de perdre le pieu de métal fiché en elle. Après lui avoir mis sa combinaison, il l’entraîne vers la porte, en lui glissant au passage :



Dans un petit sourire, elle lui ouvre ses perceptions. Ils sentent son bassin rouler souplement autour de cet axe d’acier, sa musculature intime massée à chaque enjambée, quand elle ne joue pas avec l’intrus…


Leur frustration est à la hauteur de leur excitation lorsque, de retour sur la passerelle, ils doivent cesser leur jeu pour s’occuper de choses « sérieuses ». Alors qu’il se glisse dans sa console de Surf, elle lui lance :



La Vague est quasiment sur eux, il se connecte et se prépare à ce qui sera certainement le plus long Surf de sa courte carrière.


Braise suit attentivement le déroulement des opérations. Ils ont de la chance, la Vague est certes incroyablement lente, mais elle est aussi très stable, ce qui réduit au strict minimum les corrections de « trajectoire » à apporter. Malgré des indicateurs physiologiques qui restent presque tous au vert, elle sent son cœur se serrer dès les quinze premières secondes écoulées. Passées trente secondes, son corps est comme tétanisé par l’angoisse.


Pourtant, Ardent atteint les quarante-cinq secondes presque sans s’en rendre compte. Mais dès lors, chaque instant gagné devient plus difficile, les sensations renvoyées par sa console sont de plus en plus dures à intégrer… Et il se doute de l’inquiétude éprouvée par sa complice. Aussi décide-t-il de descendre de leur impalpable « monture » au bout de cinquante secondes, conservant suffisamment d’énergie pour effectuer une sortie parfaite qui les laisse globalement immobiles dans l’espace qui les entoure maintenant.


Dès qu’il émerge du Surf, une vague de soulagement le submerge. Légèrement inquiet, il s’extrait de sa console, pour se retrouver sous le regard vert de rage de Braise, qui explose :



Si les propos se veulent menaçants, les émotions qui les accompagnent tiennent un tout autre discours. C’est donc avec enthousiasme qu’Ardent lui propose :



Et il se met à flotter, détendu, les yeux fermés, sans qu’un seul de ses muscles ne frémisse. Sa pâleur naturelle le rend encore plus convaincant. Au bout de quelques instants, sa complice éclate de rire.



Sur ce, elle quitte la passerelle en le traînant derrière elle. Peu enthousiaste à l’idée de le porter dans la gravité artificielle des tores de vie, elle l’abandonne dans la soute qui leur sert de salle d’entraînement en zéro-g, avant de s’en aller à la recherche du matériel nécessaire à ses projets. Pour ne pas laisser son compagnon de jeu découvrir ce qui l’attend, elle réduit autant que possible leur lien, l’isolant encore plus dans son rôle de « victime inconsciente ».


Lorsqu’elle revient quelques minutes plus tard, elle constate avec satisfaction qu’il joue toujours le jeu. Sans un mot (après tout, il n’est pas sensé l’entendre), elle fait sortir des parois les prises normalement destinées à arrimer les cargaisons. Aujourd’hui, elle va y attacher un drôle d’animal…


Après quelques instants de réflexion, elle fixe trois cordeaux aux murs, en triangle, et les laisse flotter librement vers le centre de la pièce. Puis elle s’attaque à sa victime, commençant par la dépouiller de sa combinaison. Seulement vêtu de sa petite culotte, il ne peut plus guère dissimuler son excitation face à cette mystérieuse situation… et à la tension sexuelle qui émane de sa maîtresse. Tout en lui fixant des bracelets de cuir aux poignets et aux chevilles, celle-ci ne se prive pas de caresser son corps de neige – il lui est de plus en plus difficile de simuler l’inconscience !


Après avoir fixé un collier autour de son cou, elle attrape un autre cordeau, l’y fixe à mi-longueur, et redescend dans son dos, où elle lui attache les poignets. Les deux extrémités du bout servent à ramener ses pieds contre ses hanches. Elle obtient un corps cambré, la tête rejetée en arrière, les jambes écartées dans le prolongement du ventre. Il ne lui reste qu’à l’immobiliser au centre de la soute par les trois cordeaux préalablement fixés aux parois, l’un attaché à son collier, les deux autres fixés à ses genoux, l’empêchant définitivement de refermer les cuisses. Elle murmure alors pour elle-même :



Mais ce n’est pas aux joues d’Ardent qu’elle s’en prend. Après avoir inséré entre ses fesses le tulle noir de sa petite culotte, elle s’attaque à son postérieur. Après une demi-douzaine de fessées, sa victime, décidant qu’il est temps d’émerger, pousse un langoureux gémissement. Braise cesse aussitôt ses flagellations et revient l’embrasser, lui susurrant malicieusement :



Puis elle se déshabille, mettant à profit sa maîtrise de l’apesanteur pour faire doucement défiler tout son corps à quelques centimètres des yeux rubis du jeune homme. Une fois sortie de sa chrysalide, elle lui plaque l’entrejambe détrempé de son shorty contre le nez, accusatrice :



Elle se déculotte alors et, tout en portant la pièce de dentelle à ses narines, elle plaque sa chatte dénudée contre sa bouche. Malgré l’iniquité de l’accusation, Ardent met tout son cœur à l’ouvrage, essayant de déloger l’intrus du bout de la langue, sans grand succès malgré la lubrification des lieux. Pendant ce temps, elle s’occupe de son sous-vêtement à lui, qu’elle n’a pas encore retiré car il s’agit fort opportunément d’un modèle lacé sur les hanches. Une fois le chiffon translucide parti à la dérive, craignant de jouir du travail de son amant, Braise se recule légèrement en soupirant :



Sous ses yeux, elle s’enfile deux doigts, qui ressortent aussitôt, enserrant le cylindre métallique dégoulinant de ses sécrétions.



La jeune fille s’allonge alors contre le corps de son partenaire, enserrant ses hanches de ses cuisses, frottant son bas-ventre contre sa verge bandée à mort. Elle s’est de nouveau complètement ouverte à leur lien, ce qui leur permet de partager toutes leurs sensations. De sa bouche, elle enfonce le gode dans celle du jeune homme, avant de le gober à son tour, pratiquant quelques instants une sorte de double fellation torride qui leur permet, lorsqu’elle se fait profonde, d’enrouler leurs langues en un étrange baiser.


Elle se retourne alors et, tandis qu’elle s’empale sur le pieu fermement maintenu par la mâchoire d’Ardent, elle commence à sucer son membre, bien plus agréable à ses lèvres que l’acier. Elle essaye de maîtriser leurs plaisirs, même lorsqu’il glisse une langue vicieuse entre ses dents pour venir lui lécher les lèvres, mais elle doit rapidement briser leur corps à corps, avant d’en perdre définitivement le contrôle.



Braise se positionne alors entre les jambes de son étalon et, après quelques coups de langues joueurs sur son membre, elle descend vers sa croupe, lèche ses fesses, s’insère entre elles pour finalement offrir un doux massage à son petit trou. Elle découvre une nouvelle fois toutes les sensations qu’elle peut donner à son corps de garçon, les frissons qu’elle fait naître dans tous ses muscles, le soupir de plaisir trouble qu’il pousse quand elle introduit un doigt mouillé de salive en lui…


Ardent n’est guère surpris lorsqu’il sent une première boule froide et glissante le pénétrer. Il se laisse faire, ne pouvant de toute façon dissimuler à sa partenaire le plaisir qu’il éprouve à subir ce qu’il lui a infligé l’autre fois. Durant toute l’intromission, elle le branle doucement, attentive à ne pas le foudroyer de plaisir.


Lorsque la dernière perle se niche en lui, lorsqu’il se sent rempli, lourd de tout ce métal, elle remonte vers son visage et, son regard d’émeraude plantés dans ses yeux rubis, elle lui murmure :



Elle commence alors à onduler, embrassant de ses lèvres intimes sa bouche, son nez, ses yeux, inondant bientôt tout son visage de son excitation. Elle n’en oublie pas pour autant celle de son partenaire, caressant son entrejambe et ses fesses de ses mains, réservant sa langue, ses lèvres, à sa hampe gorgée de sang. Elle le reprend en bouche tout en commençant à pêcher les perles hors de son fondement, une à une, avec précaution. Lorsqu’ils sentent l’éclair poindre dans l’un de leurs corps, elle s’immobilise, enserrant d’une poigne d’acier sa verge, lui infligeant parfois, quand elle manque de se faire surprendre par l’imminence de la décharge, une douloureuse et lubrique strangurie, jouissant de sentir ses dents mordre le mord d’acier enrobé de dentelle qui lui barre la bouche.


Elle profite de ce corps de mâle entravé, offert à tous ses désirs, pour délicatement essayer d’approfondir sa technique, l’absorbant de plus en plus loin. Enfin, après plusieurs tentatives, ils sentent son gland un instant encastré au fond de sa gorge. Elle frémit à son plaisir, il exulte devant sa fierté…


Mais déjà, l’ultime bille se fraie un passage, elle les a mené au sommet de la colline, au plus noir de l’orage. L’éclair qui foudroie monture et cavalière les laisse quelques instants tétanisés.


Puis, les dernières parcelles de jus lapées, Braise se retourne une nouvelle fois vers Ardent, le libère en un tour de main de son mord improvisé, et l’embrasse longuement, lui faisant partager son abondante semence. Enfin, à bout de souffle, ils se séparent, sans se quitter des yeux :



Devant son regard plein de reproches, elle ajoute :



Avant de procéder à l’intromission, elle lubrifie soigneusement l’accessoire en le glissant en elle. Toujours intimement liés, ils ne perdent rien de ces douces prémices, avant de sentir la fraîcheur du métal se frayer une voie en lui, semblant pomper tout son sang vers une verge qui retrouve instantanément toute sa raideur.


Satisfaite du résultat, elle l’enfourche et commence une lente chevauchée. Elle se cambre, sa main droite descend derrière ses fesses, son pouce s’introduit en elle pendant que du bout des doigts, elle fait osciller l’olisbos dans son fourreau de chair, attentive aux sensations qu’elle fait ainsi naître chez sa monture. Sa main gauche vole d’une poitrine à l’autre, agaçant un téton, massant un sein, avant de caresser un ventre, de glisser un doigt entre eux pour recueillir et goûter un peu de leur plaisir…


Mais les sensations les plus intenses tournent autour de leurs deux sexes étroitement enlacés, dansant tout doucement, se caressant mutuellement, jusqu’à ce qu’enfin ils n’y puissent plus tenir…


Le conservant aussi longtemps que possible en elle, Braise commence à libérer sa victime, retirant la verge d’acier de ses entrailles avant de s’allonger contre lui pour libérer son cou et ses poignets. Après une longue et tendre étreinte, ils se séparent enfin. Elle finit de le détacher en lui lançant d’un ton faussement contrit :



La soute ayant retrouvé son aspect normal, ils commencent à se rhabiller, Braise s’essuyant d’abord avec la petite culotte de tulle avant d’en ceindre les reins de son amant, pour « partager ce souvenir parfumé ». Ce dernier lui enfile ensuite un shorty imbibé de salive et rendu quelque peu « destroy » par ses morsures répétées.



***



Une fois revêtus de leur combinaison, ils retournèrent sur la passerelle et, constatant que le quart d’Ardent était quasiment fini, ils décidèrent de se partager celui de Braise, afin de pouvoir récupérer un peu. La jeune fille en profita pour reprogrammer la détection des Vagues, afin de l’adapter à leur nouvelle position. Elle devait bien admettre que le très long Surf de son frère les avait bien rapproché de leur but – en fait, ils en avaient même atteint la première partie, puisque le Souffle Étoile se trouvait dans les confins du secteur Dragan. Les sauts seraient maintenant de plus en plus courts et précis…


Lorsqu’au matin, ils apprirent à Oscar leur progression nocturne, son visage morne s’éclaira pour la première fois depuis des jours :



Ardent jeta un coup d’œil à sa sœur, qui lui fit parfaitement sentir que c’était à lui d’assumer. Avec un soupir, il murmura :



Et voilà. C’était lâché. Restait à supporter la tempête qu’allait immanquablement déclencher cette déclaration. Mais l’étrange regard que lui adressa Oscar les fit tous deux frémir. Il contenait un tel mélange de fierté, de tristesse et de regrets mêlés à une supplique muette qu’il les laissa sans voix. Seul le souffle mécanique du vaisseau perturba le silence qui suivit. Jusqu’à ce que le capitaine du bord se décide à briser la tension en lançant une pauvre plaisanterie :



L’inextinguible fou-rire qui saisit alors les deux jeunes gens le laissa perplexe…